vendredi 12 juin 2009

Tournée politique de Dr Guy Théodore dans la ville du Cap-Haïtien.


Par Cyrus Sibert

Radio Souvenir FM, 106.1 : souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) : http://www.reseaucitadelle.blogspot.com/
Cap-Haïtien, le 12 Juin 2009


Durant le week-end du 06 juin 2009, le Dr Guy D. Théodore a effectué une tournée dans la ville du Cap-Haitien. Il s’agissait de rencontrer et de réévaluer la coordination communale du parti MODELH-PRDH, de rencontrer des partisans et sympathisants, et autres personnalités de la ville, dans le cadre d’une approche d’intégration de tous les fils crédibles de la nation et surtout de débattre avec des jeunes de l’avenir du pays et de sa candidature à la Présidence d’Haïti pour 2010.


Au local d’un collège de la ville, le débat était riche. Dans un esprit de ‘‘franc-parler’’ Dr Guy a expliqué aux jeunes son origine paysanne : Fils d’agriculteur, son père a vu en lui un enfant intelligent et a conseillé aux autres dont sa sœur alors enseignante de supporter ses études à Port-au-Prince. Arrivé dans la capitale, il ne s’était pas laissé intimider par les traditions de classes et de castes. Il croyait en Dieu, en ses capacités et voulait donner satisfaction aux membres de sa famille qui l’ont supporté et représenter dignement Pignon, son village. Il a ainsi défié le système féodal pour se distinguer parmi d’autres camarades de promotions au secondaire et à la faculté de médecine. Arrivé aux Etats-Unis, il s’est aussi distingué comme médecin chirurgien dans l’armée américaine. En 6 ans, il est passé de médecin-capitaine au grade de médecin-colonel, ce qui était rare en son temps. Il était en ligne pour recevoir le grade de Brigadier Général, considération qu’il a refusé parce qu’il devait retourner dans son pays. Il est revenu chez lui à Pignon 1983– pas à Port-au-Prince - démissionnant de l’armée américaine, rejetant le ‘‘certain’’ du Pentagone pour l’‘‘incertain’’ du terrain d’Haïti. Dans sa ville natale, il a prouvé en 26 ans qu’un haïtien pouvait être bon gestionnaire, qu’on pouvait mettre à la disposition des paysans des services de haute technologie ; il a fait face à des pressions politiques de la part de gens qui cherchaient à manipuler ses projets à des fins politiciennes, malgré tout, il n’a pas abandonné le terrain, il a tenu ses promesses. Il a transformé la maison familiale et ses environs immédiats en un Hôpital de renom.


Dr Guy Théodore a puisé dans ses expériences personnelles pour conseiller aux étudiants de ne pas se laisser décourager par la tradition. S’ils se mettent au travail, ils pourront changer leur situation, celle de leur famille, celle de leur village et logiquement la situation du pays, dit-il. Car lui, il a prouvé qu’un petit paysan pouvait s’imposer à Port-au-Prince, aux Etats-Unis et dans le monde. Il n’est pas en quête de contacts pour des objectifs personnels. A son âge, il n’a rien à prouver. S’il compte se porter candidat à la Présidence, c’est parce qu’il refuse l’idée qu’Haïti est un pays perdu, une entité chaotique ingouvernable. Car expériences vécues, il sait qu’il y a une façon de diriger. Il faut imposer cette méthode universelle à tout le monde et Haïti marchera. A Pignon, il n’a pas fait de miracle. Il a juste appliqué les principes :
Pa gen sekrè nan fè kola. « J’ai appliqué les rigueurs administratives expérimentées dans l’armée américaine, dans les blocs opératoires et dans la vie en général : Se kondisyon ki bat kok. Sa ki diskite a se li kap aplike. Si gen chanjman fok tout moun okouran. Lè ou fini pran yon angajman, pa vini esplike sa kifè ou pat kenbe’l. Se pa lè ou fin lage tout moun nan tchoubou’m pou wap envante esplikasyon. Si gen pwoblèm, kominike pandan nou ka repare erè a. La lwa pou tout moun. Ekzanp dwe vini bo kote gwo responsab la. Se tankou nan medsin. Malad la gen yon vi. Mwen dwe pran meyè desizyon an pou sove lavi li. Mwen pa kapab jwe ak vi moun nan epi aprè sa chèche eksplikasyon pou bay paran yo. Si mwen echwe, fok tout moun ka wè mwen te fè tout sa mwen te kapab. Fok sa mwen pafè a pate nan dimansyon moun. Fok tout moun ka wè echek mwen an nòmal.

En Haïti, on s’amuse à jouer avec l’avenir des gens, l’avenir des jeunes, l’avenir des travailleurs, l’avenir des investisseurs, l’avenir des professionnels, l’avenir des paysans, pour après, trouver une explication irresponsable. Je pense que le cas d’Haïti n’est pas perdu. Autour de nous, dans la Caraïbe où je vais régulièrement dans la cadre de la Rotary Club, je vois des pays propres, organisés et gouvernés. Je vois beaucoup de jeunes au travail. Ils sont des noirs comme nous. Alors, ce n’est ni une question de couleur ni de race, mais une question de désordre et d’irresponsabilité. D’ailleurs, Haïti était mieux que ces pays dans le temps. Nous pouvons retrouver ‘‘le paradis perdu’’.»


Sur des dossiers comme la « nécessité d’une armée nationale pour Haïti », Dr Guy Théodore pense qu’il ne peut y avoir de Nation sans Défense Nationale. Or, La Défense nationale est l’œuvre des nationaux : il faut une force militaire de défense nationale ; pourquoi pas une armée nationale ? On ne peut pas demander à des étrangers de défendre nos frontières indéfiniment. La composante militaire de la MINUSTAH justifie la nécessite d’une force militaire pour Haïti. « Nous allons défendre nos frontières avec nos jeunes. Il nous faut une force militaire. Nous allons renforcer la Police Nationale d’Haïti, pour une bonne distribution des forces de police sur le terrain, suivant une approche de décentralisation avec la participation de la population, pour une meilleure sureté du territoire, dans le but de faire de notre pays un espace sécurisé favorable au développement du tourisme et à d’autres investissements. Il y a des marchés intéressants chez nous. Le succès des compagnies de téléphonie mobile est la preuve qu’on peut encourager des investissements dans ce pays. On peut développer des secteurs, attirer des investissements directs et créer des emplois»


La diaspora haïtienne est une mine à exploiter. Nous devons briser les barrières qui empêchent nos ressortissants de revenir au pays natal, en tant qu’Haïtiens d’origine, c’est-à-dire nés de pères ou de mères haïtiens. « J’ai été moi aussi membre de la diaspora. Je n’ai pas renoncé à ma nationalité certes, mais je sais que beaucoup de ceux qui sont aujourd’hui haïtien-américains, haïtien-canadiens ou franco-haïtiens aiment la terre natale. Nombre d’entr’eux pourraient faire mieux que moi. Dans la situation de pays occupé que se trouve Haïti chérie, elle doit pouvoir compter sur toutes ses ressources, sur tous ceux qui l’aiment ». Les dirigeants ne doivent pas être des agents d’exclusion encore moins pour le Chef de l’Etat chargé de continuité nationale. Comme il faut intégrer les résidents des villes de province, nous devons intégrer la diaspora haïtienne. Si des pays plus importants que nous, avec des intérêts stratégiques militaires, techniques et économiques considérables comme le Canada, Israël, la République Dominicaine le font, nous devons faire de cette intégration une priorité pour le sauvetage national. « Haïti est comme un malade en état critique, les meilleures décisions capables de le sortir de cet état doivent être envisagées et adoptées. En ce sens, comptez sur moi : ma personne, ma volonté et ma vie seront derrière cette décision. C’est illogique qu’un pays aussi pauvre comme Haïti puisse exclure trois (3) de ses forces vives : les jeunes, les paysans et la diaspora. Et quand je dis diaspora, je pense à tous les haïtiens qui sont en dehors du pays : ceux qui vivent dans les iles anglaises, dans les pays de la Caraïbe, dans les territoires de pays européens - les Antilles et en Amérique Latine. Les haïtiens qui sont en République Dominicaine ont une place considérable dans mon cœur. Car, résident à Pignon une localité à proximité de la frontière, je suis bien imbu de la contribution de ces compatriotes qui travaillent en République Dominicaine. Les paysans exclus de la zone frontalière y cherchent travail, services et bien-être. Il nous faut une politique responsable de développement de la zone frontalière. Je suis prêt à discuter avec le Président Dominicain pour un agenda transfrontalier au bénéfice de nos deux nations. C’est un devoir de mémoire. Le Parti que je dirige a pris naissance en République Dominicaine. Aussi, ce pays a t-il été une terre d’accueil à plusieurs moment de notre histoire. Il y a des milliers d’étudiants haïtiens là-bas, faute de ne pas trouver des Centres universitaires en Haïti. Nous ne devons pas abandonner notre histoire de solidarité aux extrémistes qui cherchent à nous faire passer pour deux peuples ennemis. Il y a des problèmes, nous devons les résoudre ensemble dans un esprit d’ouverture et d’engagement. Car, un gouvernement responsable travaille tous les jours à faire de son territoire un espace de liberté et d’opportunité pour ses citoyens, un paradis. »


Dr Guy Théodore invite les jeunes à lire l’histoire, pour comprendre la stratégie du Président Sténio Vincent en 1934. Ce dernier a négocié avec intelligence la désoccupation du sol national. « L’occupation est humiliante. C’est un acte d’agression permanente. Nous devons désoccuper la terre de nos ancêtres avec intelligence, à savoir résoudre les problèmes qui justifient la présence de l’occupant ». Le désordre : nous allons mettre de l’ordre. La corruption : nous allons responsabiliser les cadres de l’administration publique, faire la description des taches et les répartir suivant une approche méritocratique et bien traiter les fonctionnaires de l’Etat, pour mieux les sanctionner et les punir si nécessaire. Ils n’auront aucun échappatoire, vu que le chef de l’Etat ne sera pas complice d’aucun acte de corruption, ni de détournement de fonds publics. L’instabilité : nous allons résoudre nos problèmes dans la concertation, l’esprit de sacrifice, de concession et d’engagement. Fini, le marronnage ! Celui qui ne respecte pas ses engagements ne sera plus un interlocuteur crédible. Pour la stabilité politique nous devons intégrer tout le monde. « D’expérience, je sais qu’il y a des patriotes et des hommes intègres dans les différents secteurs du pays. Duvaliéristes, Lavalassiens, riches, pauvres, paysans, citadins, diaspora, policiers, militaires, fonctionnaires de l’Etat…Il y a des gens honnêtes, intègres et des hommes de parole dans tous ces secteurs. Il y a aussi des méchants, des criminels, des corrompus et gens mafieux dans tous les secteurs de la vie nationale. Ce que nous devons faire : intégrer les honnêtes gens de tous les secteurs. Nous devons créer un réseau de personnes honnêtes assez fort, pour mettre les méchants en déroute et orienter Haïti vers le progrès. »


Le Président du Parti MODELH-PRDH en a profité pour exhiber sa carte de résidence permanente aux USA comme preuve de sa nationalité haïtienne. Son passeport haïtien et un visa européen furent présentés au public. Car, dit-il, un citoyen Américain n’a pas besoin de visa pour voyager dans le monde. On ne saurait détenir un Green Card après avoir adopté par naturalisation la nationalité américaine.


