vendredi 28 novembre 2008

NÉRETTE/TRAGÉDIE / Rudolph Boulos vole au secours d’une victime !


Article du matin du 28 Novembre 2008

Le sénateur Rudolph Boulos a fait don, hier jeudi, d’un don de kits d’antibiotiques et de 40 000 gourdes à l’administration de l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti (HUEH) pour l’achat de matériels pouvant faciliter l’opération de Marienne Fanfan, une victime de l’effondrement, le 7 novembre écoulé, du Collège La Promesse évangélique à Nérette, Pétion-Ville.

Le don a été remis, à la salle d’orthopédie, au docteur Eddy Gédéon, chef de service, sous les regards attentifs de plusieurs parents de victimes et de quelques journalistes. C’est Féguens Paul, attaché de presse du sénateur, qui a procédé à la remise du chèque et des boîtes d’antibiotiques. À travers ce geste, le sénateur Boulos entend « donner sa contribution en faveur des enfants victimes encore en situation difficile à l’HUEH, notamment Marienne qui attend impatiemment d’être opérée », a déclaré Féguens Paul.

Cette décision du sénateur, a expliqué ce dernier, a été inspirée par la publication dans Le Matin, édition du mercredi 26 novembre 2008, de l’article intitulé « Enfants victimes : une prise en charge difficile ! », article faisant état de la situation critique de plusieurs enfants victimes de l’effondrement de Nérette.

Recevant le chèque et les boîtes d’antibiotiques, le docteur Eddy Gédéon, chef de service, s’est porté garant de leur utilisation efficiente, surtout des 40 000 gourdes accordées exclusivement à Marienne Fanfan. Cependant, a-t-il dit, « les 40 000 gourdes pourront également être utilisées en faveur d’autres victimes se trouvant en nécessité, car le cas de Marienne ne nécessite pas une opération en urgence. Cet argent servira à financer l’achat de matériels pour donner plus de soins aux patients ».Le Dr Gétho Chertoute, spécialiste en orthopédie, a abondé dans le même sens. Pour lui, il est impossible actuellement d’opérer Marienne, compte tenu d’une nouvelle évolution constatée dans le cas de cette dernière par rapport aux premiers jours.« Généralement, quand un malade a une fracture et une inflammation importante, il faut que les médecins attendent la régression de l’inflammation avant de l’opérer, a expliqué le Dr Chertoute. Mais dans le cas de Marienne, il y a une évolution bizarre, donc il nous faut faire de nouvelles analyses médicales et une sonographie, afin, a-t-il dit, de faire un autre diagnostic avant de l’opérer. »

Toujours en ce qui concerne Marienne, le Dr Chertoute a rejeté l’information selon laquelle l’absence de « clou » expliquerait qu’elle ne soit encore opérée. Au contraire, a-t-il assuré, « nous envisageons même de la transférer vers un centre hospitalier privé pour la faire opérer s’il n’y a pas de possibilité ici ».

Par Sylvestre Fils Dorcilus
vendredi 28 novembre 2008

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