mercredi 22 juillet 2009

Le droit de propriété dans la protection de l’environnement, mieux que l’enclavement.


Par Cyrus Sibert
Radio Souvenir FM, 106.1 :
souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit. :
www.reseaucitadelle.blogspot.com/

Cap-Haïtien, le 22 Juillet 2009

L’environnement, l’un des arguments pour protéger les monopoles de Port-au-Prince.
Au début de l’année 2004 nous avions pris part à une conférence débat sur la situation du département du Nord. Au local du ‘‘Feu vert Night Club’’, nous étions plusieurs jeunes, commerçants, militants, professeurs, à suivre attentivement le conférencier du jour. Il s’agit d’un employé du Ministère des travaux publics, un intellectuel marxiste, ancien communisme ’’. Il nous présentait un tableau complet de la situation du Nord, des dangers qui menacent la ville du Cap-Haitien. Pour l’Aéroport, il participe de la même logique de l’ancien Ministre des Travaux publics Verella, à savoir : il faut attendre la construction d’un grand aéroport à Madras, non loin de la commune de Trou du Nord, et ne pas investir des millions dans le développement de l’actuelle aviation du Cap-Haitien. Argument rejeté certainement par le public, car dans une salle où il y a des gens du nord habitués aux dilatoires des experts de la capitale - les principaux stratèges et protecteurs des groupes monopolistiques-, on ne saurait accepter de renvoyer à une période hypothétique, un investissement sur une infrastructure déterminante pour le développement du Nord. Cela fait déjà 20 ans qu’on attend l’exécution de ce projet. Les dirigeants du pays ont déjà placé au moins deux « première pierre. » pour annoncer le lancement des travaux.

Durant tout le débat entre l’assistance et notre expert-Port-au-Princien, nous avions gardé silence. C’était pour nous le temps de sonder l’opinion publique du Nord. Nous en avons profité pour évaluer notre position : Est-elle conforme à la volonté du peuple ? La chaleur du débat nous avait donné raison. Le Nord dans sa totalité veut un aéroport. Et, « chat échaudé craint l’eau froide », nous n’allons pas attendre. S’il faut un plus grand investissement à Madras, pas de problème. Pour le moment nous allons commencer par l’agrandissement de l’Aéroport de Cap-Haitien : « Un tien vaut mieux que deux tu l’auras ».

Un fait nous a marqué ce jour là. L’insensibilité des dirigeants face aux problèmes de la population.

Abordant la faisabilité de la construction de la route de Borgne, l’expert de la République de Port-au-Prince déclare à qui veut l’entendre : Au bureau des gestions de projets du Ministère des travaux publics, nous avons décidé d’arrêter la construction de la route à la commune de Borgne. Nous avons décidé de ne pas continuer jusqu’à Anse à Foleur, Saint-Louis du Nord et Borgne. Nous agissons en vue de protéger l’environnement de Borgne. Une route dans la zone facilitera la coupe des arbres dans la région. Comme solution, nous pensons qu’il est mieux d’attendre.

Voilà la réflexion des experts haïtiens : pour protéger l’environnement, ne faites pas de route, même si la vie de plusieurs millions de personnes en dépend.

Nous lui avons posé la question suivante : Je ne vous comprends pas. En République Dominicaine, il y a des routes et des arbres. Donc, c’est possible d’avoir des infrastructures routières et un bon environnement.

La réponse a été : de l’autre coté de la frontière, il y a l’ordre. L’Etat est fort et bien organisé. Il y a moyen de gérer l’environnement.

Paradoxalement, ces mêmes experts sont contre l’armée, contre les chefs sections et encourageaient le non respect de la propriété privée. Ce sont eux qui avaient encouragés le démantèlement avec empressement et sans planification des forces de sécurité traditionnelle au nom du changement et de la révolution. Ils étaient à la tête de tout mouvement de dechoukaj de terre (spoliation) au nom de la réforme agraire.

A ce point, nous avions médité et nous avons pensé à une approche d’un ami Capois qui dirige une Institution connue sous le nom d’IRLEP (Institut de Recherches pour la Libre Entreprise et le Progrès). Michel Georges répète souvent : le problème de la couverture végétale d’Haïti, comme tant d’autres problèmes environnementaux, trouve sa cause dans le nom respect du droit de propriété. Le comportement de tout spoliateur est d’abattre les arbres, de se livrer à l’exploitation des mines de roches et de sable trouvées, souvent des bois précieux gardés par des générations en souvenir d’un évènement familiale. Etant conscient de n’avoir aucun droit sur l’espace envahi, on se livre à la déforestation, à la dévastation.

En 2009, quand notre père décida de consolider ses droits sur l’habitation de nos grands parents en arpentant les terres du coté de l’Acul du Nord, il était revenu découragé et déçu. Les arbres ont été détruits. L’arbre sous lequel il avait l’habitude d’étudier le week-end n’était plus. Papa était triste. C’était comme si un membre cher de notre famille avait disparu. Nous avions compris que la protection de l’environnement dépend de l’histoire qui existe entre l’homme et cet environnement. Car, notre père racontait les services rendus par ces arbres, en septembre quand grand’mère devait payer l’écolage, les manguiers de l’habitation, les avocatiers, les cocotiers, tous contribuaient par leurs fruits. De plus, il y a les petites histoires de campagne, les randonnés, les ballades entre amis…

Le 08 juillet 2009, sur un vol à destination de Port-au-Prince, nous avions pris le temps d’observer l’environnement. Les quelques arbres qui existent se trouvent autour des habitats. Ailleurs, la terre est dénudée. Il n’y a presque rien. Cela nous fait penser à l’argument de notre ami Georges. Les arbres qui restent sont ceux sur lesquels il y a un droit de propriété, libre et incontestable.

A l’Atelier de formation sur la gestion des Risques et Désastres, nous avons rencontré Dr Yolène Surena qui, dans un débat informel, nous encourageait à ne pas être des haïtiens en transit en Haïti mais de vrais haïtiens qui plantent des arbres pour et aux noms des enfants. Elle nous racontait ses regrets du fait de ne pas pouvoir protéger les arbres précieux plantés par son père. C’était des arbres précieux : acajou, caliptus, cèdre, chaine… Chaque enfant de la famille avait ses arbres. Ils devaient servir à construire des meubles le jour de son mariage. Son premier enfant a eu le temps d’avoir 31 arbres. « Papa les avaient mis en terre de coutume, à sa naissance. » A chaque fois quelle rentre dans un endroit meublé à partir du cèdre, l’odeur fait penser à Papa et à ses arbres que nous avions perdus.

Nous avons ainsi tiré la conclusion que la protection de l’environnement ne saurait être seulement une question de mesure prise à partir d’analyses pseudo-scientifiques faites par des experts. Nous avons assisté à une multitude de campagnes de distribution de plantules. Quel est le résultat ? Insignifiant. La protection de l’environnement est d’abord une question de propriété. Une institution, c'est-à-dire une règle de droit, qui traverse le comportement de classe et les préférences temporelles. Un lien social que seul l’engagement des autorités établies peut protéger et faire respecter pour le développement économique. Les mesures qui consistent à maintenir une commune enclavée pour éviter l’abatage des arbres sont inhumaines. Des paysans de Borgne meurent faute de route. La zone est enclavée. Ceux de Port-de-Paix qui sont obligés de se rendre au Cap-Haitien doivent passer par Gonaïves pour remonter la nationale#1 et le morne Puilboreau. Alors qu’avec une ouverture de la Route Borgne/Anse à Foleur, plusieurs communes du Nord-ouest auraient accès au département du Nord, du Nord-est et de la République Dominicaine en un temps record. Sur les hauteurs de Cap-Haitien, on peut déjà voir l’Ile de La Tortue à l’œil nu.

Il faut y voir la main invisible des monopoles. Ils ont beaucoup d’experts à leur service pour justifier l’exclusion, renforcer la mainmise du pouvoir central et défendre le statu quo inhumain imposé par la « République de Port-au-Prince ». A cette fin, ils utilisent toutes sortes d’arguments et la protection de l’environnement fut au menu de cette conférence. La « Cote Atlantique d’Haïti » qui regroupe les départements du Nord-ouest, du Nord et du Nord-est se développera envers et contre tous. Cette cote constituera le parc de l’industrie touristique de la zone. Elle sera au service de tout le Grand Nord et contribuera à sauver la capitale inondée de citoyens aux abois, obligés d’abandonner les villes de province. C’est notre combat au seuil du bicentenaire de la mort du Royaume de Christophe.

RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 22 Juillet 2009, 11 heures 55.

mardi 21 juillet 2009

Bulletin spécial # 1 Mardi 21 juillet 2009 (Virgilance jaune)

Courtoisie de Agr.Gabriel Archange Léon du Bureau Départemental Nord de Gestion des Risques et Désastres. Cap-Haitien, +509 3721 0665. Publié par Cyrus Sibert / RESEAU CITADELLE.

Vigilance jaune aux coups de vents, aux grosses mers et aux pluies du Plan National de Gestion des Risques et des Désastres(PNGRD)

L’axe d’une onde tropicale est localisé sur Porto Rico ce matin. Elle pourrait occasionner des coups de vents modérés à forts, de grosses mers et des averses de pluie isolée sur l’île d’Haïti ce soir et demain.