Il n’a pas caché sa situation de personne ayant des contacts aux Etats-Unis. Bill Clinton et lui étaient membres du Rotary Club à Arkansas. Ils avaient travaillé ensemble. Il a des connaissances à Washington, comme plusieurs autres haïtiens en Haïti comme à l’étranger. La différence est, que lui, il utilise ses contacts pour développer sa ville natale donc son pays. De plus, il peut discuter avec le Blanc. « Nul étranger ne peut imposer au Comité Bienfaisance de Pignon (CBP) un projet. Il peut toujours proposer ; mais, c’est aux membres du Comité local de décider. » De ses expériences au CBP et au Rotary Club, il a compris que l’étranger n’a pas de problème quand vous avez un projet cohérent et surtout, s’il n’y a pas un climat de méfiance entre lui et vous. « Notre problème en Haïti : les fonds retournent dans des banques étrangères gérées par ces mêmes coopérants. Alors quand vous ne voulez pas accepter leurs diktats, ils en déduisent que les responsables haïtiens contestent le projet et créent des difficultés, pour mieux empocher l’argent. De plus, nos dirigeants sont tellement fautifs qu’ils n’ont pas la force de caractère et la légitimité nécessaire pour proposer. Ils reçoivent des diktats de n’importe quel petit coopérant incompétent et incapable. Je ne suis pas hypocrite. Il y a des haïtiens qui cachent leurs liens avec des étrangers, pour mieux manipuler le peuple. Certains n’attendent qu’à avoir des contacts à l’étranger. D’autres sont prêts à tout, pour avoir des relations à Washington. Alors, si mon parcours professionnel me donne un avantage, pourquoi le cacher ? Au 21e Siècle, on ne peut rien faire sans réseau (network). Il faut savoir qui contacter et sur qui compter. Alors, j’ai des amis à l’intérieur du pays et à l’étranger. Je les utilise au profit de Cinq (5) communes dans lesquelles les projets du Comité Bienfaisance de Pignon sont établis au profit de la population, et je les utiliserai au profit de mon pays. Car si eux ils défendent les intérêts de leur pays, moi aussi je dois défendre les intérêts de (mon pays) Haïti, ce pays qui a fait de moi ce que je suis. Sinon ils n’auront aucune considération pour Dr Guy Théodore. De plus, rien n’empêche que des partenaires agissent dans le sens des intérêts communs. Ils disent que le sous-développement d’Haïti est une menace pour la Région, alors le développement d’Haïti est un élément de leur sécurité nationale, logiquement ils coopèreront. Toutefois, tout cela se fera dans le respect mutuel, le respect de mon pays, de mon peuple et de ma personne. Car celui qui se respecte exige toujours le respect»


En fin de débat Dr Guy D. Théodore a rappelé aux jeunes que les contacts et amis c’est pour la gestion du pouvoir. La prise du pouvoir est une question nationale. C’est à vous de prouver que vous voulez le changement. Je ne pense pas que des jeunes aussi intelligents que vous commettraient l’erreur de confier le pays en 2010 à des gens qui n’ont rien réalisé de concret. Si des gens qui ont exercé le pouvoir à plusieurs occasions disent dans la presse « l’Etat n’existe pas », ce serait incompréhensible que des jeunes les choisissent encore pour diriger le pays. Moi j’ai réalisé avec le peu de moyens que j’ai eu à ma disposition. Je ne suis pas le seul, je le consens. Il y a beaucoup d’Haïtiens crédibles et honnêtes qui réalisent des œuvres extraordinaires pour le bonheur du peuple haïtien. C’est dans ce secteur que le futur dirigeant doit sortir. Haïti ne peut plus continuer la descente aux enfers. Nous devons faire une promesse pour sauver notre pays. Nous devons tenir cette promesse. Moi je m’engage et j’ai déjà donné des preuves. A vous de choisir ! Merci !

RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 12 Juin 2009, 15 heures 05.

La police nationale fête ses 14 ans d'existence



Vendredi, 12 juin 2009 12:43

Ce 12 juin 2004 ramène le quatorzième anniversaire de création de la police nationale. A l'occasion, une messe d'action de grâce a été chantée à la Cathédrale de Port au Prince en l'honneur de la PNH.


Le haut état-major de la Police, des responsables de partis politiques, des représentants des organismes de défense des droits humains ont tous assisté à cette célébration eucharistique.

Pour marquer ce 14e anniversaire l'institution policière décident d'organiser tout une série activités a fait remarquer son porte parole le commissaire Frantz Lerebours.


Pour sa part le directeur général Mario Andrésol a soutenu hier jeudi qu'il faut aujourd'hui « inverser la tendance qui distance la police de la population » .


Mario Andrésol, dont le mandat arrive à terme au début de juillet et qui participait à un marathon organisé par l'institution a félicité les efforts des agents de la PNH dans la lutte conte l'insécurité.


La Police nationale regroupe, entre autres, la Garde-côte ou la Police maritime, le Corps d'intervention et de maintien d'ordre (Cimo), l'Unité départementale de maintien d'ordre (Udmo), l'Unité de la sécurité générale du Palais national (USGPN), l'Unité de sécurité présidentielle (USP), l'USP, la Brigade d'intervention motorisée (Bim), la Brigade de recherche et d'intervention (Bri), le Special Weapons and Tecnic (Swatt), la Police administrative et la Brigade de lutte contre le trafic des stupéfiants (BLTS).

RD

NOUS PLEURONS LA MORT D'UN FilS UNIQUE DE LA PATRIE HAITIENNE, L'ETUDIANT : JEAN FRANCOIS / Omega Staff Writers


By Jun 12, 2009, 09:59
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12 Juin 2009

NOUS PLEURONS LA MORT DE JEAN FRANCOIS,UN FilS UNIQUE DE LA PATRIE HAITIENNE,DE TOUS LES PARENTS HAITIENS, D’UN JEUNE HEROS NATIONAL DONT L'AGE CACHAIT LA MATURITE POLITIQUE ET LE NATIONALISME AGISSANT, ET DONT <>.

Omega News
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12 Juin 2004
NOUS PLEURONS LA MORT D'UN FilS UNIQUE DE LA PATRIE HAITIENNE L'ETUDIANT JEAN FRANCOIS.

Un jeune Haitien , Jean Francois est mort, succombant aux graves blessures par balles et brulures subies lors d’une crapuleuse attaque armée des forces militaires etrangeres contre les etudiants de notre pays, manifestant pacifiquement contre l’incompétence, la gabégie administrative, la corruption et l’injustice sociale.

Un sacrilege ! Une honte nationale !

Pour cet etudiant decede dans des conditions encore obscures, Omega reclame une admission immédiate dans notre panthéon national, à titre de heros et de martyr, abattu dans son propre pays, dont il a legitimement voulu faconner l’avenir, dans un espace universitaire garant de sa sécurité, selon la constitution de son pays, mais tranformé en champ de bataille par des laches et des bandits portant l’uniforme militaire de pays etrangers, accompagnes des apatrides et des traitres qui continuent à vendre leur propre mère, et leurs propres frères et soeurs, contre quelques dollars qui leur sont jetés dans un bureau qu ‘ils n’occupent que comme figurants.

Jeunesse d’Haiti, avec vous, nous pleurons ce jeune heros dont l’âge cachait la maturité politique et le nationalisme agissant, et dont « la valeur n’a certainement pas attendu le nombre des années ».

En nous inclinant devant l’âme éternelle de ce jeune frère Haitien, dont la place est aujourd’hui aux cotés de nos pères fondateurs, le personnel entier de Omega Military Consultant présente ses condoléances à sa famille, ses amis, ainsi qu’à notre pays qui l’a perdu bien trop tôt, et renouvelle son respect, son admiration et son soutien à toute la jeunesse d’Haiti, gardienne de notre avenir de liberté et de prospérité dans un état de droit.

Que Dieu bénisse et garde notre jeunesse, nos enfants, dans leur lutte contre les forces rétrogrades et criminelles qui font aujourd’hui la loi en Haiti !

Omega Staff Writers


Omega News
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Propos d'adieu de l’Ambassadeur des Etats-Unis, Janet A. Sanderson,

TEXTE OFFICIEL

Ambassade des Etats-Unis d’Amérique
Bureau des Affaires Publiques

Tabarre 41, Boulevard 15 octobre
Port-au-Prince, Haïti
Tél: 2229-8351 / 2229-8903

Le 10 juin 2009
No 2009 /02

Propos de l’Ambassadeur des Etats-Unis, Janet A. Sanderson,
à l’occasion du diner d’adieu organisé par la Chambre de Commerce Haitiano-Américaine

Port-au-Prince, Haïti
le 9 juin 2009

Mesdames et messieurs, merci de cet accueil chaleureux. Il y a trois ans, je me tenais devant vous à titre de nouvel ambassadeur américain en Haïti, exprimant mes souhaits pour ce pays et pour notre relation. Ce soir, avant de partir, je veux vous parler de ce que j’ai vu durant mes trois années ici, et je veux parler de l’avenir d’un pays qui m’a profondément marquée. Bien que je ne serai pas avec vous lorsque vous mettrez Haïti sur la voie du changement, sachez que je laisse une partie de mon cœur ici.

Je voudrais remercier la Chambre de Commerce Américaine (AMCHAM) d’organiser cette soirée. Le grand support que vous m’avez apporté et les sages conseils que vous m’avez prodigués durant ma mission ici ont eu un impact majeur sur ma conception de ce pays fascinant. L'Ambassade et l’AMCHAM partagent une longue histoire, et je sais que vous serez heureux d’accueillir le nouvel ambassadeur comme ce fut le cas pour moi. Laissez-moi saisir cette occasion pour féliciter les nouveaux membres récemment élus au sein du Conseil de l’AMCHAM. Le leadership dont ils feront montre durant la prochaine année sera important, et je suis confiante que, comme leurs prédécesseurs, ils laisseront leur empreinte.

Une de mes toutes premières rencontres ici a été avec l’AMCHAM. C'était, si vous vous souvenez, un contexte très sombre. Il n’y avait pas de président élu, pas de Parlement. Les kidnappeurs opéraient en toute impunité. Il y avait très peu d’agents de police dans les rues et les investisseurs se faisaient de plus en plus rares. Quand j'ai rencontré l’AMCHAM en juin 2006, j'ai parlé d'un nouveau départ pour Haïti – mais c'était plus un fervent souhait qu’un fait certain.

Trois années se sont écoulées, l’espoir demeure encore. Haïti a fait des progrès bien que le combat ait été difficile. Un gouvernement et un parlement démocratiquement élus ont été installés. La police haïtienne patrouille les rues, la presse est en plein essor, et la société civile réfléchit sur les questions politiques et sociales pressantes. Des entrepreneurs de la Corée du Sud, des Etats-Unis et de la République Dominicaine analysent les opportunités d’affaires ici. Le découragement fait place à l’espoir de changement.

Toutefois, l'histoire nous enseigne de ne pas être complaisants. Les terribles événements de 2008 – les cyclones, les troubles politiques, les déboires économiques – sont toujours présents. Les défis sont évidents et je crois qu’il revient au gouvernement et à la classe politique d’avancer rapidement et avec des objectifs précis pour pouvoir les contre-attaquer.
Changement – le changement réel, irréversible et durable qui peut transformer des vies – n’a véritablement pas encore pris racine ici en Haïti.

