mardi 27 février 2018

#Haiti #PetroCaribe : La #MINUJUSTH se positionne dans une lutte politique interne pour le pouvoir.-

#Haiti #PetroCaribe : La #MINUJUSTH se positionne dans une lutte politique interne pour le pouvoir.-

Moins d’un semaine après que Madame Bintou Keita, la sous-secrétaire générale aux opérations de maintien de la Paix des Nations Unies eut déclaré que “le système judiciaire d’#Haiti est malade et dysfonctionnel”, la MINUJUSTH publie un communiqué saluant la saisine illégale et anti-constitutionnelle du cabinet d’instruction pour un dossier technique complexe qui relève du Tribunal administratif; une note de presse qui met à nu, ce que nous avions toujours compris à @ReseauCitadelle, à savoir qu’un secteur politique infiltre les Nations Unies et ses missions de maintient de paix pour mener une politique secrète, parallèle, encourageant des manoeuvres subversives, au risque de semer le trouble, l’instabilité et le chaos.

Ce Communiqué de la MINUJUSTH prouve que cette mission est une monstruosité formée d’incapables, sans aucune compétence académique qui pourrait les aider à comprendre le fonctionnement des institutions dans un Etat de droit. Car, dans tout système démocratique, dans tout État de droit, les lois et la Constitution désignent les juridictions suivant les matières et les personnes en litige.

Comme “les bons…. restent en métropole”, il faudrait se référer aux universitaires de la métropole pour comprendre qu’une mission dite de renforcement de la Justice et de l’Etat ne saurait encourager les manoeuvres des politiciens violents et corrompus qui cherchent à se faire passer pour des apôtres de la lutte contre la Corruption, alors qu’ils sont en train de dévaliser la caisse des fonds de pension des ouvriers et des employés de l’Etat. Le pire, ce communiqué ne cadre pas avec tous rapports de l’ONU qui n’ont cessé de constater le dysfonctionnement de la justice haïtienne.

La publication d’un tel communiqué de la MINUJUSTH, quelques heures avant le lancement de la Session des Chefs d’Etat de la Caricom, visait à désavouer le Président Jovenel Moise. C’est un acte politique anti-gouvernemental de la MINUJUSTH en vue d’affaiblir l’Etat d’Haiti et son gouvernement. De plus, en ignorant la résolution de Sénat de la République recommandant un traitement institutionnel et constitutionnel du dossier, la MINUJUSTH crée un incident diplomatique qui doit-être traité comme tel. L’ONU, fautive d’avoir introduit le choléra en Haiti, ne doit pas être un accroc à notre souveraineté nationale.

N’étant pas de la dernière pluie, en observant les reportages orientés de certains correspondants de médias étrangers en Haiti, mettant en vedette “Monsieur 30%”, sans mentionner l’autre version, nous avions toujours compris que les menées subversives des extrémistes et anarco-populistes étaient soutenues par un secteur de la communauté internationale…les descendants de ceux qui n’ont jamais accepté que notre pays soit émancipé. 

Ils se cachent derrière des institutions de Bretton-Woods, pour paralyser tout élan de développement endogène. Ils activent “Monsieur 30%” et d’autres leaders violents comme leurs agents provocateurs. Ils sont contre les initiatives nationales comme la “Caravane du changement”; ils ont financé les agitations politiques dans le pays durant les cinq (5) ans du président Martelly et cherchent à appliquer un plan secret d’anéantissement d’Haiti au profit de la République Dominicaine…; la coopération européenne leur sert de cheval de Troie pour réaliser leur agenda.

Si cette monstruosité qu’on appelle MINUJUSTH avait réellement pour mission de renforcer la justice et l’Etat de droit en Haiti, elle aurait milité en faveur du renforcement de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA) et proposé l’aide technique de la Communauté internationale en vue d’encadrer cette institution constitutionnelle pour une enquête technique, apolitique, impartiale et non-partisane. L’assistance apportée régulièrement au Conseil Electoral Provisoire (CEP) illustre clairement la marche à suivre. Car, le peuple haitien ne veut pas d’un rapport d’enquête partielle truffé des mensonges, qui laisse de coté tous les projets exécutés dans l’Artibonite (le fief de “monsieur 30%”) et les 2.3 millards dollars empochés par les oligarques de l’énergie. 

