lundi 3 mai 2010

REVELATIONS AUTOUR DE LA PRETENDUE RECONSTRUCTION D’HAITI.


Omega Staff Writers

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Il est urgent de dénoncer les manœuvres déloyales autour de la Reconstruction d'Haïti et de révéler ce qui se trame avec la complicité de ces comédiens qui se disent être un gouvernement en Haïti, ainsi que les acteurs internationaux venus piller ce pays sinistré et sous les décombres. René Préval essaie de jouer deux cartes : celle de la prolongation de sa Présidence (de 18 mois à 4 ans supplémentaires) pour continuer ses brassages de million ou la négociation immédiate de son départ et exil (aux Etats Unis où il possède un mini château à Coral Gables en Floride), en laissant derrière lui toute une équipe chargée de gérer ses affaires en Haïti, une sorte de conseil national de pillards (CNP). A la tête de ce conseil Préval souhaiterait que la communauté internationale accepte son homme de paille, Jean Max Bellevague (pardon, Bellerive) qui a déjà pris toutes les dispositions pour rester pendant les 18 mois a la tête de la Commission Intérimaire de Reconstruction d'Haïti , tout en s'organisant financièrement au cas ou les choses se gâtent, pour aller vivre en République Dominicaine et jouir de ses millions, avec sa femme dominicaine.

Dans cette perspective, les deux larrons ont fait pression sur le Parlement haïtien pour ratifier la loi d'urgence de 18 mois permettant à la fameuse Commission Intérimaire de Reconstruction d'Haïti d'avoir les mains libres pour un ensemble de réformes donnant des avantages personnels à Préval et à Bellerive, tout en trompant la vigilance de Bill Clinton qui s'est laissé avoir comme un bleu. Les grandes agences financières internationales comprenant le jeu ont décidé de leur côté d'en profiter et de mettre le pays sous coupe réglée. Préval et Bellerive ont accepté de donner des pouvoirs illimités à cette Commission pour qu'elle échappe à tout contrôle, et d'accorder la majorité des votes aux étrangers pour ne pas être pris à défaut au niveau national. Ce qui est contraire a la Constitution d'Haïti et aux normes du pouvoir républicain, mais favorable aux visées égoïstes et étroites de Préval et de Bellerive.

LES ETATS UNIS NE SONT PAS DANS CE MAUVAIS COUP

Les Etats Unis d'Obama ont été surpris de constater autant de manœuvres et de mauvais coup. Les américains ne voient pas la nécessité, voire l'urgence de cette loi, et ne l'ont jamais suggérée. Il s'agit là d'une initiative de Préval et de Bellerive, réalisée sans aucune consultation avec l'administration américaine. Bien qu'elle ait été amalgamée au même projet de loi présenté au Parlement, et qui assure la prolongation de la loi sur l'état d'urgence, la formation de la Commission Intérimaire de Reconstruction d'Haïti n'a jamais été une exigence des Etats Unis, qui n'ont rien à voir avec cette demande de prolongation. Jamais, et à aucun moment, l'administration américaine n'a fait pression sur l'assemblée parlementaire haïtienne ou lui a suggérée qu'aucune aide financière ne serait donnée si la loi n'était pas votée. Parce que les Etats-Unis sont déterminés à aider Haïti dans ces pénibles circonstances, autant pour des raisons historiques que pour ses intérêts immédiats, les américains auraient trouvé d'autres voies et moyens pour assister Haïti, même si cette loi n'avait pas été adoptée par le parlement.

Dans cette loi abominable, le Président d'Haïti s'est fait accorder un droit de veto sur toutes les décisions qui seront prises dans les prochains 18 mois. Le Premier Ministre haïtien qui dirigera cette commission avec Bill Clinton (qui n'a rien compris au jeu et s'est laissé piéger) n'aura pas à répondre a une convocation quelconque du pouvoir parlementaire ou de la justice, à l'avenir. Il pourra continuer à vendre le pays sans être dérangé. Bellerive a déjà commencé avec la Teleco qu'il a carrément donné à une compagnie vietnamienne (Viettel) appartenant aux forces armées du Vietnam (60% pour l'armée vietnamienne et 40% pour Haïti) violant les règles de passation du marché qui exigent en Haiti la moitié plus un à l'Etat haïtien (51%).

Quant au droit de véto accordé au président Préval, il semble plus être un geste politique symbolique qu'une réelle possibilité de blocage. Il semble évident qu'aucune personnalité politique haïtienne ne serait en mesure d'appliquer son véto dans le contexte de dépendance totale dans lequel Préval a livré son pays, en vue de régler des petites affaires personnelles avec son petit coquin de Premier Ministre, son co-conspirateur. Tout au plus, ce droit de véto pourrait leur permettre d'exercer (avec prudence) quelques pressions en vue d'obtenir des concessions mineures pour les engagements concernés.

