La Mission d'observation électorale de l'Union européenne en Haïti (MOE UE) considère que les «circonstances» appropriées ne sont pas réunies pour poursuivre leur travail dans ce pays, après l'invalidation des élections tenues l'année dernière et la publication du nouveau calendrier électoral.

Dans un communiqué publié aujourd'hui plus loin, il indique que les notes de la date de nouvelles élections, prévues pour le 9 Octobre, et souligne que l'année législative et des élections haïtiennes dernières ont été "bien organisé et selon les normes internationales".

Il ajoute que l'analyse publiée le 30 mai dernier par la Commission de vérification des résultats des élections de l'année dernière contient des «décisions de justice, et le concept méthodologique."

Lundi, le Conseil électoral provisoire (CEP) d'Haïti a annulé les élections présidentielles l'année dernière et a appelé à de nouvelles élections.

Commission de vérification recommande que l'élection présidentielle soit refaite


Selon le nouveau calendrier électoral le 9 Octobre aura lieu le premier tour, et, si nécessaire, le 8 Janvier de l'année prochaine, la deuxième.

Ainsi, le CEP fait suite aux recommandations contenues dans le rapport du Comité de vérification des pouvoirs sur les résultats du premier tour des élections présidentielles en Haïti.

Le 30 mai, la Commission a recommandé d'annuler les élections présidentielles tenues l'an dernier dans le pays et l'organisation de nouvelles élections à cause des cas de fraude détectées.

La note publiée aujourd'hui par la MOE UE indique que la décision finale à savoir si la mission doit rester dans le pays correspond à la haute représentante de l'Union européenne pour la politique étrangère et vice-présidente de la Commission européenne, Federica Mogherini.

Enfin, il invite les autorités haïtiennes à faire les efforts nécessaires pour «préserver les institutions et impliquer le peuple haïtien dans la vie civique de leur pays."

Haïti a tenu le 25 Octobre, 2015, le premier tour des élections pour le président, toute la Chambre des représentants et le Sénat, ainsi que beaucoup des gouvernements municipaux.

Cependant, le second tour de scrutin a été reporté à trois reprises et le président Michel Martelly a pris fin Février dernier son mandat constitutionnel de cinq ans sans remettre le pouvoir à un successeur légitime, l'accès à la charge Jocelerme Privert, alors président du Sénat