Mais, cette colonne clandestine qui déteste TET-KALE parce qu’elle le prend pour la “droite”, préfère se rabaisser à des manoeuvres politiciennes d’accusations mensongères. Elle salue le transfert d’un dossier qui relève de la justice administrative et de finance publique, par devant une juridiction ordinaire légalement incompétente, mais piégée et contrôlée par la coalition politique anti-TET-KALE qui cherche à renverser le Président de la République.

Ce faisant, la MINUJUSTH s’est ouvertement positionnée en faveur du projet de Coup d’Etat institutionnel, déguisé en pseudo-lutte-contre-corruption, menée par les parlementaires les plus corrompus de toute l’histoire du parlement haïtien. Au peuple haïtien d’en prendre note.

Les militants politiques nostalgiques des temps anciens qui infiltrent la MINUJUSTH doivent respecter le cadre juridictionnel et procédural en vigueur. La République souveraine d’Haïti n’a d’autre choix que de respecter sa Constitution et ses Lois. 

Faut-il signaler que le communiqué en question fut publié par des membres de l’opposition politique, avant même que la MINUJUSTH l’ait rendu public. De plus, en parlant de justice, le peuple haïtien qui croyait que la Mission de l’ONU allait commencer par le dédommagement des victimes du choléra, attend encore avec impatience. 

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, #Haiti
WhatsApp: 509-3686-9669
@ReseauCitadelle
reseaucitadelle@yahoo.fr

Lisez : l'Analyse des 62 mensonges et fautes graves.-

lundi 26 février 2018

Communiqué de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) suite à la publication de l’indice de perception de la corruption (IPC) 2017 de Transparency International.-


Transparency International, principale organisation de la société civile basée à Berlin et qui fait autorité en matière de lutte contre la corruption, vient de publier son rapport annuel 2017, ce 22 février 2018 sur l’indice de perception de la corruption (IPC) dans le monde. Il y est constaté que la République d’Haïti enregistre un score de 22\100, occupant le 157e rang dans un classement qui regroupe 180 pays. Ainsi le pays a-t-il progressé de deux (2) points par rapport à l’année dernière.   

L’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) se réjouit de ce nouvel indicateur qui vient récompenser l’engagement de ces deux dernières années de la part des autorités étatiques, notamment les acteurs institutionnels, à combattre ce mal endémique qui gangrène la société haïtienne et qui risque d’annihiler tous les efforts consentis pour plus de progrès social et économique. Si l’ULCC, de par son mandat et sa mission est au cœur de la lutte contre la corruption, on doit à juste titre reconnaitre que l’amélioration du score d’Haïti n’est pas uniquement due à ses seules actions mais à la convergence des efforts de tous les organes de contrôle œuvrant pour le renforcement du Système National d’Intégrité. Cette embellie néanmoins vient renforcer la détermination de cette nouvelle direction générale à poursuivre sa stratégie de lutte tous azimuts contre cette tare des institutions étatiques en mettant en œuvre toute une série d’actions destinées à l’ensemble des acteurs institutionnels et de la société civile. La campagne de vulgarisation de la loi du 12 mars 2014 portant prévention et répression de la corruption au profit du secteur judiciaire et de la société civile actuellement en cours, les sessions de formation et d’informations sur les enjeux liés à la lutte contre la corruption, notamment le respect de la loi du 12 février 2008 portant déclaration de patrimoine par certaines catégories de personnalités politiques, de fonctionnaires et autres agents publics, à  l’intention des maires de la république, les spots publicitaires à répétition, les différentes prises de parole publique du directeur général, toutes ces initiatives à caractère préventif participent des dispositions dont l’ultime finalité est de résorber définitivement ce phénomène pervers qui continue malgré tout de polluer l’administration publique.   

