mardi 29 novembre 2016

Réflexions sur la victoire de Jovenel Moise et la classe politique haïtienne.-

En saluant la victoire du Président Élu Jovenel Moise, la FUSION des sociaux démocrates prend ses distances avec les traditionnels et se présente en alternative de gauche. Si fougue et ambitions personnelles des uns et des autres ont mis au rancart le projet du Professeur Gérard Pierre-Charles de construire un Grand Parti de gauche, l’opportunité se présente aujourd’hui de mettre cette vision en exécution en vue de moderniser la politique et l’Etat en Haiti.

Comme je l’ai toujours signalé depuis 2012, l’erreur de TET-KALE a été de ne pas pouvoir rallier à temps des partis traditionnels du secteur démocratique comme FUSION, OPL, KID, RDNP, KONBA… Même quand ils sont dans l’opposition, le président Martelly devrait trouver un moyen pour travailler avec ces entités historiques de la lutte démocratique en Haiti.

Aussi, faut-il signaler l’erreur de madame Edmonde Supplice Beauzile de blâmer l’électorat en justifiant sa défaite par l’absence de moyen financier. 

Si Jovenel Moise à remporter les élections, c’est parce qu’il a proposé un projet. Comme l’a dit le philosophe français Marcel Gauchet dans son livre “La démocratie contre elle-même”, on ne peut pas faire de la politique seulement en invectivant ses adversaires, en vantant ses qualités, ses capacités ou en se cachant derrière des valeurs de droits humains. Il faut une vision, un projet de transformation sociale et économique capable de faire rêver le peuple. Comme fut le marxisme-léninisme avant la décadence de l’URSS. Car, quand l’utopie disparait, la révolution s’effondre.
En Haiti, on passe plus de temps à insulter les gens pour leur position au lieu de construire une vision, un projet à partir des outils de sciences humaines.

Si tous les opposants à Martelly ont été rejeté par la population lors des dernières élections, c’est parce qu’ils n’avaient rien proposé en échange. De plus, en 9 mois, ils ont reproduit les mêmes comportements qu’ils critiquaient chez TET KALE dans les grands forums médiatiques de la capitale haïtienne. Ces politiciens traditionnels n’ont pas compris que le succès du Groupe 184 en 2003 a été de proposer un “Nouveau contrat social”, non pas parce que ces membres critiquaient Aristide/Lavalas. 

La faiblesse de la classe politique haïtienne est l’impatience; son incapacité à construire et à évoluer par bonds. 

Comme je l’ai toujours dit, dans mes textes sur les forums de Yahoogroupes, ma décision de défendre Martelly durant les cinq dernières années fut stratégique. Il fallait entamer un processus visant à drainer Lavalas vers le passé. Après les élections de 2006, j’ai compris l’incapacité des politiciens traditionnels de se regrouper en période électorale. Ce qui fait le jeu de Lavalas qui risque de continuer à dominer le pouvoir d’Etat même quand sa gouvernance est catastrophique. La candidature de Michel Martelly fut une opportunité de passer à autres choses. Mais, impatients comme d’habitude, nos amis du secteur démocratique traditionnel n’ont pas compris la démarche. Au lieu de profiter de l’espace de tolérance et de permissivité d’action offert par TET-KALE pour se renforcer, ils se sont laissé entrainer dans une opposition stérile anti-Martelly, créant un vacuum profitable à Jean-Bertrand Aristide et à Moise Jean-Charles. 

Je ne veux pas dire qu’il n’y avait pas autour du Président Martelly certains personnages arrogants, possessifs qui cherchaient à l’isoler pour mieux le contrôler et en tirer des avantages. Mais, les calculs politiques demandent du sans froid, sagesse et patience —la patience de Vatican. Il ne faut pas se laisser distraire par quelques esprits faibles surexcités qui se croient maitres de la situation. Sur ce point, Evans Paul s’est montré plus intelligent. Car, même quand il est l’un des initiateurs de MOPOD, il a su garder certaines limites et ne pas sombrer dans l’opposition extrême.  Il en a profité pour accéder au pouvoir en tant que premier ministre, conforter son parti KID qui aujourd’hui a une représentation non-négligeable au parlement et dans les collectivités.

N’était ce la vigilance d’esprit du peuple haïtien, l’infantilisme politique de la classe politique a failli remettre au pouvoir Jean-Bertrand Aristide à titre de Premier ministre. Rien n’est plus révoltant que d’écouter Aristide accuser ses opposants de “voleurs”, “menteurs”, “criminels”, ses aptitudes innées. Heureusement, ce peuple intelligent, représenté par 23% de l’électorat par procuration tacite, a scellé le sort des extrémistes anarcho-populistes Jean-Bertrand Aristide et Moise Jean-Charles en élisant Jovenel Moise à la magistrature suprême de l’Etat dès le premier tour, avec 55% des votes valides. 

