jeudi 2 juin 2011

CAP-HAÏTIEN-PÉDOPHILIE : RÉSEAU CITADELLE FAIT LE POINT SUR SON ENGAGEMENT. (Texte retrouvé)

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Special meteo bulletin #3 Orange alert for possible heavy rains alldepartments and especially South Fw: Bulletin special #3


MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DES RESSOURCES NATURELLES
ET DU DEVELOPPEMENT RURAL (MARNDR)
DIRECTION GENERALE
DIRECTION DU CENTRE NATIONAL DE MÉTÉOROLOGIE

www.meteo-haiti.gouv.ht

Bulletin spécial # 3 du jeudi 02 juin 2011

Vigilance orange aux fortes pluies du Plan National de Gestion des Risques et des Désastres(PNGRD)

L'interaction entre la zone dépressionnaire au niveau du sud-ouest de la mer des caraïbes et l'onde tropicale à l'est de celle-ci vont générer des averses importantes, des orages dispersés ainsi que de forts vents sur une bonne partie de l'île d'Haïti aujourd'hui. Cette dépression se déplace très lentement c'est pour cette raison qu'elle aura le temps de déverser une quantité significative de pluie particulièrement sur la péninsule sud du pays durant les prochaines 48 heures.

En conséquence, le Secrétariat Permanent pour la Gestion des Risques et des Désastres (SPGRD) maintient ce jeudi 02 juin 2011 à 9 h am la phase d'alerte au niveau de vigilance orange (i.e. risque d'impact d'intensité modérée à sévère) aux fortes pluies dans le Plan d'Urgence National face aux menaces de fortes pluies avec risques de crues de rivière, d'éboulements, de glissement de terrain, d'effondrement et d'inondations pour tous nos départements notamment le Sud, le Sud-est, les Nippes, la Grande-anse, l'Ouest, le Centre et l'Artibonite.

Le CNM de concert avec la SEMANAH, l'OFNAC et l'AAN interdit les opérations de cabotages particulièrement sur toute la côte sud du pays ainsi que les vols en provenance et à destination de Jérémie, des Cayes et de Jacmel.

Le Centre National de Météorologie (CNM) de concert avec le SPGRD et la DPC demande particulièrement à la population des zones à risques d'éboulements, de glissement de terrain et d'inondations, de rester vigilante et d'appliquer scrupuleusement les consignes de sécurité suivante.

Consignes

· Restez à l'écoute des messages météo et respecter les consignes des autorités.
· Surveillez la montée des eaux. Si votre habitation est menacée par des inondations, d'éboulements et de glissement de terrain, préparez vous à évacuer.
· Ne pas traverser les rivières en crues sous aucun prétexte.
· En cas d'orages violents, ne vous abritez pas près des fenêtres et en zone boisée.

Jacquet Jackson, Prévisionniste au CNM

Approuvé par : Ronald Semelfort, Directeur CNM

Anne Marie Hadcroft
Regional Humanitarian and Development Coordination Officer,
North, North-east and Centre Departments,
MINUSTAH.
hadcroft@un.org
Mobile Tel. (509) 3702-6884
Office Tel. 2244-2050 extn. 5780

Interview du Professeur Gerard Bissainthe

Interview du Professeur Gérard Bissainthe
par Présence Haïtienne

1er juin 2011

Présence Haïtienne (1)
Professeur Bissainthe, cela fait très longtemps que vous n'êtes pas intervenu sur le Web. Vous vous retirez sous votre tente? Vous prenez du recul?

Gérard Bissainthe
Je me suis seulement imposé un temps de silence depuis le résultat des élections.

Présence Haïtienne
Ces élections ont donc été si importantes?

Gérard Bissainthe
Oui importantes surtout par le sens qu'elles ont en elles-mêmes. Depuis 1994, en effet, ce qui a été au pouvoir en Haïti c'est ce que beaucoup appellent la Gauche et que je préfère appeler la Gogauche. Pour la première fois depuis ces élections c'est un citoyen lambda, sans appartenance idéologique qui tient les rênes du pays. Cela constitue un changement qualitatif dans notre politique haïtienne. La Gogauche est morte.

Présence Haïtienne
Qui l'a mise à mort? Le nouveau président?

Gérard Bissainthe
Selon les apparences oui. Mais c'est plus profond que cela. D'ailleurs le nouveau président n'a pas livré une guerre ouverte à la Gogauche et son but n'a pas du tout été de la détruire. Disons qu'à la faveur des circonstances il a pris le navire à l'abordage.

Présence Haïtienne
Un coup d'État?

Gérard Bissainthe
Pour qu'il y ait coup d'Etat il faut qu'il y ait Etat. Comme depuis longtemps Haïti est sous tutelle, l'Etat dans ce pays est devenu une fiction juridique. Dans le "mangé-chin", le "lucha libre" électoral auquel nous assistions depuis plusieurs mois le nouveau président s'était montré le plus "bandit" et il l'a emporté.

Présence Haïtienne
Ça vous satisfait?

Gérard Bissainthe
Satisfait serait un bien grand mot. Je ne suis pas masochiste.
Leu ou pa gain maman ou tété gran'n.
Il faut faire avec. Mais sans se bercer d'illusions.

Présence Haïtienne
Vous aviez écrit des choses très positives sur le candidat Sweet Micky devenu aujourd'hui président.

Gérard Bissainthe
Je les assume aujourd'hui encore. Il avait et a beaucoup d'atouts.
Le premier pour moi est qu'il a toujours été pour l'Armée indigène, à la différence de tous les soussous commandités de la Gogauche.

De plus, il parlait et parle beaucoup de langues:
1.- Il parlait et parle très correctement notre "parler haïtien existentiel" qui est un mélange pendulaire et ondulatoire de créole et de français: en effet, dans le même discours, le même paragraphe ou parfois la même phrase l'Haïtien normal passe constamment de l'un à l'autre sans aucun complexe et sans état d'âme. D'où l'absurdité de deux orthographes, l'une pour le français, l'autre pour le créole, alors qu'il s'agit de la même langue existentielle. Seuls les linguistes se forcent à parler et veulent imposer un créole prétendument intégral, mais qui est factice, ennuyeux, cabalistique, casse-pied et qu'ils prétendent originaire de Trou-lou-cou-cou.
2.- Il parlait et parle l'anglais qui est aujourd'hui la langue dominante dans le monde, y compris en France.
3.- Il parle sans doute l'espagnol
4.- Il parle la langue dite verte où les gros mots abondent et dans laquelle en France un Rabelais, grand humaniste, était passé maître.