En conséquence, le SPGRD lance ce mardi 21 juillet 2009 à 10 h am le niveau de vigilance jaune (i.e. risque d’impact d’intensité faible à modérée) aux coups de vents, aux grosses mers et aux pluies et annonce l’activation du Plan National de Gestion des Risques et des Désastres(PNGRD) face aux menaces de coups de vents, de grosses mers, de la pluie et d’orages avec risques de crues de rivière, de glissement de terrain et d’inondations d’intensité faible pour presque tous nos départements telles que : le centre, l’artibonite, l’ouest, le nord-est, le nord, le nord-ouest, le sud et le sud-est.

Le SPGRD de concert avec la SEMANAH interdit les opérations de cabotages sur toutes les côtes nord et sud du pays à partir de ce soir jusqu’à jeudi matin.

Consignes
· Si votre habitation est menacée par des inondations et de glissement de terrain, préparez vous à évacuer.
· Ne pas traverser les rivières en crues sous aucun prétexte.
En cas d’orages violents, ne vous abritez pas près des fenêtres et en zone boisée.


Prochain bulletin: mercredi 22 juillet 09

Bulletin météo marine du mardi 21 juillet 2009
Valable jusqu’au 22 juillet 2009

Prévisions maritimes:
Zone côtière nord :
Mardi & mercredi
* Vent du secteur est sud-est: 20-30 nœuds;
* Hauteur des vagues : 9 à 11 pieds;
* Pluie et orages épars prévus ce soir et demain
* Mer agitée aujourd’hui et demain ;
* Le SPGRD de concert avec la SEMANAH interdit les opérations de cabotages sur toute la côte nord du pays à partir de ce soir jusqu’à jeudi matin.
Golfe de la Gonâve :
Mardi & mercredi
* Vent du secteur est sud-est : 20-25 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 7 à 9 pieds ;
* Mer plus ou moins agitée à agitée ;
* Il est interdit aux voiliers de prendre le large aujourd’hui et demain.

Zone côtière sud :
Mardi & mercredi
* Vent du secteur est sud-est 20-25 nœuds,
* Hauteur des vagues : 7 à 10 pieds ;
* Pluie et orages prévus. Mer agitée notamment au large ;
* Les opérations de cabotages sont interdites sur toute la côte sud du pays jusqu’à jeudi matin.


Jacquet Jackson, Prévisionniste au CNM

lundi 20 juillet 2009

Bilten Meteyo Lendi 20 Jiyè 09 pou rive 22 Jiyè.


SITIYASYON SINOPTIK NAN KARAYIB LA AK SOU ATLANTIK LA


Aks yon ond tropikal touche Grandans peyi d’Ayiti maten an. Gen yon lòt ond ki pi byen fòme k’ap rantre nan lanmè Grand Zanti yo nan jounen madi ak mèkredi, lapli ak loraj mache ak ond sa.

PREVIZYON POU AYITI

_ Tan an gen kèk nyaj maten an;
- Ap gen nyaj nan aprè midi;
- L’ap fè cho pandan jounen an, men l’ap miyò nan lannwit;
- Li posib pou ti lapli tonbe nan kèk zòn sitou nan Sant, Lwès, Sid, Sidès, Grandans ak Nip aswè a.

PREVIZYON POU PÒTOPRENS AK LÒT ZÒN KI BÒ KOTE’L YO

- Gen bon tan maten an;
- Ap gen kèk nyaj de tanzantan k’ap kouvri syèl la nan fen jounen an;
- Pi wo tanperati a ap rive pou jodi a se 36°C , pi ba l’ap desan’n se 24°C;
- Gen chans pou gen lapli ak loraj nan aswè .



Leve ak kouche solèy la pou pòtoprens

Jodia 20 Jiyè leve : 05 è 23 mn kouche :06 è 28mn
Lendi 21 Jiyè leve : 05 è 23 mn kouche :06 è 28mn
Madi 22 Jiyè leve : 05 è 24 mn kouche :06 è 28mn

Haïti : Touriste en Larmes.


Par Cyrus Sibert
Radio Souvenir FM, 106.1 :
souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit. :
www.reseaucitadelle.blogspot.com/

Cap-Haïtien, le 20 Juillet 2009

Ce dimanche 19 juillet 2009, rien n’a été plus dur pour nous que de consoler une dame de la diaspora en larme. Dans un hôtel de la place, Jeannette, 51 ans, résidant à New York, était inconsolable. Elle n’a jamais vu autant de misère durant toute sa vie. Toutefois, elle ne regrette pas d’avoir décidé de visiter son pays natal. Après nous avoir parlé, elle garde l’espoir de voir changer la situation. Elle peut maintenant comprendre l’offrande de quelqu’un qui décide de revenir en Haïti pour mettre ses connaissances et ses relations au service du peuple. Elle promet de revenir au pays. Elle compte nous aider à promouvoir le mot d’ordre de boycott de l’Aéroport de Port-au-Prince, en vue de pressurer les forces d’inertie de la capitale de construire l’Aéroport du Cap-Haïtien, une infrastructure indispensable au développement touristique de la Cote Atlantique d’Haïti.


Tout a commencé dans la salle de réunion d’un hôtel de la place. Coïncidence heureuse, Tourinord/USA rencontrait des responsables de la région, le Maire de Limonade, son équipe et le délégué du département du Nord. Réseau Citadelle était invité à couvrir l’événement qui vous sera rapporté dans un autre texte avec plus de détails. A cinq (5) mètres de nous, une dame était attablée. Elle nous paraissait triste, les yeux irrités : on dirait une dame au bord de la dépression. Malgré notre travail de journaliste affairé dans le reportage du lancement du projet écotourisme du Rév. Daniel Ulysse, nous l’avons abordé, nous présentant tout en lui demandant si tout allait bien. Nous nous attendions à un dossier sentimental. Nous avions agi dans l’intention de voir s’il n’y avait pas un projet de suicide. Nous étions armés d’arguments en ce sens pour la réconforter un peu et éviter un drame.


Grand était notre étonnement quand notre interlocuteur s’est effondrée en larmes, choquée par la misère qui frappe le pays. Nous étions embarrassés. Car, elle pleurait la vie quotidienne de la majorité des haïtiens. Certes nous savons que la situation est inhumaine en Haïti. Nous avons voulu pleurer avec elle, mais nous sommes trop immunisés par la misère pour être choqués au point de pleurer. Elle était inconsolable. Nous voulions pleurer aussi, car au fond elle avait raison, de plus ne pas pleurer signifierait de l’insensibilité, mais pas une goutte d’eau. Nous étions très embarrassés par la situation.


Elle nous a expliqué qu’elle n’a pas de problème avec la cuisine haïtienne. C’est son pays natal. Elle n’a pas peur d’Haïti. A ceux qui la déconseillaient de rentrer au pays, elle avait répondu que dans les années 80, quand elle devait résider aux États-Unis, de mauvaises nouvelles venaient de l’étranger. Tous ceux qui aujourd’hui refusent de visiter leur pays en prétextant l’insécurité ont accepté d’immigrer à New York, alors que cette ville américaine était réputée violente et peuplée de gangsters. Si aujourd’hui, ils ne veulent pas voyager en Haïti, c’est parce qu’ils ne voient aucun moyen d’y faire fortune. La preuve quand ils ont l’assurance d’être casés à la tête de l’Etat, ils s’y rendent. Ce n’est pas ça son problème, pas l’absence de modernité, pas l’absence de luxe. On doit pouvoir arrêter sa vie ultra luxueuse pour visiter sa famille là où elle est. Son problème, elle ne croyait pas que les gens étaient aussi misérables. Elle a vu trop de misère. Et cela l’a rendu triste et inconsolable : Je ne pouvais pas imaginer que mon peuple vivait dans cet état. J’ai passée environ 31 ans aux Etats-Unis. Avant, les gens vivaient en Haïti. Les familles recevaient les invités dans de bonnes conditions. Même quand le lit était en bois avec des matelas construits de façon artisanale, on vous recevait. On était fier de défaire la malle familiale pour recevoir un visiteur avec des draps propres. On mangeait du mais moulu, du petit mil, de la patate, des ignames, etc., mais, il y avait quelque chose à manger. Aujourd’hui, les gens résident dans des taudis, des trous à rats, au voisinage d’un canal aux eaux usées, avec les latrines, la cuisine, les détritus, tout au même endroit et cela crée la promiscuité pour des fillettes qui n’arrivent pas à avoir un peu d’intimité. C’est écœurant ! A l’aéroport François Duvalier on pleurait le fait d’abandonner son pays. Même dans la pauvreté, la famille existait. Il y avait une vie privée. Aujourd’hui tout se fait dans la rue : la lessive, la toilette, la cuisine, l’amour… Même mon petit chien ne vit pas dans cette situation.


Elle fait une pause pour pleurer. Et moi, j’étais très gêné. Car en plus du fait pour moi de ne pas pouvoir verser des larmes, les passants risquent de croire autre chose…

Puis, elle recommence ! Je pleure pour avoir été égoïste. Je n’ai pas fait assez. On ne devait pas abandonner nos familles à ces dirigeants insensibles et irresponsables. On n’avait pas donné assez ! Même quand, chaque année, je fais des transferts d’argent pour supporter ma famille qui réside dans le Sud du pays, cela ne suffit pas. Les malheureux que j’ai vus dans le Nord sont aussi des haïtiens. Ils sont aussi mes frères. Je me sens coupable de leur sort.


Pour mettre un terme à cette situation embarrassante, nous avons utilisé les premiers arguments venus ; nous avions tenté de la consoler :


Un argument biblique : Joseph a été vendu comme esclave en Egypte afin de supporter son peuple durant la famine. Dieu a fait réserve de vous, en vous permettant de résider aux Etats-Unis pour pouvoir sauver votre peuple en situation difficile. Il suffit d’être consciente de la mission.