Pourtant, je crois que ce changement viendra.

Je le crois parce que ce pays a bravé des puissances étrangères, s’est libérée de l’esclavage en 1804, pour devenir la deuxième République indépendante de l’hémisphère.

Je le crois parce que ce pays a son caractère propre: un art, une musique et une littérature vivante.

Je le crois parce que le peuple haïtien l’exige.

Le père fondateur de ce pays, Toussaint Louverture, était célèbre pour son intelligence à reconnaître et exploiter une ouverture politique. Il a compris que rater des occasions était aussi condamnable qu’échouer. Et il savait que certaines fois, il faut créer son momentum et le saisir pleinement.

Aujourd’hui, ce moment est venu pour Haïti. Fermement supportée par ses partenaires internationaux, inspirée par son peuple et par son passé, Haïti a encore la chance de reprendre complètement ses élans. Cette fois, cependant, le combat est celui pour la prospérité et pour la paix. Cette fois, si les Haïtiens ne saisissent pas les opportunités, ils peuvent les rater à jamais.

La conjoncture exige qu’Haïti ait un leadership à la hauteur de Toussaint Louverture: un leadership responsable, visionnaire, et énergique. Les Haïtiens tournent leur regard vers les élus afin que ces derniers fassent preuve de ce leadership mais font également appel, comme l’a fait Toussaint Louverture, à tous ceux qui ont une part de responsabilité dans l’avenir de ce pays. Y compris vous qui êtes dans cette salle ce soir.

Le futur exige également un regain de l’engagement au dialogue et à la discussion de la part de tous ceux qui croient en une Haïti paisible, prospère et démocratique. Un dialogue national, largement encadré et efficacement structuré est, je pense, important pour l’avenir de ce pays.
Tout aussi important, est un système politique qui permet aux gens de s’exprimer à travers des institutions et un processus démocratiques, y compris des partis politiques crédibles et responsables, et un gouvernement qui répond aux besoins et aux attentes du peuple.

L’écrivain Doris Kearns Goodwin, dans son livre intitulé «Team of Rivals», raconte comment Abraham Lincoln, confronté aux plus grandes menaces jamais connues dans l’histoire des Etats-Unis, a constitué un gouvernement avec des opposants. Ces hommes ont mis de côté leurs intérêts personnels et leurs ambitions politiques pour le bien-être de leur pays et de leur peuple. Et en agissant de la sorte, ils ont changé une nation. Lors de sa campagne électorale, le président Obama a noté que ces hommes avaient compris la relation essentielle entre responsabilité et destinée. Lincoln et ses collègues ont compris, comme Obama l’a dit, que nous sommes responsables de notre avenir.

Les problèmes d’Haïti sont sûrement différents que ceux qu’ont connus les dirigeants américains durant la guerre civile. Mais, nous partageons le même devoir qui est de tracer notre destinée. C’est pourquoi je crois fermement que ce qui arrive en Haïti dépend complètement des Haïtiens. Les Etats-Unis peuvent vous donner le support pour vous aider à réaliser vos rêves et organiser votre avenir, mais nous ne pouvons pas - nous ne ferons pas - le travail à votre place. L’avenir de ce pays est entre vos mains.

Toutefois, ne croyez pas que vous êtes seuls. Comme le Secrétaire d’Etat Clinton l’a dit au cours de sa visite ici, les Etats-Unis seront à vos côtés. Cet engagement a été ma passion durant mes années ici. Je suis fière que, travaillant de concert avec le gouvernement et le peuple haïtien, nous avons:

• Soutenu le développement du processus et des institutions démocratiques dirigées par des Haïtiens;
• Equipé et formé une force de police professionnelle qui respecte les prescrits des droits de l’Homme;
• Investi 20 millions de dollars à Cité Soleil à travers l’Initiative de Stabilisation pour Haïti (HSI);
• Fourni 160 millions de dollars dans l’assistance alimentaire, et dans d’autres programmes humanitaires;
• Commencé le processus de reconstruction suite aux passages des derniers cyclones, curé des rivières, construit et réparé des écoles et contribué à la promotion de la production nationale.

Durant ma mission ici nous nous sommes assurés que nos programmes d’assistance se focalisent sur les priorités du peuple haïtien. Encore, il faut que les Haïtiens jouent leur partition et prennent leur responsabilité.

Il est, je crois, néfaste pour Haïti de se poser en victime. Une telle attitude encourage un climat défaitiste pour un pays de tant de promesses et avec tant d’objectifs. Nous devons prioriser un système économique ouvert, un environnement bien régularisé et favorable à l’investissement et un secteur privé actif et engagé. Ce sont les clés de la croissance économique qui permettra le développement de ce pays.

Je suis donc très encouragée par le renforcement de la priorité accordée à la compétitivité. J’ai bien noté les récentes étapes entreprises par le gouvernement pour mettre fin aux anomalies et aux inefficacités qui ont gravement affecté cette économie au cours des années.
Ces efforts ont été longtemps attendus. Je salue toutes les initiatives qui portent sur les problèmes économiques d’Haïti. Elles ont défini et renseigné sur les prochaines étapes à franchir. Mais, comme nous disons aux Etats-Unis: Enough already. Assez, c’en est assez. Il est temps de cesser d’étudier et d’examiner Haïti. Il est temps de prendre des décisions. Il est temps de passer aux actes.

Juste avant de se rendre à la Conférence des Bailleurs – où elle a présenté une vision convaincante de l’avenir d’Haïti - le Premier Ministre Pierre-Louis a énoncé les priorités stratégiques de développement du pays. Elle a appelé au «courage, à la conviction et à la vision». Le Premier Ministre a laissé Washington avec la promesse d’une assistance importante. Elle a assuré les bailleurs qu’en retour de leur généreux engagement, le pays répondrait à leurs exigences qui sont d’être responsables et de rendre des comptes.

Comme les bailleurs, le peuple haïtien s’en tient à ce que le gouvernement, en effet, toute la classe politique, respecte ces exigences – Etre responsable et rendre des comptes. L'histoire nous relate qu’une classe politique qui ne fait preuve ni de compassion ni de compétences est incapable de donner de l’espoir à son pays. Et l’espoir est ce dont les Haïtiens ont le plus besoin aujourd’hui.

Vous qui êtes là ce soir devez être les porteurs et les acteurs de cet espoir. Vos réalisations sont nombreuses.

Certains d’entre vous jouissent de privilèges reçus à la naissance et d’une bonne éducation. Mais, votre succès est le fruit de travail ardu et d’opportunités dont vous avez bénéficiées. Ce qu’il vous revient de faire maintenant, c’est d’offrir ces opportunités à d’autres. Et ceux d’entre vous qui ont été chanceux – et nous savons tous qu’avoir de la chance, des fois, est aussi important qu’avoir du talent – alors, donnez un peu de chance aux autres.

Quand je suis arrivée ici il y a plus de trois ans, j’ai lancé un appel à ces chefs d’entreprises qui restaient inactifs, pour leur demander de réclamer le changement. L’AMCHAM a pris le devant dans cette initiative. Vos efforts dans la lutte pour l’adoption des lois Hope I et II, a conduit à la création de plus de 11.000 emplois. Votre support à l’étude de compétitivité entrepris par le groupe «On The Fontier» (OTF) a ouvert la voie à la création de la Commission Présidentielle sur la compétitivité et a contribué à susciter une discussion active sur le futur économique d’Haïti.

Mais, je vous exhorte à aller au-delà de ces efforts.

Je vous exhorte à investir dans la prochaine génération. Vos jeunes constituent un groupe remarquable: Ils nettoient les plages de la Côte des Arcadins, ils gèrent des usines, et ils créent des zones industrielles. Ces ressources ne doivent pas être gaspillées, mais conservées, organisées, entretenues et mobilisées. Vos jeunes dirigeants, de toutes conditions sociales, sont ceux qui vont entretenir ce pays et assurer son développement.

Je vous exhorte à renforcer le partenariat entre le secteur privé et le secteur public. Ceci est plus profond qu’une définition fantaisiste d’un nouveau modèle de coopération. C’est plutôt une façon de regrouper et d’engager les meilleures ressources de la société haïtienne, d’ici et d’ailleurs.

Je vous exhorte à combattre la corruption. Ce pays va progresser très lentement tant que ces pratiques qui affectent le système économique et politique ne seront pas éliminées. Ceux qui profitent de la corruption, qui la tolèrent, qui prennent avantage des incertitudes et des lacunes du système, devront tôt ou tard rendre des comptes à la nation.

Enfin, je vous exhorte à montrer le chemin. Je sais que les membres du secteur des affaires sont des citoyens de conviction, déterminés à prendre de grandes décisions. Vous avez une grande responsabilité en tant que dirigeants et modèles. Vos efforts, soient dans la construction d’écoles, soit dans les opérations de levées de fond, ou les offres de bourses d’études, sont des garanties pour l’avenir. Faites entendre votre voix – mais que cette voix soit constructive et positive.

Le temps n’est plus à la méfiance et à la dissension qui ont si longuement fait l’objet de débat public. Cela n’a aucun effet sinon que discréditer ceux qui élèvent la voix. Des voix plus calmes doivent montrer le chemin.

L’histoire d’Haïti a souvent été tragique, mais de diverses façons, elle a également constitué une source d’inspiration. Je crois en Haïti. Je crois que les Haïtiens sont prêts à saisir les opportunités du futur. Après ma mission ici, après avoir été témoin du combat, de la joie et de la détermination qui symbolisent Haïti, je crois que ce pays peut et va changer. Et je sais que le changement viendra avec le travail ardu et la détermination.

Je sais que les Haïtiens sont des gens courageux. Il faut du courage pour vivre sous une tente aux Gonaïves et chercher un emploi décent, de l’eau potable et de la nourriture pour la famille chaque jour. Il faut du courage à un journaliste pour faire la lumière sur des vérités dangereuses. Il faut du courage pour prendre des risques, espérer le changement dans le statu quo, même quand il paraît plus confortable – et profitable – de suivre le cours des choses. Du moins, c’est ce que je vous conseille, et ce dont je crois que ce pays a besoin – attend – de la part des dirigeants de la communauté des affaires.

Anpil fwa, mwen rankontre moun ki mande mwen, aprè twa lane mwen pase isit nan peyi Dayiti, si mwen kwè li ka chanje tout bon vre osinon si mwen panse pa gen okenn lespwa. Mwen gen anpil lespwa nan yon peyi kote manman yo, malgre tout difikilte, mete barèt nan tèt pitit fi yo pou voye yo lekòl, menm kan yo pap jwenn manje lè yo retounen lakay. Mwen gen anpil espwa nan yon peyi kote pwofesè kontinye ap bay ledikasyon menm kan se apre anpil mizè pou yo jwenn chèk yo. Mwen gen lespwa nan yon peyi, malgre tristès siklòn pote, ap travay pou li rekonstwi.

Epi mwen gen lespwa paske mwen konnen ke pèp ayisyen-an ap travay pou li viv tout bon vre deviz nasyonal li ya ki se: Linyon fè lafòs. Map gade lespwa paske mwen kwè Ayiti merite linyon sila-a.

Mèsi anpil. Merci beaucoup et au revoir.