Je souhaite que cette classe politique ne commettra pas la même erreur. Qu’elle ne se laisse plus manipuler par les corrompus et les affairistes agissant sous couvert d’organisations de droits humains ou de la société civile, dans l’unique objectif de satisfaire leurs besoins économiques et de résoudre des problèmes liés à la précarité de leur vie.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti       //      29 novembre 2016
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dimanche 27 novembre 2016

#Haiti-Elections : Toute violence en Haiti sera de la responsabilité de l’ONU.-

Les services de renseignement du COREGROUP doivent être au courant, du plan des extrémistes qui ont perdu les élections du 20 novembre dernier, de semer la violence et la mort en vue d’imposer leur volonté politique, rejetée par le peuple haïtien.
Les ambassades, le renseignement militaire et civil de la MINUSTAH ne peuvent pas sans savoir les scénarios macabres planifiés et qui seront exécutés dans les heures qui suivront la publication des résultats annonçant l’échec électoral de ce secteur rétrograde lié à l’économie traditionnelle de rente et d’importation qui rejette toute idée de réforme économique en Haiti.
L’”élite la plus répugnante de l’Amérique Latine” est prête à aller jusqu’au bout dans ses initiatives réactionnaires, au prix du sang. Le J-MAC qui est le service de renseignement de la MINUSTAH doit pouvoir se renseigner sur ses intentions de mettre le pays à feu et à sang en vue de punir des électeurs. Une situation qui exige plus que des pratiques diplomatiques traditionnelles de double langage.
L’ex-Président Aristide, le leader du Parti FANMI LAVALAS n’a pas caché ses intentions de sombrer dans la violence contre ses opposants politiques. En déplacement dans le Sud, Aristide a incité ses partisans à la violence. Au soir du scrutin du 20 novembre 2016, “Radio Timoun”, la station de Radio de son organisation politique a appelé effectivement des jeunes à incendier et à tuer leurs opposants politiques et à attaquer le secteur des affaires. Le marché de “Route Frères” à Pétion-ville fut incendié.
Nous assistons à une répétition classique des scénarios de Rwanda, de Yougoslavie, de Liberia et plus récemment de Cote d’Ivoire. Au Rwanda, les casques bleus étaient au courant des préparatifs et des appels à la violence proférés par Radio “Milles Collines”. Rien n’a été fait pour dissuader les organisateurs et déjouer ce plan macabre. Plus d’un million de personnes ont été massacrées par la suite.
En Cote d’Ivoire, les intentions de Laurent Gbagbo de ne pas accepter le résultat des élections étaient connues. La guerre civile était à prévoir. Pourtant, on n’a rien fait pour empêcher la violence.
En Haiti, en plein coeur de la caraïbe, on risque de revivre la même situation. Quelles sont les mesures adoptées pour décourager ceux qui planifient la violence???
Même quand le Président provisoire Jocelerme Privert laisse apparaitre une certaine volonté à organiser les élections, le noyau dur de son pouvoir, au Palais et au gouvernement, planifie avec entêtement la violence politique et des tueries. Des jeunes partisans de Jovenel Moise à Delmas 24 ont été récemment attaqués par des escadrons de la mort qui ont tiré en leur direction faisant des victimes. La Digicel qui aujourd’hui fait l’objet de menace de toutes sortes a été prise pour cible au début de l’année par des escadrons de la mort. Quelques semaines avant le dernier scrutin en date, on avait intensifié les attaques contre cette entreprise de communication sur les réseaux sociaux. On se demande si la diffusion sur son réseau d’une note au soir du scrutin ne rentre pas dans le cadre de ce plan visant à justifier sa mise à sac par des hordes lavalassiennes.
Aussi, quelques jours après l’entrée en fonction de ce gouvernement provisoire, d’autres entreprises de la capitale ont été prises pour cibles par des hommes armés. L'hôtel Marriott a essuyé des tirs provenant d'armes de guerre. La MINUSTAH et le COREGROUP ne peuvent pas ignorer ces faits.
La communauté internationale doit nous dire qu’est ce qu’elle planifie en Haiti. Cherche t-elle une guerre civile en Haiti, comme c’est à la mode en Libye, en Somalie, en Irak ou en Syrie dans le cadre de leur “stratégie du chaos constructeur” ou du “Chaos controlé”? Trouve t-elle ses intérêts dans la violence annoncée, une façon de faire échec au plan de retrait de sa “Mission" dite de "Stabilisation” en Haiti ? Est-ce qu’une frange de cette communauté cherche à installer le chaos dans “la cours” des Etats-Unis, à 1 heure 30 de vol de la Floride, dans le but de contraindre ce membre permanent du Conseil de Sécurité à négocier sur d’autres crises ailleurs dans le monde?
Ce n’était pas une coïncidence si la Mission des Nations Unies en Cote d’Ivoire (MINUCI) avait bénéficié du vote favorable des Etats-Unis au même moment que celle en Haiti, la fameuse MINUSTAH. En représailles à la décision de Jacques Chirac de s’opposer à l’intervention de l’ONU en Irak, le gouvernement des Etats-Unis avait pourtant refusé de voter en faveur de la proposition française d’envoyer des casques bleus dans ce pays africain. MINUCI contre MINUSTAH fut un deal diplomatique entre membres influents de l'ONU. On se demande si parfois, des grandes puissances ne créent pas des situations chaotiques dans certaines régions du monde pour servir de monnaie d’échange.
De fait, la Communauté internationale est un acteur important dans la crise politique en Haiti. Notre pays est sous la tutelle du Conseil de Sécurité des Nations qui y déploient des forces policières et militaires sous le chapitre 7 i.e. avec autorisation d’utiliser la force si c’est nécessaire. Cette grosse machine internationale doit pouvoir décourager les acteurs politiques violents qui se livrent à des crimes politiques, des intimidations et chantages sur des journalistes et le secteur des affaires. Tous les complices de ceux qui se livrent au terrorisme de basse intensité devraient-être isolés. Le silence de la MINUSTAH, de l’OEA et/ou du COREGROUP est inacceptable. Les conséquences de cette politique de “tolérance de la violence” risquent d’être grave en termes de réfugiés, d’exordes des investissements, dans un contexte de crise humanitaire post-séisme et post-intempéries destructrices comme l’ouragan Matthew. Cette politique de “silence complice” est une menace pour la stabilité dans la région.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti // 27 novembre 2016
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vendredi 25 novembre 2016

