jeudi 25 février 2010

La commune de Cap-Haïtien perd un projet d'assainissement à haut intensité de main-d’œuvre.


26, Rue 23 & 24 F,

Cap-Haïtien, HAITI (W.I.)

( :(509) 2-262-4237

E-mail : radiohorizon.fm@gmail.com

radiohorizon.fm@gmail.com

La commune de Cap-Haïtien est sur le point de perdre un projet de travaux à haute intensité de main d'œuvre qui serait financé par le Programme USAID/KATA, à cause de l'indisponibilité d'un site de décharge.

Ce projet titré HIMO allait être financé avec un montant de 500.000 dollars américains et donnerait 703 emplois pour une période de trois mois. Dans la pratique d'une rotation des personnes embauchées chaque deux semaines, 3160 membres de la population auraient la chance de travailler dans ce projet.

La mairie de Cap-Haïtien n'est pas en mesure de mettre un site de décharge à la disposition du projet qui vise l'assainissement dans certains quartiers des trois sections communales et du centre ville.

Les endroits proposés par l'Administration communale pour l'entreposage des déchets collectés sont des terres marécageuses et ne pouvaient être retenus en tenant compte de la politique de l'USAID en ce concerne les considérations environnementales.

Les responsables de CHF dans la région ont indiqué que le montant reste disponible pour le financement d'autres projets au Cap-Haïtien.

Yvan Martin Jasmin


mercredi 24 février 2010

Bulletin special #1 du mercredi 24 fév 2010 (Vigilance Orange).



Bulletin spécial # 1 du mercredi 24 février 2010

Phase de pré-alerte au niveau de Vigilance orange aux fortes pluies du Plan National de Gestion des Risques et des Désastres(PNGRD)


Un puissant front froid se déplace en direction de Cuba ce matin, il est prévu pour être dans nos murs jeudi soir. Ce front pourrait générer de la pluie modérée à forte et quelques orages isolés sur certains de nos départements demain et vendredi.


En conséquence, le SPGRD lance ce mercredi 24 février 2010 à 10 h am la phase de pré-alerte au niveau de vigilance orange (i.e. risque d'impact d'intensité modérée à sévère) aux fortes pluies et annonce l'activation du Plan National de Gestion des Risques et des Désastres(PNGRD) face aux menaces de fortes pluies avec risques de crues de rivière, d'éboulements, de glissement de terrain et d'inondations notamment pour les départements du nord-ouest, du nord, du nord-est, de l'artibonite, de la grande-anse, du sud, des nippes et de l'ouest.


Le Centre National de Météorologie (CNM) de concert avec le SPGRD et la DPC demande particulièrement à la population des zones à risques d'éboulements, de glissement de terrain et d'inondations, de rester vigilante et d'appliquer scrupuleusement les consignes de sécurité suivantes.

Consignes

-Evitez de circuler et de rester dans des endroits exposés aux éboulements et de glissement de terrain.

-Surveillez la montée des eaux. Si votre habitation est menacée par des inondations, d'éboulements et de glissement de terrain, préparez vous à évacuer.

-Ne pas traverser les rivières en crues sous aucun prétexte.

Bulletin météo marine du mercredi 24 février 2010

Valable jusqu'au 25 février 2010

PrÉvisions maritImes:

Zone côtière nord :

Mercredi & jeudi

-Vent du secteur sud-est à sud: 10-20 nœuds ;

-Hauteur des vagues: 3 à 6 pieds ;

-Averses de pluie éparse et d'orages isolés attendus demain ;

-Mer plus ou moins agitée.

Golfe de la Gonâve :

Mercredi & jeudi

-Vent du secteur est sud-est 10-15nœuds, mais du secteur nord-est demain ;

-Hauteur des vagues : 3 à 4 pieds ;

-Mer peu agitée.

Zone côtière sud :

Mercredi & jeudi

-Vent du secteur est à sud-est : 10 nœuds, devenant nord-est jeudi ;

-Hauteur des vagues : 3 à 4 pieds ;

-Mer peu agitée.


Jacquet Jackson, Prévisionniste au CNM


mardi 23 février 2010

La mairie du Cap-Haitien, un exemple macabre de destruction massive.

La mairie du Cap-Haïtien, un exemple macabre de destruction massive.