(Fin du texte)

Micette Dubique
Information Assistant
US Embassy

lundi 8 juin 2009

Selon Nawoon Marcellus, Gérard Jean-Juste a été assassiné…


Par Cyrus Sibert
Radio Souvenir FM, 106.1 : souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) : www.reseaucitadelle.blogspot.com

Cap-Haïtien, le 08 Juin 2009

Invité du journal local RTV (Radio Télé Vénus), dans le cadre des funérailles symboliques de Père Gérard Jean-Juste organisés le samedi 06 Juin 2009, Nawoon Marcellus l’ancien Député Lavalas de la Grande Rivière du Nord a affirmé que le Père Gérard Jean-Juste a été assassiné par les « forces anti-changement ». Le chef de file de l’aile radicale du parti de Jean Bertrand Aristide dans le Nord, a insisté sur le bien fondé de ses déclarations et dénoncé les agissements de ceux qu’ils appellent les « ennemis du peuple ».

Même quand Nawoon est connu pour un irresponsable producteur de déclarations émotives et méchantes, de telles affirmations suscitent des questionnements divers : Qui aurait assassiné le Père Gérard Jean-Juste, candidat à la présidence de Fanmi Lavalas à quelques mois des élections présidentielles de 2010? Comment Nawoon Marcellus a pu faire une telle déclaration sur un média de la presse locale ? S’agissait –il d’une déclaration irresponsable de plus ? Comptait-il juste semer le trouble dans le département en manipulant, comme d’habitude, les partisans du parti ou a t-il craché la vérité par inattention?

Ce n’est pas le premier prêtre, théologien de la libération, qui meurt apres s’etre proposé comme remplaçant d’Aristide. De plus, le Président à vie de Fanmi Lavalas réclame que son Parti ne cautionne plus ce qu’il appelle le « Coup d’Etat de 2004 » : Fanmi Lavalas doit attendre, les candidats aussi.

Si les allégations de Nawoon Marcellus sont correctes, Jean-Juste a –il connu le même sort que Roger Lafontant, Mireille Durocher Bertin ou d’autres duvaliéristes qui refusaient de comprendre que la partie était finie, qu’un nouvel agenda international était en application en Haïti ?

Comme nous l’avons signalé dans nos précédents textes, tôt dans la matinée du Le vendredi 6 janvier 2009, sachant que les résultats du Conseil Electoral Provisoire n’étaient pas en faveur du Parti d’Aristide, des forces de la communauté internationale accompagnées de la Police nationale d’Haïti avaient pris position devant le Bureau du Conseil Electoral Provisoire (CEP). Les membres du Conseil ont attendu toute une journée avant de rendre public le résultat. Dans l’après midi du même jour, soit quelques heures avant l’expulsion de Fanmi Lavalas, le Président René Préval rencontra Mme Hilary Clinton, Secrétaire d’Etat Américain des Affaires Etrangères, représentante du clan Clinton et des hommes d’affaires ayant des intérêts en Haïti au sein de l’Administration d’Obama. Rien n’est filtré de cette rencontre, l’information qu’on pouvait distiller pour le grand public fait état d’une demande de soutien budgétaire de la part de René Préval. Dans la soirée, du même jour, soit quelques heures après la visite du Chef de l’Etat haïtien au State Department, le Conseil Electoral Provisoire (CEP) publie la liste des candidats habilités à participer aux élections : Fanmi Lavalas est expulsé. On peut en déduire que ce jour là, Préval négociait l’avenir de Fanmi Lavalas et d’Aristide au State Department. Sachant que le Chef de l’Etat n’a jamais refusé un diktat des étrangers, il est clair que si Hilary Clinton s’était opposé à la décision du CEP, René Préval serait d’accord et ordonnerait aux Conseillers Electoraux de revoir leur travail.

Suite logique de la rencontre Préval/Clinton, quelques jours après, l’ancien Président Américain Bill Clinton, le Secrétaire général de l’ONU Bann Ki Moon et des hommes d’affaire américains visitent Haïti dans l’objectif de stimuler le développement économique. Le Secrétaire Général de l’ONU, l’ancien Président des Etats-Unis, le Président René Préval ont ainsi signé un protocole d’accord en ce sens. Bill Clinton en profite pour signifier aux incrédules que la partie est belle et bien finie qu’ils devaient oublier le passé et regarder l’avenir. Finalement, Bill Clinton est nommé Envoyé Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour Haïti…une possibilité d’agir directement sur les dossiers d’Haïti en qualité de diplomate influent de l’ONU. De plus, M. Kenneth H. Merten, un nouvel ambassadeur vient d’être nommé en Haïti. Dans la dépêche, on lit : « … le prochain ambassadeur des Etats-Unis à Port-au-Prince. M. Merten est actuellement l'assistant de la secrétaire d'état, Hilary Clinton », donc un élément en plus du puzzle Clinton, pas un diplomate ordinaire.

La partie semble belle et bien terminée. Le Président Préval semble avoir le feu vert pour nettoyer les écuries d’Augias. Il vient d’organiser les élections sans le Parti Fanmi Lavalas. Les Lavalassiens modérés seront casés et/ou classés dans les multiples commissions présidentielles. Ils y évolueront mains dans la main avec les anciens ennemis de la Convergence Démocratique. Les plus radicaux seront pourchassés, persécutés et/ou isolés.

La tache est ainsi répartie : Les Etats-Unis utiliseront la lutte contre la drogue pour poursuivre ceux qui représentent un danger pour le nouvel agenda international, car pour des leaders comme Guy Philippe et Jean-Bertrand Aristide il y a toujours un tribunal de Miami pour leur rappeler de leur passé. Le leader haïtien René Préval s’activera à continuer la pacification du terrain.

Conséquences, l’ancien commandant de rebelles qui avaient saboté Aristide en 2004 et Président du Front pour la Reconstruction Nationale (FRN) est dans la tourmente à Pestel, une localité située dans le Sud du d’Haïti. Les opérations contre sa personne sont en nette augmentation. Le Ministre de la Justice Jean-Joseph Exumé a confirmé l’existence d’un mandat d’arrêt contre Guy Philippe. La DEA, la police antidrogue des Etats-Unis a des accusations contre lui. Quant à l’ex-Président Jean-Bertrand Aristide, le Journal Miami Herald du 29 Avril 2009 fait état d’ouverture d’une enquête sur le leader de Fanmi Lavalas « soupçonné d’avoir perçu de l’argent issu du trafic illicite de stupéfiants ». Aussi, la presse américaine fait-elle état d’un procès contre deux hommes d’affaire américains pour corruption avec la compagnie haïtienne d’Etat de téléphonie, Téléco. On connait bien l’implication des Clinton dans la Téléphonie en Haïti et surtout l’appétit de Jean-Bertrand Aristide pour les revenus de la Téléco. Un scandale avait démasqué un responsable de campagne du candidat républicain Mc Cain pour sont implication dans la corruption avec la Téléco durant le mandat d’Aristide. Le leader de Fanmi Lavalas semble avoir trahi les Clinton au profit d’hommes influents de l’Administration Bush dans le cadre de sa stratégie Lobbyiste pour le contrôle du pouvoir en Haïti. Des dossiers contre lui, classés sur l’administration Bush, pour des raisons d’intérêts bipartisans, risquent de refaire surface. Car les Clinton font preuve d’une volonté de main mise totale sur Haïti.

Quant à l’objectif de pacification du terrain, aidé de la MINUSTAH, ce ne sera pas difficile pour le Chef de l’Etat. René Préval se connait en répression, il est d’ailleurs, un homme d’expérience. Ayant participé à la destruction politique, économique et sociale des Duvaliéristes et des militaires putschistes, il connait bien la méthode et en profitera pour châtier ceux qui ont osé se réjouir de son cancer de prostate. D’ailleurs ayant été Premier Ministre d’Aristide durant les trois (3) années du coup d’Etat (1991 -1994) il est lié aux engagements pris en 1994 par Aristide au Pentagone et à la Maison Blanche. En conséquence, il est le mieux placé pour livrer la marchandise et réformer Lavalas à partir d’une sorte de PERESTROIKA HAITIENNE. D’ailleurs, il a de son coté un mandat populaire et une légitimité internationalement reconnue.

C’est cette lecture qui motive les lavalassiens modérés. Des cadres du mouvement comme Yvon Neptune étant plus formés et plus intelligents, ont tenté sans succès de convaincre les membres du Parti Fanmi Lavalas à se prendre en charge.

Des extrémistes incrédules comme Nawoon Marcellus, René Civil et consorts, discrédités, sans idéologie et désespérément accrochés à leur leader déchu comme bequille politique, risquent de connaitre la Croix du Calvaire, s’ils ne sont pas déjà à Gethsémani.

Bref, si comme Nawoon Marcellus l’a annoncé, Le Père Gérard Jean-Juste a été assassiné, son cas doit être comparé à celui de Me Mireille Durocher Bertin (Elimination d’un élément gênant pour la suite d’un agenda) ou de celui de Père Jean Mary Vincent (Elimination d’un élément qui risque de récupérer la fraction populaire qui constitue la clientèle du mouvement Lavalas et d’enterrer le leadership d’Aristide). Rappelons que Jean-Bertrand Aristide a récemment demandé à ces partisans d’attendre le résultat de l’enquête du congrès américain sur les événements de 2004 et de ne pas prendre part aux élections. Le Père Gérard Jean-Juste était considéré comme candidat à la Présidence de Fanmi Lavalas pour 2010.

Jean-Juste pouvait-il bloquer l’agenda clintonien ou représentait-il un allié sur qui Bill pouvait compter comme directeur d’opinion au sein de la diaspora haïtienne ? Nawoon Marcellus semble avoir plus d’explications sur ce sujet.

P.S. : Nous invitons le lecteur de ce texte à lire l’Editorial de Berthony Dupont du Journal Haïti Liberté (vol. 2 N0. 42 / du 06 au 12 Mai 2009) titré « Aristide veut-il retourner en Haïti ? », pour mieux comprendre les contradictions et luttes intestines qui traversent la Famille Lavalas, les épreuves de forces entre le Leader à vie Jean-Bertrand Aristide, des cadres du parti et les groupes de militants appelés Base du Parti.

RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 08 Juin 2009, 16 heures 50.

dimanche 7 juin 2009

ELECTIONS EN HAITI ET PLANIFICATION DE RENE PREVAL VERS LE PARTI UNIQUE ET LA DICTATURE PAR STANLEY LUCAS.