Présence Haïtienne
Cette langue verte ne vous choque pas

Gérard Bissainthe
Si dans ma jeunesse j'avais utilisé le centième du langage pré-électoral et électoral de Sweet Micky devant ma mère, j'aurais reçu d'elle une "kal" magistrale dont j'aurais gardé un souvenir cuisant et éternel. Mais ma sainte mère est certainement aujourd'hui au ciel et nous sommes sur terre.
Il n'y a qu'une langue que ce candidat ne parlait pas, c'était la langue de bois.
Il était ouvert à tous, ne cherchant pas à faire l'ange pour aboutir à faire la bête. Bref l'antithèse de la Gogauche.

Présence Haïtienne
Ne craignez-vous pas qu'on dise demain que c'est vous qui l'avez dédouané.

Gérard Bissainthe
Avait-il besoin d'être dédouané? Après les élections de 1988, un jeune journaliste talentueux m'avait une fois interpelé bruyamment en public en ces termes: "Bissainthe, ça ou fait a pas bon. Sé ou qui dédouané Manigat." J'avais effectivement, après son élection très controversée, demandé haut et clair, urbi et orbi qu'on se rallie à Manigat. Si on me reproche des dédouanages et qu'en réalité je mérite ces reproches, je les assume.

Présence Haïtienne
Mais qu'est-ce qui a changé avec la nouvelle présidence?

Gérard Bissainthe
Deux principes fondamentaux sont maintenant réellement acquis:
1.- le retour de l'armée indigène en lieu et place de l'armée étrangère (la Minustah), ainsi que l'exige l'essence même de la nation haïtienne définie à la proclamation de son indépendance en 1804 comme une nation libre et souveraine, ce qui implique que sur le territoire de la République d'Haïti la possession et l'usage de la forcée armée est un privilège exclusif des Haïtiens et de leurs représentants. Toute force armée étrangère, quelle qu'elle soit, sur le territoire d'Haïti est illégale et constitue un viol de la souveraineté nationale.
2.- Le reconnaissance de l'irrévocabilité, de l'indestructibilité naturelles en quelque sorte de la citoyenneté haïtienne d'origine qui résiste à toute citoyenneté secondaire obtenue par naturalisation, sauf en cas de renonciation explicite et formelle à cette citoyenneté haïtienne d'origine.

Présence Haïtienne
D'autres candidats acceptaient aussi ces principes.

Gérard Bissainthe
Mais seulement du bout des lèvres. Il était le seul des candidats à s'être trouvé dans le même camp que moi, à l'époque où je défendais la cause de la souveraineté nationale et de l'Armée Nationale en particulier dans mon journal LA NATION, avec des personnes courageuses, voire héroïques, comme feue Me Mireille Durocher Bertin, feu Dr Gérard Etienne, Carl Denis heureusement encore en vie après les ignobles vexations d'une prison où il fut maintenu sans aucun chef d'accusation, et bien d'autres auxquels je rends hommage ailleurs. En ce temps quasiment tout le monde crachait sur l'Armée, bouc émissaire de tous nos maux, ce qui automatiquement veut dire que presque tout le monde en ce temps demandait à cor et à cri et à genoux que des soldats étrangers viennent chez nous accomplir le "White Man's Burden" de nous civiliser.

Présence Haïtienne
Maintenant que Michel Martelly est devenu président, que pensez-vous de lui?

Gérard Bissainthe
Tout d'abord j'avais tenu à dire, lorsque je soutenais sa candidature, que je n'avais demandé ni obtenu aucune garantie de sa part. Je ne suis lié que par moi-même. Etant de ceux qui ont aidé, peu ou prou, à mettre le satellite gouvernemental sur orbite, je ne peux être indifférent à son sort. S'il échoue, ce sera aussi un peu mon échec. Je ferai pour lui ce qu'en 1986 je recommandais à tous de faire pour le CNG dirigé par le General Namphy, à savoir de lui apporter appui et critiques positives.

Présence Haïtienne
Vous appuyez donc ce Gouvernement?

Gérard Bissainthe
Oui. Et nous devrions tous le faire. Ceux qui veulent repartir pour un "raché man-yoc" sont des irresponsables.

Présence Haïtienne
Que pensez-vous de certaines critiques qui lui sont faites?

Gérard Bissainthe
Lesquelles ?

Présence Haïtienne
Par exemple, on reproche au nouveau Président, d'être trop "chaud" dans le sens créole du terme, trop impatient d'agir.

Gérard Bissainthe
Il s'est justifié en disant qu'il devait rattraper le temps perdu du fait qu'il aurait dû être au pouvoir depuis le 7 février. Il me rappelle le Père Foisset, un de nos éducateurs spiritains méritants du College Saint-Martial dans la décennie 1940 qui commençait le premier cours de l'année scolaire en classe de Rhétorique par ces termes: "Prenez vos plumes. Prenez vos cahiers. Nous n'avons pas de temps à perdre: nous sommes en retard sur le programme." Je n'aurais pas commencé comme lui. Mais chacun son style.

Présence Haïtienne
Qu'auriez-vous fait à sa place?