#Haiti :L’annulation abusive de procès-verbaux affecte la participation citoyenne aux élections. -

#Haiti-Démocratie-Elections : Peut-on augmenter le taux de participation citoyenne quand après chaque journée de vote un petit groupe de néo-féodaux rétrogrades inventent toutes sortes d’histoires tordues pour annuler des procès-verbaux sans aucune considération pour les électeurs qui se sont sacrifiés et parfois ont risqué leur vie pour aller aux urnes? 

@reseaucitadelle


L’ Article 197-1 du Décret électoral en vigueur est anti-constitutionnel donc inapplicable.-

AUCUN DECRÉT, AUCUNE LOI, NE PEUT ETRE AU DESSUS DE CETTE GARANTIE CONSTITUTIONNELLE —— DE LA LIBERTÉ D’EXPRESSION

Article 28: Tout Haïtien ou toute haïtienne a le droit d’exprimer librement ses opinions, en toute matière par la voie qu’il choisit.

Article 28.1: Le journaliste exerce librement sa profession dans le cadre de la loi. Cet exercice ne peut être soumis à aucune autorisation, ni censure sauf en cas de guerre.

Article 28.2: Le journaliste ne peut être forcé de révéler ses sources. Il a toutefois pour devoir d’en vérifier l’authenticité et l’exactitude des informations. Il est également tenu de respecter l’éthique professionnelle.

NE VOUS LAISSEZ PAS INTIMIDER PAR DES TYRANS ET DES COQUINS QUI CHERCHENT L’OPACITÉ ELECTORALE. SI LE CEP EST LE SEUL À PUBLIER DES RÉSULTATS, TOUTES LES PUBLICATIONS AUTRES NE SONT PAS DES RÉSULTATS MAIS DE SIMPLES EXPRESSIONS LIBRES COUVERTES PAR LA LIBERTÉ D’EXPRESSION CONSTITUTIONNELLEMENT RECONNUE!!!

jeudi 24 novembre 2016

Note de Cyrus Sibert sur les difficultés de la presse haïtienne en ce contexte post-électoral :