Stanley Lucas

Sunday, June 7, 2009


Tout est mis en place pour garantir la mise en place de douze senateurs du parti presidentiel haitien (Lespwa) le 21 Juin prochain et la mise en place d'une dictature calquée sur le régime Chavez du Venezuela. Aucune reflexion serieuse n'est en cours pour faire face aux consequences de ce nouveau coup d'etat electoral. Seuls les observateurs internationaux des Ambassades etudient des strategies pour empecher le secteur castriste de prendre en main les destinees d'Haiti apres avoir eu la main haute sur les mouvements gauchistes ( non de gauche) des Caraibes et de l'Amerique Centrale placee sous coupe reglée. La plupart des membres des commissions presidentielles kap souse zo sont muets et pour cause puisqu'ils travaillent pour un caudillo qui veut enfin accomplir le vieux reve d'Aristide (sans Aristide) : non pas avoir la majorité mais la totalité ! ---------------------------------------------------------------------


En fait, en marge de cette planification, pendant les derniers jours nous avons observe plusieurs diversions de l'Executif pour faire oublier a l'opinion publique le coup d'Etat electoral du 19 Avril et sa finalisation qui aura lieu le 21 Juin : salaire minimum, affaire Fevry, grippe aviaire et autres distractions conjoncturelles... Mais les analystes nationaux ne se sont pas laissés avoir en restant fixés sur le coup d'etat electoral du 21 Juin de Rene Preval qui voudrait pouvoir se debarasser de la constitution de 1987 et proteger le coup d'etat economique notamment les vols des biens de l'etat (teleco - port et aeoport) livrés à ses amis du Groupe de Bourdon. Ce coup d'etat electoral aura des consequences graves sur le pays a court, moyen et long terme, particulierement l'installation d'un parti unique s'il arrive à passer. Que font les partis politiques,la Societe Civile, La Presse, les Etudiants? Ceci merite d'etre analysé en profondeur avant la catastrophe qui s'annonce... -------------------------------------------------------------------------------------


Les partis politiques et le coup d'etat electoral du 21 Juin------

La Fusion et l'OPL manipulés par Preval sont dans les nuages et le virtuel. Ils font semblant de croire qu'il y aura vraiment un deuxieme tour "libre et honnete et democratique" sur la base des promesses peu credibles qui leur sont distribuees . Cette tentation du gain politique leur sera fatale. Ils ont deja oublie le 6 Avril 1997, allez demander a Rosny Smarth. Ils ont aussi oublie les 21 Mai et 26 Novembre 2000. Trois coups d'etat electoraux executes par Rene Preval. OPL ak Fuzion se pat tomat pou bay koudeta elektoral dezyem tou a yon koulè. Preval a bien calcule l'appat avec trois candidats de ces partis admis pour le deuxieme tour. Preval savait que cela suffirait pour les convaincre de participer et legitimer le coup. L'appat tuera les rats qui pensent qu'ils ont une chance d'attraper le fromage. Leur propre histoire demontre que la negociation n'est jamais possible avec les forces antidemocratiques. Vire lanvè vire yo nan dwat se menm bagay. Une fois dans le processus aucun parti n'aura la legitimite de protester quoi que ce soit contre l'illegalite et le tour sera joue. Au sein de la Fusion la plupart des membres ont compris. Le candidat de la Fusion dans le Nord Est Rodolphe Joazile plus proche de Preval que de la Fusion est l'un des blocages pour le boycott. Dans la Grande Anse la mise en place est termine Aurore n'aura pas acces a la seule radio locale controlee par un senateur proche de Preval, le montage au niveau des BIV est aussi pret. Aurore malgre sa popularite pap asiste tiraj. La conference de presse de Marie Denise Claude candidate de la FUSIOn pour le departement de l'Ouest aurait du suffire pour le retrait de ce parti politique du processus. En plus de son argumentation Madame Claude a publie la lettre du Vice President du CEP Rodol Pierre a Frantz Verret, president du CEP sur la strategie a adopter pour garantir la victoire des candidats de Lespwa et l'UCCADE au deuxieme tour (Annexe 1). Victor Benoit auquel Preval aurait promis la Presidence en 2010 , pour le paralyser, constitue aussi un blocage. Ben n'a pas constate que 2/3 du parti sont contre sa candidature a la presidence en 2010 et en plus il ne sait pas ce que tout le monde sait deja, il n'obtiendra pas 2% dans une election presidentielle. Serge Gilles et Victor Benoit ont mene des combats courageux pour la FUSION et pour la democratie. Dans la tradition democratique des grands socialistes le moment est venu pour eux de ceder la place a la nouvelle generation des leaders socialistes Haitiens qui ont entre 45 et 55 ans. En plus Gilles et Benoit sont chanceux d'avoir une equipe valable capable de prendre la releve. En observant les Alix Richard, les Edmonde Beauzile, les Micha Gaillard, les Dully Brutus, les Anthony Barbier elatrye Benoit et Gilles devraient etre fiers de leur heritage. C'est le moment de partir par la grande porte et de garder une position honorifique et symbolique au sein de la Fusion. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------

Au niveau de l'OPL, depuis le depart de Gerard Pierre Charles le parti se recherche, les leaders sont comme a l'etat latent. Pourtant dans plusieurs regions du pays l'OPL a une base organisationnelle et ideologique solide. Dans mon departement si l'election etait libre Melius Hyppolite serait le prochain senateur parce que le candidat de Lespwa n'a aucune chance de le battre. Le seul qui aurait pu battre Melius, Luc Fleurinor a ete ecarte par la manipulation des resultats du premier tour en faveur du candidat de Lespwa, Lucas Saint Vil. Au second tour la manipulation est prete pour voler les elections en faveur du candidat de Lespwa, Melius kandida OPL pap assiste tiraj malgre ke ce li ki pral genyen. Gerard Pierre Charles aurait deja compris cette realite de l'environnement politique et serait deja en route pour bloquer le coup d'etat electoral. Que se passe-t-il a l'OPL? Ou sont Rosny Smarth? Edgard Leblanc? Les jeunes de l'OPL? Sont-ils divises sur la strategie a adopter? Quel est l'impact de la presence de Paul Denis au palais sur l'OPL? Quel est l'impact des relations personnelles entre certains membres de la coordination nationale de l'OPL et certains elements du palais et du gouvernement et la strategie electorale a adpoter? Ki empak ke blan lavalas MINUSTHA kap pala sou kote avek OPL genyen sou yo? Ki garanti ke tout blan sa yo bay OPL? Garanti ki pap respekte lè bagay yo pase mal... Lè sa gate blan yo ap lage tout moun pou Preval, tout moun konn sa. Une chose est sure OPL pap asiste tiraj lè palais pral pibliye rezilta dezyem tou a, tout moun konn sa, kijan fe OPL pa konn sa ? ---------------------------------------------------------------------------------------


Plus que jamais l'OPL et la FUSIOn doivent reprendre le dialogue, une coalition permanente de ces deux donneraient une chance au pays. Les autres partis politiques devraient faire de meme et ils doivent serieusement a travers des propositions publiques prendre en compte les aspirations de la population. --------------------------------------------------------------------


Pour le departement de l'ouest tout le monde sait que C'est Mario Viau et marie Denise Claude qui etaient qualifies pour le deuxieme tour. Preval a decide autrement. Au niveau de l'UNION, comment Viau peut-il penser que Lespwa laissera tomber son poulain du kidnapping John Joel Joseph au deuxieme tour? Si Viau croit qu'il a une chance, il est en train de rever. ---------------

Le RDNP, GREH, le MNP-28, RESPE semblent avoir compris la determination de Preval et de Lespwa pour manipuler les resultats du deuxieme tour. La seule erreur de trois de ces quatres partis est que leur boycott est passif alors que ce boycott devrait actif. Face au coup d'etat electoral du 21 Juin 2009, il est tout a fait democratique et normal de demander aux citoyens et aux fideles de prendre les rues le dimanche 21 Juin la apres la messe pour bloquer le coup d'etat electoral. Les pretres, les professeurs, les pasteurs, les leaders paysans, le leadership feminin doivent demander le blocage du coup d'etat elecotral qui a pour objectif final le remplacement illegal de la constitution de 1987 et voler les biens de l'etat generateurs de revenus (teleco, port et aeoport de Port-au-Prince). -----------------------------------------------------------------

Le quatrieme parti politique RESPE a essaye la voie legale en essayant de solliciter l'intervention du parlement et de la justice avec des preuves patents. Respe http://www.respehaiti.com/ a l'appui de preuves substantielles a demontre les violations de la loi et de la constitution. RESPE a etabli des bases serieuses pour la destitution du CEP et la non-reconnaissance des resultats manipules et illegaux du 19 Avril. Le CEP a viole les articles 161 et 161.1 de la loi electorale (voir annexe 2). Au senat Kely Bastien qui a recu la plainte de RESPE ne fera rien, il reste l'objet de Preval au senat bien qu'il affirme le contraire, certains senateurs reagiront, on verra la suite. Au niveau de la Chambre des deputes la CPP prepare Novembre. La justice de son cote semble etre debordee entre les pressions politiques, l'application de la loi et les tentations financieres. Nou pran! -------------------------------------------------------------------------------------------



La Presse et le Coup d'etat Electoral du 21 Juin----


Rene Preval et le Groupe de Bourdon ont beaucoup investi dans la presse pour eviter les critiques et la construction d'un consensus national contre le coup d'etat electoral et le coup d'etat economique. Une grande partie de la presse dort dans les bras de Preval et ronfle sur le Groupe de Bourdon. La presse n'a meme pas pris le temps d'analyser les resultats se trouvant sur le website du CEP. Une analyse des resultats demontrent que Preval a utilise la meme technique que le directeur des operations du CEP de 2000 Pharaon pour manipuler les elections de 2009. La difference est qu'en 2000 Pharaon avait manipule les resultats au centre de tabulation, en 2009 Preval a opere la manipulation au niveau des bureaux de vote. Si la presse avait consulte la publication des resultats du CEP sur leur website, la presse se rendrait compte qu'aucun des membres des bureaux de vote n'a des notions comptable. En comptant le total des bulletins servis et les votes exprimés pour chaque candidat on découvre que rien ne balance. Et c'est la qu'on decouvre la magouille. Les votes à coté des candidats sont souvent plus nombreux que les bulletins qui ont servis! C'est un véritable tour de magie! Pire encore, aucune radio n'en parle! Quelqu'un s'est-il donné la peine de consulter le Web? ------------------------------------



Le blocage dans la presse des intervenants coherents politiques capables d'expliquer au pays ce qui se passe est systematique. Pour bloquer des intervenants ce directeur de radio gene parce qu'il a touche pour se justifier declare avec un ton mensonger, Ah! vous savez, vous travaillez pour un secteur je ne peux pas vous laisser parler. On se rend compte apres deux coups fil qu'un homme du bas peu de chose travaillant a l'APN kap souse zo nan men gwoup de boudon a regle l'affaire. Il n'y a que les critiques douces, ceux qui se plaignent qu'on laisse passer au cours des emissions d'analyse. Les hommes d'actions, coherents pouvant trouver des solutions sont ecartes. ----------------------------------------------------------------------------------------


En 2009, pour le malheur de notre pays la presse est baillonnee pour quelques gourdes et la publicite du groupe de bourdon. Des directeurs de l'information recoivent des woulman paralleles du palais et du Groupe de Bourdon, certains proprietaires de medias recoivent des menaces de retraits de publicites s'ils laissent certaines personnalites parler. Les injustices economiques de l'APN sont ignorees. Des journalistes qui en parlent sont menaces. A cause des coups d'argent certains elements de la presse dans leurs reportages criminalisent des revendications legitimes et legales de plusieurs secteurs de la population pour proteger le pouvoir et le Groupe de Bourdon. Par exemple un journaliste dans son reportage parlant des protestations des etudiants affirmera " Etudiants ou casseurs?" Une facon de disdrediter les etudiants. Une grande partie de la presse entre la corruption et les pressions economiques et menaces politiques est baillonnee. A quand le reveil? Ils seront les premieres victimes du syteme de parti unique que construisent Preval et le Groupe corrompu de Bourdon. --------------------