Un argument politique : Il ne faut plus supporter les démagogues, car ils vous manipulent et vous empêchent de les pressurer faisant de vous les complices de leur méchanceté contre le peuple haïtien. Pour combattre les duvaliéristes, vous avez supporté sans retenue des hommes politiques haïtiens. Vous avez dépensé beaucoup d’énergie sous la neige pour les aider à faire pression sur les dirigeants américains et obtenir le support de Washington. Vous avez fait tout cela sans exiger des comptes. Conséquence, quand le train a déraillé vous n’avez pas pu voir à tant. Le pire, beaucoup d’entre vous continuent de supporter ces dirigeants avec un esprit fanatisé. Vous n’avez pas pris le recul nécessaire pour évaluer la situation. Finalement beaucoup d’entre vous, font d’un mouvement pour le progrès en Haïti un culte personnel. Il faut supporter ceux qui par leurs œuvres en Haïti prouvent leur bonne foi, leur amour, leur crédibilité et leur engagement en faveur du peuple haïtien, non ceux qui ne voient leur action sur le terrain que seulement en devenant Président d’Haïti. Il faut aussi évaluer sans relâche. Plus de chèque en blanc à « Ti nèg, aysyen ti zorèy », car chaque haïtien – pour ne pas dire chaque homme - est un dictateur potentiel. La seule façon de protéger le peuple contre ces gens est d’évaluer leur situation. Pour ne pas se retrouver prisonnier de leur machine de propagande, il faut toujours investiguer.


Un argument pratique : Nous lui avons présenté le projet écotouriste. Un projet qui prévoit des villages touristiques dans différentes communes de la Côte Atlantique du Pays (Nord-ouest, Nord, Nord-est) pour accueillir d’abord les amis de la diaspora dans un cadre normal- pas trop luxueux mais dans des maisons offrant le maximum pour un séjour confortable au pays natal, sécurisé et avec des visites guidées. Aussi, lui avions-nous présenté la possibilité, la facilité et les avantages de visiter le Nord d’Haïti en transitant par la République Dominicaine.


Le sourire retrouvé, nous échangeons nos coordonnées. Elle fut joyeuse d’entendre qu’il y avait des initiatives pour remédier à la situation. Elle promet de revenir au pays l’année prochaine avec ses enfants, en transitant bien sûr par la République Dominicaine. Elle compte nous aider dans notre campagne de boycott de l’Aéroport de Port-au-Prince en vue de faire échec aux monopoles qui font obstacle à la construction de l’Aéroport du Cap-Haitien. Nous lui avons dit clairement que le salut du peuple passe par le développement du tourisme qui est une locomotive capable de tirer d’autres secteurs et de créer des emplois. ‘‘Des emplois’’, c’est ce qu’il faut en Haïti. Cela passe par le tourisme. C’est ce qui nous pousse à appeler au boycott, l’arme des non-violents comme Martin Luther King et Mahatma Gandhi. Ainsi, il faut conseiller aux amis de la diaspora de ne plus jeter le bébé avec son bain. Ils doivent établir une différence entre le gouvernant et le pays, entre l’Etat et la Nation. Souvent, à force de critiquer les gouvernants, on finit par dénigrer son pays et ne plus vouloir entendre parler de la terre natale. On continue de visiter des pays plus violents qu’Haïti, des pays de la Caraïbe comme la Jamaïque, de l’Amérique latine comme le Mexique, le Brésil, la Colombie… Le pire, on s’accroche aux Etats-Unis malgré les scènes de tuerie dans les Universités, la destruction de World Trade Center et les incessantes alertes de Homeland Security et de la CIA aux éventuelles attaques de l’organisation terroriste Al Qaeda.


RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 20 Juillet 2009, 17 heures 37.

samedi 18 juillet 2009

Bulletin météo du vendredi 17 juillet 2009.

Courtoisie de Agr.Gabriel Archange Léon du Bureau Départemental Nord de Gestion des Risques et Désastres. Cap-Haitien, +509 3721 0665. Publié par Cyrus Sibert / RESEAU CITADELLE.

Bulletin météo du vendredi 17 juillet 2009
Valable jusqu’au 19 juillet 2009

Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l’Atlantique:

La crête de haute pression de l’atlantique influence la météo sur une bonne partie de la caraïbe ce matin. Cette situation limite les activités de pluie sur Haïti aujourd’hui et samedi, en attendant l’arriver probable d’une onde tropicale dimanche et lundi.

Prévisions pour Haïti:

* Temps ensoleillé et brumeux ce matin ;
* Passages nuageux en fin d’après midi ;
* Températures peu agréables en journée et en soirée ;
* Possibilité de pluie isolée légère notamment dans la région sud du pays ce soir.

Prévisions pour Port-au-Prince et environs:

· Temps clément ce matin ;
· Quelques passages nuageux en fin de journée ;
· Tº. max. : 35ºC ; Tº min: 24ºC ;
· Faible chance de pluie ce soir..

Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince:

Aujourd’hui
17 juillet.
Lever : 05h 22 mn
Coucher : 06h 29 mn

Samedi
18 juillet
Lever : 05h 22 mn
Coucher : 06h 29 mn

Dimanche
19 juillet
Lever : 05h 23 mn
Coucher : 06h 29 m

Jacquet Jackson, Prévisionniste au CNM

Bulletin météo marine du vendredi 17 juillet 2009
Valable jusqu’au 18 juillet 2009

Prévisions maritimes:

Zone côtière nord :
Vendredi & samedi
* Vent du secteur est sud-est: 15-20 nœuds;
* Hauteur des vagues : 4 à 7 pieds;
* Mer plus ou moins agitée ;
* Les voiliers doivent être prudents en mer.

Golfe de la Gonâve :
Vendredi & samedi
* Vent du secteur est : 15-25 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 6 à 8 pieds ;
* Mer plus ou moins agitée à agitée ;
* Les voiliers doivent prendre des précautions en mer.

Zone côtière sud :
Vendredi & samedi
* Vent du secteur est : 20-25 nœuds, devenant nord-est à est : 15-20 nœuds samedi ;
* Hauteur des vagues : 8 à 10 pieds, mais allant de : 6 à 8 pieds demain ;
* Mer agitée notamment au large ;
* Il est conseillé aux voiliers de prendre des précautions en mer.


Jacquet Jackson, Prévisionniste au CNM

Haiti-USA-Drogue : Importante remise de peine pour le narcotrafiquant haïtien Eliobert Jasmé dit "Ed One"


Au lieu de 20, il passera 10 ans derrière les barreaux, selon une décision d’un tribunal fédéral américain satisfait de la "collaboration" du détenu à l’origine de l’arrestation de nombreux anciens hauts responsables Lavalas qui se livraient au trafic de drogue entre Port-au-Prince et Miami ; l’ex-Président Jean-Bertrand Aristide a fait l’objet d’investigations pour son implication présumée dans le narcotrafic, soutient l’avocat de Jasmé ; mais, la justice américaine reste muette sur la question.


vendredi 17 juillet 2009,

Radio Kiskeya

Jean Eliobert Jasmé alias “Ed One”, l’un des plus importants trafiquants de drogue haïtiens, s’est vu accorder mercredi une commutation de peine de dix ans aux Etats-Unis où il était condamné à environ 20 ans d’emprisonnement ferme, rapporte le Miami Herald.

Suivant les recommandations conjointes de procureurs fédéraux et des avocats de la défense, le juge Marcia Cooke a décidé de récompenser le détenu pour son “assistance substantielle”. Le magistrat estime que les précieux renseignements qu’il a fournis ont permis à la justice américaine de poursuivre de nombreux officiels du régime de l’ex-Président Lavalas Jean-Bertrand Aristide liés à des douzaines de cas de transfert de cocaïne entre Port-au-Prince et Miami.

Livré en 2003 à l’Agence antidrogue américaine (DEA) par l’administration Aristide, Eliobert Jasmé est devenu un témoin clé qui a aidé Washington à atteindre ses objectifs de réduction du flux du narcotrafic de la Colombie vers le sud de la Floride via Haïti. Grâce à lui, au moins 17 poursuites judiciaires ont été engagées contre des officiels du gouvernement Lavalas et d’autres narcotrafiquants qui, pour la plupart, ont été condamnés.

Le procureur Ben Greenberg a fait l’éloge de Jasmé pour avoir permis à la justice des Etats-Unis de traquer des suspects qui étaient liés au régime de Jean-Bertrand Aristide, exilé depuis 2004 en Afrique du Sud. Il s’est toutefois gardé de dire si le nom de ce dernier figurait sur la liste des présumés narcotrafiquants visés.

Par contre, l’avocat de "Ed One", Paul Petruzzi, a affirmé que son client avait "coopéré" avec les autorités américaines contre l’ancien Président. "Ce n’est plus un secret que Jean-Bertrand Aristide a fait l’objet d’une enquête pour trafic de drogue et blanchiment d’argent", a répété Me Petruzzi.

Le Miami Herald rappelle que les autorités fédérales américaines n’ont jamais été en mesure d’établir les preuves des allégations selon lesquelles l’ex-chef de l’Etat aurait reçu des cartels de drogue des millions de dollars contre l’autorisation d’utiliser Haïti comme territoire de transit en vue d’exporter vers les Etats-Unis des cargaisons de cocaïne provenant de la Colombie. Par le biais de son avocat américain, Ira Kurzban, M. Aristide a contesté le fondement de ces informations.