Gérard Bissainthe
Ayant beaucoup appris de ce maître exigeant, qui fait payer très cher ses leçons et qu'on appelle l'Expérience, j'aurais commencé par prendre mon temps, car le pays ne va pas se sauver. Et ses problèmes non plus; ce qui serait trop beau. Je n'aurais posé aucune action publique avant d'avoir mis sur pied mon propre cabinet, dût-il être purement officieux. Ce qui me dérange c'est que le Gouvernement annonce chaque jour des mesures, entreprend chaque jour des actions sans être encore effectivement et formellement à la barre du pays. Tous les actes que le Président pose actuellement devraient normalement être posés plutôt par son Premier Ministre. Comme le Premier Ministre doit être ratifié par un Parlement qui ne lui est pas acquis, un conflit se prépare et éventuellement un blocage gestionnel, au cas où un compromis ne peut être trouvé. D'ores et déjà le Président doit savoir sur quoi il va s'appuyer pour mener sa barque. Or voici les forces en présence:
a.- La Communauté Internationale
b.- L'Establishment
c.- Le Parlement
d.- Le peuple de la base, ce qu'en anglais on appelle les "Grassroots".
Il faudrait ajouter une quasi force politique constituée par les Media. On remarquera que je n'ai pas mentionné l'Armée, car l'Armée n'est pas une force politique. L'Armée n'est qu'un outil incontournable, strictement au service d'une des quatre forces politiques ci-dessus mentionnées. Jusqu'ici Communauté Internationale, Establishment, Parlement ont fait bon commerce. Or le nouveau Président a été élu grâce au support du peuple de la base séduit par la flute d'Orphée, ce qui veut dire qu'il ne pourra gouverner qu'avec le peuple de la base. Il est ainsi menacé du même écueil, du même piège qui a fait tomber ou qui a paralysé Aristide: élu par le peuple, ce dernier a été prisonnier de l'Establishment, dont il a fait le jeu en supprimant lui-même l'Armée indigène, l'outil indispensable pour tenir en main l'Etat.

Présence Haïtienne
Que conseilleriez-au nouveau Président?

Gérard Bissainthe
Plutôt que de parler de conseils, je préfère faire une analyse qui vaut pour quiconque accède au pouvoir surtout la première fois. Au début la première sensation, je dis bien sensation, est que le pouvoir c'est la puissance. On croit qu'on peut tout faire et on ne comprend pas que ceux qui sont passés avant n'ont rien fait ou n'ont pas fait grand-chose, du moins selon son propre jugement. A la fin ou vers la fin on fait la constatation de ses limites et on dit comme De Gaulle dépassé par l'Affaire Ben Barka: "Le pouvoir c'est l'impuissance."

Présence Haïtienne
Que pensez-vous du projet présidentiel de résoudre une fois pour toutes le problème de notre école primaire?

Gérard Bissainthe
C'est beau, noble, généreux, sympathique. La grande question est comment? Déjà nous sommes enlisés dans l'impasse d'un enseignement en créole qui est le sommet de l'obscurantisme. Alors qu'il faut armer nos masses de langues qui débouchent sur le savoir universel, comme le français, l'anglais, l'espagnol, en profitant de la faculté naturelle de l'enfant à absorber n'importe quelle langue entre 4 et 7 ans environ, passer son temps à l'initier à un créole qu'il connaît déjà, qu'il ne perdra jamais, c'est de la folie douce et une vraie conspiration pour maintenir les masses dans une médiocrité destinée à les empêcher d'aller faire concurrence aux enfants des élites économiques et sociales qui, elles, sont très vite multilingues et tiennent le haut du pavé dans notre nation et souvent même hors de notre nation. Les linguistes sont des criminels sociaux conscients ou inconscients. Il faut d'abord savoir quelle école primaire? Puis vient le problème de l'argent: qui va financer cette école primaire? Si ce doit être encore le "Blan", forget it.

Présence Haïtienne
Vous auriez donc tendance à rejeter ce projet parce que trop ambitieux.

Gérard Bissainthe
Pas du tout. Il faut surtout l'axer sur la seule source d'argent national qui est encore quasiment inentamée: notre Diaspora.

Présence Haïtienne
Elle est déjà très sollicitée.

Gérard Bissainthe
Oui, mais à peine au dixième de ses moyens.

Présence Haïtienne
Le nouveau président se dit pour la Diaspora.

Gérard Bissainthe
Je le crois sincère lorsqu'il le dit. Il faut reconnaître que c'est sous sa présidence, coïncidence heureuse, que la multinationalité a fini par être acceptée dans un amendement constitutionnel, pour lequel le Ministère des Haïtiens Vivant à l'Etranger sous la houlette de son Ministre sortant Edwin Paraison s'est vaillamment battu.

Présence Haïtienne
Mais le nouveau Premier Ministre pressenti a annoncé qu'il allait mettre fin à ce Ministère des Haïtiens de l'Etranger. Vous devez vous-même ressentir cela comme la mort de votre propre bébé, car c'est vous qui avez conçu et mis sur pied le Commissariat Général des Haïtiens d'Outre-Mer, la première mouture du MHAVE.

Gérard Bissainthe
C'est exact. Le PM pressenti va un peu trop vite à l'ouvrage, à mon avis. S'il est, lui aussi, "en retard sur le programme", cela laisse prévoir que son programme va être dévastateur. L'herbe risque de ne pas repousser sous les pas de son cheval. Supprimer le MHAVE, comme cela, d'un revers annoncé de la main, alors que la Diaspora maintenant citoyennement libérée, peut enfin donner sa mesure, serait, à mon avis, une grave erreur. Il faut plutôt le refondre, ce qui ne peut se faire qu'en concertation avec la Diaspora elle-même. A mon, avis, il faut laisser le statu quo, jusqu'à ce que cette concertation puisse être bien mûrie, bien ficelée et bien réalisée.

Présence Haïtienne
Que pensez-vous donc alors de ce PM pressenti?

Gérard Bissainthe
Je ne le connais pas. Ceux qui m'en parlent m'en disent plutôt du bien.

Présence Haïtienne
Certains veulent l'écarter des raisons dites constitutionnelles, du fait qu'il a été consul honoraire de la Jamaïque.

Gérard Bissainthe
Il y a des gens qui m'amusent. La solution de la Minustah équivalait en elle-même à mettre la constitution en petits morceaux et à l'enterrer. Sous prétexte de la sauver, bien sûr. Et voilà que devant un prétendu accroc, objet de contestation, à une Constitution zombifiée, ils se dressent toutes plumes dehors, le couteau entre les dents, pour défendre notre Charte Nationale qu'ils disent en péril. Jésus-Christ parlait de ceux qui avalent le chameau et filtrent le moustique. Quand le salut du pays est en jeu, il faut savoir faire passer l'esprit de la loi avant la lettre de la loi. Si le PM pressenti a les qualités requises pour faire le travail, nous devons l'accepter.