 


Un bâtiment de 6 étages au voisinage de la Mairie : Cette construction a été interdite par l'ISPAN. La propriétaire a été au bureau de l'ISPAN menacer l'inspecteur qui avait ordonné la fermeture du chantier. Selon les témoignages de M. Eddy Lubin, un cadre de l'ISPAN, il avait demandé à la justice de procéder à l'arrestation de la dame pour menace de mort sur un employé de l'ISPAN. A sa sortie du tribunal, elle avait déclaré à Monsieur Lubin que tout allait continuer. De fait, une somme a été versée à la mairie et les travaux ont continué sans  difficulté. (Photo : Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)

 

Par : Cyrus Sibert, souvenirfm@yahoo.fr

Le Ré.Cit.- Réseau Citadelle, Cap-Haïtien, Haïti.

www.reseaucitadelle.blogspot.com


La semaine du 14 février 2010 est marquée par plusieurs cas de glissements de terrain, d'éboulements et détachements de grosses pierres au Cap-Haitien. Le lundi 15, quatre écoliers ont trouvé la mort à ''La petite école'' suite à un glissement de terrain sur le mur de leur salle de classe. Jeudi 18, dans les hauteurs de la rue 12, au flanc d'un morne surplombant l'ouest de la ville, à proximité du Collège Notre Dame, une grosse pierre menaça de se détacher et d'anéantir  des dizaines de maisonnettes construites anarchiquement à sa base. Le vendredi 19 février 2010, sous la pression des terres érodées, un mur de clôture s'est effondré sur l'une des toilettes du Collège Notre Dame. L'environnement de la ville du Cap-Haitien ayant atteint un point culminant dans son processus de dégradation, devient menaçant, détruit des vies et des biens. Le laisser-aller  a encouragé les constructions anarchiques, l'extraction des roches dans les mornes de la ville. Le jardinage de tubercules et d'autres plantes non recommandées sur les hauteurs a accéléré l'érosion, les mornes qui entourent la ville du Cap-Haitien sont devenus rochers et déserts.


(Photo by Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)


(Photo : Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)


Pourtant depuis des années la presse locale et des techniciens de l'environnement n'ont pas cessé  de mettre en garde les autorités contre les conséquences de ces pratiques. Continuellement, on peut remarquer de gros boucans dans les mornes de la ville. Sur le flanc ouest, des jardiniers mettent le feu à leur terre pour détruire les mauvaises herbes avant une nouvelle culture ; au nord de la ville, soit à Morne Vigy, des particuliers utilisent du plastique et des pneus usagés pour chauffer de grosses roches, relâcher les sédiments qui les attachent et les extraire. Une vraie industrie d'exploitation de carrière de roches est ainsi instaurée à Morne Vigy au vu et su de tout le monde, particulièrement des autorités.  


(Photo : Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)


Conséquences, aujourd'hui la ville vient de connaitre en une semaine des éboulements et des glissements de terrains meurtriers. Les citoyens qui habitent des maisons construites au bas de ces mornes sont exposés. 


Au lieu d'adopter les mesures qui s'imposent, c'est-à-dire arrêter définitivement les constructions anarchiques, les lotissements hors normes et l'extraction des roches  dans les mornes, les maires adoptent une disposition démagogique. Ils arrêtent l'école. Ils s'appliquent à montrer du doigt des bouc-émissaires. « Les écoles sont fermées dans la ville du Cap-Haitien jusqu'à nouvel ordre ». L'inspection des bâtiments scolaires annoncée n'a jamais été réalisée. Le Maire principal de la ville est en voyage. En bon démagogue, la mairie ignore la cause des accidents à savoir l'éboulement de terre et détachement de roches venues des mornes déboisés et érodés. Elle priorise l'Etat des bâtiments scolaires. Le pire, elle est appuyée par des Sénateurs. Calculs politiques obligent, Céméphise Gilles et Kelly C. Bastien sont toujours présents pour encourager le désordre des élus locaux. On se souvient des violences devant le port de la ville orchestrées par le Maire Michel Saint-Croix en 2007 et appuyées par le Sénateur Kelly C. Bastien.


(Photo by Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)


(Photo : Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)


Pourtant, jusqu'à présent, aucun bâtiment scolaire ne s'est effondré. Les directeurs d'écoles se disent prêts à accepter l'inspection des bâtiments qui logent leur institution scolaire. Ils souhaitent que le service de génie scolaire du ministère réalise ce travail pour mettre fin à la démagogie qui entoure la gestion de ce dossier.


Alors, peut-on accepter que les maires puissent tirer avantage de leurs erreurs et complicité?



Le populisme

En effet, les constructions qui menacent la ville du Cap-Haitien ont été autorisées par la Mairie. Si l'ISPAN (Institut de Sauvetage du Patrimoine National) est l'institution placée pour avaliser les constructions, la Mairie est l'institution municipale légalement compétente pour appliquer les recommandations de l'ISPAN et  fermer les chantiers. Toutes les maisons qui aujourd'hui, dans les mornes comme dans le centre ville, représentent une menace pour la sécurité des citoyens ont été construites avec la complicité de la Mairie. En 20 ans de pouvoir Lavalas, la Mairie de la ville du Cap-Haitien a favorisé la construction des maisonnettes dans les mornes. Les maires ont accepté la destruction de l'environnement dans le but de recueillir le support du peuple. Les maires actuels Michel Saint-Croix, Philocles Saint-Fleur et Fritz Joseph sont des supporteurs de l'idée qu'il faut aider le peuple à avoir une maison - peu importe les conditions. Ils avaient répété ces bêtises sur les ondes des stations de Radio et en faisaient un discours mobilisateur en faveur de leur parti. « Ti pep la dwe gen kay. Vote lavalas pou yo pa kraze kay ou » (Le bas peuple a droit à une maison. Votez le parti Lavalas de Jean-Bertrand Aristide pour protéger votre maisonnette). Ce discours a encouragé la violation du droit de propriété.


