lundi 21 avril 2008

Au Nom de Tous Ceux Qui Ont Faim, en Haiti.// Joel Deeb Chairman



20 April 2008

Quel Haitien pourrait rester insensible au spectacle douloureux d’un peuple tout entier qui a faim, et dont les conditions de vie, ainsi que les légitimes manifestations publiques qui en sont les résultats, aient pu servir d’opportunité ou de prétexte à la violence toujours inexcusable et condamnable des casseurs professionels qui ont été projeté sur la scène politique Haitienne, en 1990, dans une prétendue révolution marxiste qui, chez nous, est d’autant plus dure et criminelle qu’elle est conduite à petits feux, s’étalant sur 18 ans déjà, au lieu des quelques mois que cela avait duré en Union Soviétique, en Chine communiste, ou plus près de nous, à Cuba ?

En Haiti, nous en avons plus d’un ! Dans leurs malsaines alliances – les uns pour garder un pouvoir politique qui, depuis presque 20 ans, n’a rien apporté au peuple Haitien dont la misère s’est considérablement accrue, et dont les parents, enfants, alliés et amis sont en plus lâchement assassinés au quotidien au terme de tortures abominables qu’occasionnent leurs kidnappings, et les autres, pour continuer à confisquer cette miette relative qui seule en Haiti peut passer pour une richesse économique, tant elle est disparate face à la pauvreté qui afflige la vaste majorité de notre population, en milieu rural comme dans les horribles bidonvilles de l’environnement peri-urbain – et protégés par une soldatesque étrangère incapable de savoir si son engagement est au service ou contre la liberté dans notre Amérique, ils ne voient ni n’entendent le désespoir d’un peuple qui a tout perdu, jusqu’à sa souveraineté. Assez messieurs, assez !

Des Jean Bertrand Aristide aux Gérard Latortue, des Boniface Alexandre aux Jacques Edouard Alexis, des Carl Braun aux Edouard Baussan, des Andy Apaid aux Rudy Boulos, ils ont le pays sous coupe réglée, et comme si cela n’était pas suffisant, ils constinuent à le déshonorer dans la violence politique, le trafic illicite de la drogue, falsification de documents, le blanchissement de l’argent, et God knows what else ! Ils ne cessent de revenir à la charge, avec le même cortège d’individus corrompus lorsqu’ils ne sont pas tout simplement incompétents, toujours prêts à aider nos prédateurs politiques et économiques à saigner le pays à blanc, contre un poste de premier ministre ou de ministre dans des gouvernements sans vision, sans objectfs, sans volonté et sans moyens réels de gouverner, tant les donateurs internationaux sont aujourd’hui fatigués de se faire rouler comme dans la farine par des petits voyoux et trafiquants impénitents, sans imagination, sans panache, sans gêne et sans vergogne.

Nous sommes tous capables de puiser en nous la force nécessaire pour changer de coeur et de comportement. Ainsi, nous demandons aux prédateurs politiques et économiques du pays de s’écarter de cette maudite mangeoire qui leur font barrer la route à ceux qui peuvent et veulent gouverner pour le bien de tous, sans ostentation, mais qui hésitent encore parce qu’ils sont des gens de bien qui ont en horreur les violences et la calomnie.

Au président Préval, nous demandons la nomination d’un premier ministre compétent, capable de comprendre les besoins du peuple, et qui a la compétence dont le pays a besoin pour parvenir à des solutions réfléchies et efficaces aux multiples problèmes qui ne peuvent que s’aggraver sous la barre des incapables et des corrompus. C’est l’appel que je lance au nom de tous ceux qui ont faim, en Haiti.

Joel Deeb
Chairman
Omega Military Counsultant

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