La Societe civile et le coup d'etat electoral du 21 Juin --


Une grande partie de la societe civile a boude les elections. La participation au premier tour des elections legislatives du 19 Avril 2009 est estime a 7% alors que celles du 21 Mai 2000 etait estime a 60%. Faisons-nous marche arriere? Pour la societe civile Preval et le Groupe de Bourdon representent des menaces pour Haiti. Alors que la reaction generale dune partie de la societe civile est passive, les etudiants semblent se soulever contre l'inacceptable. La societe civile complete rejoindra-t-elle les etudiants? En tout cas ceux qui ont recus leurs contrats et font de l'argent ont abandonne le bateau de la collectivite. ---------------------------------------


Quand aux partis sans le depart des dynosaures la base du pays continuera a les ignorer. Au lieu d'accompagner les etudiants ils ont encore rate une opportunite. Pour avoir une idee ou se situe les acteurs politiques du pays voir annexe 3 au bas de la page. ----------------------------------

Qu'adviendra-t-il la semaine prochaine avec la mobilisation des etudiants? Qu'adviendra-t-il le 21 Juin? jour de la finalisation du coup d'etat electoral? Est-ce qu'il y aura un soulevement general, supprise apres la messe pour bloquer le coup d'etat electoral? Est-ce que le pays laissera les mains libres a Preval, Lespwa et le Groupe de Bourdon? C'est une affaire a suivre. ----------------------------------------------------------------------------------------------------



L'avenir?---


Les jeunes, les etudiants, les ecoliers representent l'avenir. Ils semblent etre les seuls a comprendre l'heritage que les aines au pouvoir preparent pour eux. Il n'y a que les jeunes a vouloir arreter l'hemorragie. Ils ont deja comprit les jeux du palais et de la primature. A leurs yeux le Groupe de Bourdon est comdamne a perir. A leurs yeux la MINUSTHA et Rene Preval qu'elle supporte sont dans le meme panier. N'est-ce pas la MINUSTHA qui au lieu d'accompagner les etudiants dans leurs revendications conseille a la police de criminaliser les revendications legales et legitimes et leurs droits constitutionnels de dire non? Est-ce le resultat de la politique des employes lavalas de la MINUSTAH? La MINUSTAH perd chaque jour sa credibilite avec ses employes lavalassiens comme Lizbeth Cullity qui sont a la fois juge et partie. Toutes les information que ces employes collectent des autres secteurs vont trouver lavalas. Les Haitiens doivent le savoir. ----------------------------------------------------------------------


Le pays doit aussi savoir que ce n'est pas la premiere fois qu'un chef d'Etat haitien tente de s'approprier le pouvoir en utilisant les cartes electorales ou constitutionnelles. Cette approche porte ne nom technique d'autogolpe. Avant Preval citons par exemple Nord Alexis qui dut s'exiler enveloppé dans un drapeau francais quelques jours apres de tels essais infructueux ou encore Tiresias Simon Sam qui au moment de quitter le pouvoir s'ecria : " Nous avons tenté une reforme constitutionnelle et de doter le pays d'un Senat fort, si nous partons de cette maniere je peux vous dire qu'il n'y aura plus de gouvernement haitien apres nous, Haiti sans notre equipe va disparaitre!" Mais oui, quand on est president en Haiti on peut facilement perdre la tete!...

Au Tribunal de la Drogue

Jean Erich René
USA,le 4 juin 2009
L'émission d'un mandat d'amener contre Guy Philippe, confirmé par une déclaration officielle du Ministre de la Justice Jean Joseph Exumé, vient d'ouvrir la boîte de Pandore. Il y a préséance dans l'audition des accusés. Guy Philippe représente le maillon qui précède Jean Bertrand Aristide que le Président de l'Afrique du Sud, Jacob Zuma, livrera sur un simple claquement de doigt.
La DEA conduit ses enquêtes lentement mais sûrement. Ordinairement elle part de la base pour arriver au sommet en prenant le soin de visiter et de revisiter tous les embranchements afin de s'assurer que tout le réseau soit détruit. En faisant la remontée des filières on peut se rendre compte que la Police Nationale se trouve au cour du trafic de la drogue en Haïti. Comme illustration, rappelons que la DEA a mis sous les verrous :
- Fourel Célestin, Directeur Général de la Police, d'octobre 1995 à Mars 1996/
- Jean Nesly Lucien, Directeur Général de la Police de Septembre 2000 à Mars 2003.
- Oriel Jean, Chef de Sécurité du Palais national sous la présidence d'Aristide.
Ces 3 figures emblématiques du narcotrafic établissent les liens avec la PNH comme plaque tournante. Pour démêler les ficelles de la drogue en Haïti il faut remonter en 1996 sous la Présidence de René Préval, première version, en prenant comme témoins :
- Robert Manuel, Secrétaire d'État à la Sécurité Publique
- Pierre Denizé, Directeur Général de la Police
- Eucher Luc Joseph, Inspecteur Général en Chef de la Police
- Alix Fils-Aimé, Député de Kenscoff, cousin de Robert Manuel et de Pierre Denizé.
Au sein du Corps de Police il y a une grande division. En dépit de leurs uniformes, les policiers formaient plusieurs des gangs avec des objectifs et des chefs différents auxquels ils ont prêté des serments d'allégeance. On peut y distinguer notamment 5 groupes d'horizons divers et de formations différentes :
- Les policiers de Régina, formés au Canada.
- Les policiers issus de l'Académie de Police de Pétionville
- Les policiers intérimaires sortis des rangs des FAD'H intégrés dans la PNH en 1995 sous la direction de Fourel Célestin. Citons Mario Andrésol comme Commissaire de Pétionville.
- Les policiers de l'Équateur, directement enrôlés dans la PNH comme Commissaire tels que Guy Philippe, Jacky Nau etc.
La connaissance de l'existence de cette subdivision de la Police Nationale est indispensable à la compréhension de l'enjeu des événements politiques, des grades, des mutations et des défections liés au trafic de la drogue au sein de la PNH. Cependant il convient de signaler que les policiers formés en Amérique Latine, généralement identifiés sous l'étiquette EQUATEUR , étaient les plus instruits. Ils sont tous initiés aux sciences administratives policières et militaires. Ils maîtrisent l'art du commandement. De plus grâce à leurs périodes de formation assez longues en Amérique Latine, ils ont lié connaissance avec les différents cartels de la drogue. Leur devise est : « Un pour Tous et Tous pour Un » c'est-à-dire uni pour le meilleur et pour le pire, tout butin doit être partagé équitablement et le malheur de l'un est aussi le malheur de l'autre. Ils forment un bloc aussi dur que le roc. C'est pourquoi la capture de Guy Philippe est difficile, n'est-ce pas!
Avant 1996, ce sont les policiers de Régina qui avaient la commande à cause de leur militantisme politique et leur valence lavalassienne. Mais leur formation laissait à désirer. Préval une fois au pouvoir, entouré des 3 dangers : Robert Manuel, Pierre Denizé et Eucher Luc Joseph, les policiers de l'Équateur dont Guy Philippe ont vite pris le dessus en devenant leurs bras droits. Ces nouveaux venus à la barre de commande ont reçu leur baptême de feu en avril 1996. Une drogue d'une valeur de $ 8 millions de dollars a été trouvée à Delmas par un filet de police que dirigeait Guy Philippe. Il l'a rapporté à son Chef hiérarchique qui, le jour même, dans l'enchantement d'une telle trouvaille, l'a baptisé de « Mon petit fils de Delmas » Comme récompense, Guy Philippe de son poste de Ouanaminthe a été viré comme Commissaire de Delmas comme zone stratégique.

Le calvaire de Guy Philippe commencera en avril 1996 avec le départ de Robert Manuel et la mutation de Luc Eucher Joseph, comme ministre conseiller en Italie. Livrés à eux seuls, Guy Philippe et le groupe del'Équateur étaient devenus les collaborateurs obligés du Président Jean Bertrand Aristide. Selon les déclarations de Guy Philippe dans la presse dominicaine, après ses déboires avec Aristide, il avait reçu l'ordre de boycotter les élections du 21 mai 2000, au cas où les candidats de la CONVERGENCE les auraient emportées. Deux semaines avant, tous les Inspecteurs et les Commissaires de Police étaient convoqués à Tabarre pour recevoir les instructions. Le mot d'ordre viendrait du Directeur Central dela Police de l'heure, nul autre que Clarel Alexandre.
Tout est bien qui finit bien. Guy Philippe est nommé Directeur Départemental de la Police du Nord. Un scandale de drogue d'une valeur de 100 millions a éclaté. Le butin a été partagé équitablement entre leGroupe de l'Équateur avec la main forte du Commissaire de Police du Cap-Haïtien qui avait étudié en Bolivie. Voici l'origine du litige entre le Président Jean Bertrand Aristide et le commissaire Guy Philippe, qui a dû prendre la poudre d'escampette en se réfugiant à St Domingue. Pour masquer la vérité, le Président René Préval et le Premier ministre Jacques Édouard Alexis ont inventé la thèse du coup d'état en faisant porter le chapeau par la CONVERGENCE. Ils ont réclamé l'extradition de Guy Philippe. Le Gouvernement dominicain a exigé des preuves qu'ils n'ont pas pu produire. Le péché mortel de Guy Philippe a été commis récemment, le jour où il a violé le secret de son débarquement en Haïti en Janvier 2004, au micro de Gary Pierre Paul Charles de Signal FM. On peut tout faire contre les USA mais il ne faut jamais livrer ses secrets. Le colonel Michel Placide serait le nouveau Directeur de la PNH et la boucle serait bouclée. Au Tribunal de la Drogue Jean Bertrand Aristide et Guy Philippe bientôt vont recevoir leurs numéros de matricule avec la mention D.D.

MESAJ SENATÈ BOULOS NAN RANMASE 6 JEN 2009 LA

JODI A SE YON OBLIGASYON POU NOU FÈ SOLIDARITE AK ETIDYAN AK TRAVAYÈ K AP LITE POU YON LAVI MIYÒ NAN PEYI A : OUVRIYE K AP VIV NAN LAMIZÈ AK MALSITE PA GEN JÈVRIN POU YO KA TRAVAY KÒM SA DWA

Dirijan yo tèlmam enterese nan dechèpiye lajan ONA, lajan Petwo Karibe ak detounen èd imanitè, yo pa gen tan pou tande revandikasyon pèp la k ap fin trepase anba grangou klowòks-asid batri a.

Dirijan yo pa gen pwoblèm pou jwenn pakèt ak makòn milyon dola vèt pou bay kandida fofyèl Lespwa 3 fèy pwazon banbile nan eleksyon pike-kole. Men misèrere ak malsite travayè pa konsène yo.

Palman an vote salè minimòm 200 goud la pou wè kòman ouvriye ta rale yon souf ak fanmi yo. Otorite Leta pito fè mawonaj tan pou yo bay dizon yo sou vòt Palman an.

Men Kote Pwemye minis la ? Se pa yon kretyen vivan ou ye menm jan ak tout moun. Kote chofè kamyon an ? Ou se yon tèt mato k ap dòmi sou volan. Malfektè, sispann kabicha ! Ou pa wè ouvriye pa kapab bay pitit yo manje ni voye yo lekòl.

Pwemye minis, èske w kwè pou yon zafè 200 goud etidyan oblije pran lari, resewa kout baton, gas lakrimojèn epi riske vi yo anba bal mawon ?

Pwemye minis, lè yon malere redi di pou pitit li pase 12 lane sou ban lekòl pou rive nan Inivèsite, si l mouri pou 200 goud salè minimòm, pèsonn pap ka aksepte sa non, Madan Pierre-Louis. Se pa manman pitit ou ye tou, ou genlè pa konn doulè akouchman e dlo nan je manman ak papa pitit genlè pa briding ou.