UN MANDAT DE 18 MOIS A QUATRE ANS

Si tous les objectifs de la Commission qui est censée dépenser 5 milliards de dollars ne sont pas atteints après les 18 mois, il est déjà prévu de transformer la Commission en une institution qui sera nommée « Autorité Internationale de Reconstruction » avec un nouveau mandat de 4 ans supplémentaires et une nouvelle enveloppe de 9 milliards.

La Banque Mondiale qui va jouer le rôle d'Agent fiscal ou de comptable de la Commission annonce qu'elle donnera, de ses propres fonds, près de 500 millions de dollars pour « le projet Haïti » pendant ces 18 mois ou, pour être plus précis, 479 millions. Mais on sait déjà que seulement 250 millions de dollars seront débloqués. La plupart des fonds étaient déjà programmés et dépensés bien avant le tremblement de terre. Sur ces $479 millions de dollars il ne restera que 250 millions. Pourquoi faire ? Si on croit une note de la Banque Mondiale, pendant les 18 mois on va « utiliser » ces 250 millions de la manière suivante : La Banque Mondiale gardera 151 millions pour le Trust Fund, 60 millions iront au secteur privé international, en termes d'investissements du guichet du secteur privé de la Banque, la Société financière internationale (IFC) en vue des privatisations des entreprises d'Etat d'Haïti, et 39 millions seront maintenus dans la catégorie « annulation de la dette d'Haïti ». De ces 250 millions finalement, il ne restera rien pour Haïti. Rien que du vent. Quatorze pays donateurs – Allemagne, Belgique, Canada, Espagne, États-Unis, Finlande, France, Irlande, Italie, Japon, Norvège, Pays-Bas, Suède et Suisse – se sont engagés à fournir à la Banque Mondiale ce montant supplémentaire de 39 millions de dollars qu'elle réclame avant qu'elle puisse accepter d'annuler le reliquat des créances de la Banque sur Haïti.

RECONSTRUCTION ET PILLAGE DE CE QUI RESTE D'HAITI

La Commission au nom de la reconstruction va faire main basse sur les terres de l'Etat. Elle dispose de toute la latitude pour financer des acquisitions foncières en Haïti, afin de lancer des opérations d'urbanisme et de logement à travers le pays. Les compagnies étrangères auront la possibilité d'investir dans la plupart des secteurs d'activités, dont l'agriculture et le tourisme, qui paraissent les plus porteurs. La CIRH travaillera conjointement avec le Fonds Fiduciaire dont la Banque Mondiale a été désigné comme agent fiscal. Une entente est intervenue entre la Banque Mondiale, les Nations Unies et la BID sur le partage des rôles et responsabilité s. Il reste à harmoniser les mandats respectifs des deux entités « (Fonds Fiduciaire et CIRH)».

L'action du Groupe de la Banque mondiale porte essentiellement sur la « reconstruction », plutôt que sur le secours humanitaire à la suite de la catastrophe. Le guichet du secteur privé du Groupe de la Banque, la Société financière internationale (IFC), compte investir environ 150 à 200 millions de dollars via des compagnies internationales, après les 18 mois et au cours des cinq prochaines années, dans les secteurs prioritaires aux fins de promouvoir la croissance, notamment dans le secteur financier, les infrastructures, la logistique, les industries de transformation et les services.

Néanmoins, quelques initiatives vont être adoptées pour montrer quand même des efforts d'aide. Au début de ce mois, le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé un don de l'IDA de 65 millions de dollars, préparé selon les procédures d'urgence accélérées, pour financer la reconstruction des infrastructures de transport et contribuer à rétablir les fonctions de base de l'État. Pendant ce temps, le Conseil d'administration de l'IFC a autorisé un programme de 35 millions de dollars d'investissements d'urgence dans six entreprises étrangères établies en Haïti pour les aider à reprendre leurs activités, reconstruire les infrastructures, rétablir les approvisionnements et les services cruciaux, et pour appuyer l'accès au crédit des micro-entreprises, et des petites et moyennes entreprises. Les 65 millions de dollars représentent la première tranche de l'aide d'urgence de 100 millions de dollars de la Banque, annoncée immédiatement après le tremblement de terre.

