Ou étaient ces Théoriciens nationalistes quand le Président Leslie F. Manigat invitait les soldats venezueliens sur le sol national d'Haiti en 1988?
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti.
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"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi"
Margaret Mead (1901-1978)
| Le Cap n'a pas qu'un fils Jean Erich René Montréal, Vendredi 5 mars 2011 Un mot peut détruire l'œuvre d'une vie. Un mot peut élever la fierté d'un peuple. (Jacques Brossard, in Métamorfaux) | |
| La fierté capoise est logée à l'enseigne des grandes valeurs de nos ancêtres qui ont versé leur sang pour créer cette nation. Ce sentiment imprègne le code mental des gens du Nord qui investissent individuellement leur personne en vue de maintenir vivace cette flamme malgré vents et marées. Une telle attitude comportementale devient une constante dans les schèmes de valeurs privilégiés par les descendants du Roi Christophe qui cultivait déjà un sens élevé de la dignité. La Citadelle Laferrière et le Palais de Sans-Souci demeurent un symbole de l'esprit de grandeur de cette race d'hommes qui rivalisaient avec la Couronne d'Angleterre |
Le Capois a une haute estime de soi et tient à ses propres valeurs sociales et morales. Son self-estime est très élevé et a toujours refusé de cheminer dans les sentiers de la honte et les bas-fonds de l'immoralité. Sa réussite, il ne l'obtient qu'au prix de durs combats. Même devant les plus grands obstacles, il n'accepte pas à baisser pavillon. La bravoure de nos soldats est immortalisée sous les boulets et la mitraille des troupes aguerries de Rochambeau à Vertières . Vaut mieux vivre avec ses propres moyens que de tendre son bol à la République voisine sous l'empire de la déviance étatisée qui s'annonce .
Les mauvaises expériences vécues obligent souvent le Capois à compter sur sa force morale pour bâtir son avenir. Il est fier de son intégrité personnelle et s'enorgueillit d'être le digne fils du Roi du Nord. Nous sommes tombés des nus en relevant à la veille du 2e Tour des élections présidentielles la manifestation d'un courant idéologique malsain qui prend l'ombre pour la proie. On ne peut être fier de ce qui est beau et bon. Le monde poli vante ce qui est moral et rejette la perversité. Il s'agit là de sentiments nobles et légitimes. A quoi sert-il d'applaudir le dévergondage et d'encourager la dominicanisation du territoire national ?
Losqu'on n'a pas les moyens de sa politique on ne peut pas se prostituer en invitant le voisin à coucher dans le lit nuptial. Vaut mieux abandonner le combat en avouant son incapacité. La fierté capoise doit être maintenue par ses fils en s'élevant au-dessus de cette nouvelle pratique politicienne qui tend à sacraliser les marginaux sociaux dont la balance accorde plus de poids aux mœurs corrompues qu'aux vertus que nos ancêtres nous ont léguées en héritage. Durant ces deux dernières semaines qui précèdent les élections du 20 Mars, les Capois ont pris la ferme décision de prouver qu'il y a d'autres demeures dans la maison de leurs pères.
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