(Photo by Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)


(Photo : Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)


Dans le Nord Moise Jean-Charles actuellement Sénateur et Hugues Célestin député de Limonade sont des ténors des opérations de « déchouquage » (spoliation) de terres. Ces deux leaders ont mené plusieurs opérations d'envahissement de terres. Aujourd'hui, ceux qui occupent le pouvoir dans le Nord sont des gens qui ont encouragé les constructions anarchiques au nom du « droit du petit peuple d'avoir une maison ». Au lieu d'utiliser le pouvoir qu'ils détiennent depuis 20 ans pour mettre en place des projets de logements sociaux, ils ont encouragé la construction anarchique dans les mornes et sur les cotes au mépris de tout principe d'urbanisation. Après la catastrophe du 12 janvier 2010,   aucune interdiction de construire n'a été signifiée, pas même un simple communiqué n'a été émis par la mairie en vue de freiner cet élan vers la destruction totale de la capitale touristique d'Haïti.


(Photo by Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)


(Photo : Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)


Alors, doit-on laisser ces irresponsables tirer avantage de leurs débordements?


La drogue et les nouveaux riches.

En plus du populisme, les désastres constatés dans le mode de construction des maisons en Haïti est une des conséquences du règne de la drogue en Haïti. Il faut quelqu'un pour le dire Haut et fort. Depuis la démocratisation du trafic illicite des stupéfiants en Haïti sous le leadership du colonel de Jean-Claude Paul, puis de Jean-Bertrand Aristide, les bénéficiaires de ce commerce illicite, utilisent la construction comme secteur de refuge pour leur argent sale. On construit des maisons pour blanchir les revenus de la drogue, on construit un commerce pour avoir sa patente commerciale et un compte en banque, on loue les maisons par appartement, on les transforme en Hôtel, finalement on cherche à les vendre pour déposer l'argent à la banque. En vue de garder toutes ces opérations secrètes, on utilise un contremaitre proche, on évite les ingénieurs trop intelligents et trop curieux, on ne se rend pas à leur bureau d'engineering. On se transforme en ingénieur, intimant au contremaitre les ordres de construction. On construit n'importe quoi, n'importe comment pourvu qu'on ait de l'argent.


Ces grands trafiquants de drogue sont ainsi très arrogants. Voyant dans la construction un refuge idéal, ils n'arrêtent pas de construire des appartements de plus de 4 étages. Avec leur contremaitre, ils mettent en danger la vie de tous ceux qui fréquenteront ces maisons : locataires, clients, voisins et passants sont exposés. Ils sont nombreux les appartements de ce genres qui se sont effondrés à Port-au-Prince avec des dizaines de familles. Dans un pays sans plan d'urbanisation et projet de construction de logements sociaux, ceux qui aspirent à un cadre de vie meilleur sont obligés de vivre dans ces appartements qui représentent un véritable danger pour la vie.


Malheureusement, les nouveaux riches de la diaspora et/ou de la corruption ne se démarquent pas de cette pratique. Au lieu de construire en respectant les normes, comme ils l'ont vu dans les pays où ils ont vécu, ils imitent le comportement ''faciliste'' des trafiquants de drogue. Evitant les ingénieurs, les architectes au profit de contremaitres douteux.


La démagogie des dirigeants.

Les dirigeants haïtiens qui aujourd'hui utilisent toute sorte de phrases pour pleurer le ''massacre'' de plus 200,000 haïtiens sont en fait des complices. Dans leur stratégie populiste, ils ont accepté l'inacceptable livrant l'environnement à la destruction d'un peuple analphabète et sous-éduqué. Ils sont plus intéressés au vote au lieu de construire un pays et respecter la vie.


De plus, tous, ils ont été financés par des  nouveaux riches de la drogue ou de la corruption administrative. Ils n'ont pas la capacité ni l'autorité morale d'imposer des réformes. Les maires de la ville du Cap-Haitien ont autorisé pour de fortes sommes d'argent des constructions interdites par l'ISPAN. Il suffit de se rendre à la Mairie avec des milliers de dollars pour être autorisé à ériger un bâtiment de 6 étages en face de l'Hôtel de ville. Sénateurs, députés et Maires sont tous des bénéficiaires de largesses des trafiquants de drogue.


