vendredi 8 août 2014

Des tirs nourris éclatent à proximité de la résidence du juge Haïtien examinant Aristide pour corruption.-

Investigating judge Lamarre Belizaire (photo: Haitian-Caribbean News Network (HCNN))
Publié le 8 Août, 2014.

PORT-AU-PRINCE, Haïti (HCNN) - des coups de feu ont éclaté jeudi soir devant la résidence du juge haïtien conduisant une enquête sur des crimes de corruption imputés à l'ancien président Jean-Bertrand Aristide et plusieurs dizaines de ses alliés qui ont été interdits de quitter ce pays des Caraïbes, a-t-on appris de source officielle.

 Le ministre de la Justice haïtien, Jean Renel Sanon, a déclaré vendredi que des hommes armés non identifiés ont tiré des rafales d'armes automatiques juste à l'extérieur de la maison du juge Lamarre Bélizaire qui mène l'enquête criminelle sur de graves actes de corruption, de détournement de fonds publics, de blanchiment d'argent de la drogue, reprochés, entre autres, à Aristide.

 "Lorsque le juge m'a signalé les faits, la nuit dernière, j'ai appelé la police et une patrouille été immédiatement déployée devant le domicile du juge pour le protéger et pour faire face aux hommes armés," a déclaré Sanon  à la Haitian-Caribbean News Network (HCNN), lors d'une interview vendredi.

 Les hommes armés ont eu le temps de prendre la fuite juste avant l'arrivée du contingent de la police. Ces incidents font maintenant l'objet d'une enquête policière.

 "Nous allons faire en sorte que des mesures nécessaires soient prises pour protéger le juge", a déclaré Sanon.

 Le Juge Bélizaire a interdit cette semaine l'ancien président haïtien Jean-Bertrand Aristide et 34 autres de ses alliés d'aujourd'hui et d'hier de quitter le pays dans le cadre d'une enquête pénale sur des cas de corruption et de détournement de fonds impliquant des centaines de millions de dollars provenant du trésor public, de 2001 à 2004.

 Certains estiment que les coups de feu tirés jeudi soir pourraient faire partie d'une stratégie pour intimider le juge Bélizaire qui a convoqué près de 40 personnes et d'anciens fonctionnaires de gouvernement à comparaître devant lui pour interrogatoire, tandis que ces derniers sont interdits de quitter le pays.

 Aristide n'a pas encore publiquement commenté les mesures restrictives prises contre lui et ses anciens collaborateurs.

 Bélizaire a entendu mercredi Oriel Jean, un ancien chef de sécurité au Palais présidentiel, et a interrogé jeudi Thoussaint Hilaire, un ancien directeur de la Fondation Aristide pour la Démocratie -- laquelle fondation est soupçonnée d'être impliquée dans ce système mis en place pour faciliter la corruption et le détournement de fonds publics.

 L'enquête a débuté en 2005, après l'éviction, en février 2004, d'Aristide qui a été investi en 2001 pour un second mandat présidentiel de cinq ans, après avoir servi comme président en 1991, avant d'être renversé le 30 septembre, soit environ 7 mois après avoir été installé au pouvoir.

 Une nouvelle loi anti-corruption, portée par le Premier ministre Laurent Lamothe et promulguée de manière solennelle par le président Michel Martelly,  a été adoptée plus tôt cette année pour renforcer les mesures punitives contre les personnes reconnues coupables de pratiques de corruption.

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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
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(Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.) dixit Abraham Lincoln.

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