mardi 24 mars 2020

#Coronavirus - Chloroquine : Haiti doit adapter son protocole de prise en charge à sa réalité socioéconomique.-


Selon un représentant de l’organisation KONBIT LASANTE : “ 2 patients du #coronavirus ont épuisé 24 bonbonnes d’oxygène en 2 jours ”. 

#LeReCit pense que c’est de la folie de croire que #Haiti pourra suivre le protocle de l’#OMS et des autres pays. En ce sens, la solution passe par l’application de la thérapie chloroquine et antibiotiques.

Aussi, la stratégie de confinement est-elle irréaliste dans un pays tropical sans électricité, sans eau potable, sans internet, sans système d’approvisionnement et de distribution de produits alimentaires institutionnalisé. Soyons réalistes! Notre État est défaillant...

Ces jours-ci, certains “petits pédants” en #Haiti croient qu’il suffit de répéter ce que disent les experts internationaux pour se retrouver au même plan que les autres pays. C’est faux! Le standard international réclame certaines infrastructures de base que nous n’avons pas.

C’est la raison pour laquelle nous pensons que cette possibilité de traitement à la chloroquine est un miracle. Car, nous pouvons produire le sirop localement et les médecins haïtiens maitrisent bien ce médicament et connaissent les effets secondaires et les réactions possibles.

Quand en 1981 Jean-Claude Duvalier lança la campagne d’éradication de la Malaria avec le SNEM (Service National pour Éradiquer la Malaria), on avait constaté dans le Nord-Est, à Jean-Rabel où mon père était pasteur, que des femmes enceintes avortaient après avoir pris la dose.

Le gouvernement d’alors n’avait pas abandonné sa mission. Il avait juste demander aux agents du SNEM de poser la question uivante : “être vous enceinte?” et si la réponse est “Oui!”, il fallait prendre le rendez-vous approprié, soit après l'accouchement. La MALARIA était tellement chronique qu’il fallait continuer malgré quelques effets secondaires.

J’ai lu récemment un livre sur les BOBOs, ces gens à col blanc qui nous imposent les prescrits de l’international comme un dogme religieux, un message sacré. Ces experts se trouvent partout et ont la prétention d’ignorer et au pire, de mépriser les coutumes, les traditions, les pratiques locales, les institutions socioculturelles, traditionnelles qui ont aidé et qui aident encore les communautés à se défendre et à survivre. Jadis, il y a avait les diktats marxistes et leurs fameuses théories infaillibles du progrès; aujourd’hui, ce sont ceux les BOBOs.

Ils n’ont pas la sagesse de se poser les questions suivantes :
- Comment nos ancêtres, les esclaves noirs de Saint-Domingue, ont pu faire face à ce genre d’épidémies?
- Quel moyen a utilisé le peuple haïtien pour résister face à de graves épidémies mondiales comme la grippe espagnole qui tua 50 à 100 millions de personnes en 1918, après la 2e guerre mondiale?

Ma grand-mère savait utiliser les feuilles connues sous les noms suivants : 3 hommes forts; Boul Nan Do; ASSOROSSI.

Elles contiennent sans doute les molécules anti-inflammatoires recherchées par les techniciens des laboratoires en vue d'empêcher aux organes d’être déficients, après le passage du virus et les dégâts qui en découlent.

Certes, ces feuilles n’ont pas pu sauver tout le monde. Quelques uns sont morts malgré tout. Mais, au moins nous avions le droit de prendre nos propres initiatives et de ne pas placer tout notre espoir dans des approches irréalistes et futiles comme l’utilisation d’appareils respiratoires et de bonbonnes d’oxygène que nous ne disposons pas, dans un pays où nous n’arrivons même pas à fournir l’eau du robinet pour le lavage des mains, où nos villes sont couvertes de tas d’immondices, où nous continuons d’utiliser des latrines et d’uriner dans la rue.

Soyons sérieux! Pas de démagogie! #LeReCit #Haiti‬


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Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
#LeReCit @reseaucitadelle 
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24 mars 2020
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