En conséquence, aucun citoyen avisé ne prendra au sérieux un panel composé de Maires et de Parlementaires annonçant des mesures préventives pour la sécurité des citoyens. Ils peuvent utiliser la peur des parents pour fermer l'école, mais jamais ils n'effaceront dans la mémoire du peuple le fait qu'ils sont eux-mêmes les fossoyeurs de la patrie. Leur façon primaire de faire de la politique a fait d'eux les principaux responsables de la mort de paisibles citoyens.


C'est triste de constater que la ville est devenue un véritable cimetière. Nous avons construit avec la passivité des uns et l'incompétence des autres nos propres cercueils. En cas de séisme dans le Nord, la grande majorité des habitants de la ville périra. Ceux qui essayeront de fuir seront écrasés dans la rue pas l'effondrement des buildings de plusieurs étages. Car, avec les rues étroites de Cap-Haitien, il sera difficile de s'aventurer dans la rue à la recherche d'un espace dégagé.


Une autre Haïti n'est possible qu'avec l'effacement de ce funeste leadership. Il faut renvoyer ces corrompus qui ne se sont pas pliés aux règles de la bonne gouvernance et de la décence humaine. Ce comportement irresponsable des autorités en place qui savent bien que cette ville si chère à nous, construite dans une zone à haut risque sismique, détruite le 7 Mai 1842, est inacceptable. Les autorités ne peuvent pas continuer à se cacher derrière des explications mystiques et théologiques pour renvoyer aux calendres grecques des mesures fermes et appropriées dans le cadre de leurs attributions et compétences légales et constitutionnelles. Instrumentaliser les écoles à des fins politiciennes relève de l'irresponsabilité.


Arrêter des constructions qui menacent vie et biens c'est faire preuve de sagesse et de bon sens. Le géologue bien connu de l'Université de Colorado, Mr Roger Bilham n'a pas mâché ses mots face au danger qui nous guette. Dans un article paru dans le journal Nature en date du 22 Février 2010, il met tout le monde en garde contre des secousses probables et leurs conséquences fâcheuses. Plus particulièrement, il souligne que les codes parasismiques doivent être strictement respectés spécifiquement dans les milieux à forte densité démographique pour éviter le drame de Port-au-Prince où les constructions hors normes ont causé 90% des victimes. Pour cet homme de science nos constructions ne sont autres que des armes de destruction massive.


(Photo by Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)


(Photo by Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)

(Photo by Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)

(Photo by Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)


(Photo by Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)


(Photo by Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)


RESEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 22 février 2010, 11 hres 29.


dimanche 21 février 2010

Lettre d'Informations! Rapport d'utilisation de Fonds d'Urgence!

République d'Haïti

Délégation du Nord

COMITÉ DÉPARTEMENTAL DE GESTION DE CRISE POST DÉSASTRE

« C'est ensemble que nous arriverons à surmonter les difficultés de la situation actuelle »

LETTRE D'INFORMATIONS

Lundi 15 février 2010

Rapport d'utilisation du Fonds d'Urgence

Cap-Haïtien, ce 15 février 2010

Budget demandé dans le cadre des réponses au séisme du 12 janvier 2010

1- Intérieur, Justice et Sécurité …………............................ Gdes 125,000.00

a. PNH-DDN ………………………… Gdes 100,000.00

b. PNH-APENA ……………………… Gdes 25,000.00

2- Centre d'Opérations d'Urgence/COU ………................. Gdes 112,500.00

a. Brigade de Secouristes basée à PauP . Gdes 50,000.00

b. Assistance aux Rapatriés ………….... Gdes 57,500.00

c. Appui au Fonctionnement du COU … Gdes 5,000.00

3- Communications, Sensibilisation et Presse ....................…. Gdes 32,500.00