Je soutiens totalement la décision des journalistes haïtiens de diffuser le contenu des procès-verbaux affichés dans les centres de vote à la fin de la journée électorale du 20 novembre 2016. Comme dans toutes les démocraties, la presse doit oeuvrer en faveur de la transparence. Nous devons aussi évoluer en Haiti. Aucun journaliste traditionnel ne nous fera croire que des médias comme SignalFm, Vision2000, Scoop FM, Caraibes FM et autres ont mal agi en diffusant des procès-verbaux rendus publics (source ouverte) par le CEP conformément au décret électoral en vigueur. Le comble, des intellectuels qui ont étudié aux Etats-Unis, au Canada ou en Europe savent très bien que c’est une pratique normale. La presse couvre toutes les opinions, tous les documents et tous les faits liés à l’événement électoral.
C’est grave que des gens qui ont grassement réussi leur vie dans ce métier puissent justifier les persécutions contre des journalistes dans un pays connu pour des assassinats spectaculaires contre des membres de ce secteur. Blâmer, des travailleurs de presse au moment qu’ils font face à des menaces de mort, c’est encourager les criminels et justifier leur projet macabre.
C’est inacceptable! Et, cela prouve jusqu’où les conflits d’intérêts peuvent entrainer certaines personnalités que l’on croyait sain d’esprit, équilibré avec le sens de la mesure.
De plus, ce ne sont pas ces gens qui ont milité ouvertement contre l’administration Martelly qui feront la leçon aux journalistes haïtiens.
J’en profite pour rappeler au public les pratiques abusives de ces personnages qui s’amusaient à relayer les accusations mensongères de Moise Jean-Charles, alimentant les rumeurs sur la nationalité du Président Martelly.
Chaque week-end, l’auditoire avait droit à des annonces mensongères dites de “bonne source” jusqu’à affirmer que “selon un livre publié en Afrique du Sud, le Président Martelly est un citoyen américain”. Des assertions démenties par l’éditeur mais pour lesquelles aucune excuse publique n’est faite. C’est aussi le cas pour les accusations mensongères impliquant à tort le fils ainé du Chef de l’Etat dans le gang de Clifford Brandt accusé de kidnapping.
Le dénouement final après le 7 février 2016 de la crise politique fomentée sur certains médias et par une minorité au Sénat téléguidée par Jean-Bertrand Aristide a révélé les mauvaises intentions de ces travailleurs de presse qui aujourd’hui cherchent à se faire passer pour des donneurs de leçon.
Nous invitons nos confrères de la presse à tenir bon. Ne vous laissez pas intimider! Le métier de journaliste a évolué. De plus, le fonctionnement de la presse dans une démocratie et dans un Etat moderne dépasse de loin les pratiques anciennes qu’on veut nous imposer comme absolues.
Courage!!!
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti // 24 novembre 2016
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Haiti-Elections : Comment "OSTO & SOLA" contribue à l’avancement de la démocratie en Haiti.-

L’arrivée de la compétence SOLA comme consultant en campagne électorale fait évoluer positivement la démocratie haïtienne.
1- Avant SOLA c’était le règne des slogans vides.
Avec SOLA la campagne est basée sur un discours électoral élaboré à partir des besoins réels de la population. Le message est testé : quelles sont les préoccupations du peuple? Le travail courageux de la firme haïtienne indépendante de sondage BRIDES est valorisé; il permet aux candidats intelligents d’ajuster et d’apporter des corrections.
2- Avant SOLA, le candidat se contentait d’organiser de grand meeting électoral dans certaines grandes villes et de visiter les notables;
Avec SOLA c’est du porte à porte. Le candidat doit visiter le peuple, les gens ordinaires qui auront à voter.
3- Avant SOLA, il suffisait de circuler dans les grandes villes et les grandes communes; On se contentait de faire venir quelques délégués des sections communales comme cerise sur le gâteau.
Avec SOLA le candidat doit se rendre dans toutes les sections communales à pieds, parler au peuple, faire sentir sa présence dans les coins et recoins du pays.
4- Avant SOLA, la violence le jour du scrutin était un déterminant pour se faire élire. Le candidat s’activait à se procurer des armes de toutes sortes et à constituer des gangs capables de faire main basse sur le vote.
Avec SOLA, la campagne de proximité provoque tellement de votes populaires partout que les quelques incidents violents lors du scrutin sont sans effet sur le résultat final.
SOLA a contribué au progrès de la démocratie en Haiti. Depuis son arrivée comme consultant international, le candidat pense plus au peuple; il est plus respectueux du peuple; s’il veut être élu, il doit comprendre les problèmes du peuple, lui parler, ajuster son programme à sa réalité socio-économique, lui rendre visite jusque dans les villages (les habitations) afin de provoquer sa réaction.
C’est une honte quand des intellectuels haïtiens spécialistes en sciences humaines se contentent d’intoxiquer le public sur le travail de SOLA. Car, en fait, ce dernier utilise des méthodes scientifiques accessibles à tous, des techniques enseignées à l’UEH (Université d’Etat d’Haiti). De plus, au 21e siècle, avec la globalisation, le marché des services est global. C’est encore plus grave quand des hommes comme Sauveur-Pierre-Etienne qui a évolué dans d’autres pays comme professeur, chercheur ou cadre stigmatisent un consultant international. Comme on dit en créole : YAP FÈ WONT SÈVI KÒLÈ. Car normalement, c’était aux universitaires haïtiens de faire évoluer les techniques électorales et politiques au moyen des sciences humains. Mais, ils ont préféré s’accrocher à la tradition.
Au lieu de continuer à armer des jeunes dans les quartiers populaires (populeux) et à promouvoir la violence politique, les partis d’avenir feraient mieux de se mettre au travail en vue de moderniser leurs techniques de campagne et de lutte démocratique pour le pouvoir, en intégrant des jeunes universitaires dans leurs structures.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti // 24 novembre 2016
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mercredi 23 novembre 2016