Le chef de la sécurité de l’ancien dirigeant Lavalas, Oriel Jean, avait été condamné aux Etats-Unis en 2005 à trois années de réclusion pour son rôle dans le narcotrafic.

Le quotidien de la Floride cite par ailleurs le cas de l’ancien chef rebelle anti-Aristide, Guy Philippe, recherché depuis 2005, mais qui, à trois reprises, a filé sous le nez des agents de la DEA.

D’importants membres du régime Lavalas impliqués dans le narcotrafic, dont l’ancien directeur général de la Police Nationale, Jean Nesly Lucien et l’ex-président du Sénat, Fourel Célestin ont été extradés aux Etats-Unis où ils ont purgé des peines de prison.

Arrêté sous les mêmes chefs d’accusation peu après avoir été déporté vers Port-au-Prince, il y a quelques mois, M. Célestin est actuellement incarcéré au Pénitencier National, la prison civile de la capitale.
spp/Radio Kiskeya

vendredi 17 juillet 2009

Vers Novembre 2010 : Dr. Guy Théodore se lance…

Dr. Guy THEODORE ( à gauche), Stephan L. JOSEPH ( au milieu), JJ ( à droite)

En bon créole, on peut dire sans ambages que le Dr. Guy Theodore « lage cha a ». Dans une salle remplie de curieux, 400 à peu près, à l’hôtel Holiday Inn non loin de l’aéroport de JFK, le dimanche 12 juillet 2009, le journaliste très connu de la diaspora new yorkaise, Edens DESBAS lance le débat sur les présidentielles prévues au dernier dimanche du mois de novembre 2010.


De son côté, l’ancien Ministre de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales du Gouvernement Intérimaire, Paul Gustave Magloire multiplie les interviews, soit en Haïti ou dans la diaspora nord-américaine, rend public sur le Net le manifeste du Mouvement pour la Réconciliation et la Renaissance Nationale (MORN).

Parlons de Guy Theodore

Pour Guy Theodore, c’est le motto qui a fait boule de neiges récemment en Haïti, à travers la voix de Valery NUMA, journaliste-vedette de Radio Vision 2000. NUMA, depuis des années, qui répète incessamment à la fin de ses rubriques Invité du Jour « Une Autre Haïti est Possible », terme contesté récemment par certains militants anti-altermondialistes. Dr. Guy Theodore démarre sa campagne en grande pompe « Wi, nou ka fèl », « Une nouvelle Haïti est possible ».
Durant mon bref séjour à New York, Valéry NUMA, mon fils Stéphan et moi, étions parmi les curieux.



Dans mes exercices de journalisme sur les ondes de Radio Lakay-New York, lors d’une interview live avec le Dr. Guy Theodore en 2004, il m’a exhibé sa carte de résidence pour justifier sa citoyenneté haïtienne et couper les rumeurs selon lesquelles, il serait américain le fait qu’il a obtenu le grade de Colonel dans les rangs de l’Armée Américaine.


Dans ce bloc-notes de JJ, je préfère poser des questions pertinentes à l’équipe Theodore en guise de réactions comme participant de la réunion du 12 juillet 2009:

1) Pignon, commune de Saint-Raphaël dans le Nord d’Haïti a su bénéficier des œuvres humanitaires du Dr. Guy Theodore depuis plus de vingt ans… mais une campagne présidentielle, ne devrait-elle pas dépasser cette localité de moins de 40,000 habitants?

2) Quel est le plan stratégique pour remettre Haïti sur la carte touristique considérant que le Département d’État met en garde sur son site Internet les citoyens américains de voyager en Haïti?

3) Comment peut-il souligner en des termes clairs une sortie d’Haïti sur les questions de la bonne Gouvernance administrative, économique, judiciaire, sécuritaire et locale pour une décentralisation politico-économique?

4) Quels sont les trois points forts de sa campagne?

5) Cette dernière question est celle d’un jeune lors de mes 48 heures à Port-au-Prince, au restaurant Break Time de Pétion-Ville le mardi 14 juillet 2009: Comment Theodore va-t-il articuler une campagne présidentielle pour faire ressortir qu’il n’est pas un candidat express des américains et qu’il est surtout un candidat Haïtien?

En tant que communicologue, je suggérerais que l’équipe Theodore consacre beaucoup de temps sur le charisme du candidat car il a un avantage, il fait partie de la liste des sangs neufs dont Haïti a soif de voir au timon des affaires.



Jean-Junior JOSEPH
Brooklyn, New York, USA, 17 juillet 2009
Email :
jeanjunior@gmail.com

jeudi 16 juillet 2009

Haitian drug trafficker's sentence cut : Jean-Bertrand Aristide has been under investigation for drug trafficking and money laundering

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Haitian drug trafficker's sentence cut

A big-time cocaine smuggler who gave the U.S. government an inside view of drug trafficking in the administration of former Haitian president Jean-Bertrand Aristide saw his nearly 20-year sentence cut in half Wednesday.

Jean Eliobert Jasme's prison term was reduced to about 10 years by U.S. District Judge Marcia Cooke, because federal prosecutors and defense lawyers jointly recommended it based on his ''substantial assistance'' in dozens of Miami trafficking cases.


Jasme -- expelled by Aristide in 2003, the year before the president's ouster -- became a central witness in the U.S. government's mission to slow the flow of cocaine from Colombia via Haiti to South Florida. Jasme contributed to at least 17 prosecutions of Haitian government officials, senior police officers and other cocaine smugglers -- with all but one ending in convictions.


Prosecutor Ben Greenberg lauded Jasme for providing incriminating information on a variety of trafficking suspects with ties to the Aristide government, but stopped short of naming the former president as one of them. However, Jasme's attorney, Paul Petruzzi, said that his client ''cooperated' ' against the former president, who was forced from power and fled to South Africa in February 2004.


''It's no secret that Jean-Bertrand Aristide has been under investigation for drug trafficking and money laundering,' ' Petruzzi said.


But federal authorities were never able to prove allegations that Aristide was paid millions of dollars by Haitian traffickers to allow them to use the country as a hub for shipping Colombian cocaine to the United States. Aristide, through his Miami attorney Ira Kurzban, always denied the allegations.


Since he was deposed five years ago, Aristide has not returned to his country.

Prosecutors were able to convict the official closest to Aristide, the former presidential security chief, Oriel Jean.


In 2005, he was sentenced to three years in prison because he gave federal investigators invaluable information on Haiti's drug underworld and the location of fugitives -- and even continued to testify after a cocaine smuggler threatened his life.


But Drug Enforcement Administration agents have not been able to capture Guy Philippe, a former Haitian police official indicted on trafficking charges in 2005 -- the year after he led the rebellion that caused Aristide's ouster.


Philippe, accused of accepting payoffs to aid Haitian and Colombian traffickers, has evaded at least three attempts to arrest him.

mercredi 15 juillet 2009

Communiqué de presse # 392 de la MINUSTAH sur la Grippe AH1N1.


MINUSTAH / NATIONS UNIES
Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti

PIO/PR/392/FR/2009
COMMUNIQUE DE PRESSE

Port-au-Prince, 14 juillet 2009 – Tous les personnels militaires devant intégrer la MINUSTAH sont soumis, dès leur arrivée, à des mesures strictes de quarantaine. Ces dispositions sont efficaces notamment dans l’identification, l’isolement et le traitement de tout cas de grippe avéré ou susceptible de se développer au sein des nouveaux arrivants en Haïti.

Sur un total de 11 militaires ayant contracté le virus de la grippe ou suspectés d’en être toujours porteur, un soldat a présenté les symptômes de la grippe AH1N1, et son diagnostic s’est avéré positif. Ces soldats sont arrivés en Haïti les 1er et 2 juillet 2009 respectivement, en provenance de divers pays.

Tous les patients ont répondu positivement aux traitements qui leur ont été administrés. A ce jour, neuf d’entre eux, dont celui atteint du virus H1N1, ont déjà quitté la clinique d’isolement de la MINUSTAH et en sont complètement guéris.

Le 14 juillet, un deuxième cas du virus H1N1 a été décelé dans la clinique d’isolement et demeure sous contrôle médical. Aussitôt qu’un patient est testé positif au virus H1N1, la MINUSTAH en informe le Ministère de la Santé publique et de la population, selon le protocole établi.

Un prélèvement effectué sur chaque patient est envoyé au Centre de contrôle des maladies à Atlanta, en Georgie, pour vérification de la présence du virus H1N1.

La MINUSTAH surveille soigneusement tout les vols entrant et transportant du personnel militaire, et soumet systématiquement tous les nouveaux arrivants à une quarantaine de 10 jours pour une observation de leur état de santé. Ces mesures strictes sont conformes aux recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et ont pour objectif de limiter la propagation de toute infection s’apparentant à la grippe, et permettent une rapide prise en charge médicale des cas identifiés.

****************************
Contacts media :
David Wimhurst, Chef du bureau de la communication et de l’information publique
Téléphones : (509) 244 20 50 – ext : 6025, 6035
Cell : (509) 3702 -6539
E-mail : wimhurst@un.org
ou consultez le Site Internet de la Mission au
http://www.minustah.org

mardi 14 juillet 2009

Mario Andresol désigné à nouveau comme commandant en chef de la Police nationale d'Haïti


Mardi, 14 juillet 2009 13:48


Le président de la République, a renouvelé sa confiance, à Mario Andrésol en le désignant à nouveau comme commandant en chef de la Police nationale d'Haïti (PNH) jusqu'en été 2012, selon les prescriptions de la constitution de 1987 en son article 141.


