Certains diplomates étrangers dont le chef de la Minustah, Mariano Fernandez Amonategui et l'ambassadeur de France, Didier Le Bret ont publiquement pris fait et cause en faveur du Conseil Electoral Permanent (CEP).

Le représentant du secrétaire général de l'ONU en Haïti, Mariano Fernandez Amonategui, est dans l'attente de la formation d'un organe permanent parce que "les conditions sont réunies". Pour M. Fernandez les trois institutions, l'exécutif, le CSPJ et le Parlement, chargées de designer des représentants existent bel et bien. Le Sénat vote des lois et les sénateurs perçoivent leurs émoluments, donc le Sénat existe, argue le chef de la mission onusienne qui se réjoui de la désignation de trois nouveaux représentants du CSPJ au CEP.

Le diplomate chilien semble préoccupé par le respect du quota de 30% des femmes dans les institutions. Dans ce contexte il espère que le président Martelly suivra l'exemple du CSPJ.

C'est également l'avis du diplomate français qui avait sans détours salué la désignation de trois nouveaux représentants du CSPJ au CEP. M. Le Bret avait encouragé les sénateurs et députés à suivre l'exemple du CSPJ.

De leur coté l'ambassadeur des Etats-Unis a Port-au-Prince, Pamela White, et le chef de la délégation de l'Union Européenne, Javier Nino Perez, ont préféré avoir des entretiens avec les sénateurs autour de la question.

Le sénateur François Anick Joseph (OPL), a soupçonné la diplomate américaine d'afficher une certaine préférence en faveur du Conseil Electoral Permanent (CEP). Cependant l'ambassadeur des Etats-Unis n'a jamais publiquement pris position sur le conflit opposant l'exécutif et l'opposition parlementaire sur ce dossier de Conseil provisoire ou permanent.

Source: LLM / radio Métropole Haïti