Présence Haïtienne
Alors la nouvelle présidence est-elle bien partie?

Gérard Bissainthe
Bien serait beaucoup dire. Mais au moins elle est partie autrement, décidée à explorer des champs nouveaux hors des sentiers battus des Gogauchards qui se sont fait une spécialité de l'exploitation du pire et de la distillation de l'ennui.

Présence Haïtienne
Votre pronostic?

Gérard Bissainthe
Il est trop tôt pour en faire un. Je les regarde encore courir.

Présence Haïtienne
Pourriez-vous nous parler la prochaine fois de votre conception de ce que doit être une nation?

Gérard Bissainthe
Très volontiers.

Présence Haïtienne
Merci, Professeur Bissainthe, pour avoir bien voulu répondre à nos questions.

Gérard Bissainthe
C'est à moi à vous remercier.

1er Juin 2011

(1.-) Pour la commodité du discours je présenterai désormais certaines de mes interventions sous la forme d'une interview par "Présence Haïtienne" qui est une revue que j'avais fondée à New York en 1970. (Note de Gérard Bissainthe)

mercredi 1 juin 2011

Child Protection Advocates Write Letter to U.S. Ambassador in Haiti



Child Protection Advocates Write Letter to U.S. Ambassador to Haiti.
Call for Investigation of Child Sex Abuse Allegations Against U.S. Citizen, Michael Geilenfeld.


June 1, 2011

Kenneth H. Merten
Ambassador to the Republic of Haiti
Embassy of the United States
Tabarre 41, Boulevard 15
Port au Prince, Haiti

Dear Mr. Ambassador,

We, the undersigned child protection advocates, are calling upon you to immediately investigate allegations that children are being physically and sexually abused by U.S. citizen, Michael Geilenfeld, founder and executive director of the St. Joseph's Homes in Haiti.

It has been discouraging for us to learn that child sex abuse complaints against Geilenfeld have been know to U.S. Embassy investigators in Port au Prince for the past twenty years, yet Geilenfeld remains in Haiti with unlimited access to vulnerable children.

Since the 1980s, boys, men and visitors to the St. Joseph's Homes have alleged emotional, physical and sexual abuse by Geilenfeld and some of his associates. Geilenfeld denies the allegations.

Please note that child abuse allegations against Geilenfeld are documented as early as 1987 in Boston; 1990 in Haiti and the U.S.; 1995 in Detroit; 1997 in UK and Haiti; 1999 in Haiti; 2006-2007 in Haiti and U.S.

We believe it is the moral obligation of the United States of America to investigate and prosecute U.S. citizens who commit crimes against children anywhere in the world and especially in earthquake ravaged Haiti where children are even more vulnerable.

We look forward to your response.

Sincerely,

Robert Hoatson, President, Road to Recovery, 862-368-2800
Paul Kellen, National Survivor Advocacy Coalition, 781-395-3628
Ruth Moore, Speak Truth to Power, 781-264-6519
Michael Sweatt, National Survivor Advocacy Coalition, 207-831-3791

cc: Rod Khatabbi, Special Agent, Department of Homeland Security

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"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi"
Margaret Mead (1901-1978)

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Rouzier Premier ministre grâce à René Préval ? (Par Joseph Guyler C. Delva)

Haïti: S'il y a eu des doutes sur les chances de Daniel Gérard Rouzier de trouver l'approbation du Parlement pour diriger le prochain gouvernement, ils se sont dissipés suite à une rencontre qui a fait toute la différence, celle qui a eu lieu, lundi soir, dans la résidence privée de l'ancien président René Préval.

En effet, selon des sources concordantes, lors de cette importante rencontre entre le président Préval et les membres du parti INITE, l'ancien locataire du Palais national a formellement demandé au groupe majoritaire au Parlement de ne faire aucune exigence au président de la République, Michel Joseph Martelly, et au Premier ministre désigné, Daniel Rouzier, quant à l'obtention de postes ministériels dans le prochain gouvernement.

M. Préval, le principal instigateur de la mise sur pied de cette structure politique, a demandé aux parlementaires de son parti et aux membres du Groupe des Parlementaires du Renouveau (GPR), le bloc majoritaire, de donner un vote favorable à Rouzier, dans le but de permettre au président Martelly d'avoir les coudées franches pour qu'il puisse délivrer le changement promis à la population.
 
Lors de cette rencontre, qui a débuté vers les 6 heures PM pour prendre fin peu avant minuit, l'ancien chef de l'Etat et les membres de son groupe ont décidé de former une commission de 7 membres devant rencontrer le président Martelly sur la décision du groupe majoritaire de ratifier Daniel Rouzier, sans exiger de postes ministériels, mais aussi sans exclure toute possibilité, pour des proches du GPR, d'occuper des postes de responsabilité si telle est la volonté du président de la République. Donc, l'octroi de portefeuilles ministériels ou d'autres positions de responsabilité est désormais laissé à la discrétion du Président Martelly et de son Premier ministre Rouzier.

Cette commission, présidée par le senateur Joseph Lambert, est composée entre autres, du sénateur Francky Exius, des députés Levaillant Louis-Jeune et Tolbert Alexis. Deux autres députés et un membre de la coordination de l'INITE complètent la liste des membres du GPR désignés pour rencontrer le chef de l'Etat et le Premier ministre désigné, sur le dossier de la ratification de la nouvelle équipe gouvernementale. Les présidents de la Chambre des députés et du Sénat, respectivement Sorel Jacinthe et Rodolphe Joazil, tous deux de l'INITE, assisteront la commission, lors de cette rencontre avec le chef de l'Etat et dans la mise en oeuvre de la nouvelle position arrêtée par le groupe majoritaire.
 