Madame Honoré de la MINUSTAH complaisante au bâillonnement de la presse par Aristide et Fanmi Lavalas.-

Sous la direction de Madame Sandra Honoré, la #MINUSTAH assiste avec complaisance aux menaces et intimidations d’Aristide #Lavalas comme au temps de Papa Doc et ses Tonton Macoute.-
Des bandits lourdement armés, d'armes d'assault et de guerre, ont tiré devant le local de Scoop FM situé à Pétion-Ville dans l'objectif d'intimider les Journalistes .
La Direction Générale de Scoop FM et de Télé Scoop, dénonce avec indignation et la plus grande fermeté, la tentative de bâillonnement de la presse par des ennemis de la Démocratie.
A noter que depuis environ une semaine, des partisans de certains partis politiques, ont proférés, à visage découvert, des menaces claires contre des médias de la capitale et particulièrement à la radio contre des journalistes.
Radio Scoop FM dénonce avec violence, ceux qui veulent revenir avec des pratiques anti-démocratiques qui porterait atteinte à la liberté et à l'indépendance de la presse.
Plus jamais de Jean Léopold Dominique ! Plus jamais de Brignol Lindor !!
Plus jamais d'exil pour les journalistes !!
L'exercice d'hier qui a frustré ces individus de cap et d'épées, véritables assassins de l'expression démocratique, n'était qu'une simple lecture d'échantillons de quelques procès-verbaux publiés sur son site par le CEP et n'avait encore rien à voir avec les résultats des élections.
Seul le CEP est habilité à donner des résultats !
Les journalistes de Scoop demandent aux autorité compétentes du pays, au Président de la République, au Premier Ministre, au Ministre de la Justice, au Secrétaire d'Etat de la Sécurité Publique et au Directeur Général de la Police Nationale ainsi qu'au Commissaire du Gouvernement de mettre tout en œuvre pour protéger les journalistes de radio Scoop FM et de Télé Scoop, de même que la station.
Radio Scoop FM, Télé Scoop, médias indépendants s'engagent depuis dix ans à être et demeurer la radio de l'équilibre et de la neutralité en accordant et donnant la parole à tous les secteurs, notamment : PHTK, Fanmi Lavalass, Lapeh, Pitit Dessalines, Fusion ... Tous, ont eu les mêmes droits et les acteurs politiques ont toujours témoignés de la neutralité constante de la radio.
Les interventions de Jean Bertrand Aristide, Michel Joseph Martelly, Jude Célestin, Jean Henri Céant, Maryse Narcisse, Moise Jn Charles, Reginald Boulos, Jocelerme Privert, Enex Jean-Charles, Michel-Ange Gédéon, Camille Edouard Jr., Danton Léger, Pierre Espérance, tous, de tous les secteurs, ont eu droit de citer sur la Radio Télé Scoop FM.
Nous ne comprenons pas pourquoi certains secteurs veulent bâillonner un média aussi indépendant et aussi équilibré !
Nou pa peu ! Nou pa janm peu !
Nou pa kreye nouvel, Nou bay nouvel !!!
Scoop ...! Scoop ...! Scoop ...!
Avec "Haïti Débats", vous palpitez constamment au cœur même des informations de dernière heure !!!

mardi 22 novembre 2016

#Haiti-Elections 20 novembre 2016 : L’image du jour!