a. Centre de Presse …………………….. Gdes 15,000.00

b. Cartes de Téléphones ……………….. Gdes 5,000.00

c. Connexion Internet à haut débit …….. Gdes 12,500.00

4- Santé Publique/Hôpital Universitaire JUSTINIEN .…….... Gdes 50,000.00

5- Conseil départemental de Gestion de la Crise ...........……. Gdes 175,000.00

a. Délégation du Nord ………………… Gdes 125,000.00

b. Conseil ad hoc de Gestion …………. Gdes 50,000.00

6- Infrastructures (Carburant pour interventions) ……………. Gdes 50,000.00

7- Réponses du CDGRD à travers les Mairies concernées …...Gdes 55,000.00

a. Mairie du Cap-Haïtien ……………... Gdes 25,000.00

b. Association des Maires du Nord …… Gdes 30,000.00

Total ……………………………………....……. Gdes 600,000.00

N. B. Pièces justificatives suivront

________________________________

Georgemain PROPHETE

Délégué départemental du Nord

Fonds d'urgence reçus de la DDN-MEF

Balance antérieure : Gdes 1,750,00

Chèque # 0000670 – en date du 05 novembre 2007 au montant de. Gdes 600,000.00


Fonds Disponibles : Gdes 601,750,00

Dépenses et Décaissements

  1. Intérieur, Justice et Sécurité ……………...........…………... Gdes 125,000.00
    1. Appui à la DDN-PNH pour Sécurité publique Gdes 100,000.00
    2. Appui au Parquet du Cap-Haïtien pour APENA Gdes 25,000.00
  2. Centre d'Opérations d'Urgence/COU …………………… Gdes 95,500.00
    1. Appui à la Brigade de secouristes de la PNH déployées à Port-au-Prince ………………… Gdes 50,000.00
    2. Assistance aux rapatriées et déplacées …….. Gdes 40,500.00
    3. Appui au Fonctionnement du COU ………... Gdes 5,000.00
  3. Communications, Sensibilisation et Presse ….……………... Gdes 2,390.00
  4. Santé Publique/Hôpital Universitaire JUSTINIEN ………… Gdes 10,000.00
  5. Conseil départemental de Gestion de la Crise...............……. Gdes 121,614.00
    1. Appui pour le Fonctionnement de la Délégation Gdes 90,014.00
    2. Appui pour le Fonctionnement du Conseil ah hoc Gdes 31,600.00
  6. Infrastructures/Carburant pour interventions diverses……….. Gdes 48,800.00
  7. Réponses du CDGRD à travers l'Association des Maires du Nord …… Gdes 30,000.00

Total des dépenses et décaissements ………………………….. Gdes 433,304.00

Balance : Gdes 168,446.00 ============

N. B. 1- Pièces justificatives attachées ;

2- Ventilation des disponibilités du Budget non utilisées :

a- Solde reporté sur requête antérieure ……………..... Gdes 1,750.00

b- Balance pour assistance aux rapatriées et déplacées...Gdes 17,000.00

c- Appui pour la Mise en place d'un Centre de Presse ...Gdes 15,000.00

d- Achats de Cartes de Téléphones …………………. Gdes 2,610.00

e- Connexion Internet haut débit ………………….….. Gdes 12,500.00

f- Appui à la Direction Sanitaire du Nord/HUJ………. Gdes 40,000.00

g- Appui au fonctionnement de la Délégation du Nord.... Gdes 34,986.00

h- Appui au Fonctionnement du Conseil ad hoc ……… Gdes 18,400.00

i- Balance pour achat de carburant

pour interventions diverses ........................................ Gdes 1,200.00

j- Appui à la Mairie du Cap-Haïtien ……………….. Gdes 25,000.00

Total ………………………………………… Gdes 168,446.00

============

________________________________

Georgemain PROPHETE

Délégué départemental du Nord

Bulletin météo du samedi 20 février 2010


Valable jusqu'au 22 février 2010

Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l'Atlantique
Un mini creux est axé dans le canal de la Jamaïque ce matin. Le système projette sur la façade ouest d'Hispaniola des nuages périodiques. La probabilité de pluie demeure très faible pour certains de nos départements aujourd'hui.

Prévisions pour Haïti
- Temps ensoleillé avec des périodes couvertes en pm ;
- Températures agréables au cours de la journée et durant la nuit;
- Chance de pluie isolée faible pour le nord-ouest.et la grand' anse

Prévisions pour Port-au-Prince et environs
· Ensoleillé
· Périodes nuageuses en pm et en début de soirée;
· Tº. max. : 30ºC ; Tº min: 19ºC ;
· Faible chance de pluie ce soir.

Aperçu pour les 21 et 22 février
· Généralement ensoleillé puis passages nuageux en pm
· Températures fraiches notamment en soirée
· Faible chance de pluie

Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince
Aujourd'hui 20 fév.
Lever : 06h 14 mn
Coucher : 05h 52 mn

Dimanche 21 fév.
Lever : 06h 13 mn
Coucher : 05h 52 mn

Lundi 22 fév.
Lever : 06h 13 mn
Coucher : 05h 53 mn

Esterlin Marcelin,
Prévisionniste au CNM


Bulletin météo marine du samedi 20 février 2010

Valable jusqu'au 21 février 2010

Prévisions maritimes:
Zone côtière nord :
Samedi & dimanche
* Vent du secteur est 15/20 nœuds ;
* Hauteur des vagues: 5 à 8 pieds ;
* Mer plus ou moins agitée ;

Golfe de la Gonâve :
Samedi & dimanche
* Vent du secteur nord-est à est 10-15 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 3 à 5 pieds ;
* Mer peu agitée.

Zone côtière sud :
Samedi & dimanche
* Vent du secteur nord-est à est : 10-15 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 3 à 5 pieds,
* Mer peu agitée.