Pou evite san pitit pèp la koule, pou pèmèt etidyan yo reprann aktivite yo nan Inivèsite a, mwen mande tout patwon patryòt sere ren yo kòm sa dwa pou bay 200 goud salè minimòm la, pou « pi ta pa pi tris », pou nou pa tonbe pi devan nan « Si m te konnen toujou dèyè »

Mwen mande tou pou Patwona ak tout Chanm komès yo chita ak Palman an ak Pouwa egzekitif la pou diskite sou mezi Leta dwe pran pou pèmèt yo sipòte chòk salè minimòm la, pou machin ekonomik la pa fware, pou krannkès ekonomi a pa kraze.

Nan sans sa a, fòk Leta ta sispann mete taks sou mas salaryal la, taks sou 200 goud la, fòk yo ta diskite zafè taks ONA ak OFATMA pou bese pwa l sou do patwon yo, san konte lòt mezi akonpayman tankou bese pri elektrisite ak taks sou Waf Pòtoprens la ki se pò ki pi chè nan Karayib la, malgre Ayiti se peyi ki pi pòv nan Amerik la. Konsa, patwon yo pap pèdi kontra, yo pap bezwen revoke ouvriye. Epi tou y ap kapab kreye plis travay nan peyi a.

Kidonk, mwen mande pou Egzekitif la pibliye vit e prese Lwa salè minimòm 200 goud la e chita san pedi tan ak Patwona a pou deside mezi akonpayman yo.

Patwon ki konprann soufrans pèp la, ann kole zepòl ak travayè yo pou rive ogmante pwodiksyon nan peyi a, ann kreye plis djòb pou jèn yo kapab viv ak diyite nan peyi a.

Konsa, n ap kreye plis richès, gato a ap vin pi gwo e n ap kapab pataje l pi byen ak tout pitit pèp la.

jeudi 4 juin 2009

ANDRE PIERRE EST ELU MAIRE DE NORTH MIAMI


Andre Pierre, un nouveau venu sur la scene politique en Floride, a reussi un coup de maitre, en eliminant successivement Jacques Despinosse dans les primaires des democrates le 12 mai, et finalement Frank Wolland, son rival republicain, un ancien maire et veteran dans la politique de North Miami, par plus de 300 voies.

A noter que l'adversaire de Andre Pierre aux primaires, Jacques Despinosse, a assidument fait campagne a cote de Andre Pierre dans l' election generale, de meme que le depute Ronald Brise qui a remplace Philippe Brutus a Tallahassee. Tandis que Leslie Prudent et Sister Carline Paul supportaient vigoureusement le "blanc" Frank Wolland dans les radios haitiennes de Miami.

Un autre Haitien, Jean Rodrique Marcellus, a battu egalement Michelle Garcia comme assesseur a la Mairie. C'est la premiere fois qu'il y aura une majorite "haitienne" a la Mairie de North Miami depuis le depart de Joe Celestin comme maire en 2005, a cause des luttes intestines a l'interieur de la communaute haitienne de North Miami.

La victoire de Andre Pierre a ete attribuee a une attitude plus cohesive dans la communaute haitienne locale, et surtout au support du Depute Ronald Brise, et du vieux briscard de la politique locale, Jacques Despinosse, qui se bat depuis des decades pour naturaliser tous les haitiens d'ici, pour convertir leur superiorite numerique (deuxieme apres les Cubains), en pouvoir politique.

Mais Monsieur Despinosse fait face a un gouvernemnt haitien refractaire et non cooperatif, qui insiste a refuser la double nationalite a la Diaspora, contrairement a la Republique Dominicaine, ou le President Leonel Fernandez est un Diaspora, a la Colombie, au Venezuela, au Perou, a l'Equateur, au Liban, a l'Italie, et au Mexique qui permettent a leurs citoyens ici d'aller voter a leurs consulats ici. Meme Hugo Chavez, qui sait que 95% des venezueliens de la Diaspora sont contre lui, leur permet de voter dans toutes les elections venezuelienes aux consulats venezueliens a l'exterieur.

Un autre fait a signaler, le Stadium FIU North, ou se joue les dimanches le Haiti Cup Mme Gougousse, est la propriete de la ville de North Miami, qui vient de faire un investissement de plus de $2 million de dollars dans un magnifique terrain artificiel avec une piste olympique autour, pour encourager le developement du sport dans la ville. On y reviendra.

Cordialement,

Joe Namphy

mardi 2 juin 2009

Mise au point sur mon texte à Stanley Lucas. De Cyrus Sibert.

Cyrus Sibert partage avec les internautes cette réponse adressée à ami sur ses commentaires à Stanley Lucas.


Rubens,

Je me souviens de ton nom. Je garde encore l'image de Rubens dans ma mémoire.


J'ai dit dans mon papier que le « texte de Stanley Lucas est une vérité de la Palice ». Alors, je suis d'accord avec vous et je partage les critiques de Stanley.


Toutefois, dans ce pays il y a une pratique d'aborder les problèmes seulement dans un sens. Si oui nous condamnons les journalistes corrompus, que comptons nous faire pour renforcer ceux qui résistent encore et prennent leur distance avec le pouvoir.


Tu es comme moi originaire du Cap ou du Nord. Tu connais très bien ASC. ASC (Association Sportive Capoise) est un club capois de football. Quand il a des difficultés financières, la société, ceux qui habituellement se présentent comme des fanatiques malades ne contribuent pas. Ils se contentent de critiquer le club. Abandonnant l'équipe sans ressources ni supports, jusqu'à ce qu'un jour, un homme comme ''Jean'' (prononciation anglaise Djin) trafiquant de drogue connu et criminel notoire, arrive et finance le Club à leur place. Tout en continuant à scander leur honnêteté ou leur droiture, ils acceptent que l'équipe capoise soit financée par un trafiquant de drogue pour ne pas disparaître. Ce DJIN a été le supporteur de plusieurs promotions d’écoles congréganistes de la ville du Cap-Haïtien. Parrain de promotion et sponsor des activités récréatives organisées par des élèves de ‘‘Chez les Sœurs’’.


En agissant ainsi, ils adoptent un comportement démagogique qui consiste à critiquer ''Djin'' et en même temps à applaudir ASC qui est financée par ce trafiquant criminel. Aujourd’hui, DJIN n’est plus, il a été abattu sur la route Frère, conséquences, ASC est en difficultés.


L'année dernière ce fut le cas pour FICA (Football Inter Club Association). Les fanatiques de FICA membres de la société civile capoise qui ne ratent aucune occasion pour critiquer Moise Jean-Charles n'avaient pas contribué pour permettre à l'équipe d'aller jouer son match à Hinche. Ils gardaient leur argent en lieu sur et acceptaient que ce même Moise Jean Charles qu'ils rejettent, finance le déplacement de FICA à coup de dollars venus du Palais National. Plusieurs bus ont été mis à la disposition des fanatiques de FICA et des dirigeants du Club pour le déplacement. Alors c'est trop facile de se dire contre le diable et de le laisser financer à votre place vos dépenses.


Tropicana et Septen sont deux orchestres passés de présentation, deux monuments du Nord. Ces deux orchestres font la promotion de Moise Jean - Charles depuis des années. Tous les membres de cette société civile qui supporte Tropicana et Septen, qui constituent le staff dirigeant de ces deux orchestres, acceptent le financement de Moise Jean-Charles. Qui pis est, depuis deux ans, dans tous les bals de ces deux orchestres, on danse au rythme : VIVE SENATEUR MOISE. SENATEUR MOISE BONÈ BONÈ. Et après, on critique, on se dit contre Moise Jean Charles, on se dit contre René Préval. Bref c'est de l'irresponsabilité.


Je suis connu pour un homme qui n'accepte pas de langage double. C'est trop facile de critiquer en ayant un comportement irresponsable. Je n'accepte pas cette tactique. La société civile haïtienne a une obligation de solidarité. ‘‘On n'abandonne pas un soldat sur le chant de bataille.’’ C’est un principe sacré de solidarité entre membres d’une armée engagés dans un même combat.


Il faut un comportement responsable qui consiste à dénoncer les agissements des journalistes corrompus et à supporter, sous forme de spots publicitaires, les medias qui résistent et conservent encore leur intégrité.


C’est trop facile de se placer du coté de ceux qui font des exigences. De plus, ces gens à financent les bandits, les criminels et les chimères, de peur qu’ils ne détruisent leurs biens. C’est courant. L’homme d’affaire qui refuse de payer un spot publicitaire sous prétexte de difficultés financières et/ou économique, finance en secret, à hauteur de plusieurs milliers de dollars US, les groupes violents liés au pouvoir. Après, il vous contacte pour se plaindre et critiquer le pouvoir et ses sbires.


Il faut finir avec cette pratique de Marron. Je ne suis pas un marron. Je dis ce que je pense. Je n’ai pas peur. Je sais que je dis haut ce que beaucoup pensent bas. J’ai la force de caractère nécessaire pour dire à qui veut l’entendre, ce que je pense.


02 Juin 2009

Cyrus Sibert,

O2 Juin 2009-06-02

Un ancien camarade de classe qui te conseille de faire un tour dans ta ville natale.


De : Jean-Baptiste Rubens Luc
À : forumculturel@googlegroups.com
Envoyé le : Lundi, 1 Juin 2009, 19h04mn 25s
Objet : Re : [Forum culturel] Cyrus Sibert à Stanley Lucas : Traitons le problème de la presse en profondeur.

Cyrus Sibert

Vous etiez un de mes camarades de promotion au college Pratique du Nord du Cap-Haitien, mais franchement cette lettre a Lucas fait pitie quand bien meme. On peut faire opposition a Preval sans atteindre ce bas niveau de journaliste...

J'avais commence a lire vos ecrits depuis environ un mois, je n'ai jamais partage tes points de vue, mais mon Dieu , maintenant ca frise l'indecense.....

Merci bien cher ami, prenez soin de memoriser mon nom meme pour une seconde et vous verrez qui etiez avec vous au CPN ......

lundi 1 juin 2009

Cyrus Sibert à Stanley Lucas : Traitons le problème de la presse en profondeur.


Cyrus Sibert

Radio Souvenir FM, 106.1 : souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) :
www.reseaucitadelle.blogspot.com

Cap-Haïtien, le 1er Juin 2009

Concernant votre texte « En Prelude A La Journee Interamericaine De La Presse : Baillonnement Des Medias Par Preval Et Le Groupe De Bourdon » (
http://reseaucitadelle.blogspot.com/2009/06/en-prelude-la-journee-interamericaine.html) ne faut-il pas en profiter pour faire le procès du comportement de ceux qui se disent démocrates et malgré tout, se montrent indifférents face aux journalistes qui continuent de prendre leur distance avec le pouvoir ?

Le texte de Stanley est une vérité de La Palice. Je l'ai publié sur mon blog www.reseaucitadelle.blogspot.com. Mais je pense qu'il y aussi l'indifférence, l'absence de solidarité de la part de ceux qui se disent démocrates ou progressistes.