Le coordonnateur de l'INITE et du groupe GPR au Grand Corps, le sénateur Joseph Lambert, a confirmé ces informations lors d'une intervention ce mardi, au micro de Gary Pierre-Paul Charles, sur Scoop FM. Selon Lambert, l'INITE et le GPR ne seront pas des éléments de blocage. Selon lui, la plateforme INITE et le président Martelly poursuivent des objectifs communs et entendent travailler ensemble pour répondre aux attentes de la population.
« De même que le président Martelly, nous avons fait campagne sur la gratuité de l'éducation, et nous avons fait campagne sur la décentralisation..., aujourd'hui, le GPR a une seule et unique volonté: faire en sorte que les gens quittent les tentes, en aidant et en accompagnant l'Exécutif, en lui donnant les instruments légaux et les moyens financiers, à travers des lois, pour lui permettre de sortir les gens des camps », a déclaré le sénateur Lambert, qui promet également le soutien de son groupe, pour permettre de concrétiser, dans un temps donné, le projet du président Martelly d'envoyer tous les enfants haitiens à l'école gratuitement.

Le coordonnateur de INITE, qui dit n'avoir pas connu Daniel Rouzier auparavant, déclare avoir pris connaissance de ses réalisations et de ses réussites. Joseph Lambert estime que les chances pour Rouzier de réussir sont aujourd'hui très élevées.

« Un fait est certain, c'est que les chances pour M. Rouzier d'être approuvé sont de plus en plus élevées, à partir de la rencontre d'hier soir », a assuré l'influent sénateur Lambert, annonçant que la commission de 7 membres aura des réunions avec le chef de l'Etat et le Premier ministre désigné pour s'entendre sur un plan pour sortir le pays du marasme socio-économique dans lequel il se trouve et pour monter une équipe à la hauteur des grands défis qui se posent à la nation.

Plusieurs voix, au sein du GPR, se sont élevées ces derniers jours pour réclamer d'importants postes ministériels dans le cadre d'un partage de responsabilité avec le nouvel Exécutif. Le sénateur du Nord, Moïse Jean-Charles, a fait savoir que le GPR avait exigé des portefeuilles ministériels en échange d'un vote favorable au dossier de ratification du Premier ministre désigné. A en croire les déclarations de Joseph Lambert, cette position est aujourd'hui révolue.

Cependant, certaines réticences demeurent au niveau de certains membres non INITE du GPR. Toutefois, même sans l'appui des membres du GPR qui ne font pas partie de l'INITE (au nombre d'une vingtaine), Daniel Rouzier maintient toujours toutes ses chances d'être ratifié, puisque les membres de INITE et ceux des groupes minoritaires, déjà favorables à la ratification du Premier ministre désigné, sont suffisants pour lui confier les clés de la Primature.

Après le désastre électoral et les tempêtes politiques, peut-on s'attendre à une accalmie et un éclaircissement de l'horizon sociopolitique si nécessaires à la reconstruction de l'édifice national ? Certains osent y croire, pendant que d'autres pensent que c'est trop beau pour être vrai!
 
  Joseph Guyler C. Delva
josephguylerdelva@gmail.com

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Le Conseil Municipal de Cap-Haitien autorise une construction au milieu du Marché public de la ville, rue 9 J.











Contrat de Bail d\



Lettre de Protestation de l'ISPAN.























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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

The Aftenposten 13: New Wikileaks Cables Show Extent of US Opposition to Aristide.

...Adapted from the Mediahacker.org blog
 
(By Ansel Herz)

Not long after former President Jean-Bertrand Aristide landed in Haiti on Mar. 18, Kristoffer Rønneberg at the Norwegian newspaper Aftenposten posted online 13 new private diplomatic cables from the US government relating to Aristide and Haiti from the Wikileaks Cablegate set.

Taken together, they portray the United States as intractably, almost obsessively, occupied with marginalizing Aristide and the Lavalas, and making sure other nations fall into line. The French government conspired with the US to thwart Aristide's return, discussing how to "hinder" the return fl ight's logistics. The cables also show that in 2008 current President René Préval was trying to "co-opt" the Fanmi Lavalas party into his ruling coalition and was flatly opposed to Aristide even being "in the hemisphere." Below is a round-up of key passages from the cables.

Four days before Aristide was fl own out of the country in 2004, the Dominican Ambassador to Haiti said he was "worried" about chaos in the North but thought that Aristide was "very clever." Aristide did not ask the Dominicans for any help or the use of a helicopter. In October 2004, a confidante of the Bahamian Prime Minister said the U.S. did not but should have given "a call from senior USG offi - cials, or the White House, advising him 'when the United States decided to change direction on Aristide' and 'remove him from power.'"

In November 2004, nine months after the coup, Dominican President Lionel Fernandez gave a speech in front of other regional leaders in which he said Aristide commanded "great popular support" within Haiti and called for his inclusion in the country's democratic future. The U.S. government was shocked and outraged, commenting: "The Aristide comment appeared to come out of nowhere. Fernandez had not previously discussed Aristide by name in conversations with us, or with our French and Canadian counterparts… Perhaps the greatest surprise for us was the palace's presumption that there would be no downside."

The cable continues: "On Nov. 6, 2004, during a pull-aside at a social event, the Ambassador admonished Fernandez that his reference to Aristide was a serious mistake, one that had the potential of further inflaming a situation already dangerous for the Haitian people and for the international peacekeeping force. Fernandez replied that given popular support for Lavalas, it would have to be part of the situation. The Ambassador was direct: Aristide had led a violent gang involved in narcotics trafficking and had squandered any credibility he formerly may have had. 'Nobody has given me any information about that,' Fernandez replied. The Ambassador insisted that no supporter of human rights and democracy could in good conscience allow Aristide and his close supporters back into the situation in Haiti. Fernandez listened and eventually agreed to distinguish between Aristide and Lavalas. He asked for any information on Aristide that the United States might be able to share with him."

Two months later, in January 2005, President Hugo Chavez of Venezuela told the US Ambassador there that "he believes the USG is wrong on Haiti: There is no long term solution that does not involve Aristide in some way." (The Venezuelan ambassador was the only foreign diplomat in the delegation that received Aristide at the airport on Mar. 18.)