Centre de vote Don Bosco au Cap-Haitien
#Haiti-Elections: Selon un tweet du journaliste Amélie Baron de RFI, il y a une faible participation à la capitale haïtienne à cause de la pluie. Ce qui ne pose pas de problème dans les villes de province et encore plus en milieu rural pour les paysans agriculteurs. Car, si les citadins restent dans leur lit quand il pleut, en province, c’est l’opportunité pour le paysan agriculteur d’aller dans les champs prendre soin de ses animaux et de ses plantations. De fait dans le Nord et en milieu rural la participation est normale. Batay Vètyè te fèt anba lapli. Faut-il signaler que la pluie pose aussi un problème de mobilité pour les bandits armés habitués à attaquer les centres de vote en dehors des villes. La pluie offre la sérénité aux paysans pour élire le prochain président d’Haiti.


Longue file d’attente d’électeurs au Cap-Haitien
Cyrus Sibert
reseaucitadelle@yahoo.fr
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Le silence complice de madame Sandra Honoré #MINUSTAH sur la violence politique d’Aristide #Lavalas en #Haiti.-

Haiti ne sera jamais un pays stable aussi longtemps que l’ex-Président Jean-Bertrand Aristide y réside et pratique son terrorisme politique. Méprisant les autorités du gouvernement provisoire du président Jocelerme Privert, l’ancien dictateur accusé dans plusieurs dossiers d’assassinats et de trafic de drogue a osé menacer d’attaquer ses opposants politiques comme il l’avait fait en 2001 en incendiant les bureaux des partis et les maisons résidentielles des leaders politiques. Un dossier pour lequel l’OEA avait dépêché une commission d’enquête en Haiti et recommandé des sanctions contre les auteurs de ces crimes politiques.
Le résultat du vote libre du dimanche 20 novembre 2016 prouve que l’ancien prêtre ne peut plus influencer les électeurs haïtiens. Il est au crépuscule de sa carrière politique et croit pouvoir survivre au moyen du terrorisme de basse intensité. Dans la capitale haïtienne sa station de Radio connue sous le nom de Radio Timoun appelle ses partisans à la violence, à l’incendie des maisons et profère des menaces. Une réalité qui rappelle le rôle de Radio Mille Collines dans le massacre de Rwanda.
La Mission des Nations Unies et celle de l’OEA ne peuvent pas ignorer cette réalité. En janvier 2016, Aristide et son parti Lavalas avaient incendié des voitures, tué des innocents qui s’occupaient de leurs activités socioéconomiques dans le but de forcer le gouvernement d’alors à stopper le processus électoral. Par le silence de Madame Sandra Honoré, la représentante du secrétaire général de l’ONU en Haiti, Aristide a progressé dans sa stratégie d’intimidation et de violence politique jusqu’à bloquer complètement le processus démocratique dans un pays sorti d’un tremblement terre dévastateur et frappé continuellement par des intempéries désastreuses.
Plus d’un pense que madame Honoré, ex-cheffe de cabinet du Secrétaire général adjoint de l’OEA Luigi Einaudi (un admirateur d’Aristide) durant la crise post-électorale de 2000, supporte Lavalas et protège l’ex-Président malgré ses multiples violations de la Charte démocratique des Amériques.
Mais le peuple haïtien veut tourner la page. Il cherche de nouveaux leaders avec des projets concrets. Le peuple haïtien dans sa quête de changement a rejeté en masse et sans équivoque la continuité des pratiques anarcho-populistes violentes d’Aristide.
A l’instar de l’Ambassade des Etats-Unis qui a pris note avant les élections et condamné la violence politique, il revient à madame Honoré, conformément au mandat du Conseil de Sécurité, de combattre sans ambages la violence politique en Haiti. Cela veut dire que Madame Honoré devrait demander la présence en Haiti d’une Mission permanente de la Commission Inter-Américaine des droits de l’homme pour contribuer à combattre la violence politique ne Haiti; les acteurs de la violence doivent-être isolés et traduits devant la justice nationale et internationale; elle devrait pouvoir appeler les Nations Unies à sanctionner le comportement anti-démocratique de ce mouvement Lavalas, comme cela a été les cas en Cote d’Ivoire, au Liberia ou en Yougoslavie.
La politique “deux poids, deux mesures” des Nations Unies, fermant occasionnellement leurs yeux sur la violence politique en Haiti, constitue une menace permanente pour la stabilité dans la région. Cela encourage les autres acteurs politiques à agir de la sorte.
À l’OEA de constater la violation des droits politiques du peuple haïtien par un parti quasi-terroriste et de recommander des sanctions contre ce monstre qui paralyse la reconstruction et le développement économique parce qu’il est source de turbulences politiques, d’instabilité et surtout de pratiques anti-démocratiques.
La décision de l’administration de Barak Obama de planifier le retour d’exil de Jean-Bertrand Aristide en 2011 sous la pression de certains lobbyistes corrompus est une erreur qui cause préjudices au peuple haïtien. Car, depuis ce retour, l’homme n’a fait que déstabiliser le pays et cela ne s’arrêtera pas aussi longtemps qu’il ne sera pas inquiété.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti // 21 novembre 2016
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lundi 14 novembre 2016