Une faible opposition politique en Haïti proteste, et la société civile dénonce ces manœuvres autour de la Commission Intérimaire de Reconstruction. Le président haïtien René Préval et son complice Jean Max Bellerive, qui devraient être poursuivis pour « Association de malfaiteurs », ont fait comprendre que le déblocage de l'aide internationale promise à la conférence du 31 mars a New York , soient les 5,3 milliards de dollars sur 18 mois prévus par les bailleurs de fonds, et les 9,9 milliards sur trois ans, n'aurait pas lieu si Haïti ne se soumettait pas à cette condition de mise en opérationnalisation de la CIRH. Les Etats Unis ont démenti cette semaine cet argument criminel. Pour faire leur beurre, ces deux individus qui se disent être les dirigeants d'Haïti, se préparent déjà à vendre et « privatiser » via des compagnies internationales, tous les ports et aéroports du pays, « dans le cadre de la reconstruction» .

Mr. Préval a déjà fait comprendre que la population pour sa part ne verra aucun changement pendant des années, et qu'il faudra faire preuve de patience. En attendant, il commence à sélectionner des gens qui pourraient aller habiter sur une propriété de 7.400 hectares située à 20 km au nord de la capitale, ou certains travaux d'aménagement seront réalises en vue d'accueillir de nouvelles tentes pendant les prochains 18 mois, et bien au-delà.

Préval a annoncé aussi la création, pendant ces 18 mois, d'une banque de logement pour offrir des lignes de crédit aux personnes qualifiées et capables de travailler (la plupart des chômeurs) dont les propriétés immobilières ont été détruites par le tremblement de terre. Le reste de la population n'est pas dans l'agenda.

LES CHEFS DE LA RECONSTRUCTION

Dans un pays où le traumatisme reste profond et la population fragilisée, avec près de 300,000 morts, 300.000 blessés et plus de 1,2 million de sinistrés, le fameux plan de reconstruction administré par la «Commission Intérimaire pour la reconstruction d'Haïti» (CIRH), sera dirigé par 21 grands chefs ayant droit de vote, et dont les « les blancs » seront majoritaires et les haïtiens seront minoritaire. Cette Commission sera présidée par Bill Clinton assisté de ce filou de premier ministre haïtien, Jean-Max Bellerive. La communauté internationale aurait 12 représentants et Haïti en aurait 9. réval et Bellerive ont préparé une liste de 9 délégués à nommer :

1- du pouvoir exécutif

1 du corps judiciaire

1 des autorités locales

1 de la Chambre des députés

1 du Sénat

1 du corps syndical

1 du patronat

1 de la société civile (les ONG)

1 de la diaspora haïtienne.

Préval et Bellerive souhaiteraient voir également 12 représentants pour la communauté internationale :

1 pour les Etats Unis

1 pour la France

1 pour l'Union Européenne

1 le Canada

1 Brésil

1 Bid

1 Venezuela

1 ONU

1 Banque Nationale

1 du CARICOM

1 l'OEA

1 représentant pour tous les autres donateurs ne siégeant pas



DES DIZAINES DE MILLIONS POUR LA BANDE A PREVAL ?

Préval et Bellerive ont suggéré cette clause aux Nations Unies : pour siéger, les pays ou institutions donateurs doivent avoir fait des dons d'au moins 100 millions de dollars sur une période de 2 ans ou effacé des dettes pour au moins 200 millions de dollars. Men bagay la ! La valse des millions, qui seront vite confisqués par la bande à Préval, Mr. René Préval, Président d'Haïti et Chef Suprême des gangs d'assassins, Mr. Leslie Voltaire, ancien militant au service de Mr. Allende au Chili, Mr. Fritz Longchamp, Mr, Patrick Elie, Mr Robert Manuel, Mr Pierre Denize, et Mr Alix Fils-Aime, pour ne citer que ceux-là, toujours supportés par le même petit groupe de voleurs, connus sous le nom de Groupe de Bourdon, et qui contrôlent plus de 90% des ressources économiques d'Haïti : Elizabeth Delatour (Vorbes) (Celestin) Préval,, la nouvelle épouse du Président Préval, et veuve de Leslie Delatour, un économiste notable, Lionel Delatour, beau-frère de la Première Dame et responsable du Centre Pour la Libre Entreprise et la Démocratie (CLED), organisme au nom ronflant qui prétend promouvoir la libre entreprise, et qui cache bien les vraies activités occultes de ses promoteurs, qui consistent à promouvoir les intérêts de bandits internationaux comme Ahmadinejad en Iran, avec lequel ils ont encouragé Mr. Préval à établir des relations diplomatiques, Patrick Delatour, ancien beau frère également de la Première Dame d'Haïti, et Secrétaire d'Etat du Tourisme, et qui est aussi copropriétaire d'une entreprise de construction qui fait des affaires avec le gouvernement dont il est un membre, et les Leslie Voltaire, Braun, Baussan, Mevs, Vorbes, Bonnefield, Boulos, ces corrompus dont les actions funestes rongent la société haïtienne depuis des décades, sans oublier les nouveaux membres de la mafia présidentielle, comme Jude célestin, ancien amant de la Première Dame et ami profondément intime de René Préval, ou Mr. Jean Max Bellerive, qui a manœuvré avec beaucoup de dextérité politique pour s'établir Premier Ministre, affirmant ainsi ses droits privilégiés au pillage sans vergogne du pays dont il feint d'être un des dirigeants.