Le sénateur Joseph Lambert, a confié à radio Metropole que Le président de la République, René Préval avait soumis le nom de l'actuel commandant en chef de la PNH à l'approbation du sénat pour sa propre succession.


Une commission sénatoriale, devrait se pencher sur le dossier du directeur général de l'institution policière haïtienne avant de produire un rapport à l'assemblée des sénateurs qui doit approuver ou non le choix du président de la république.


Mario Andrésol est arrivé à la tête de l'institution policière en août de l'année 2005 sous le régime de transition mis en place à la chute du régime lavalas le 29 février 2004.


Le commissaire divisionnaire de police, a été déjà, investi d'un ‘mandat constitutionnel' de trois ans en vue de mener à bon port la destinée de la PNH. M Andrésol, dont le mandat avait pris fin le 5 juillet dernier, a grandement changé l'image et la perception de l'institution policière selon le réseau national de défense des droits humains qui avait souhaité sa reconduction à la tête de la PNH.


RD

Débat autour du renouvellement de Mario Andrésol comme DGPNH.


Par Cyrus Sibert
Radio Souvenir FM, 106.1 : souvenirfm@yahoo. fr
Le Ré.Cit. :

Cap-Haïtien, le 14 Juillet 2009

La fin du mandat du Chef de la Police Nationale d’Haïti Mario Andrésol soulève un débat au sein de population haïtienne. Pour la première fois depuis la création de la PNH en 1995, la nomination du Chef de la PNH est objet de débat public. Le peuple se sent concerner. Il y a un sentiment de bilan ou d’ ‘‘accountability’’. Nous avions questionné plusieurs citoyens a ce sujet, des confrères journalistes, des observateurs politiques et de simple citoyens. Nous sommes arrivés à la conclusion que nous allons présenter dans ce texte.

Le public est divisé entre renouvellement ou remplacement du Chef de la Police Mario Andrésol. La majorité des opinions voit en Mario Andrésol quelqu’un qui a remis la PNH sur les rails. Il y a restauré une chaine de commandement. Ce qui redonne à la PNH l’unité d’action qu’avaient les Forces Armées d’Haïti. Dans le temps un simple agent 2 pouvait exercer n’importe quelle fonction. Dans un commissariat, il était difficile de savoir qui donnait les ordres. N’importe qui faisait n’importe quoi. On se rappelle de cet agent 2 nommé Directeur Départemental de la PNH en 2003. Il y aussi cette femme juge installée Directeur General de la Police. Nous sommes loin de ces cas de désordre et d’anarchie. La PNH est ressuscitée des morts. La population a plus de confiance dans les instructions de la Police. Car, les communiqués de la Police sont respectés à travers le pays. On a l’impression que les commandements sont exécutés. Le bandit qui s’amuse à ne pas respecter les communiqués de la PNH prend un risque énorme. Nous sommes loin de cette situation dans laquelle chaque département faisait ce qu’il veut. On n’a pas l’impression qu’une autorité politique peut dicter directement ses instructions à des agents de la Police. Le Directeur Départemental de la PNH est un vrai chef au niveau de son département. Si un politique peut influencer une décision, il doit le faire à partir du haut commandement.

Pour la population, le point fort est le fait qu’avec Mario Andrésol, le policier n’est plus supporté dans ses actes illégaux. Le policier qui viole le droit d’un citoyen agit pour son compte. Il s’expose à des sanctions de l’inspection générale qui sanctionne sans hésitation les policiers coupables. D’ailleurs à l’académie, on enseigne aux policiers que celui qui ne respecte pas les règlements n’est plus un policier. Il fait son affaire, mais pas la police. On se souvient de ces cas tristes de femmes de policiers qui attaquaient des voisins pour des raisons banales et appelaient en renfort des patrouilles de police qui agissaient sans retenue réprimant les citoyens. Le comportement de Mario Andrésol à la tête de la Police Nationale d’Haïti met à mal cette pratique coutumière de chef au dessus de la loi. Le policier qui se comporte comme un bandit risque d’être en ‘‘panne de chef’’ selon l’expression d’un chauffeur de taxi à Port-au-Prince.

Des habitants des bidonvilles saluent les techniques appliquées lors des opérations de police sous Mario Andrésol, car dans le temps, beaucoup de citoyens innocents étaient victimes. Des dommages collatéraux, comme on dit. Des unités de la Police savaient agir de façon indiscriminée. Elles prenaient pour cible tous les jeunes des quartiers réputés chauds. Mario Andrésol a utilisé des techniques chirurgicales. Les opérations sont réalisées avec plus de précision. On a l’impression que la PNH a un système de renseignements plus efficace qui permet de frapper juste.

Des confrères journalistes pensent que Mario Andrésol a une meilleure approche de communication. Le Chef de la Police ne confronte pas la presse. On est loin de ces chefs de police qui accusaient les journalistes de propager de fausses informations et de chercher en ce sens à faire échec à la Police. S’il y a une remarque négative, il se montre intéressé à en savoir plus et promet d’agir pour résoudre le problème. Des cas de policiers corrompus liés à la drogue, au kidnapping, aux crimes, aux vols et aux viols ont été pris au sérieux par le chef de la PNH et traités avec rigueurs et célérité. Des pratiques d’harcèlement sexuel au sein de la Police, habituellement banalisées chez nous ont été traitées avec rigueur, les coupables punis ou renvoyés de l’institution.

Paradoxalement, la forte opposition à Mario Andrésol vient de l’institution. Les policiers ne veulent plus travailler 12 heures consécutives par jour. Ils n’ont pas de problème pour fournir les heures de travail, mais suivant un roulement allégé de 6 heures ou de 8 heures par jour. Des officiers de la Police n’aiment pas cette pratique qui consiste à traiter les dossiers des policiers sous enquête avec présomption de culpabilité alors que la présomption d’innocence est un principe universel. Le traitement au niveau de l’Inspection générale est trop humiliant pour les policiers. Des policiers de grades inferieurs interrogent des officiers supérieurs de façon irrévérencieuse et en absence de témoin. Ce qui est contraire au manuel enseigné à l’école de police. Les plaignants ont plus de droit que les policiers. On envoie trop facilement des officiers de police en isolement et cela souvent sur simples allégations sans fondement. Trop de policiers sont en détention prolongée. La PNH n’offre pas une défense légale à son personnel engagé sur le terrain. Si lors d’une opération, un policier est accusé de quoi que ce soit, c’est à lui d’organiser sa défense, tandis que souvent, les policiers n’ont pas les moyens de payer un cabinet d’avocat. Le favoritisme est encore pratiqué au sein de l’institution, certes à un degré moindre, mais il existe encore. Les transferts sont utilisés comme sanction. Des communes comme Thiotte, Mole Saint-Nicolas, Bombardopolis, Dame-Marie, Baie de Henne et Les Irois sont utilisées comme lieux pour punir des policiers. Les policiers qui y sont transférés sont complètement démotivés, la majorité d’entre eux restent chez eux et se contentent de récupérer leur paie en versant une partie aux policiers qui habitent la zone et font le travail à leur place. Enfin, il ya la nourriture fournie aux policiers. Dans plusieurs commissariats, elle n’est pas de qualité. La Direction Générale de la Police n’enquête pas sur le service. Les contrats semblent être octroyés par favoritisme à des restaurants qui ne prennent pas au sérieux la satisfaction des policiers.

Pour le chauffeur de taxi suscité, vaut mieux Mario Andrésol qu’un inconnu. Grâce à ce monsieur à la tête de la Police Nationale, il peut circuler et exercer son métier. La PNH n’a pas peur des quartiers réputés chauds. Elle se déploie continuellement à Nazon, Martissant, Bel-Air et Cité Soleil. La nuit ces zones sont sécurisées avec un impressionnant dispositif de réplique aux bandits. « Je sais ce qu’il peut faire. Je ne veux pas perdre le certain pour l’incertain. », dit-il. Ce, à quoi un confrère journaliste a répliqué : c’est triste mais, je doute que René Préval en fin de mandat reconduira Mario Andrédol. Ce dernier se montre trop indépendant. Un homme comme Préval doit chercher un fanatique pour garantir son projet politique. Comme d’habitude, ignorera tout le monde. Il ignorera l’opinion des gens et fera ce qu’il entend.

Le 10 Mai 2009, nous revenions d’une soirée d’anniversaire, il était tard. En rentrant à la barrière principale de notre résidence, une voix nous interpellait :

-Monsieur, avez-vous un problème.
Je ne croyais pas mes oreilles. Je fus sursauté. Me retournant et constatant que c’était une patrouille de police capoise, je fus surpris. Car mon travail de journaliste souvent en prise avec la police crée un reflexe de méfiance envers la PNH. J’ai répondu
- Non. Tout va bien.
- Vous êtes sur.
- Oui ! Ça va !
- Mais il parait que vous agissez avec précipitation. Êtes-vous poursuivi par quelqu’un ?
- Non, c’est juste par reflexe. D’habitude, je suis très prudent quand je rentre chez moi. Vous savez…

Ils ont attendu que j’ouvre la barrière pour garer la voiture et refermer, avant de se déplacer. Cela s’est passé en Haïti, pas en Amérique du Nord. Ce fut pour moi un cadeau d’anniversaire. Je me suis dit : Mon Dieu, si on peut voir ça en Haïti, la lutte n’est pas vaine.

