lundi 25 août 2014

TOUT-HAITI, Lamothe n'était pas au pouvoir en 2006.- Lisez ce texte de Radio Kiskeya.-

Jean-Bertrand Aristide objet d'investigations aux Etats-Unis pour son implication présumée dans le trafic de drogue

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article2313


Publié le lundi 3 juillet 2006

Le Miami Herald affirme avoir recueilli d'une vingtaine d'officiels de la justice, d'avocats et d'autres responsables engagés dans les investigations des informations sur "le rôle central qu'aurait joué Aristide dans le narcotrafic et le blanchiment de l'argent sale en Haïti entre 2001 et 2004", la période couvrant les trois années de son second mandat présidentiel avant l'effondrement de son régime le 29 février 2004. Des renseignements très précieux ont été fournis par des haïtiens purgeant actuellement des peines de prison aux Etats-Unis pour leur culpabilité dans des affaires de drogue et qui ont accepté d'offrir "leur collaboration aux autorités américaines". Parmi les exemples concrets de participation directe de l'ancien Président à l'organisation et la coordination du marché de la drogue avancés par les témoins citons :
. Une réunion organisée dans sa résidence début 2001 par Jean-Bertrand Aristide en vue de définir un plan qui devait permettre aux cartels colombiens d'utiliser, moyennant le versement de pots-de-vin, le territoire haïtien comme point de chute des cargaisons de cocaïne en route vers les Etats-Unis.
. Une somme de 500.000 dollars qu'Aristide recevait tous les mois chez lui à Tabarre (banlieue nord de Port-au-Prince) du trafiquant de drogue haïtien Jacques Beaudouin Kétant. La rondelette somme était toujours remise dans une malette dont le code secret était le 7-7-7, le chiffre préféré d'Aristide.
. Un montant de 200.000 dollars américains reçu en 2002 de dealers de drogues qui aurait permis au Président de faire l'acquisition d'un hélicoptère.
. Des centaines de milliers de dollars américains versés par des trafiquants de drogue, en coordination avec le gouvernement, en vue de l'organisation des festivités carnavalesques en février 2002.
Réagissant à ces allégations, l'avocat américain de Jean-Bertrand Aristide Ira Kurzban a qualifié les accusateurs de "menteurs". "C'est inconcevable", s'est écrié Kurzban pour qui les poursuites fédérales dont fait l'objet l'ex-dirigeant Lavalas seraient "politiquement motivées" et alimentées par des "menteurs qui veulent bénéficier d'une remise de peine".
Cependant, selon certaines sources citées par le Miami Herald, une éventuelle extradition d'Aristide vers les Etats-Unis n'est pas à écarter. Ce qui, de l'avis de plusieurs observateurs, libérerait le Président René Préval de la menace que représente un éventuel retour de son ancien mentor.
Une dizaine d'anciens hauts responsables du régime d'Aristide, parmi eux l'ancien président du Sénat haïtien, Fourel Céléstin, et l'ex-directeur général de la Police Nationale d'Haïti, Jean-Nesly Lucien, sont en attente de jugement ou ont été condamnés aux Etats-Unis après avoir été arrêtés en Haïti par des agents de l'Agence fédérale américaine anti-drogue (DEA).
Parallèlement aux accusations portant sur son implication présumée dans le trafic de stupéfiants, Aristide fait l'objet depuis fin 2005 d'une plainte portée par l'Etat haïtien devant un tribunal fédéral de Miami pour des millions de dollars volés au trésor public entre 2001 et 2004. spp/RK
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

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