vendredi 4 novembre 2011

La République d’Haïti vient d'être élue à l'unanimité par 195 votes sur 195 voix au Comité de Coordination du Programme "L’homme et la Biosphère" de l'UNESCO.

La République d'Haïti vient d'être élue à l'unanimité par 195 votes sur 195 voix au Comité de Coordination du Programme "L'homme et la Biosphère" de l'UNESCO.
La République d'Haïti vient d'être élue à l'unanimité par 195 votes sur 195 voix au Comité de Coordination du Programme "L'homme et la Biosphère" de l'UNESCO. C'est la première fois qu'Haïti obtient un vote aussi écrasant dans une instance internationale. C'est le résultat du travail mené avec intensité depuis tantôt huit mois en termes de recherches de soutien mutuel. Ce vote consacre l'intégration d'Haïti pour la première fois au Comité "l'Homme et la Biosphère" de l'UNESCO. Cela permettra à Haïti de bénéficier de l'assistance de l'UNESCO dans ce domaine particulier de l'environnement qui représente l'un des 5 piliers du Programme du Président Martelly.
Lors de la rencontre avec les Nations Unies ce vendredi 4 novembre 2011 dans l'après midi à NY, il sera aussi question d'inclure dans les discussions la question de l'appui des Nations Unies au programme "l'Homme et la Biosphère" qui va être appliqué en Haïti conjointement avec l'UNESCO.
Le 22 novembre 2011 aura lieu également à NY les élections pour le Corps Commun d'Inspection des Nations Unies. Haïti à travers M. Jean Wesley Cazeau, Représentant Permanent adjoint auprès des Nations Unies, est candidat au poste de membre de cette importante instance des Nations Unies. Le Ministère des Affaires Étrangères compte se concentrer avec l'équipe "candidatures" de la Direction Internationale pour obtenir une autre victoire pour Haïti.
Notre pays à de grande ambition diplomatique, il envisage de présenter sa candidature au Conseil de Sécurité des Nations Unies. Fort de son style pragmatique, Monsieur Lamothe compte mettre à profit les compétences et l'expérience des cadres de son ministère pour renforcer l'efficience et le rendement de la diplomatie haïtienne, toujours dans le sens des intérêts politiques et économiques d'Haïti. En moins d'un mois, il a effectué un voyage en Corée où il a renforcé les relations bilatérales; il a participé au Sommet ibéro-Amérique et sollicité l'intégration d'Haïti à l'organisation régionale qui représente un espace important en termes de solidarité et d'ouvertures de marché.
Le Ministre Laurent Lamothe a visité cette semaine la République Dominicaine dans le but de relancer avec son homologue de la République voisine la Commission binationale haitiano-dominicaine qui traitera des thématiques sur les rapports et les préoccupations naissant de la coexistence géographique entre les deux Républiques. Faut-il signaler que durant les cinq dernières années du Président René Préval la Commission haitiano-dominicaine a été dysfonctionnelle. Une situation qui été à l'avantageuse de nos voisins dominicains qui en a profité pour définir unilatéralement leur politique frontalière - interdiction des produits haïtiens sur leur marché, politique d'immigration souvent musclée.
C'est dans ce même objectif qui vise à mettre la diplomatie haïtienne au service des haïtiens que le Président Martelly avait rejeté la discrimination contre les haïtiens et plaidé en faveur de la libre circulation des ressortissants de sont pays dans l'espace caraibéen, lors de sa première rencontre avec les chefs d'Etat de l'organisation régionale dont Haïti est un état membre à part et entière.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haïti
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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

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