Laurent Lamothe panéliste au CEAL (Conseil Latino-Américian des Affaires).-

De nouvelles perspectives pour l’Amérique latine doivent être explorées.-
Selon l'ancien Premier ministre haïtien, Laurent Lamothe, de nouvelles perspectives pour l'Amérique latine doivent être explorées pour résoudre ses défis socio-économiques. Lamothe sera un panéliste au volet Miami de la réunion du Conseil latino-américain des Affaires (CEAL) qui aura lieu du 14 au 16 Novembre 2016. Le thème de l'événement est : « Nouveaux gouvernements, nouveaux défis, où se dirige l'Amérique latine ? »
Le CEAL est composé d’importants dirigeants d’entreprises privées de l’Amérique latine. Il a été créé il y a 25 ans, avec l'objectif principal de stimuler la participation de ses membres dans les flux de commerce et de coopération, dans tous les domaines où le secteur privé peut favoriser les liens mutuels et de faire progresser les questions socio-économiques dans les pays d'Amérique latine.
L'événement de cette année à Miami verra une foule d’hommes d'affaires et de chefs de gouvernement de premier plan, ainsi que des personnalités médiatiques, participer à des discussions importantes sur la manière dont les défis socio-économiques de la région peuvent être abordés.
En tant que panéliste invité, Lamothe croit fermement qu'il existe effectivement de nouvelles perspectives et opportunités pour la région.
Cependant, la région doit surmonter une longue histoire de pratiques d'exclusion qui ont rendu les sociétés plus pauvres, divisées, inégalitaires et incapables de tolérer la diversité.
Selon Lamothe : «En tant qu'ancien Premier ministre d'un pays en développement dans cette région, je suis parfaitement conscient des nombreux défis auxquels vous faites face en tant que dirigeant d'un pays, plus particulièrement dans le domaine de la lutte contre la pauvreté et la recherche de moyens pour financer les projets de développement socio-économique. »
Lamothe croit qu'une partie de la solution réside dans la recherche de moyens créatifs pour financer le développement, en particulier en ce qui concerne l'éducation et la technologie. Les pays émergents ne doivent plus compter sur l'appui des grandes puissances pour financer leurs besoins prioritaires. Ils doivent créer de nouveaux flux de revenus provenant des ressources nationales, tout en évitant d’accumuler les dettes de manière continue.
Cependant, ils ont encore de nombreux besoins de développement socio-économique valides. Comment peuvent-ils être financés à la lumière de l'économie mondiale morose et la diminution de l'aide étrangère?
Il s'agit d'une approche innovante, ciblée et puissante, et représente une énorme opportunité pour tous les pays émergents d'investir des fonds dans la santé, l'agriculture et l'industrialisation pour lutter contre la pauvreté et de revitaliser les secteurs de l'agriculture et de la fabrication.
Il existe toute une gamme de potentielles opportunités de création de revenus qui pourraient être explorées. Selon Lamothe : « L'argent est disponible. Il ne suffit qu’il soit débloqué ». A titre d'exemple, lorsque la diaspora effectue les envois de fonds, l’argent provient de l'étranger et il y a peu d'impact sur les utilisateurs locaux et les fournisseurs de services. Un grand nombre de ressources inexploitées peut être mobilisé de manière créative, pour le développement socio-économique dans les pays émergents. Les contributions inoffensives et microscopiques sur d'énormes volumes de transactions, lorsqu'elles sont agrégées, créent des quantités importantes de revenus dans les secteurs qui profitent le plus de la mondialisation. De cette façon, une micro-contribution pourrait faire une méga différence.
«Cet événement nous offre une merveilleuse occasion de trouver la meilleure stratégie pour faire avancer l'agenda de l'Amérique latine, tout en explorant, du même coup, des solutions viables comme les financements innovants pour le développement», conclut Lamothe.
-FIN-