A ces noms qui sont les symboles de la corruption et de la violence en Haiti, on doit ajouter ces tueurs à gages qui assassinent sur demande, et sans pitié : Amaral Duclona, actuellement incarcéré en France pour le meurtre d'un diplomate français, Samba Boukman, le boucher du Bel Air, un meurtrier de plusieurs enfants décapités et jetés sur les tas de détritus dans l'aire de Port- au-Prince avant le tremblement du 12 janvier, et qui actuellement membre de la Commission Presidentielle pour le Désarment, la Démobilisation et la Réinsertion. Le Président, sa mafia économique et les assassins à leur solde sont partout, dans chaque zone et dans toutes les zones, prêts à kidnapper et à tuer au moment opportun, comme Amaral Duclona a avoué avoir kidnappé et assassiné Mr. Robert Marcello, un fonctionnaire public qui avait refusé d'accorder sans appel d'offre un contrat de US $97 millions à Mr Jude Célestin, l'ami profondément intime du Président Préval et ancien amant d'Elizabeth Delatour Préval, nouvelle Première Dame d'Haïti.

RECONSTRUCTION OU DEMOLITION ?

Finalement, il ne s'agira pas de la reconstruction d'Haïti mais de la démolition du pays. Lors de la réunion préparatoire à Saint-Domingue, le 15 mars dernier, la somme de 3,8 milliards de dollars avait été mentionnée pour les dix-huit mois d'actions de la commission intérimaire de reconstruction. Le Vice Président américain avait même parlé de 35 milliards. Le Ministre du Plan Jean Max Bellerive, également Premier Ministre, avait expliqué que 5 milliards suffiraient pendant les 18 mois. Bill Clinton, venu avec George W. Bush à Port-au-Prince le 22 mars dernier, avait toutefois prévenu des chefs d'entreprise haïtiens avec lesquels ils se réunissaient à huis clos : «Vous savez que 50 % de l'argent ne sortira pas et restera a l'étranger pour aider le secteur privé international à agir au niveau de la reconstruction de votre pays.» L'ancien président américain voulait ainsi rappeler que l'aide financière ­allouée servira pour une bonne part à payer le travail des entreprises internationales et du personnel des pays qui vont s'investir dans les plans de « reconstruction d'Haiti. » Pris au piege par ses « amis » haïtiens, cependant, Bill aurait intérêt à se montrer plus prudent, et à agir pour faire rétracter la loi d'urgence de 18 mois, une législation anti- démocratique à laquelle on veut associer les USA, qui apparaissent sous un mauvais jour, et à rééquilibrer les choses au nom de la justice sociale qu'il a toujours defendu. Avec cette loi d'urgence (qui est une loi martiale violant toutes les règles démocratiques d'un Etat républicain). il vient de commettre un faux pas. Les foules qui manifestent désormais contre cette loi et qui disent « A bas Préval, à bas Clinton, à bas les USA ! » ne voient pas les Etats Unis d'un bon œil. Bill Clinton doit forcer Préval à se soumettre à une analyse de cette loi par le pouvoir judiciaire qui la déclarera hors la loi. Ceci n'empêchera pas les Etats Unis de faire ce qui est nécessaire pour rebâtir ce pays, sans avoir besoin de le piller davantage.

Il est aussi urgent de trouver une alternative plus juste pour les démunis d'Haiti, qui vivent dans des conditions odieuses sous des tentes déchirées et dans la boue. Il est temps de financer rapidement des projets de chalets et de maisons préfabriquées pour aider les plus pauvres à sortir de leur détresse en prenant en considération les besoins des secteurs oubliés de la population… et qui ne rentrent dans aucun plan de « reconstruction ». Il est temps que Préval et Bellerive fassent leurs valises. Le Venezuela est prêt a acceuillir le premier, quant au second il peut partir vivre tranquillement avec son épouse dominicaine à Santo Dominguo qui reconnaît le droit d'asile et qui, sous gouvernement de l'honorable Président Fernandez, respecte le droit sacré de chacun d'avoir une nouvelle Patrie

Omega Staff Writers

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