That same month, France and the United States discussed how to keep Aristide from returning home, planning to warn Caribbean countries and tell South Africa he must not be allowed to return "under the pretext" that it would hurt their chance for a UN Security Council seat: "Bienvenu later offered to express our shared concerns in Pretoria, perhaps under the pretext that as a country desiring to secure a seat on the UN Security Council, South Africa could not afford to be involved in any way with the destabilization of another country... Bienvenu speculated on exactly how Aristide might return, seeing a possible opportunity to hinder him in the logistics of reaching Haiti. If Aristide traveled commercially, Bienvenu reasoned, he would likely need to transit certain countries in order to reach Haiti. Bienvenu suggested a demarche to CARICOM countries by the U.S. and EU to warn them against facilitating any travel or other plans Aristide might have. . .Both Bienvenu and Barbier confi ded that South African mercenaries could be heading towards Haiti, with Bienvenu revealing the GOF had documented evidence that 10 South African citizens had come to Paris and requested Dominican visas between February and the present."

In July 2005, a South African official told the French that its government "would not support any effort by Aristide to return… Ntshinga told the French that he would share the French concern about Aristide´s activities with the National Intelligence Agency and ensure that President Mbeki was also informed."

A month later, the Jamaican Labor Minister was chastised for describing Aristide "as a friend in need" after the coup. He said Washington was overreacting. Jamaica allowed him to pass through the country on his way into exile, and had offered the Aristides the option to stay there for a few weeks "for family reasons," but on the condition that Aristide "keep a low profile" and refrain from making public statements. He stressed Jamaica wasn't taking an adversarial position to the United States, but was "reminded [by the Ambassador] that the [Jamaican government] acted unhelpfully" during the coup and its aftermath.

In the fall of 2008, as rumors swirled that Aristide might leave South Africa for Venezuela, Préval met with the US Ambassador: "President René Préval made reference to these rumors, telling the Ambassador that he did not want Aristide 'anywhere in the hemisphere.' Subsequent to that, he remarked that he is concerned that Aristide will accept the Chavez offer but deflected any discussion of whether Preval himself was prepared to raise the matter with Chavez."

The cables also contain indepth commentary on Fanmi Lavalas, Aristide's party, with various members (including Yves Cristallin, a presidential candidate in the Nov. 28 fi rst round who purported to represent Lavalas) informing the Embassy on what's happening behind the scenes. Meanwhile Préval, the cable says, was trying to co-opt the party into his political coalition. I quote at length for close observers of Haitian politics:

"Despite his disagreements with Aristide, Cristallin said he feels compelled to keep his opposition to Aristide´s return private due to the considerable support for the former President among many segments of the population. [Text Removed by Aftenposten] echoed these sentiments in his October 1 meeting with Poloff, noting that he shared Cristallin´s belief that the Executive Committee appointed by Aristide was illegitimate Like Cristallin, he made an impassioned plea for U.S. assistance so that factions of the party willing to renounce violent demonstrations and forego illicit financing would prevail against other factions of the party.

"Embassy sources tell us that President Préval is also actively working to co-opt popular groups affiliated with Lavalas to shore up his Support.. [Text Removed by Aftenposten] told Poloff on September 19 that Préval met 'at least weekly' with the leaders of the "Reflection Cell," including Jean-Marie Samdy, at the National Palace and that Préval had promised the group HTG 58 million (approximately USD 1.5 million) in funds from the PetroCaribe account to distribute to parents in poor neighborhoods for the beginning of the school year in early October. [Text Removed by Aftenposten] provided a more plausible account of the agreement, saying that the Education Ministry had agreed to task Lavalas-affiliated 'popular organizations' to identify needy families in poor neighborhoods, and that the Ministry would then pay their school fees directly to the school concerned.

"Although Aristide is nominally the 'National Representative' of Fanmi Lavalas, the party has essentially been leaderless since Aristide left Haiti in 2004, and any attempt to reassert control over Lavalas would be fiercely opposed (albeit privately) by one or another group within the party. From South Africa, Aristide has been either unable or unwilling to resolve disputes within his party or mobilize popular support for Lavalas.

"Factions in the party have their reasons for opposing or supporting a greater political role for Aristide in Haiti and in the party. On one side of the divide are elected offi cials and former government offi cials who want to unify feuding groups into a disciplined party organization and have the leadership elected by and accountable to the party in Haiti rather than to Aristide. These individuals resent Aristide´s interventions in party matters from afar, and are critical of Aristide´s conduct during his two terms in office. On the other side lie leaders linked to popular organizations who hope that Aristide´s greater proximity will help them revive grassroots militancy, which would then propel them to positions of prominence."

The cables also reveal that the Vatican agreed with the US Embassy that Aristide shouldn't return after the earthquake and said it would communicate that to him. The Dominican government was concerned about the mass migration of Haitians to the Dominican Republic, and the Bahamas was not optimistic about a peaceful resolution of the 2004 crisis without outside intervention in the days leading up to Aristide's ouster, the cables show.

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Vous avez dit propagande...Qui n'en a pas fait? Vous avez dit job...Où est le problème? (Texte de Cyrus Sibert)

Garry mon ami,

Je ne me laisserai pas intimider par les incapables à court d'argument qui parlent de PROPAGANDE et de JOB.

PROPAGANDE : Tout le monde fait de la propagande. Dans les médias et sur les forums. Cela entre dans leur stratégie de marketing politique. Leur vrai problème, ils croyaient que personne n'allait prendre sur sa responsabilité de répliquer pour Michel Martelly. Ils ont commis une grave erreur, nous leur avions compliqué la vie. Ils gardent en mémoire un mauvais souvenir de l'échec de leur plan de Propagande parce que nous avons fait une contre-propagande. Ils continuer à chialer, cela ne nous empêche pas d'être toujours présent à notre poste de combat. Ces gens n'ont pas de leçon à donner au peuple haïtien.