La corruption n’est pas une fatalité : si aucun pays n’en est exempt, la mise en place de mesures de prévention et la diffusion des normes éthiques de bonnes pratiques administratives peuvent réduire de manière significative les risques. De plus, on notera que les  pays qui forment le peloton de tête affichent un profil identique, à savoir : l’indépendance du système judiciaire, la gestion saine des finances publiques, l’accès à l’information, la protection des lanceurs d’alerte, un système (rigoureux) de déclaration de patrimoine des agents publics, l’adoption de lois anti-corruption et le respect des libertés fondamentales. 

Si la promulgation de la loi du 12 mars 2014 portant prévention et répression de la corruption a renforcé l’arsenal juridique de lutte contre la corruption, l’impunité dont jouissent les corrompus et les corrupteurs aura toujours des incidences sur l’IPC d’Haïti. Luttons pour que notre justice soit totalement indépendante et impartiale! 


Fait à Port-au-Prince, le 23 février 2018

dimanche 25 février 2018

#Haiti - Environnement : Scandale dans la Commune de Marigot !!!

#Haiti - Environnement : Scandale dans la Commune de Marigot !!! #LeReCit

Des dominicains exploitent le littoral du Sud-Est, sans aucune considération, provoquant ainsi la destruction du bord de mer et de son système naturel de protection.

Des citoyens du Sud-est sont scandalisés devant cette réalité qui serait autorisée par la Mairie de la zone et/ou le Bureau des mines, à savoir : Une collecte intensive de cailloux ou de pierres du littoral de la commune de Marigot, en vue de décorer des maisons luxueuses et des monuments en République Dominicaine.

Dans un contexte où le président de la République parle de protection de l’environnement, cette réalité d’exploitation abusive, avec des conséquences écologiques et environnementales sur le littoral d’une zone continuellement exposée aux ouragans, est inacceptable.

Des membres de la société civile comptent bien combattre cette état de fait dans un pays où les dirigeants sont plus intéressés par le gain personnel que par l’avenir du pays.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
WhatsApp : 509-3686-9669
@reseaucitadelle
reseaucitadelle@yahoo.fr

https://www.facebook.com/LeRecitHaiti/posts/10157300700609478

samedi 24 février 2018

“ONA et ses gaspillages” #AAA @LatortueYouri — Le Président @MoiseJovenel doit se montrer cohérent.-



“ONA et ses gaspillages”  #AAA @LatortueYouri — Le Président @MoiseJovenel doit se montrer cohérent. On ne peut pas lutter contre la corruption et accepter cette réalité au niveau de l’#ONA. Les crédits devraient être aux pauvres travailleurs. https://t.co/4YrU5PASLm 

Le Nouvelliste - L’enquête sur les fonds PetroCaribe entre la Cour des comptes et le tribunal civil de Port-au-Prince.-

Le Nouvelliste - L’enquête sur les fonds PetroCaribe entre la Cour des comptes et le tribunal civil de Port-au-Prince. #Haiti #LeReCit https://t.co/YZ7tdXTojO

Editorial -

Au moment où différents plaignants saisissent le cabinet d’instruction sur la dilapidation des fonds PetroCaribe conformément au rapport de la Commission d’enquête sénatoriale indépendante, le Sénat de la République a transmis mardi à la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif la résolution adoptée le 1er février 2018, lui demandant d’enquêter sur l’utilisation des fonds PetroCaribe de 2008 à 2016. Si certains sénateurs et juristes, dont Jean Renel Sénatus, estiment que la saisine de la juridiction judiciaire est antérieure à celle de la juridiction administrative, en conséquence la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif est incompétente pour statuer sur le dossier en litige, il n’en est pas ainsi pour la plupart des experts en la matière.

En recevant la résolution adoptée par le Sénat le 1er février 2018 et publiée dans le journal officiel Le Moniteur le 16 février en cours, la principale institution de contrôle des comptes de l’Etat n’a d’autre choix que de mettre en branle le processus devant conduire à l’audit des fonds PetroCaribe. En aucun cas, la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif ne saurait se laisser influencer par la saisine du cabinet d’instruction par des plaignants ainsi que ceux qui se sont constitués partie civile, car le juge d’instruction Paul Pierre ne dispose d’aucune marge de manœuvre légale pour agir en la circonstance sans le jugement des comptes des comptables de deniers publics et l’audit de gestion des ordonnateurs des fonds PetroCaribe pour la période définie par le Sénat.