Le succès de la PNH (Police Nationale d’Haïti) n’est pas l’œuvre d’un seul homme. Toute une équipe travaille dans le même sens. Ces policiers qui ont voulu nous protéger et nous servir ce 10 Mai 2009, ont surement agi de plein gré. C’est le cas pour d’autres entités de l’institution. Mais, il y a un leadership quelque part qui a su canaliser cette volonté de remettre l’unique force de sécurité sur les rails. Plusieurs policiers, de Commissaires divisionnaires à des agents 1 nous répètent : Mon cher, nous sommes des haïtiens. C’est à nous de sécuriser notre pays. Nous n’allons pas laisser l’impression que la PNH ne peut pas faire le travail. Mes parents habitent ce pays, nous devons le sécuriser. Nous sommes témoins de ces commentaires. Renan Etienne, Hervé Julien, Ralph Dominique, Joany Canéus sont des commissaires divisionnaires qui en poste dans la ville du Cap-Haitien ont fait la même déclaration. Certes, certains ont eu une meilleure stratégie que d’autres. Même quand souvent la presse s’associe à la population pour les pressurer quand cela va mal, on peut dire qu’au sein de l’institution ceux qui veulent remplir leur mission sont majoritaires.
Il reste beaucoup à faire. La police en milieu rural, la police au niveau des frontières, la police routière, le renforcement du corps de maintien de l’ordre et son déploiement dans des villes importantes, le développement du corps de pompiers en vue de doter la Direction de la Protection Civile de professionnels en cas de désastres, et encore la police en milieu rural. Au parlement d’agir dans le sens de la remobilisation d’une armée nationale pour la défense du territoire. Mario Andrésol doit tirer les leçons de ses erreurs pour éviter des conflits avec la justice, ne plus s’aventurer dans des actions extraterritoriales en République Dominicaine afin d’éviter des incidents diplomatiques, réprimer et empêcher la répétition des détournements de fonds de la drogue comme le fameux dossier de Port de paix.
Pour nous autres à Réseau Citadelle, notre expérience avec la PNH est encourageante. Tous les cas dénoncés par notre organe ont été traités avec intérêt par la Direction Générale de la Police : tentative de viol d’un agent de l’APENA sur la femme d’un prisonnier, l’implication des policiers dans des cas de kidnapping, l’harcèlement de femmes postulantes par des hauts gradés de la PNH, viol d’une jeune femme par un inspecteur au Limbé, actes de pédophilie contre des enfants de rue de la ville du Cap-Haitien, abus contre de militaires démobilisés, tentative d’implication de policiers dans des fraudes électorales, violence à Pignon, tentative de viol par les soldats népalais. Après chaque fait dénoncé dans un article, nous recevons un appel de la PNH ou de la MINUSTAH pour nous donner la garantie que le suivi sera fait ou pour éclaircir la situation en fournissant plus d’information.

A la rédaction de ce texte nous apprenons que Mario Andrésol est reconduit par le Chef de l’Etat René Préval. M. Préval, disposant d’une majorité confortable au Sénat, suite aux récentes élections sénatoriales, Mario Andrésol n’a aucun problème d’être reconfirmé Commandant en Chef de la PNH, à moins que le Chef de l’Etat ne nous entraine dans son jeu machiavélique habituel consistant à envoyer son prétendu élu s’écraser contre sa majorité parlementaire.

RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 14 Juillet 2009, 17 heures 22.

lundi 13 juillet 2009

BRH/Cap-Haitien : Des employés contestent les sanctions pour soustraction de billets U.S.


(Photos by Cyrus Sibert, www.reseaucitadelle.blogspot.com)

Par Cyrus Sibert

Radio Souvenir FM, 106.1 :
souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit. : www.reseaucitadelle.blogspot.com/

Cap-Haïtien, le 13 Juillet 2009

Un fait bizarre existe à la Branche Nord de la Banque Centrale sise au Cap-Haitien. Des employés continuellement condamnés à rembourser des billets de dollars américains manquants suite aux transferts de fonds vers la Capitale.

Même quand ils avaient bien contrôlé, vérifié et revérifié les liasses, après le transport vers le siège central de la BRH à Port-au-Prince, il y a souvent une note signalant aux responsables de la branche capoise que la somme transférée n’est pas correcte : Il manque des billets.

Conséquences, des employés sont condamnés à rembourser les billets manquants. Souvent le montant à rembourser constitue une forte somme d’argent en dollars US.
Cette situation a été rapportée à Réseau Citadelle depuis plusieurs mois. Comme on dit une hirondelle ne fait pas le printemps, nous avons attendu plusieurs autres témoignages pour signaler cet état de fait à l’opinion publique.

Les employés victimes souhaitent qu’une enquête sérieuse soit menée pour déterminer le maillon faible de la chaine. Les caciques de Port-au-Prince ne doivent plus décider au hasard que les billets auraient été dérobés à partir de la BRH/Nord et sanctionner de pauvres petits employés qui résistent mal avec un ‘‘salaire de ville de province’’.

Une enquête sur toute la chaine de transfert de fonds, telle est la demande des employés de la BRH du Cap-Haitien.

RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 13 Juillet 2009, 08 heures 45.

dimanche 12 juillet 2009

Bill Clinton prétend évaluer sans le Secrétariat National de Gestion des Risques et Désastres.

Agr. Jean Arsène Constant présentant aux journalistes le (PNI)
Plan national d'Intervention en cas de désastres
.
(Photo by Enosch JOSEPH)



Par Cyrus Sibert

Radio Souvenir FM, 106.1 : souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) :
www.reseaucitadelle.blogspot.com

Côte des Arcadins, Montrouis, le 10 Juillet 2009.

Intervenant à l’Atelier de Formation des Journalistes en Gestion des Risques et des Désastres, l’Agronome Jean Arsène Constant, assistant Technique de Renforcement des Capacités Locales pour la Gestion du Risque, a signalé avec indignation un fait bizarre qui reste inconnu du grand public : Monsieur William Jefferson Clinton n’avait pas rencontré le Responsable National de la Protection Civile en Haïti lors de sa visite d’évaluation en prévision de la saison cyclonique de l’année 2009.

Venant d’un Haut Cadre responsable de la Gestion des Risques en Haïti, cette information révoltait la conscience des journalistes présents dans la salle. On se posait des questions, on se demandait : Quelle évaluation Bill Clinton avait pour mission ? S’il a rencontré le Président René Préval et son Premier Ministre Madame Michèle Duvivier Pierre-Louis, cela doit être plus important. La saison cyclonique a servi de couverture pour une mission secrète.

Sur le visage de l’Agronome Constant, on pouvait constater la déception. C’était le cas pour d’autres membres de la protection civile. La visite de Bill Clinton a failli démotiver les techniciens qui se sont sacrifiés pour établir un Plan Nation de Gestion des Risque et des Désastres.

De plus, Monsieur Constant, a mis l’accent sur les désordres qui règne chez plusieurs ONG et partenaires de la communauté internationale. Au lieu de suivre le Plan National d’Intervention et prendre part aux différentes réunions de planification, ces derniers préfèrent agir seuls. Créant une cacophonie lors du lancement des consignes et la duplication sur le terrain lors des désastres.

Ces ONG indisciplinées sont pourtant soutenues par des bailleurs de fonds importants qui utilisent les désastres en Haïti à des fins de marketing visant à leur donner plus de visibilité au mépris des souffrances des personnes victimes. Alors qu’une meilleure coordination à partir du DPC (Direction de la Protection Civile) permettrait d’agir bien et vite avant, pendant et après la saison cyclonique, les partenaires continuent d’œuvrer dans l’anarchie et le désordre sur le terrain.

L’Agr. Constant appelle les maires des communes du pays à suivre l’exemple du Maire de Cabaret (Ouest) qui avait imposé aux ONG intervenant sur le terrain d’agir suivant le plan d’invention décidé par la commune. Au sein de cette commune, le Maire avait la force de caractère nécessaire pour demander aux ONG de participer à la planification des interventions et de respecter le plan communal. Celles qui refusaient, pouvaient réembarquer leurs camions et quitter les lieux.

Comme conclusion, l’Agronome Jean Arsène Constant, pointe du doigt les parlementaires qui se contentent de constater les dégâts. Ils ont un rôle très importants à jouer, celui de fournir un cadre légal à la Direction de la Protection Civile/ Secrétariat National de Gestion des Risques. Il y a pourtant un projet de loi en ce sens. Pourquoi le gouvernement refuse t-il de soumettre ce projet de loi au parlement ? Pourquoi les parlementaires n’ont t-il pas proposé une loi en ce sens ? Sur le terrain, les agents de la protection civile sont faibles. Faute d’un cadre légal complet, ils n’arrivent pas à faire appliquer les mesures d’urgence pour mieux protéger la population.

En évitant le Secrétariat Nation de Gestion des Risques et des Désastres (SNGRD), l’Envoyé spécial des Nations Unies a négligé sa couverture. L’idée d’action humanitaire ne tient plus, la perception de Gouvernorat est renforcée. N’étant pas au courant des préparatifs au niveau national, la mission de l’ancien Président américain semble être plus politique qu’humanitaire. La décision du gouvernement canadien de réviser à la baisse les précautions pour ces ressortissants qui comptent voyager en Haïti semble être un élément du résultat de la vraie mission de Bill Clinton en Haïti. La publication du rapport de la commission sur la réforme constitutionnelle, l’une des ‘‘commissions’’ de légitimation du régime en place, n’en serait pas moins un des éléments significatifs résultant de la visite de Bill Clinton en Haïti.