JOB : C'est s'occuper de choses qui ne les regardent pas. Nous les avions mis en échec. Ils répètent à longueur de journée que Martelly est mon Président. Alors, il n'y a aucun problème pour moi d'avoir un JOB. S'ils continuent de parler de RECHERCHE DE JOB à chaque confrontation, c'est parce qu'ils n'ont pas d'argument. Car, c'est enfoncer une porte ouverte. Cyrus Sibert est en position d'avoir un JOB et il n'y a aucun mal de travailler sur le régime pour lequel on s'est engagé. Le problème, c'est de les voir ramper devant Michel Martelly, l'homme qu'ils ont qualifié de tous les pêchés d'Israël. Et c'est déjà la réalité. A ce niveau, je n'ai jamais rampé devant Aristide, ni Préval. J'ai même refusé des offres. Alors, je suis conséquent avec moi même.

En Haïti, pour survivre, il faut adopter l'un de ces 7 comportements:
1- Travailler
2- Vendre de la drogue
3- La criminalité
4- Voler
5- Mendier
6- Piller l'Etat à partir de ses caisses noires, recevoir des chèques sous forme de subvention, empocher de l'argent liquide sans trace.
7- Solidarité familiale ou/et amicale

Depuis mon jeune âge, je fais du bénévolat dans la Prévention des MST/VIH/SIDA, ensuite je travaille comme défenseur des droits humains et journaliste.
On ne peut pas vivre avec ces activités. Encore pire, dans les villes de province, cela ne rapporte. Pourtant, ce sont des fonctions utiles au développement du projet démocratique. Donc, misant sur le chèque de mon épouse et le support de mes parents - mon père étant pasteur - je continue à faire du bénévolat avec l'espoir de voir le changement réel créer plus d'opportunités pour des gens comme moi. Je crois fermement au changement et je vois ma réussite dans le cadre du développement global. Ma famille élargie, ayant compris le sens de mon combat pour le changement, m'a supporté en toutes circonstances, même face aux persécutions des gangs criminels d'Aristide. Ma mère croit que ses "prières me protègeront parmi les loups. Que 10 mille tomberont à mes cotés, 10 mille à ma droite, je ne serai pas atteint".

Mes frères et sœurs m'ont aidé dans la clandestinité quand c'est nécessaire, mes parents ont accepté de vivre dans l'inquiétude continue de voir leur maison attaquée par des bandits...Ils me sont solidaires, n'en déplaise à ceux qui croient que le chrétien devrait être apolitique.

Donc, je n'ai pas honte de ma situation de membre d'une génération sacrifiée par les apprentis dictateurs Lavalas, mais en lutte pour le changement.

Aussi étrange que cela puisse paraître aux yeux des gens vénaux, je suis comblé et grâce à ma famille, je n'ai jamais courbé l'échine.

Obama a refusé un poste à Wall-Streets pour faire du Bénévolat, Michel Martelly a rejeté un emploi pour s'aventurer dans la musique. Les deux ont réalisé leur rêve. Moi, mon rêve c'est le changement. J'aimerais voir, ceux qui ont mis mon pays dans cet État, payer. L'élection populaire de Michel Martelly est une victoire politique, ils ont été vomis par le peuple.

Personnellement, j'ai toujours affronté le système, les gangs, les monopoles et les dinosaures des forums. J'ai réussi des choses extraordinaires dans ce combat pour le changement. Et, je n'attends rien des haïtiens "Ti zorey" qui sont plus aptes à critiquer, à dénigrer qu'à encourager.

Dans les combats, je suis encouragé par le sourire des pauvres victimes que j'ai défendues, et qui reprennent confiance en elles-mêmes tout étant conscientes d'avoir des droits. Il y a aussi leur sincérité, leur solidarité. Je ne peux plus compter le nombre les personnes défendues, les enquêtes réalisées, les articles rédigés...

La Famille Sibert a subventionné la démocratie haïtienne, la sécurité, la défense des droits humains, le processus politique démocratique, la lutte pour la décentralisation.

Quand je voyage, des amis me prennent en charge. Ce fut le cas en décembre 2010. Mon ami Isaac Marcelin, PHD en Finance, a pris congé de l'université où il enseigne pour me permettre d'avoir un séjour digne d'un prince. Grâce à lui, les américains qui luttaient avec moi sur le dossier  « Pédophile Douglas Perlitz » ont pu réaliser que des haïtiens aussi contribuaient à la cause. Car, c'est toujours embarrassant de répondre aux questions comme : Comment les haïtiens ont pu accepter une telle situation? Où est l'Etat haïtien? Pourquoi la société civile de votre pays garde-t-elle silence face à de telles pratiques? Pourquoi, les enfants victimes n'ont-ils pas reçu aucun support des nationaux?

A ce niveau, je dois remercier Monsieur Daniel Rouzier de « Food For The Poor », Madame Sophia Martelly de la « Fondation Rose et Blanc », Jacques Théard et le Groupe C3 qui, contrairement à la culture PALE METE LA des haïtiens, avaient contribué pour supporter des Victimes.

Bref, généralement, celui qui est responsable du combat idéologique doit accepter de mener une vie modeste. Car, il incarne les valeurs qu'il prône. Il est tellement traversé par l'idéale, que matériellement, il se retrouve dans l'insécurité. A travers l'histoire, tous les porteurs de message, ont eu une vie modeste. C'est le cas pour les prophètes dans la Bible, de Karl Max, Rousseau, Gérard Pierre-Charles et d'autres militants. Même Jean-Bertrand Aristide n'avait pas les moyens économiques pour se porter candidat en 1990.

Ceux qui se laissent pervertir pas l'appât du gain deviendront des prostitués bons pour la poubelle de l'Histoire. C'est l'Etat actuel de certains disciples de Charlemagne Péralte qui cherchent désespérément à justifier leur état dénaturé en évoquant les revirements de Toussaint Louverture.

Aujourd'hui ma position est claire et sans équivoque: Au lieu d'attendre l'échec de Martelly pour préparer le retour d'un groupe politique qui a échoué, comme c'est la stratégie des dinosaures Lavalas, je fais confiance à l'obsession du Chef de l'Etat à respecter ses promesses électorales. Je suis conscient que la réalisation de ces promesses, même à un faible pourcentage, enterrera définitivement le nihilisme épicurien Lavalas et engagera mon pays sur la voie du changement irréversible.