Du point de vue du droit et conformément à la Constitution haïtienne en vigueur, le juge d’instruction, Paul Pierre, peut continuer à recevoir autant de plaintes de tous ceux qui veulent exercer ce droit, il en est de même pour ceux qui veulent se constituer partie civile dans le cadre du procès sur la dilapidation des fonds PetroCaribe. Cependant, ce magistrat ne pourra commencer à mettre en branle la procédure judiciaire que lorsque la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif aura jugé les comptes des comptables de deniers publics et rendu des arrêts de débet contre ceux qui seraient coupables de malversation, de détournement, de vol et de négligence au préjudice de l’Etat et transmis au parquet leurs dossiers pour les suites de droit, nonobstant le pourvoi en cassation. S’agissant des ordonnateurs qui sont d'anciens Premiers ministres et des ministres, la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif va se contenter d’auditer les fonds qui ont été mis à leur disposition à la suite des résolutions adoptées en Conseil des ministres pour la période s’étendant de 2008 à 2016 et transmettre au Sénat ces rapports d’audit pour les suites qu’il jugerait nécessaires.

Compte tenu du caractère particulier de ce dossier, le juge d’instruction, en dépit de ses pouvoirs très étendus, ne peut convoquer, pour l’instant, aucune personnalité épinglée dans le rapport de la Commission sénatoriale indépendante, en attendant la conduite des audits par la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif.

Combien de temps durera le travail de la Cour supérieure des comptes ?

Lemoine Bonneau
lbonneau@lenouvelliste.com

mardi 20 février 2018

KONKOU NASYONAL POTE PLENT POLITIK devan lajistis peyi d’#Haiti.-

#LeReCit konseye tout sitwayen ki pwoch PHTK ak alye pou yo patisipe nan KONKOU NASYONAL POTE PLENT POLITIK devan lajistis peyi d’#Haiti ke opozisyon ak senatè poutchis yo lanse a. 

Kòm Youri/Beauplan ak opozisyon Lavalas la fè pote plent tounen yon jwèt, n’ap ankouraje sitwayen yo pote plent :
1- kont @LatortueYouri pou 70 milyon lajan ONA li pran ak trafik enflyans,

2- plent kont RNDDH pou lajan sibvansyon lanjan #PetroCaribe,

3- plent kont tout moun kite nan pouvwa Jocelerme Privert,

4- plent kont Group Blackout,

5- kont Patrick Norame,

6- kont tout moun kite sou pouvwa Preval, Lavalas ak Privert,

7- plent kont AAA pou pwojè li tap jere nan Latibonit.

8- plent kont Jacceus Joseph kite nan KEP ke yo akize de kwipsyon.

Sa ka fè yon 2 a 3000 plent pou inonde lajistis epi fè CSPJ konprann li paka kite politisyen ap politize lajistis.

Si neg yo pa vle respekte règ jwèt demokrasi ak Eta de dwa, si yo vle fè dezòd ak anachi, ebyen tout moun ka fè dezòd tou…

…plent pou lajan Kooperativ, plent ak rapò Paul Denis, plent sou plent, pou ridikilize vye strateji depoze plent jwèt devan lajistis ak konplisite yon seri de moun ki responsab CSPJ.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
#LeReCit @ReseauCitadelle
WhatsApp : 509-3686-9669


Congrès régional de l’OPL dans l’Etat de Floride.-

Òganizasyon Pèp kap Lite // Kòdinasyon Kominikasyon Ekstèn

oplkominikasyon@gmail.com

www.oplflorida.org

Note de Presse

Miami, FL. 19 Fevrier 2018. L’Organisation du Peuple en Lutte (OPL) a organisé le dimanche 18 Février 2018 son congrès régional de l’Etat de Floride. Cet exercice qui participe d’une tradition au sein du Parti tient lieu tous les 3 ans pour renouveler le personnel politique depuis la direction de la section communale jusqu’au comité exécutif national , sanctionner la gestion de la direction sortante et se fixer de nouveaux défis .

