samedi 9 juillet 2011

Le GPR doit se préparer á assurer les conséquences de ses inconséquences (Michel William).



Le GPR doit se préparer á assurer les conséquences de ses inconséquences.



Par Agr Michel William



Concernant le groupe GPR qui s'oppose á la formation du nouveau gouvernement en voulant contrôler le cabinet ministériel dans la nomination des figures qui symbolisent le mépris et le rejet du peuple , il ne fait qu'inciter ce dernier á la violence. Si le pays était légalement dirigé, le judiciaire devrait pouvoir ramener les deux autres pouvoirs á l'ordre. On connaît toute l'astuce utilisée par le Président Préval pour annuler le judiciaire. Le parlement et Mr Preval sont donc tenus pour responsables de tout dérapage qui pourrait survenir á l'occasion des ces renvois á série des différentes personnalités désignées par le président de la république pour diriger le prochain gouvernement. Le parlement haïtien sait très bien de quel coté penche le souverain dans les situations similaires et la majorité des membres du GPR connaît le degré de leur impopularité sur le terrain. S'il s'agissait d'élus issus d'élections libres, á peine quelques uns d'entreux seraient au parlement .


Le groupe dit majoritaire né de la création de partis politiques siamois ou bidons de la nébuleuse Inite est en train de forcer le Président Martelly á choisir la voie de la force aveugle .Le GPR doit se préparer á assurer les conséquences de ses inconséquences. La population n'est pas prête á prendre la défense d'aucun regroupement politique qui voudrait retourner avec la gestion d'un Aristide ou d'un Préval ayant créé un climat de terreur et de corruption pour pouvoir se perpétuer au pouvoir. La population en a assez souffert et peut exploser á tout moment avec des comportements imprévisibles. Le président suivant les exemples d'Aristide et de Préval pourrait appeler aux armes pour que le peuple se déchaine. Ces sortes d'appel á la violence ont fait récemment trop de mal au pays pour évoquer le spectre même de leurs souvenirs voir en profiter pour créer l'imprévisible. Ceci n'est ni indiqué ni souhaitable.,



Après la chute des Duvalier en 1986 et l'instabilité politique qui en découlait, l'opinion publique était que pour diriger Haïti, il fallait un président pire que les Duvalier. Heureusement la constitution de 1987 venait de jeter les bases de la construction d'un nouvel état, établissait les nouveaux prescrits qui empêchaient au président de tout chambarder. On a vu malgré tout, les gymnastiques politiques de Namphy, d'Avril, pour éliminer certains articles contraignants á leur volonté macabre de faire á leur tête. On a vu le refus d'Aristide d'accepter le régime semi parlementaire .On a vu les différentes manipulations et ruses politiques ourdies par un Préval pour contourner la constitution, détruire les institutions, ou pour se servir du chapitre de la primature pour nommer ou se débarrasser á volonté des premiers ministres qu'il avait lui-même choisis pour les besoins circonstanciés de son pouvoir personnel . Enfin de compte, le génie du mal du Président Préval nous a légué un amendement vicié de la constitution qui ne peut pas même être publié. Autant dire qu'après Préval il faut un président rusé á l'extrême qui dépasse de mille lieux les horreurs de Mr Preval dans les pratiques politiques pour pouvoir gouverner. Dans la mesure où il faudrait être seulement un fou politique type Hitler pour imaginer gouverner plus anarchiquement que Préval, il ne serait pas indiqué que Mr Martelly s'engage dans cette voie.



Cependant le parlement GPR semble vouloir imposer cette branche de l'alternative au président Martelly. Pour y remédier Mr Martely, profitant de l'opportunité offerte par le conseil des ministres de gouverner par décret n'a d'autre choix que de lancer la formation d'une nouvelle assemblée constituante qui devra en fonction des problèmes créés par le Groupe GPR discuter de la promulgation d'une nouvelle constitution pour fixer les nouvelles règles de l'exercice des pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires et rétablir l'équilibre politique entre les trois pouvoirs. Ceci n'est possible évidemment qu'avec l'appui du président Clinton capable d'apporter au nouveau président le soutien de la MINUSTHA pour créer le climat propice á la promulgation de la nouvelle constitution. C'est la seule façon de sortir sans faire trop de mal au pays du présent imbroglio politique créé par le président Préval et le groupe GPR.



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