Esterlin Marcelin,
Prévisionniste au CNM

Fairfield Can’t Account for $120,500 After Probe.

Fairfield Can't Account for $120,500 After Probe

Carrier


After an independent review of Fairfield's involvement in Project Pierre Toussaint, no problems were found, except for a lack of financial oversight that left $120,500 unaccounted for after being paid to former Campus Ministry Director Fr. Paul Carrier.

Read the full Day Pitney Summary Report.


Day Pitney was retained in Sept. 2009 to determine the nature and extent of the relationship between Fairfield, the Haiti Fund, and Project Pierre Toussaint (PPT) after the founder of PPT, Fairfield alumnus Doug Perlitz '92, was indicted on charges of traveling to engage in sexual activities with children. It also investigated when the University learned of the allegations.


But while absolving Fairfield of these charges, it highlighted a new problem: a lack of financial controls in Campus Ministry which allowed for $120,500 to be paid to Carrier with no documentation for how the money was spent.


Carrier was also the chairman of the board of directors of the Haiti Fund, which provided funding for PPT. Carrier was removed as chairman in 2008 as allegations of child abuse by Perlitz surfaced.


Perlitz operated PPT in Cap-Haitien, Haiti. He was charged in Sept. 2009 in what has grown to become 19 counts related to sexual abuse of children in Haiti.


According to the report , the independent investigation into Fairfield's involvement in Project Pierre Toussaint has determined that the University had no knowledge of the allegations of sexual abuse by Fairfield alumnus Doug Perlitz '92 until May 2, 2008. At that time, a representative of the Haiti Fund called University President Fr. Jeffrey von Arx to inform him of the allegations. The report also states that while the University was widely perceived as being affiliated with Perlitz, the Haiti Fund and PPT, there was no legal or fiduciary relationship with them.


But the report also states that approximately $604,000 in payments for the benefit of PPT were made through the University from 1997 to 2008. This money consisted of primarily donations from collections held during mass at the Egan Chapel as well as donations made through the University's Office of Development.


And during Carrier's time at Fairfield, payments of $97,500 were made to Carrier from Campus Ministry restricted accounts. In addition to this money, an additional $23,000 was paid to Carrier from the Campus Ministry operating account, bringing the total money to $120,500.


A lack of financial records prevented Day Pitney from determining the purpose of this money although Stanley A. Twardy, Jr., a former Connecticut U.S. attorney and partner in Day Pitney, said that there was "no evidence of diversions of funds."


University Board Chairman Paul J. Huston said that because of the increase in money over the years, Campus Ministry's system could not keep up with the new demand in addition to too much delegation. He also said that Carrier was "wearing two hats" as both Campus Ministry director and chairman of the Haiti Fund, so it made accounting even more difficult.


"While the investigation uncovered no specific wrongdoing, insufficient support documentation and a lack of segregation of duties were cited as control deficiencies," said Huston in a statement. "In the future, charitable donations collected on behalf of outside organizations will immediately be distributed directly to the organization."


The decision to remove Carrier in April 2006 by Fr. Thomas Regan, at the time the Jesuit Provincial and former Fairfield teacher, was based in no way on any allegations in connection with PPT according to the report and Regan.


The findings were reported late Wednesday afternoon, in an open meeting held by von Arx, Twardy and Huston.


Twenty-two current and former University employees were interviewed as well as Regan and employees of SunGard, a University software vendor. Over 29,000 internal documents were also reviewed.


Day Pitney hired UHY Advisors FLVS Inc., a forensic accounting and computer analysis firm, for assistance in the investigation. Carrier declined to comment through his attorney and Perlitz was also unable to be contacted.


Day Pitney is also counsel for the Diocese of Bridgeport, which is also represented by Philip Lacovara, who works for a different firm. Lacovara was a member of the Haiti Fund board who signed a letter supporting Perlitz.


Vice President of Marketing and Communications Rama Sudhakar said, "There was no conflict, as Fairfield University is a separate entity from the diocese of Bridgeport. And Mr. Lacovara is not affiliated with Fairfield University."


Von Arx also stressed that Fairfield has not distanced itself from PPT.


"We continue to be actively involved in Haiti," said von Arx. "We are in discussions with the current board of the Haiti Fund to explore how we might partner to reopen. We have continued to express our willingness to help the board and the discussions are ongoing."


The current board chairman, Michael McCooey, did not respond to messages on his phone seeking comment.


Von Arx also said that there were plans to make Haiti an integral part of the curriculum next year and highlighted the other charities and work Fairfield does in the community.

"We want to work as closley as we can with the Haiti Fund and we remain ready to assist the Haiti Fund as they ask us to. We are not walking away from PPT," said von Arx.