dimanche 13 novembre 2016

Elections : La victoire de Donald Trump et les sondages en Haiti.-

Des putschistes haïtiens utilisent la surprise électorale créée par Donald Trump pour attaquer la crédibilité des sondages. En vrais manipulateurs, ils utilisent du sophisme pour faire croire que les sondages n’ont aucune valeur en sciences sociales. Ils préparent ainsi l’opinion publique à un coup d’Etat électoral en Haiti.
En réalité:
1- Il n’y a pas de grands électeurs dans le système politique Haitien. Notre système électoral constitutionnel est basé sur le suffrage universel.
2- Comme prévu dans les sondages, Hillary Clinton est réellement le candidat le plus populaire. Elle a remporté le vote populaire avec plus de 2 millions de voix favorables. Si elle n’est pas élue Président, c’est parce qu’elle a perdu le vote par Etat; donc, elle n’a pas obtenu assez de grands électeurs pour diriger l’Union des Etats à partir de la Maison Blanche.
3- La tendance actuelle dans le monde est anti-système. Ce qui signifie, les peuples ont tendance à rejeter la classe politique traditionnelle, les anciens fonctionnaires de l’Etat et ceux qui ont un mauvais bilan. Aux Etats-Unis nous venons d’assister à un mouvement des régions contre le statu quo à Washington. Donal Trump à profiter des frustrations populaires pour se présenter comme leader de la contestation.
Dans le processus électoral haïtien, si Jovenel Moise et Henry Céant sont les deux candidats qui correspondent au profil d’outsiders i.e. de personnalités n’ayant jamais occupé de fonction au niveau de l’Etat, NègBannanNan a l’avantage de symboliser la contestation des villes de province contre la République de Port-au-Prince (la capitale haïtienne).
En parlant d’outsider, Eric Jean Baptiste qui acculait assez bien les autres candidats sur la corruption et leur appartenance au système en faillite, a commis l’erreur monumentale de se retirer au profit de Jude Célestin/NègMateryèlCNEyo.
4- Le peuple américain a choisi TRUMP, un candidat de droite, parce qu’il croit dans ses capacités d’homme d’affaire présumé capable de transformer l’économie et de créer des emplois. Un seul candidat haïtien correspond à ce profil; il s’appelle Jovenel Moise.
Le programme de Jovenel Moise va plus au-delà des activités de construction comme Jude Célestin aime à exhiber ses tracteurs suspectés d’appartenir au CNE. De plus, après 10 ans à la tête du Centre National d’Equipes, ce denier ne peut pas nous faire rêver : “Si li te ka fè yon bagay ak ekipman yo, li ta fè’l deja pandan 10 zan Préval yo. Ayiti pata nan eta sa". Le mouvement NegBannanNan n’est pas une parole en l’air de “création d’une nouvelle classe moyenne”. Il s’agit de transformation de l’actuelle économie de rente basée sur l’importation en une nouvelle économie de production capable de developper le marché intérieur, de créer des emplois et d’augmenter le PIB.
Alors, les manipulateurs des médias doivent cesser de prendre tous les haïtiens pour des imbéciles. C’est une idiotie de croire que les méthodes de recherche statistique - comme le sondage - n’ont pas leur place dans les études socio-politiques, une méchanceté de chercher à confondre l’opinion sur cette réalité scientifique.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti // 12 novembre 2016
reseaucitadelle@yahoo.fr // @reseaucitadelle

vendredi 4 novembre 2016

Haiti : L’argent de campagne de Jovenel Moise sera utilisé pour acheter des semences pour les victimes du grand Sud.-

L’argent de campagne du candidat à la présidence du PHTK sera utilisé pour acheter 25 tonnes (60 milles livres) de semences de pois noir, maïs, giraumont et 100 milles plans de bananes pour venir en aide au secteur agricole des départements dévastés par l’ouragan Matthew, a confié Jovenel Moise.
Critiqué concernant son effigie sur les sachets d’eau apportés comme aide dans le grand sud, Jovenel Moise dit qu’il trouve sa décision normale. Selon lui cela va permettre à la population de savoir qui l’aide effectivement et empêcher certains « Woulibè » de prendre le crédit.
Questionné sur son rapport avec Michel Joseph Martelly, puisque ce dernier ne l’accompagne plus dans ses sorties, Jovenel Moise indique qu’il est le candidat, c’est à lui de faire campagne et de convaincre la population. Il dit maintenir de très bonne relation avec l’ancien chef d’Etat et si le besoin se fait sentir, le président du compas sera à ses cotés.
Après avoir passé vingt (20) mois en campagne selon ce qu’il a avoué, Jovenel Moise se dit considérer comme un symbole ayant pour maitre le peuple haïtien. Selon le poulain de Martelly, la politique est faite pour servir, l’entrepreneur qui dit faire parti des solutions et non des problèmes a avoué ses sentiments grandissants pour la politique.
«Continuer, Corriger et innover » tels sont les verbes d’action de Jovenel Moise qui indique n’aura pas à mettre sur pied un autre parti politique en face du PHTK lors de son avènement au pouvoir. Au contraire selon lui, il doit renforcer le parti et trouver des alliés de la même idéologie.