lundi 7 octobre 2013

Martelly n'a pas traité d'étrangers les footballeurs haïtiens internationaux, précise la présidence


Dans une note de presse acheminée à Haïti Press Network, la présidence de la République a apporté des précisions concernant des propos du Chef de l'Etat Michel Martelly concernant les footballeurs haïtiens évoluant à l'étranger en réponse à la note publiée par la Fédération Haïtienne de Football (FHF).

Lisez le contenu de cette note :
Port-au-Prince, dimanche 6 Octobre 2013 : La Présidence de la République a été surprise et étonnée de la réaction de certains organes de presse et de la Fédération Haïtienne de Football  par rapport aux propos du Chef de l'Etat, lors de sa récente intervention, au Ranch de la Croix-des-Bouquets, au sujet des jeunes footballeurs haïtiens évoluant en dehors du pays.

Jamais, dans son intervention, le Président n'a dénigré ou qualifié les joueurs haïtiens évoluant à l'étranger d'étrangers.

Jamais, dans son intervention, le Président n'a dénigré ou qualifié les joueurs haïtiens évoluant à l'étranger d'étrangers.

Le sport, comme la formation professionnelle et l'éducation des jeunes, fait partie des préoccupations du Président Martelly qui n'a de cesse de répéter que le développement d'Haïti ne peut être possible sans la formation et l'éducation des jeunes. D'autant plus que cette volonté manifeste de voir cette jeunesse haïtienne formée et épanouie, tant en Haïti qu'à l'étranger, est sans conteste exprimée, non seulement à travers les différents programmes de formation menés au sein du gouvernement en leur faveur, mais aussi à travers la multiplication d'efforts consentis, dans le cadre d'une coopération dynamique avec des pays étrangers, en vue de l'obtention de bourses de formation à l'intention de ces jeunes Haïtiens.

En effet, le Président de la République, au sujet de la formation des jeunes moniteurs sportifs scolaires haïtiens, a déclaré : " Nous voulons être un Etat responsable, chargé entièrement de la formation des jeunes moniteurs et animateurs qui à leur tour, participeront à la formation d'autres jeunes. D'autant plus, l'Etat  va faciliter l'émergence de jeunes sportifs, pour qu'ils puissent répondre convenablement aux besoins d'Haïti en matière de sport. A chaque championnat international, la sélection haïtienne de football s'est toujours trouvée dans l'obligation de faire appel à des joueurs évoluant à l'extérieur du pays et qui, pour la plupart, partis dès leur enfance, sont parfois inconnus des Haïtiens. Pourquoi ? Parce que ce pays n'a jamais priorisé la formation de ces jeunes et les a abandonnés ".  (sic)

Le Président a voulu dire qu'il n'est pas normal que ces talentueux joueurs haïtiens n'aient d'opportunités et ne soient reconnus que par des équipes ou clubs étrangers et que localement on ne les reconnait pas et ne leur offre pas la chance de s'épanouir et de s'exprimer.

Le Chef de l'Etat a également déclaré que le temps était enfin venu pour que les Haïtiens apprennent à admirer leurs propres joueurs autant qu'ils le font pour les joueurs étrangers. Jamais il n'a  qualifié d'étrangers nos courageux footballeurs haïtiens.

La note de la Fédération Haïtienne de Football (FHF) et les commentaires qui s'en sont suivis sont donc une mauvaise interprétation de l'intervention faite par le Chef de l'Etat à l'occasion de la certification des jeunes moniteurs et animateurs sportifs scolaires formés au Ranch de la Croix-des-Bouquets  et qui vont faire le tour du pays, en vue de détecter et de former les jeunes talents sportifs depuis les classes de primaire.

La Présidence de la République déplore que les propos du Chef de l'Etat aient été travestis et mésinterprétés. Elle réitère que les jeunes ne doivent pas exister dans l'anonymat, à cause de l'irresponsabilité de l'Etat qui doit tout faire pour que les talents soient encadrés et suivis dès leur plus jeune âge.

La Présidence de la République continue de demander à la population haïtienne, notamment les jeunes espoirs du sport, de croire en l'accompagnement de l'Etat, et de ne pas se soumettre aux jugements et interprétations de toutes sortes qui tendent à nuire à leur développement. Laissons les enfants et le sport en dehors de la politique.
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