Le congrès de l’OPL-Floride a adopté 4 résolutions qui sont soumises au Congrès National du 23,24,25 Février 2018 à Marigot ,Sud’ Est.

1.- Création du poste de Directeur Administratif National qui relève de l’autorité du CEN pour la gestion administrative du Parti.

2.-Convocation dans le plus bref délai de la Coordination Nationale pour travailler sur l’agenda et la stratégie d’exécution des résolutions adoptées au Congrès National.

3.- Engagement de l’OPL à faire inscrire dans un langage limpide, simple les droits civils et politiques de tous les haïtiens et toutes les haïtiennes de l’étranger sans distinction dans la nouvelle constitution.

4.- Maintien et amélioration de l’organisation des élections primaires à tous les niveaux de l’organisation du Parti.

Le congrès de l’OPL-Floride retransmis en direct via facebook a elu pour un mandat de 3 ans

1.- Guibert ST-FORT ,Coordonnateur regional (Broward County)

2. -Roland PLAISIR, Vice Coordonnateur regional ( Broward County)

3.- Oslaude ROUSSEAU , Secrétaire Exécutif ( Miami Dade)

4. –Jack MEDARD , E-communication ( Miami Dade)

5. -Beaubrun LAROSE, Trésorier (Broward County)

6. –Odonel JOSEPH , Conseiller ( Collier County , Naples)

7.- Louis THIMOLEON , Conseiller ( Orange County, Orlando)

Oslaude Rousseau, Secrétaire Executif

lundi 19 février 2018

Au delà du scandale sexuel @OxfamInHaiti @Oxfam — #Haiti #Pédophilie : Performance ZERO de la justice haïtienne?

Le scandale sexuel @OxfamInHaiti @Oxfam ne doit pas être une opportunité de règlement de compte avec les ONGs, mais il faut en profiter pour résoudre un problème structurel grave : 
1- No “BACKGROUND CHECK” pour les expatriés en mission en #Haiti
2- No “CHILD PROTECTION” or “SAFE GUARDING” policy and procedures; 
3- Aucun programme national de prise en charge globale des victimes (Psychologique, économique, Assistance légale et protection des témoins).

#Haiti #Pédophilie : Performance ZERO de la justice haïtienne? (Texte de Cyrus Sibert)

Après dix (10) années d’expérience dans la lutte contre les pédophiles en Haiti, je n’ai pas en mémoire une seule condamnation de la justice haïtienne contre un étranger.

Quelques exemples:

1- Sept (7) ans après sa condamnation pour abus sexuels contre des enfants de rue au Cap-Haitien, l’américain Douglas Perlitz qui purge une peine de 20 ans de prison aux Etats-Unis n’est toujours pas condamné par la justice haïtienne.

La Brigade pour la Protection des Mineurs de la Police Nationale d’Haiti (BPM/PNH) avait pourtant transféré son dossier à la justice haïtienne. Le dépôt officiel a été fait en 2009, au Tribunal Civil de Cap-Haitien.

Ce qui signifie, qu’après avoir purgé sa peine aux Etats-Unis, Douglas Perlitz pourra revenir en Haiti tranquillement et reprendre du service pour le malheur des petits enfants haitiens, puisqu’il n’existe aucune condamnation contre lui dans ce pays; et cela, même par contumace.

2- John Duarte, un ex-prêtre Catholique qui a abusé des enfants dans la localité de Labadie, au Cap-Haitien, puis condamné au Canada, peut revenir tranquillement en Haiti, sans aucun problème. Car, il n’existe aucune condamnation contre lui en Haiti.

C’est aussi le cas pour tous les étrangers, condamnés dans leur pays, parce qu’ils ont abusé des enfants haitiens en Haiti.

3- Ce mois de décembre 2017 marque la deuxième (2) année depuis qu’un procès contre Michael Geilenfeld, accusé d’abus sexuels sur des mineurs, est bloqué à la Cour d’Appel de Port-au-Prince.

Durant le procès, des employés de l'orphelinat Saint-Joseph que dirigeait cet ancien missionnaire américain, avaient averti que jamais leur patron Geilenfeld ne se présentera devant les juges de la Cour d’Appel de Port-au-Prince.