L’ex-Président américain Bill Clinton, envoyé spécial de l’ONU pour Haïti, était arrivé le lundi 6 juillet 2009 à Port-au-Prince pour sa première mission officielle au cours de laquelle il devait tenter de focaliser l’attention de la communauté internationale sur les graves problèmes économiques et environnementaux du pays. Selon un communiqué de son bureau, au cours de son séjour de 48 heures, M. Clinton devait s’entretenir avec les autorités haïtiennes, dont le Président René Préval, des entretiens portant sur la préparation de la saison cyclonique en cours, la création d’emplois et le renforcement des services sociaux de base. Il devait en profiter également pour se pencher sur l’implication coordonnée de la société civile, des Nations Unies et des bailleurs de fonds dans l’opérationnalisation du "plan de reconstruction" du gouvernement Préval/Pierre-Louis.

RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit.), le 10 Juillet 2009, 17 heures 05.


jeudi 9 juillet 2009

Pour Jacques Roche torture, assassine le 10 Juillet 2005

10 Jiye 2005 - 10 Jiye 2009 jodia fe kat lane. Jacques: Leu a potko rive pou ale, lavi ou te fek komanse, peyi a ke ou renmen te bezwen ou. Wi Jacques, peyi a te bezwen karakte pwop ou, entegrite ou, kapasite ou, lanmou ke ou te genyen pou sa ki pat kapab yo. Kriminel lavalas yo kraze ou, yo pran souf ou men yo pa pran nanm ou. Map repete sa ou te di e se vre: Tu peux me crever les yeux, me couper les bras, et les jambres, me laisser nu en pleine rue, mais tu ne peux tuer mon rêve, Tu ne peux tuer l'espoir" Jacques leu ou tap pale konsa se tankou se pawol Bondye te mete nan bouche ou paske se sa ki fet. Map repete sa mwen te di deja:

Ou te kwe nan chanjman pou pep la, lespwa a pap mouriOu te toujou sakrifye tet ou pou koz pep la, rev la pap mouriOu te yon gason modere avek konviksyon, lespwa a pap mouriOu te gade lot la nan je e dil kijan li te trayi koze pep la, rev la pap mouri

Jacques: Chak fwa mwen sonje mwen li teks la:
http://haitipolicy.org/content/3155.htm

Pote mak sonje! Se konsa pawol la te toujou ye e se konsa yo te toujou dil, bay kou bliye pote mak sonje. Pajanm bliye ke leu genyen kou ki bay genyen kote ke mak la rete. Leu mwen konstate jan awounsa, vivi dan grien, san manman sa yo, assassen san pitye lavalas sa yo te totire ou, touye ou, assassinen ou li kite yon mak nan keu mwen ki pa kapab efase. Sa ou fe se li ou we, sa vle di wi genyen yon Bondye nan syel, Bondye ki toujou klere soley jistis la. Jacques Assassen a ale, li devan Bondye jodia, Bondye voye chachel anvan kat lane a mete pye. Jodia a nan nom ou, nou pa genyen rayisans, nou padone li, nap mande padon devan Bondye pouli e nap lapriye pou li.

Jacques: Mwen konnen ke ou sou kote zanj yo, pa bliye peyi a, pa bliye fanmi ou, mande fave Bondye ak zanj yo pou nou. Tankou aye ou nan keu nou, tankou aye ou nan tet nou. Nou pa bliye ou, malgre ou pa vreman bezwensa, nou lapriye pou ou. Mwen konnen ou pa renmen bagay sa yo, men map dil kanmenm, pou mwen ou son Ewo Nasyonal. Nap goumen pou nou gade si nan youn na fakilte yo nou kapab kreye yon sal konferans

Jacques Roche.

2009: RIEN DE NEUF


En faisant l’analyse de la situation d’Haïti après le premier semestre de l’exercice 2009 : honteux est l’unique mot qui nous vient à l’esprit. Aujourd’hui encore, comme récemment, comme depuis des années…rien de neuf. Nous ne comprenons toujours pas pourquoi les lois sur la réforme judiciaire ne sont pas d’application, deux ans après leur publication. Explication officielle : ‘’Pas de Président à la Cour de Cassation’’. Tiens donc !

Pourquoi depuis tout ce temps, il n’y a pas un titulaire à la tête de la Cour Suprême haïtienne ? Quand les lois de réforme furent votées en 2007, la plus haute instance de la pyramide judiciaire était déjà veuve de Président ; et nous devons croire que c’est à cause de cela que le processus devant déboucher sur la mise sur pied du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) et le remaniement effectif du système est paralysé ? De qui se moque t-on ?

Beaucoup d’idées fausses circulent sur la véritable nature de la nonchalance des dirigeants à rendre la Justice indépendante et efficace. Nous ne prétendons pas connaître la vérité, nous essayons seulement de comprendre le motif qui les pousse à adopter une telle attitude. Jusqu’à présent, ils refusent de s’expliquer. Mais si on n’a rien à cacher, pourquoi est-ce qu’on a peur de répondre aux questions et donner les vraies raisons ? Et dire que l’on voudrait nous faire croire que les Magistrats sont responsables des malheurs de la Magistrature alors que le simple bon sens dément cette théorie.

La corruption, le trafic de la drogue, le blanchiment d’argent et l’impunité règnent en maître en Haïti. Des Hauts fonctionnaires et des Parlementaires sont indexés dans plusieurs cas de malversation, entre autres : ONA-CNE-MAE. Vous croyez encore que c’est l’absence d’un Président à la tête de la Cour de Cassation qui bloque l’instruction de ces dossiers et empêche aux Magistrats d’avoir un meilleur salaire et des moyens pour mener à bien leur mission ? Vous pensez aussi que c’est cela qui entrave et renvoie aux calendes grecques la réouverture de l’École de la Magistrature ? Vous acceptez que c’est à cause de l’absence du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire que les mandats de plusieurs dizaines de Magistrats ne sont pas renouvelés ?

Pourquoi après deux ans, l’on est encore là ? Pourquoi il faut attendre que les poussières tombent sur les dossiers pour les traiter ? Nous reposons les mêmes questions : De quoi a-t-on peur et pourquoi ? Huit millions de personnes attendent les réponses. L’Exécutif, sur pression de Parlementaires dépourvus totalement de cultures intellectuelle et démocratique, continue à parachuter des individus bassement serviles, de plus, sans qualification au sein de l’appareil judiciaire…Et maintenant, dites-nous si nous n’avons pas raison d’être en colère. Comment voulez-vous qu’un pays soit debout si son système judiciaire est à genou ? Et que faut-il faire pour que les autres Magistrats de la République réagissent enfin ?

Nous savons qu’en Haïti, il n’y a pas assez de place pour des voix dissidentes. Si vous allez à contre sens, vous êtes contre le pouvoir et donc un ennemi. Mais en fait, ce n’est pas de la place qui manque, ce sont les gens prêts à prendre le risque. Si on veut vraiment d’une nouvelle Haïti, il faut prendre des risques. Tous ceux qui tentent de faire changer les choses sont dénigrés, ridiculisés, calomniés ou…assassinés mais qu’importe, il faut se battre. Nos critiques n’apporteront sûrement rien de nouveau concernant la politique de justice du gouvernement mais nous exigeons tout de même des réponses.

Dans toutes les actions importantes de notre vie professionnelle, nous avons toujours été mobilisé par des motifs respectables et conformes à notre idéal fondamental qui est de contribuer à notre manière à rendre la justice meilleure. Nous ne sommes ni un leader ni un révolutionnaire ; nous sommes un citoyen avisé, un patriote né, un Magistrat engagé. Nous essayons de défendre le système judiciaire contre ceux qui l’ont abîmé, violé et pillé.

La situation est terrible mais plus terrible encore est l’absence d’espoir pour nous autres jeunes cadres, amputés, sacrifiés sur l’autel de l’absurdité parce que peut-être deux ou trois personnes n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur une question. Pendant ce temps, le pays souffre, le peuple meurt de faim, la corruption gagne du terrain. Notre déception est à la mesure du fétichisme démocratique dans lequel plusieurs de nos compatriotes ont cru. Cependant, tout n’est pas perdu. Nous invitons donc les citoyens honnêtes et conséquents à veiller à la qualité de leur représentation car une autre Haïti est encore possible.

La justice est retenue en otage depuis plus de deux cents ans par un petit groupe d’individus prêts à tout pour la maintenir à leur merci. Nous sommes en 2009, alors, jeunes de mon pays, universitaires, collègues Magistrats, militants des Droits humains, avocats, journalistes, haïtiennes et haïtiens de l’intérieur ou d’ailleurs, qu’est-ce que vous attendez pour réagir ? Cela ne tient qu’à vous et à vous seul… Exigez des réponses !


Heidi FORTUNÉ
Magistrat, Juge d’Instruction
Cap-Haïtien, Haïti
Ce 04 juillet 2009
http://heidifortune.blogspot.com

REACTION D'UN INTERNAUTE SUR NOTRE RECENT TEXTE SUR LA DECENTRALISATION.

