mercredi 27 janvier 2010

Sous les décombres étant, l’Etat central impose 3 heures d’électricité à la ville du Cap-Haitien.

Par : Cyrus Sibert, souvenirfm@yahoo.fr

Le Ré.Cit.- Réseau Citadelle, Cap-Haïtien, Haïti.

www.reseaucitadelle.blogspot.com

3 heures de courant électrique par jour pour la 2e ville du pays, c'est la décision du Bureau de Monétisation aux responsables de la centrale Jose Marti du Cap-Haitien construite dans le cadre de la coopération Cubano-Haitino-Vénézuélienne.

Depuis le mardi 26 janvier 2009, les capois font face à de graves difficultés. Les entreprises sont ainsi condamnées à fonctionner au ralenti. Les stocks de produits réfrigérés, les morgues, les banques, toutes les entreprises de la ville ne savent quelle solution adoptée. Car, avec la destruction de la capitale, le réseau d'approvisionnement en produits et en carburant fonctionne mal. Les risques de pénurie augmentent considérablement.

Pourtant, il y a du carburant disponible. Une cuve pleine de mazoute devait permettre d'assurer la production de l'électricité pour au moins 45 jours. Même ''sale'', le stock de mazoute pouvait assurer le fonctionnement des moteurs.

Lors d'une réunion tenue au début de la semaine de 17 janvier 2009 avec les responsables de la centrale, les techniciens avaient présenté, au Conseil de Gestion poste Séisme mis en place par la Délégation du Nord, le déchet du carburant : De la boue. Le carburant a été livré avec un taux de déchets élevé. Toutefois, les responsables cubains et haïtiens de la Centrale Jose Marti avaient donné au Capois la garantie que le carburant pouvait servir. Il aurait suffit de changer de filtres plus fréquemment. Selon les dits techniciens, le carburant pouvait servir.

Contre toutes attentes, des responsables de la l'Etat Central ont ainsi misé sur les divisions qui existent dans la cité capoise, les attaques sans contre-propositions par jalousie ou juste pour nuire ceux qui cherchent à définir un leadership pour la région, pour imposer une décision unilatérale. Sous les décombres, les conservateurs de l'Etat central continuent d'imposer leurs dictats condamnant la ville du Cap-Haitien à vivre sans électricité et dans les ténèbres. Une décision qui va dans l'intérêt des criminels évadés de prison et de tous les bandits qui ont fui la capitale. Car, la police faisait de l'éclairage de la ville, un pré-requis pour le renforcement de ses patrouilles.

Avec l'arrivée des premiers soldats américains dans la ville du Cap-Haitien, considérant les tensions américano-vénézuélienne sur Haïti, des observateurs se demandent si cette décision ne vise pas à compliquer la situation dans la 2e ville du pays.

RESEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 27 Janvier 2010, 16 hres 30.

1 commentaire:

Cyrus Sibert, #LeReCit @ReseauCitadelle a dit…

Quoi d'étonnant que l'État central vous impose ces mesures. Le contraire serait étonnant et serait aussi une première dans l'histoire des " Chefs " dans notre pays. Depuis quand les "chefs" pour combattre l'opposition s'évertuent chez nous à mieux faire que leurs critiques? C'est ne pas être réaliste que de croire que les " chefs " de Port-au-Prince après votre dénonciation de leur incompétence ne s'arrangeraient pas pour tirer vengeance de vous... N'avez-vous pas formé un Comité pour gérer les affaires courantes de la ville du Cap devant le laxisme de ces " chefs "? A quoi vous attendiez vous? Ils se réjouissent surement des difficultés qu'ils imposent à la ville du Cap car dans leur esprit obtus c'est le châtiment que vous méritez et cela ne fait que commencer... prenez garde, messieurs.... Ces " chefs " se moquent si les cadavres entrent en décomposition dans les morgues au Cap Haïtien, que les stocks de produits réfrigérés pourrissent dans les magasins, que les banques, les industries, les hôpitaux et les écoles ne puissent pas fonctionner, que toute la population capoise soit aux abois. C'est leur façon tribale de gouverner; soyez sur vos gardes, messieurs, car les " chefs " de Port-au-Prince ne vont pas s'arrêter là... A bien les connaitre, ils doivent même regretter ( car ils en sont capables ) que la ville du Cap n'a pas eu le sort de Port-au-Prince car ces " chefs " se nourrissent du malheur, des souffrances, du dénouement et de l' abjecte pauvreté du peuple haïtien car plus il y a de misère et de souffrance en Haïti plus ils reçoivent de l'aide de l'étranger et... cela fait leur affaire: ils deviennent plus riche, ils prennent de l'embonpoint, ils agrandissent leur harem et ils s'achètent d'autres villas à l' étranger...

Quand verrons-nous un jour un gouvernement combattre l'opposition en s'évertuant à mieux faire pour ainsi réussir à faire taire les critiques ... Mentalement nous n'en sommes pas encore là parce que le bien public n'est pas le but de nos " chefs " car ce n'est pas leur conception du gouvernement de l'État.

Caveant consules, messieurs, prenez garde à la vengeance des " chefs " que vous avez offensé dans leur orgueil ... mal placé.

Regulus