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7 Comments to "Fairfield Can't Account for $120,500 After Probe"

  1. Fairfield Supporter says:

    "The Program" should not be reinstated until the smoke clears and we know what's going on. I've read too much controversy in Haiti and at Fairfield.

    Hasn't Michael McCooey and Tim Joyce (Attorney and board member of the Alfred E. Smith Foundation) had something to do with the allocation of 'Haiti Fund' funds? I just don't trust anybody involved in this nightmare for Fairfield and I won't give any money to the program till the smoke clears. Its way too difficult to decipher what the heck is happening.

    Confused and Concerned Catholic

  2. Jimney says:

    "Fairfield Supporter" sounds like he or she may be one of the former Haiti Fund board members who has chosen to support, defend and protect a child molester, no matter the consequences, damage and destruction done to the school, the abuse victims and the other students.

    Perhaps, the writer is none other than Father Paul Carrier, whose separation from Doug may be causing him to suffer from emotional and physical withdrawal.

    As a self identified "Concerned Cartholic," the writer might consider directing his or her concerns towards feeding, clothing, and providing shelter for the boys who have been left to care for themselves. Should the boys wait until everything is "sorted out" before they are served a nutricious meal or provided with a safe place to sleep?

    "What would Jesus do" is much more than a hip slogan on a wristband.

  3. Something Funny Here... says:

    It's never a good sign when a priest just gets pulled from public ministry. Carrier was well respected and his abrupt removal is questionable. Everyone loved the guy at Fairfield and for him to leave so quickly and secretly spells trouble.

    First of all, Fairfield hired a biased law firm that deals with Catholic Ministry all the time, so of course they are going to say there was no prior knowledge of any abuse (I personally think it's bs)

    Second of all how does $120,500 just disappear. Duh, it's not rocket science. Money got pulled from the collection basket/ other university donations, records got destroyed and it got handed to Perlitz to do GOD knows what with, some bribes and crap.

    Sickening.

  4. Scott2010 says:

    An independent review by the diocese's lawyers? That's the best they could arrange? This is a silly story. If it's just going to be a blatant whitewash, no need reporting it, just tell everyone problem solved and go back to sleep now, all's well at Fairfield.

  5. gloria sullivan says:

    I find the Roman Catholic Church to be a safe haven, the place for ANYONE[gays lesbians, tg, theives, murderes, con men, whom ever they are, who want to do just about anyrhing, mess around with children, or a place to find a boy or girl[mainly boys] young enough to not understand what's happening to them by this[God man or woman] trusted individual. They need money to do their evil, to bribe with liquor , cigarettes, candy, a car, a boat, an apartment, a hotel room, an ORPHANAGE, a campground, so they steal, saying I deserve this or maybe confess it to another predator. Where ever, whatever, somtimes if the parish is poor they do their evil in the rectory or a classroom or a basement or the confessional or, sometimes even on the alter. It makes me sick just to write this. It is so deplorable an act of evil that I don't see how any NORMAL person can look the other way. To condone such activities as these Bishops have done for just these 9 yrs, when we finally found out the real truth. This evil has been in place for milleniumms. This is complete proof that the RCC has been taken over by the Devil. It's been the place to go and a place to find sexual satisfactions ,by the lack of any type of watch dog. Canon Law says one thing and they do what they want, no oversight. Monetary greed, self agrandisement, elitisim, arrogance and all the traits of the DEVIL. Even their peers, who claim to be good priests or nuns are bad by not turning them in to the police. The Bishops do NOTHING but transfer the evil people to go murder the innocent again and again. ONE Catholic Priest or Nun needs a A CERTAIN AGE GROUP SO they ARE ALWAYS ON THE PROWL FOR YOUNGER AND & MORE INNOCENT and can USE 1000's of God's precious people, during one lifetime.
    "Through my fault ,through my fault, through my most griveous fault," these "chest beaters" held us accountable but never themselves, unless a traitor told on them. We're telling on them NOW! Then they were ousted. Maybe..not in Ireland, Germany India, Mexico, Spain etc.. Keep the sheeple in line and through the worst FEAR, a FEAR that you would go to hell if you disobeyed their laws. MEN'S LAWS NOT GOD'S LAWS. Oh how sickeningly brainwashed we were and some still are. They don't go to church anymore but are afraid to say they are not Catholic.(just in case ) IAM NOT A ROMAN CATHOLIC ANYMORE (194O CONVERT ) AND I'M PROUD TO SAY IT LOUD AND CLEAR. I LOVE MY LORD AND SAVIOR MORE THAN I EVER DID AS A ROMAN CATHOLIC. God heard my prayers and knew my heart when I didn't know what was going on. Our family had many miracles through our love of HIM and not of an institution OR A PRIEST OR A NUN. Confession to a man, how dispicable to think a man took God's place. What a crock we bought, through the generations of FEAR. "The Lord has not given us a spirit of Fear but of POWER, LOVE AND A SOUND MIND. NOT A BRAINWASHED MIND, THAT ANYONE WHO STAYS WITH THEM, HAS. LEAVE WHILE YOU STILL HAVE A SOUL IN TACT.