Je veux seulement ajouter que les dominicains pensent et planifient pour le présent et l'avenir de leur pays. Ils ont profité de leur stabilité pour rendre irréversible leur croissance en s'engageant à faire profiter toutes les couches de leur population, le progrès est visible pour tous parce que tout le monde bénéficie d'un minimum de service avec équité. Ils ont réussi à converger tous les intérêts de classe vers le renforcement de la paix perpétuelle. Le défi d'Haïti est à ce niveau aussi, On ne peut pas décoller sans converger les intérêts de classe vers une paix durable. Imposer la tranquillité comme l'a fait Préval/ MINUSTAH ne va rien résoudre dans le moyen terme. Nos différences ne sont pas vraiment énormes ou " insurmontables" , c'est une question d'intransigeance, négligence, de malveillance et paresse intellective. Nous savons comment provoquer, taquiner, sans arriver à développer le sens des mesures et des limites. La passion et les émotions sont bonnes, mais il faut éviter là ou elles colludent avec l'obscurantisme et le mensonge.

Les raisons pour passer par la République Dominicaine sont une combinaison d'excellence, de service et d"abordabilité " des couts. Le billet Miami -Santiago ou San Juan -Santiago est plus economic que celui Miami/P-Au- Prince. Une fois à Santiago (cela dépend de l'heure qu'on y arrive), on peut prendre un taxi pour $20 pour se rendre à la station d'autobus. Là, on paie 70 pesos ou $5 pour se rendre à Dajabon via Monte Cristi. On traverse la frontière sans problème. Le prix de Caribetour me parait raisonnable (je souhaite que leur station se trouve à proximité de l'aéroport de Santiago).

Les contrastes sont moins "choquants", on ne voit pas des compatriotes ou des Dominicains en guenille et sales. La route Ouanaminthe -Cap est une extension de l'auto route du Cibao. Le paysage est beau, la pauvreté est visible mais pas la misère. La différence entre Ouanaminthe et Dajabon est : Ouanaminthe est chaotique, bourgeonnante (style Bombay, India), elle n'était pas planifiée ni préparée pour son "essor". Elle est comme une "makwalie" qui a gagné la loterie mais sans jamais arriver à développer l’esprit de finesse. La municipalité est dépassée, sans ressources, sans créativité pour profiter de la santé économique de la ville pour prendre son indépendance du ministère de l'intérieur.

Dajabon est plus ordonnée, plus tranquille et très propre. On a l’impression que Ouanaminthe n'a pas de mairie. Le poste d'inspection de la douane est plus moderne que la douane elle même. Cette dernière occupe encore une chaumière construite dans les années 1920-1930. Ouanaminthe est dans l'obscurité totale, Dajabon est éclairée 24/24. Mais la dynamique est la même: deux peuples qui se débrouillent pour survivre avec la même endurance, la même détermination, la même vocation. Il est difficile de noter les frictions entre les deux peuples. Les porteurs Haïtiens de Dajabon sont des jeunes. De la station d'auto Bus à la frontière, on a besoin d'un taxi, ce dernier s'arrête à mi-chemin et le porteur vous aide jusqu'à la frontière. Chaque taxi à un porteur, le propriétaire est dominicain, le porteur est Haïtien. Le dominicain parle le créole comme vous et moi, il n'est pas possible de composer avec le porteur Haïtien en particulier. Il doit aussi respecter l'entente pour éviter des complications (il existe plusieurs petits réseaux de mafia), la corruption est insulaire mais à des niveaux variables.

Les entrepreneurs dominicains contrôlent le corridor Ouanaminthe -Limonade vendant tout ce qu'on a besoin ( Ice, Live Chicken, etc). Le long de la route, on remarque la reconstruction des petites maisons qui remplacent les taudis traditionnels, ce qui rend la misère du coté Haïtien un peu moins visible. A Ouanaminthe, on trouve tout ce qu'on a besoin, les mêmes produits de Miami au prix de Miami.

Par contre, un voyage par Port -Au-Prince est une autre histoire. Il paraît que Notre dame des sept douleurs habite l'aéroport Toussaint Louverture. En plus des mauvais services et traitements d’American Airlines, le prix élevé du billet, les frais élevés de l’aéroport, on est sorti confus, triste, avec un sentiment d'impuissance. Ils y existent deux catégories de mendiants, La première comprend les employés de service d'hygiène de l'aéroport et des lignes aériennes qui vous exposent un petit problème dont $ 5 dollars (au moins) peuvent résoudre. A la sortie du terminal, on est "tiraillé" par des ‘‘taxistes’’ avec la peur chronique d'être en face d'un potentiel kidnappeur.

Des enfants qui auraient du être à l’école, cheveux jaunis et sales, odeurs de désespoir et d'une condition qu'on ne veut même pas pour des animaux, vous demandent de les aider à trouver quelque chose à manger. Ils sont parfois du même âge que mes enfants, mes neveux. Alors, vient ce doute qu'on ne peut pas exposer en public: What "if" they are sons or daughters of one of my brothers or cousins conceived in "quick" circonstances ; and they didn't even know about the consequences? .

Un choc et un scénario qui vous enlèvent " sommeil et faim" au moins pour les trois premiers jours. Une condition sous-humaine qu'on ne peut pas ignorer parce qu'elle est visible. C'est une bombe qui menace tout le monde et peut exploser à n'importe quel moment. Elle n'épargnera personne, même leurs alliés seront victime. Ce n'est pas un problème lavalas , macoute , babylone. Il n'a pas une "étiquette ou le sceau identitaire " de son fabricant. On peut échanger des blâmes, pointer du doigt un secteur, accuser certains personnages ou certains acteurs, le problème devient de jour en jour urgent et préoccupant.

Je ne suis pas d'accord avec la conclusion, je ne suis pas certain que le blocage contre la décentralisation soit conscient. Le régime est confus face à la parité des priorités, il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'un régime d'urgence. Il revient aux forces nationales (en particulier les entrepreneurs, les universités et les instituts de réflexions) de planifier l'avenir en proposant une modalité d'aménagement réaliste c'est à dire à la portée de nos moyens

Le pouvoir actuel est contrôlé par des oligarques. Les oligarques par fonction et par tradition sont des courtiers. Ils sont là pour servir d'interlocuteur à la masse quand celle ci peut les aider à occuper le Palais National. Le problème est: Une fois au pouvoir, ils choisissent de vendre les influences aux groupes d'intérêt qui peuvent "payer"; or la masse n'a pas les ressources pour acheter ou pour profiter de la mentalité "corruptrice".

Le sentiment d'être trahi a crée la frustration et l'apathie citoyenne. Préval est un oligarque de sang "pure", il est entouré de requins dont les fonctions essentielles sont la sécurité des intérêts de la bourgeoisie marchande en échange de rente (le cas de la vente des entreprises d’état, et le renforcement des monopoles). Aujourd’hui, il a l'opportunité de servir de "couroi" à l'international pour apaiser la masse, parce qu'il a une idée du type de "red meat " convoité par le peuple.

Pour comprendre ce qui se passe à Port au Prince, il faut étudier les pratiques de caste parce que le régime actuel évolue à l'intérieur d'une logique où le mercenariat demeure le ‘‘transfond’’.

Willy POMPILUS

mercredi 8 juillet 2009

Lancement ce mercredi 8 juillet 3009, d’un atelier de formation pour des journalistes en Gestion Risques et Désastres.

Des journalistes formés en secourisme.
(Photo by Cyrus Sibert, www.reseaucitadelle.blogspot.com)

Par Cyrus Sibert


Radio Souvenir FM, 106.1 : souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) :
www.reseaucitadelle.blogspot.com

Côte des Arcadins, Montrouis, le 08 Juillet 2009.


C’est dans la salle de conférence ‘‘1804’’de Moulin sur Mer que M. Abel Nazaire Coordonnateur adjoint du SPGRD et Mme Katleen Mompoint, Coordonnateur a.i. du PASNGRD-PNUD/DPC ont accueilli, ce mercredi 8 juillet, à 14 heures, une trentaine de participants, tous des journalistes venant des 10 départements d’Haïti. Dans le cadre des préparatifs en prévision des cyclones de la saison, les travailleurs de la presse sont ciblés par le Comité Thématique et Sensibilisation du Public (CTESP), une entité du Secrétariat Permanent de Gestion des Risques et des Désastres.


Dans ses propos de circonstance, Monsieur Nazaire a mis l’accent sur la nécessité de construire un réseau de communicateurs fiable capable d’informer la population pour lui permettre de réagir à temps durant la saison cyclonique : « L’expérience de l’année 2008, montre que notre système d’alerte est encore faible. » dit-il, en dépit des efforts qui ont été consentis tant par le système national que les médias eux-mêmes en matière de communication d’urgence. Il en a profité pour remercier les journalistes, les patrons de médias et le CONATEL pour leur appui.


Toujours, selon Abel Nazaire, pour l’année 2009, l’accent est mis sur la gestion de l’alerte, l’évacuation des zones à risques et la gestion des abris provisoires. Le Secrétariat Permanent de Gestion des Risques et des Désastres (SPGRD) s’est enorgueilli d’avoir mis au point un Plan National de Gestion des Risques, un plan de contingence nationale et un plan de communication.


Le Plan National de Gestion des Risques et des Désastres (PNGRD) est un outil technique destiné à conjuguer les effets de toute la société pour protéger les vies et les biens, résultat du travail de plusieurs institutions nationale sous la coordination du Ministère de l’intérieur via la Direction de la Protection Civile (DPC). Il est urgent de mettre en place la carte des risques et des menaces au niveau de chaque commune. Cela doit se faire avec l’aide de toute la population. La réussite des objectifs fixés par ces plans nécessite la participation de tous les secteurs.


L’Atelier de formation pour les journalistes en GRD est organisé grâce au financement du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 08 Juillet 2009, 22 heures 55.