Eh bien, “chose dite, chose faite”, comme par magie, après l’audition des témoins, alors que le Tribunal s’apprêtait à citer l’accusé à comparaitre, le procès est bloqué. Michael Geilenfeld a eu le temps de se réfugier en République Dominicaine d’où il continue de rencontrer des jeunes haitiens.

Telle est la réalité de la justice haïtienne. 
Le dossier Kaliko Beach est un cas de plus qui prouve le niveau de nullité de cette justice quand il s’agit de statuer sur des accusations de pédophilie et/ou d’abus sexuels sur mineurs.

À @ReseauCitadelle, nous prenons le temps comme allié sûr. Alors que nos concitoyens indigènes n’arrivent pas à se sentir indignés du fait que des enfants de leur nation soient traités comme des esclaves sexuellement sur la terre de Dessalines, dans le monde entier, les gens civilisés se révoltent contre le harcèlement, les viols et les abus sexuels. Sur le dossier spécifique de Michael Geilenfeld, un ancien agent spécialement américain qui a enquêté au niveau mondial, sur des cas de terrorisme, de blanchiment d’argent, de fraudes, de trafic humain et de pédophilie vient de corroborer les faits et accusations d’abus sexuels qui pèsent contre lui. Ce qui pousse l’ex-agent spécial du Homeland Security à déposer un compte-rendu d’enquête sous la forme d’un Affidavit devant un Tribunal de Portland, Maine.

[ Lisez l’affidavit : https://www.slideshare.net/reseaucitadelle/affidavit-of-a-former-homeland-security-investigator-bring-more-accusations-against-michael-geilenfeld ]

Encore une fois, la justice américaine, plus civilisée, devancera celle d’Haiti; ce qui une fois de plus, projettera notre vraie image.

En plus du fait que l’organisation des Nations Unies a mis les professionnels haitiens du Droit sous-tutelle avec la MINUJUSTH, les dominicains exigent de plus en plus le transfert des accusés vers leur territoire. Et, cela ne se limite pas aux citoyens dominicains emprisonnés en Haiti pour des crimes commis en Haiti, mais les dominicains exigent le transfert de ressortissants haitiens pour être jugés en République Dominicaine. Le dernier en date est ce citoyen haitien arrêté en Haiti, avec l’appui de la PNH, pour un crime commis en République Dominicaine. La situation est grave; et, nous dotons que le CSPJ en soit conscient.

Nous en profitons pour rappeler que l’exploitation sur mineurs et l’homosexualité forcée remontent au temps de la colonie esclavagiste française. On utilisait ces pratiques pour humilier de jeunes esclaves et ceux qui apparaissaient comme des leaders nés, capables d’influencer. On se demande si dans notre structure mentale, séquelle de l’esclavage, nous ne trouvons pas ces pratiques, normales?

Rappel des allégations accusant Monsieur Geilenfeld d’abus sexuels sur des enfants haitiens:
- Boston (USA), 1987
- Haiti et USA, 1990
- Detroit (USA), 1995
- Angleterre et Haiti, 1997
- Haiti 1999
- Haiti et USA, 2006 -2007
- Haiti, 2011

En janvier 2011, des jeunes de Saint-Joseph ont appelé, Cyrus Sibert, à l’aide.

En novembre 2017, Rod Khattabi confirme le travail d’enquête de Cyrus Sibert en apportant plus d’éléments à charge contre Michael Geilenfeld. Ce dernier risque d’être poursuivi par la justice américaine. Pourtant en Haiti, la justice traine les pieds.


L’organisation pédophile américaine NAMBLA avait raison de prodiguer ce conseil à ses membres:

«  For sexual satisfaction, travel once or twice yearly overseas. You might get arrested overseas but the legal consequences will be less serve. »

Lisez : « Child Protection Advocates Write Letter to U.S. Ambassador to Haiti. Call for Investigation of Child Sex Abuse Allegations Against U.S. Citizen, Michael Geilenfeld» , suivi des documents d’archive sur le dossier. http://dossiergeilenfeld.blogspot.com/2011/06/child-protection-advocates-write-letter.html

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
26 décembre 2017
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