    • Cat says:

      Woah. Conversion must have provided great serenity and wisdom.
      Is the Catholic Church safe for hetero abusers too or just gays?

  6. Paul Kendrick says:

    Jesus didn't pull any punches when he told us what he expects of us: "Feed the poor, give drink to the thirsty, help the stranger in need, provide clothing and safe shelter for the homeless, visit and care for the sick and imprisoned."

    Jesus didn't depend upon the advice of lawyers and senior aides to determine the public relations advantage or legal liability of his every word and action.

    President von Arx's recent statement and his ongoing delay in providing relief assistance to the boys who were sexually abused at Project Pierre Toussaint are but one more reason why these homeless street kids need immediate legal representation here in the United States. Pushing these kids around and/or taking advantage of them because of their status as impoverished Haitian children will not be tolerated by me or thousands of abuse victims, supporters and child protection advocates here in the United States. We stand in solidarity and communion with the boys in Haiti, now and forever.

    President von Arx, Order of Malta and New England Jesuit officials had their chance to do what is right and just almost two years ago when the investigation of Douglas Perlitz began and Rev. Paul Carrier, S.J. was suddenly removed as chairman of the Haiti Fund by Jesuit officials. Instead of rising up to help maintain the school, von Arx, et al. scurried away like mice trying to escape from a sinking ship. I cannot imagine how they did it, but somehow they all found a way to put out of mind the pained and frightened faces of the Haitian boys who were raped, sodomized and subsequently abandoned when they reported their abuse.

    Come to Haiti with me, President von Arx. Come and see.

    The entire Perlitz situation is a cesspool filled to the brim with prominent, influential and "devout" Catholics who have been busy these past two years either defending and supporting Perlitz, the child molester, or huddling with their attorneys to devise legal strategies to limit their liability.

    Am I but a lonely voice in the wilderness among the Fairfield University community when I keep calling attention to the fact that the boys who were sexually abused are living, breathing human beings who desperately need our support, love, understanding and compassion? These kids wake up hungry and go to sleep hungry. They sleep in alleys, empty buildings and on rooftops. They shiver in the chill of the night. When the boys reported to authorities that Perlitz was sexually abusing them, both the boys and the Cap-Haitian community received a loud and clear message: "You are lying. We will close the school."

    It is apparent to me that many, if not most, people are already experiencing a sense of fatigue about this issue and are more than ready to trust that President von Arx, New England Society of Jesus and Order of Malta officials are going to do the right thing. After all, von Arx said in his statement that he wants to help (and has offered to help) reopen the school.

    So how come no one is asking why von Arx is placing the burden of reopening the school on the same board of directors who were beaten down by Carrier and other prominent and influential Catholics in Fairfield County including, among others, a current employee of the Diocese of Bridgeport (Madeline Lacovara), the elected head of the Order of Malta in Connecticut (Thomas Tisdale) and a senior staff member of Fairfield University's campus ministry (Deborah Picarazzi)?

    So how come no one is asking why, in May 2008, Fairfield University officials refused to publish information on the University web site when the Jesuit Provincial ordered Rev. Paul Carrier, S.J. to resign as chairman of the Haiti Fund? Or, how about in September 2008, when University officials first knew that Perlitz had been fired as PPT's Executive Director and kept this information secret?

    So how come no one is asking why von Arx keeps issuing statements that attempt to distance Fairfield University's legal responsibility to the children who have been abandoned in Haiti instead of providing tangible solutions for the immediate reopening of the school in Haiti? It's been like pushing rope to get this particular Jesuit priest to do what's right and moral to help the children.

    If President von Arx is sincere in his efforts to provide a small measure of amends, reparations and restitution for the harms and injuries inflicted upon these boys as result of their abuse, then Fairfield University, New England Jesuit and Order of Malta officials will take it upon themselves to join in solidarity with the Haiti Fund board members to do whatever is necessary to reopen the school. There can be no doubt that these institutions have the human, financial and material resources necessary to help get the school up and running ASAP.

    And please, President von Arx, stop trying to convince us (and yourself) that you, Rev. Carrier's former employer, and Carrier's superiors at the New England Society of Jesus are in no way responsible for Carrier's role in the cover up of child sex abuse at Project Pierre Toussaint. In doing so, you diminish yourself in the eyes of meaningful and informed people everwhere.

    So let's stop kidding each other. By not properly monitoring and supervising Carrier, you neglected your responsibility to protect students and innocent children.

    Ad Majorem Dei Gloriam.

    Paul Kendrick
    Fairfield University '72

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