jeudi 14 mai 2015

Les accusations de corruption, un outil politique aux mains des ''anti-changements'' ._

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La Cour des comptes blanchit Michèle Pierre-Louis dans le scandale des 197 millions de dollars de Petrocaribe

Cette affaire rebondit deux ans après avoir provoqué, en 2009, la chute de l'ancienne Première ministre et amie de René Préval qui, dans une interview exclusive à Radio Kiskeya, s'en prend aux parlementaires l'ayant destituée sur la base de rumeurs de corruption ; sortie victorieuse de l'enquête du tribunal administratif sur le présumé détournement des fonds que le gouvernement vénézuélien avait fournis à Haïti, Mme Pierre-Louis attend désormais avec impatience les conclusions des rapports d'audit de l'ULCC et de l'inspection générale des finances

Publié le mercredi 7 décembre 2011

L'ancienne Première ministre Michèle Duvivier Pierre-Louis a annoncé mercredi en exclusivité sur Radio Kiskeya que la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif a réalisé un audit qui la lave de tout soupçon dans le détournement présumé des 197 millions de dollars de Petrocaribe, un scandale qui avait entraîné, en 2009, la destitution de l'intéressée.

S'exprimant en marge d'une cérémonie consacrée au sauvetage du patrimoine documentaire des Archives nationales, Mme Pierre-Louis précise avoir reçu de la CSCCA un certificat qui crédite a posteriori son gouvernement d'une saine gestion financière.

Visiblement heureuse de cette décision, elle soutient que cela démontre tout simplement que les parlementaires ayant réclamé, il y a deux ans sa tête, en accusant son administration d'avoir dilapidé les fonds du programme vénézuélien de coopération énergétique Petrocaribe, avaient en réalité entrepris une campagne qui visait à ternir son image personnelle.

"J'ai fait mon expérience au gouvernement. Ce qui était important pour moi était de sortiir la tête haute et je crois que j'y suis parvenue", a-t-elle lâché d'une voix rieuse.

Forte des conclusions de l'enquête de la Cour des comptes qu'elle avait elle-même sollicitée, Michèle Pierre-Louis dit attendre maintenant le verdict de l'Unité de lutte contre la corruption (ULCC) et de l'inspection générale des finances, les deux autres instances appelées à auditer l'utilisation restée inexpliquée des 197 millions de dollars alloués à des interventions d'urgence après le passage de quatre cyclones, en 2008.

Insatisfaits des explications de l'Exécutif, les parlementaires de la plateforme présidentielle Lespwa -l'ancêtre de INITE majoritaire à l'époque dans les deux Chambres- avaient fait de la Première ministre leur bouc émissaire favori.

Une motion de censure adoptée lors d'une séance d'interpellation qu'elle avait boudée devait brutalement mettre fin à l'expérience de pouvoir de Michèle Pierre-Louis dont l'ami proche et Président tout-puissant, René Préval, était resté sans broncher.

En quête d'une réhabilitation morale dans l'opinion publique, l'ancienne chef de gouvernement n'a jamais digéré cette sortie cauchemardesque de la scène politique et les graves accusations de corruption l'ayant éclaboussée. spp/Radio Kiskeya


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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

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