Alors que les hommes d'affaire du ‘‘Groupe de Bourdon’’ soutiennent comme vous le dites les journalistes corrompus, les journalistes indépendants qui résistent sur le terrain n’ont aucun support, ils ne sont pas encadrés. Les hommes d’affaire qui se disent démocrates ne font rien pour financer les médias indépendants. Ils ne donnent pas de publicités aux organes de presse qui refusent la corruption. Ils se contentent d’exploiter la bonne foi et l’esprit de sacrifice des journalistes qui agissent sur le terrain comme des soldats errants, des combattants abandonnés sans ressources ni logistique. Telle est aussi une réalité à présenter.

Le média intègre qui cherche des contrats sur le marché n’a aucune garantie. Les auditeurs qui vous disent : Kembe la pa Lague ; Wap fè yon bon travay ; Ou guen kouraj ; Ou se yon gwo gason, ne vous donnent rien comme publicités. Pourtant, un travail de journalisme professionnel non inféodé au pouvoir exige des ressources ; pour bien enquêter et traiter les dossiers, il vous faut des ressources. Les commerçants prennent le démarcheur en quête de contrats publicitaires pour un mendiant qui trouble sa tranquillité. C’est les cas pour d’autres membres de la société civile. Eux ils sont des professionnels qui travaillent dur pour mener une vie digne, le journaliste n’est qu’un parasite a être manipulé au moment opportun sur la route du pouvoir. Malgré tout, chaque matin il attend des nouvelles pour planifier sa journée de travail. De plus, il est très critique et exige mieux. Alors que sans moyen un média ne peut pas payer les services d’un vrai professionnel compétent. Sans moyens financiers, les émissions seront pauvres et médiocres. Les animateurs seront de piètres et incompétents. Pour preuve, aucun père de famille sérieux ne conseillerait son enfant à adopter le Journalisme comme profession en Haïti.

C’est aussi un élément essentiel à ne pas ignorer.

Le journaliste ou le média qui refuse l’argent de la drogue et/ou les subventions du pouvoir est un clochard en Haïti. S’il résiste, c’est grâce à la solidarité de sa famille. Une solidarité souvent accompagnée de reproches, car le journaliste intègre n’est pas en mesure de rassurer ses proches sur un avenir meilleur. Finalement, il est perçu au sein de sa famille comme un obsédé incapable d’identifier ses intérêts.

Comme aux USA, tout changement politique suppose une mobilisation de ressources. S’il y a des haïtiens qui croient dans le progrès, la démocratie, la liberté et dans un état-nation moderne, ils doivent aussi payer le prix. Ils doivent se montrer solidaires et non se contenter de prendre ‘‘roue libre’’ sur la presse. Le ‘‘Yes we can’’ d’Obama a été possible grâce à ‘‘Yes we spend’’. La presse haïtienne évolue dans des situations difficiles. Sans une prise de conscience de la société civile de ce pays, les journalistes et les médias intègres sont condamnés à disparaître. Car, les charges pour un média haïtien sont énormes, sans compter les risques pour des équipements non assurés et l’obligation de les renouveler périodiquement.

La société civile haïtienne et nos compatriotes de la diaspora doivent adopter un comportement responsable. On ne change pas un pays en comptant sur les financements de l’internationale pour supporter ses partis politiques, ses organisations de défense des droits humains, pour financer ses électorales, ses associations civiques et ses médias. Ceux qui ont la volonté de fournir les moyens feront main basse sur le pouvoir et tous les outils nécessaires à sa consolidation. Les journalistes qui souhaitent garder leur dignité n’auront d’autre alternative que de changer de profession. Les gens de bien doivent avoir aussi les moyens de leur politique.

RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 1er Juin 2009, 16 heures 28.

EN PRELUDE A LA JOURNEE INTERAMERICAINE DE LA PRESSE : BAILLONNEMENT DES MEDIAS PAR PREVAL ET LE GROUPE DE BOURDON



Par Stanley Lucas

Le 7 Juin prochain sera commémorée la journée interaméricaine de la liberté de la presse sur fond de baillonnement des journalistes et des médias en Haiti. On sait que la presse Haitienne a toujours ete le porte etendard de la democratie en Haiti. Elle a su resister aux assauts antidemocratiques des gouvernements militaires et constitutionnels. De Gasner Raymond, en passant par Felix Lamy a Jacques Roche les membres de la presse ont paye le prix ultime pour la democratie. Les attaques physiques, les menaces, les bastonnades, l'exil, les revocations arbitraires a cause de leur independance n'ont jamais affecte les journalistes dans leur quete pour la verite, l'objectivite, la nation.

Aujourd'hui la presse Haitienne fait face a un danger plus grave que les derives antidemocratiques du passe. L'ennemi de la democratie est devenu plus rusé (fin comme on dit en créole) et dangeureux. La menace n'est plus le macoute, le soldat, l'attaché ou le chimere, mais l'argent du pouvoir et du Groupe de Bourdon. Dans un regime staliniste, la liberté de la presse est toujours récupérée et comme l'affirmait Staline lui meme , "le pouvoir ne saurait se permettre d'avoir en son sein un quatrieme pouvoir, la presse doit etre un prolongement du pouvoir d'Etat et des structures financieres de ce pouvoir d'Etat". Aujourd'hui en Haiti la presse et l'opposition dorment dans le lit du President , et ronflent dans les bras du Groupe de Bourdon.

L'ennemi de la presse et de la democratie utilise de nouvelles armes, l'argent, la corruption et la publicite pour baillonner les stations de radios, les journalistes. Dans un environnement ou la pauvrete fait rage le journaliste tombe facilement dans le piege du souse zo. Quand le patron ne lui dicte pas ses reportages, c'est au directeur de l'information de la salle des nouvelles qui lui intime l'ordre de laisser tomber le sujet ou qui determine qui il faut interviewer et laisser tomber parce qu'il est dans la poche d'un manoeuvrier habile. Chacun maintenant a son reseau de journalistes : le vieux routier du régime Guyler C. Delva continue de se prosterner devant le Palais et de prostituer son métier pour une jeep démodée. Sans passé et sans avenir il essaie de s'inventer un présent que la Justice poursuit avec en main un mandat d'emprisonnement pour accusations malhonnetes. Ce mandat d'arret sera un jour executé de toute facon , question de lui faire comprendre qu'il ne peut troquer la liberté d'information pour la liberté de diffamation, dictée par ceux qui lui envoient par terre quelques sous comme a un sale chien. Il y a un autre reseau qui appartient au secteur du Groupe de Bourdon qui est constitué de quelques directeurs de l'information qui recoivent parallement un "support financier" a leur salaire.


L'affaire du Warf de Port-au-Prince est un exemple concret de cette nouvelle ere de corruption qui va museler totalement la presse Haitienne si nous ne faisons pas attention. Nous avons bati le Port de Port-au-Prince avec l'argent de nos taxes. C'est un outil commercial de l'Etat Haitien qui recoit 80% de ce que nous consommons. C'est aussi au niveau de la securite nationale une entite a ne pas negliger. Aujourd'hui une equipe de mercenaires Haitiens associes a quelques blanmannan grangou essaient dans l'anonymat de voler le Port pou degouden. Personne n'en parle au niveau des medias. La raison? Le Groupe de Bourdon utilise un mercenaire de la presse (MEGAlomane) sis à la rue de la reunion qui achete les bandes magnetiques des reporters, paient des sommes a des responsables de salles de nouvelles pour torpiller tout effort de reportage sur ce crime economique contre Haiti. Ce ne sont pas seulement les journalistes et directeurs de l'information qui sont en cause mais aussi les moderateurs de listes sur l'internet ki nan woulman tou. La censure est larvee. Des textes envoyes pour publications sont recus d'abord par le Groupe de Bourdon et la distribution souvent retardee, le temps de payer. Neg ap achte neg. Au niveau des proprietaires de medias, il sont souvent prudents, pour ne pas risquer les publicites de la banque unie qui controle aussi le credit de tout le monde. Qu'on ne me dise pas que la vente du Port-au-Prince pou degoude fait partie de la privatisation, c'est tout simplement un vol des biens de l'etat avec la complicite du palais et Madame Pierre Louis qui se resigne a sa fonction de pope twel. Ses proches decus l'abandonnent un a un.


La censure prend aussi la forme de discussions douces qui facilitent le maintien du statut quo et l'avancement de l'agenda gouvernemental qui est ausi celui du Groupe de Bourdon. Preval execute le coup d'etat politique (coup d'etat electoral et coup d'etat contre la constitution) et le Groupe de Bourdon execute le coup d'etat economique (vol des biens de l'etat teleco, port et aeoport de PaP). Tout element ou organisation pronant a travers la presse des idees concretes capables d'affecter le Groupe de Bourdon et l'agenda de Preval sont mis de cote et leurs analyses et commentaires traites de voye monte. Il faut justifier les woulman.


Dans ce nouveau systeme que le Groupe de Bourdon et Preval sont en train de mettre en place le questionnement des seigneurs feodaux d'Haiti est inacceptable. Deja la semaine derniere nous avons observe dans le Sud l'emergence de l'augmentation croissante du pouvoir totalitaire des seigneurs feodaux quand le senateur Buissereth a frappé le journaliste Fanfan de radio Galaxie parce que celui ci a questionne les affirmations erronees de ce dernier. Li mèt tann souflèt pal ! En attendant aucune association de journaliste n'a sorti de note pour comdamner l'assaut contre le journaliste Fanfan. Neg ap touche neg pa kapab pale.


Aujourd'hui avec la publicite et des coups d'argent le Groupe de Bourdon a divisie la presse en deux categories : Les pro-gouvernemantaux et les pro-raquetteurs. Les journalistes restes independants et integres deviennent de plus en plus rares. Ceux-la, ils etouffent de frustrations.


Les deux associes, le palais national et le groupe de bourdon depensent une masse de gourdes pour corrompre la presse. Un peu de monnaie chaque mois (a titre de consultants), une voiture 4X4 ou d'occasion ( d'une Compagnie privee) , des cartes de telephone (du Directeur d'un bureau d'Etat) , le paiement du loyer (par la Fondation d'une Banque) un billet d'avion ( d'un petit cartel) etc sont parmi les nouvelles armes d'attaques utilisees pour asservir les affamés de la presse nouvelle maniere. Comme un consommateur de drogue qui devient dependant, nombreux sont les journalistes Haitiens qui sont devenus dependants de cette culture corrompue. L'interview n'est meme pas finie que certains journaleux vicieux et sans gene vous demandent de l'argent, au cours de la pause publicitaire. Ca fait mal de constater cette degradation morale. Ils deviennent de plus en plus rares les journalistes echappant a cette categorie. Je ne parlerai pas des chimeres de la plume base en Floride qui sous la coupe de Jacob executent la propagande lavalassienne.


Aujourd'hui les monopoles du Groupe de Bourdon associé au pouvoir ont reussi avec cette technique a museler la presse (journalistes et directeurs de medias compris). Un danger certain pour la democratie. Les directeurs de medias qui resistent sont menaces par le retrait de la publicite et les menaces politiques. Ceux qui ont trop de stations de radio sont sous les menaces d'annulation de leurs licences. Ceux qui sont en difficulte n'obtiendront pas de credit a la banque unie s'ils ne suivent pas les directives de la petite mafia.


Il y en a pourtant qui refusent de ceder, ils continuent de porter bien haut le flambeau de la presse independante, et se preparent seuls a commemorer le 7 juin prochain la date interamericaine de la liberte de la presse. Je rends un grand hommage a ceux-la. Les autres ils peuvent aller se cacher.