Ceci dit, nous sommes prêts à nous battre sur tous les fronts et sur toutes les formes, pour un État moderne, de droit, respectueux des libertés civiles et politiques donc prospère.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haïti

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"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi"
Margaret Mead (1901-1978)


 

Monsieur   Willy Pompilus


En lisant votre message de ce matin, j'ai l'impression que vous faites référence à Cyrus Sibert de Réseau Citadelle sans citer son nom. Vous me pardonnerez si je me trompe.


Je dois vous dire que je suis souvent en désaccord avec Cyrus. Je ne partage pas ses points de vue sur certains dossiers de la conjoncture actuelle. Comme l'a relaté le dernier article du Miami Herald, je pense que le Président Martelly n'assume pas encore sa présidence et qu'il est  toujours en campagne.  En plus, j'observe un certain culte  de la personnalité  à travers l'exposition de  banderoles dans les principales artères de la capitale et une certaine propension au populisme « aristidien » quand il se  réfère toujours  au vocable « pèp la »,  donnant  ainsi  l'impression d'ignorer les institutions. De toute façon, le président  a le bénéfice du doute par rapport au temps, il est beaucoup trop tôt pour avoir une conclusion définitive.


A trop vouloir la réussite de ce pouvoir et la rupture avec les derniers 20 ans des régimes Lavalas-Lespwa-Inite qu'il a combattus, Cyrus donne l'impression de se verser dans la propagande et tombe parfois dans des excès dans ses échanges avec les internautes, ce qui est déplorable. Mais c'est un homme honnête, fidèle, combattif, d'un solide sens des valeurs familiales, qui croit dans ses idées et qui les défend avec acharnement.   C'est surtout un patriote rêveur et  aussi un capois authentique.


Monsieur Pompilus, Souffrez que je vous dise que vous ne connaissez pas la personne dont vous donniez l'impression de dépeindre,  vous vous trompez  royalement de la personnalité du petit djobiste dont  vous lui attribuiez. Cyrus n'est pas parfait, certes,  mais qui est parfait, il a le droit d'avoir une position et d'être respecté pour sa position,  que vous soyez d'avis ou non.

 

Patriotiquement,

 

Jean Garry Denis

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
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WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Des élus du bloc majoritaire rejettent les réclamations des sénateurs de l'Inité.

Des élus du bloc majoritaire rejettent les réclamations des sénateurs de l'Inité

De nombreux parlementaires, membre du bloc Inité et alliés dénommé GPR, désapprouvent les réclamations de postes ministériels formulés par 3 sénateurs de ce groupe.

Le député Cholser Chancy (AAA), membre du bloc majoritaire est d'avis que l'on accorde toute la latitude au chef de l'Etat afin qu'il puisse former son gouvernement en vue de concrétiser ses promesses de campagne.

Le député d'Ennery fait remarquer que M. Rouzier devra inévitablement dégager une majorité dans les deux chambres afin de s'assurer de l'approbation de ses projets de loi. Il a besoin d'une majorité pour soutenir l'action de son gouvernement déclare le questeur de la chambre basse appelant l'exécutif et le législatif à poursuivre le dialogue.

Au sein même de l'Inité certains législateurs croient qu'il faut donner les coudées franches au chef de l'Etat. Le député Arodon Bien Aimé ne souhaite pas une participation au gouvernement pour que le groupe majoritaire ne soit pas perçu comme un obstacle à l'accomplissement des promesses électorales de M. Martelly. Je souhaite qu'on ne sollicite pas de poste mais qu'on ratifie le Premier Ministre sans condition, insiste t-il.

Un autre élu de l'Inité, Ronald Lareche, fait remarquer que les déclarations des 3 sénateurs n'engagent qu'eux-mêmes. Il rappelle que les législateurs ont pour mission de contrôler l'action gouvernementale. Qualifiant les déclarations des 3 sénateurs de fuite en avant il soutient que les parlementaires ont pour tache de forcer l'exécutif à concrétiser les promesses.

Cet avis est partagé par le sénateur Yvon Buissereth également membre du bloc majoritaire. Il juge anormale que législateurs veulent faire obstacle à la formation du gouvernement en réclamant un partage de poste. Il estime qu'en raison des conditions de vies exécrables de la population les parlementaires doivent ratifier le Premier Ministre s'il répond aux critères constitutionnels.

LLM / radio Métropole Haïti

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
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Chavannes Jean Baptiste met en garde contre une cohabitation avec Inité.

Chavannes Jean Baptiste met en garde contre une cohabitation avec Inité

Le leader du Mouvement Paysan de Papaye, Chavannes Jean Baptiste, exhorte le chef de l'Etat à ne pas s'engager dans une cohabitation avec l'Inité.

Qualifiant de chantage les réclamations de postes ministériels, M. Jean Baptiste soutient qu'il faut à tout prix éviter un gouvernement " continuité – iniquité". Une telle éventualité entrainerait une perte de popularité du président Martelly, prévient M. Jean Baptiste.

Une continuité du gouvernement de l'Inité serait inacceptable, martèle M. Jean Baptiste qui s'interroge sur la marge de manœuvre du prochain gouvernement face à la majorité parlementaire.

Estimant que le programme de M. Martelly peut contribuer à améliorer les conditions de vies des couches vulnérables, le leader paysan s'interroge sur les qualités de membres de l'équipe devant appliquer ce programme. Il souhaite que le chef de l'Etat s'entoure de personnes compétentes, crédibles et pouvant inspirer confiance.

Il invite toutefois le président Martelly à faire montre de flexibilité dans les négociations en accordant certains postes au bloc majoritaire.

Réagissant à la nomination de Daniel Rouzier au poste de Premier Ministre, le leader du MPP estime qu'il s'agit d'un bon joueur pour l'équipe gouvernementale. Il faudra trouver d'autres bon joueurs, insiste t-il tout en annonçant que son organisation est prêt à apporter son appui au gouvernement Martelly.

LLM / radio Métropole Haïti


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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
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