dimanche 13 décembre 2009

Cap-Haitien : La sécurité tend à se détériorer, plusieurs cas sont répertoriés.

Par Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti.

Radio Souvenir FM, 106.1 : souvenirfm@yahoo.fr

Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) :

www.reseaucitadelle.blogspot.com 

 

On nous signale deux cas de kidnapping au Cap-Haitien. Dans le Quartier Cité Chauvel, une fillette de 7 ans a été enlevée chez elle jeudi 10 décembre 2009 soir vers 10 heures p.m. par un groupe d'hommes ayant pénétré de force dans la résidence de la famille Blanc. Le mercredi 9 décembre 2009, du coté de la Rivière Salée, non loin de l'Acul du Nord, des voyageurs ont aussi été kidnappés.  Le mois dernier, un bus assurant le trajet Cap-Haitien – Grande Rivière du Nord a été attaqué par des bandits du coté de Pont Blanc non loin de Milot vers 5 heures du matin. Les passagers ont été complètement dépouillés.

Les réseaux de kidnappeurs opèrent à partir des communes de Milot et de l'Acul du Nord. La Rivière Salée et Pont Blanc sont deux points habituels à partir desquels on attaque les gens en utilisant comme tactique  une barricade pour obstruer la route et obliger les automobilistes à s'arrêter. Au sein de la population les noms des bandits circulent. Ce sont en majorité des hommes liés à des groupes politiques. Des bandits assurés de l'impunité garantie par leur Sénateur.

Depuis plusieurs semaines des citoyens de la ville sont victimes de cas de banditisme. Des voleurs utilisant des couteaux dans les camionnettes, aux marchés et dans les stations de Tap-Tap, les camionnettes de transport public, pour déposséder des citoyens de leur sac à main.

Faut-il signaler que les concerts et spectacles de groupes de Rap comme Barikad  et RockFam sont toujours suivis de scènes de violence : Des pare-brises de voitures détruites, des blesses, etc... Le Maire de la ville Michel Sainte-Croix a, dans son émission hebdomadaire sur la RTV, mis en garde les promoteurs de ces groupes leur signifiant la décision de la Mairie de la ville du Cap-Haitien d'exiger un dépôt de 10,000 dollars US comme garantie avant d'autoriser ces deux groupes de Rap à performer dans la deuxième ville du pays.

Les observateurs pensent que la Police du Nord devrait adopter un comportement proactif en prévision des fêtes de fin d'année. Il faut tout faire pour maintenir le climat de sécurité actuel qui fait de Cap-Haitien l'une des rares villes du pays où l'on peut parler encore de vie nocturne.

RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 13 décembre 2009, 23 heures 15.


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