lundi 2 octobre 2017

#Haiti : De Dessalines à Jovenel Moise, l’exigence d’une meilleure distribution des ressources d’Haiti reste constante.-

#Haiti : De Dessalines à Jovenel Moise, l’exigence d’une meilleure distribution des ressources d’Haiti reste constante.- (Texte de Cyrus Sibert)

Ce mois d’octobre 2017 rappelle l’assassinat du Père Fondateur de l’État Haiti, le Général Jean-Jacques Dessalines, parce qu’il avait exigé la renégociation du mode de distribution des terres accaparées par une minorité de Port-au-Prince.

211 ans après ce crime odieux commis pour étouffer les revendications de justice économique, un nouveau Chef de l’État haïtien subit les attaques de cette même minorité pour les mêmes motifs :

1- Comme Jean-Jacques Dessalines, le Président Jovenel Moise réclame la renégociation des contrats qui permettent à une minorité d’accaparer les ressources du pays à partir de la privatisation de la production de l’électricité, et de l’asphalte…

2- De même que la classe dominante de 1806, cette bourgeoisie, qui refuse les principes de justice économique pour une meilleure redistribution, s’associe à des politiciens corrompus et sans vision pour tenter de renverser le Président Jovenel Moise en finançant des manifestations violentes sur commande :

Les principaux opérateurs politiques de ces anti-nationaux sont connus. Ils s’appellent : Moise Jean-Charles, Antonio Chéramy (Don Kato), Jocelerme Privert, Fanmi Lavalas…

Comme les généraux noirs qui avaient pris part à l’assassinat de l’Empereur Jean-Jacques Dessalines, ces politiciens véreux supportent :

a) Un contrat de privatisation de la production d’électricité, avec 15 ans d’exonération totale;

b) Alors que tous les citoyens sont obligés de payer leurs taxes et leurs impôts, l’État n’a pas le droit de taxer ces compagnies… même les dividendes des actionnaires sont exonérées;

c) Plusieurs centaines de millions de dollars sont transférés chaque année par l’État au profit de ce “Groupe Blackout” pour des frais de location + frais par kilowatt heure ( PCP et PCE);

d) De plus, il y a la privatisation de la production d’asphalte. L’État haïtien doit acheter l’asphalte à 1,5 million de dollar par kilomètre.

211 ans après l’assassinat de l’Empereur Jean-Jacques Dessalines, cette minorité est toujours prête à tout, pour défendre ce système néo-colonial imposé aux anciens esclaves de Saint-Domingue; d’où l’existence d’un “CODE NOIR” économique. Monsieur Robert Marcelo, cet ancien responsable de la Commission Nationale des Marchés Publics (CNMP), n’est-il pas porté disparu parce qu’il avait refusé de cautionner des contrats désavantageux pour l’Etat?

Si les leaders politiques corrompus défendent cette élite corrompue, le devoir révolutionnaire des masses populaires, “ceux dont les arrière-grands-pères sont en Afrique”, doivent se mobiliser pour exiger la redistribution des ressources de l’État dans une logique de justice sociale.

Fwa sa nou pap kite boujwa salòp yo detri lidè ka’p mande pou kat la rebat.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
2 octobre 2017
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