samedi 12 décembre 2009

EN CE NOUVEL ANNIVERSAIRE DE LA DÉCLARATION UNIVERSELLE

           O-R             

O N È - R E S P È                                                    H O N N E U R - R E S P E C T

Sant Ekimenik Dwa pou Tout Moun                          Centre Oecuménique des Droits Humains

 

 

                                     

EN CE NOUVEL ANNIVERSAIRE DE LA DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS  LE CENTRE ŒCUMÉNIQUE DES DROITS HUMAINS

 

 pose la question suivante :

                                             

 QUEL  PROGRÈS AVONS-NOUS FAIT DANS LE RESPECT DES DROITS HUMAINS ?

 

Chaque année, depuis 1948, le 10 décembre ramène l'anniversaire  de l'adoption  par  les nations de ce monde de la Déclaration Universelle des Droits. Chaque année, donc, à  cette date, on s'interroge, dans le monde entier, sur les progrès que chacune des 182  nations qui composent notre humanité a fait dans le respect des droits, tels qu'ils sont énumérés dans les 30 articles rédigés, entre autres, par Eléanor Roosevelt et René Cassin en 1948.

 

Le premier grand progrès est que l'on se rend compte, maintenant, que les  droits humains ne sont pas et ne sauraient être

                   un surplus qui s'ajouterait, par-dessus le marché au Droit,

                   une concession  que l'on ferait, par compassion ou par calcul qui ne correspondrait à aucune exigence réelle, aucune obligation naturelle. 

                   des règles de conduite qui seraient de l'ordre du bénévolat,

                   des services qui seraient offerts par charité,

                   et un discours qui n'appellerait à aucun changement de conduite dans les relations sociales, celles de tous les jours.

 

Les droits humains ne sauraient donc être de l'ordre de l'aléatoire. Ils doivent s'inscrire dans un contrat social exigible entre deux parties, toujours nouveau, toujour enrichi.

Car, on s'aperçoit maintenant que les droits des personnes, les droits des citoyens et des citoyennes n'ont pas de limites, ils sont extensibles aux limites des êtres humains qui sont extensibles à l'infini.

  

Pour notre pays, Haïti, et bien d'autres en situation particulièrement difficile, les urgences sont de tout ordre et les questions se multiplient.

 

Comment sont traités les prisonniers ?

Comment sont traités les malades dans les hôpitaux ?

Tous les enfants vont-ils à l'école ?

Est-ce que les rues sont propres ?

Est-ce que  les élections ont lieu normalement, sans tricherie et sans violence ? Est-ce qu'elles nous disent le nombre exact de votes obtenus

par chaque candidat ?

Est-ce qu'on continue à  jeter des tonnes de fatras à la mer?

La propriété privée est-elle protégée en fait et en droit ?

Est-ce qu'on  respecte les arbres, les oiseaux  et l'eau des sources ?

Est-que le gouvernement prend des mesures pour qu'on ne rejette pas

dans l'atmosphère des substances  nuisibles ?

Est-ce que les familles reçoivent des allocations familiales ?

Comment la Justice punit-elle les crimes de sang et de corruption ?

Les services de la Justice sont-ils accessibles à tous ? 

Les garanties judiciaires sont-elles assurées aux citoyens et citoyennes ?

La Loi protège-t-elle ceux qui sont différents ?

 

      L'écho des articles de la Déclaration de 1948 se joint à nos voix

           pour s'inscrire, avec force, dans la réalité de chaque jour. 

 

Jean-Claude Bajeux

Port-au-Prince, le 9 décembre 2009 

 

 4, Rue  des Marguerites, Port-au-Prince, Haïti. Email :cedh@cedh-haiti.org  ***  Tel : (509) 245-4106. *** (509)257-5243

 


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