samedi 27 octobre 2018

La Minujusth n’entend pas interférer dans le dossier PetroCaribe.- #LeReCit

La Minujusth n’entend pas interférer dans le dossier PetroCaribe 

La cheffe de la Mission des Nations unies pour l'appui à la justice en Haïti (MINUJUSTH) et représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies, Helen Meagher La Lime, a profité de la conférence de presse organisée à l’occasion de la Journée des Nations unies le 24 octobre 2018 pour fixer la position de ladite mission sur le dossier PetroCaribe qui fait des vagues depuis plusieurs mois.
Publié le 2018-10-26 | Le Nouvelliste

National -

«La corruption est l’un des principaux freins au développement et c’est aussi un facteur qui crée l’instabilité. Depuis un certain temps, nous constatons une mobilisation qui vise à enjoindre la justice de mener des actions contre cette gangrène. Il nous semble que ces demandes ont été entendues par le gouvernement», a fait savoir la cheffe de la Mission des Nations unies pour l'appui à la justice en Haïti.

La Minujusth qui a remplacé la Mission des Nations unies pour la stabilité en Haïti (Minustah) en 2017 ne compte pas s’impliquer dans ce dossier éminemment politique. «Nous, en tant que Minujusth, nous allons continuer à mettre en œuvre notre mandat, notamment en ce qui concerne le renforcement du système judiciaire, le travail effectué avec la police nationale et l’institutionnalisation de l’État de droit qui sont des acteurs clés dans la lutte contre l’impunité», a précisé Helen Meagher La Lime, qui rejette d’un revers de main toute volonté de se pencher sur ce dossier.

Nous allons continuer à exécuter notre travail qui est défini dans notre mandat, a-t-elle poursuivi. «Notre activité se limite à cela», a conclu la représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies. Elle a par ailleurs salué la décision du gouvernement qui a confirmé lundi la nomination de 30 juges dans le système.

À rappeler que l’ancienne cheffe de la Minujusth Susan D. Page était tombée en disgrâce devant les autorités haïtiennes à la suite de la publication, en février dernier, d’une note dans laquelle elle a salué le fait que des juges ont été chargés d’instruire les plaintes concernant le dossier PetroCaribe. Un dossier dans lequel des rapports sénatoriaux indexent plusieurs proches du pouvoir en place et d’anciens hauts dignitaires de l’administration Martelly.

Le gouvernement d’alors a dénoncé une prise de «position partisane». L’ancien ministre des Affaires étrangères, Antonio Rodrigue, a déploré le comportement de l’actuelle conseillère du secrétaire général de l’ONU relatif à l’État de droit. Il avait en outre souligné que le gouvernement dirigé à l’époque par Jacques Guy Lafontant était «prêt à collaborer avec toute personne qui respecte le pays et ses autorités et qui respecte les normes diplomatiques…».

Entre-temps, la mobilisation dite citoyenne se renforce. Les PetroCaribe Challengers qui ont initié ce mouvement sur les réseaux sociaux pour réclamer la reddition de comptes du fonds PetroCaribe espèrent gagner les rues le 18 novembre 2018 qui marquera les 215 ans de la bataille de Vertières.


Caleb Lefèvre
Auteur

Haïti doit au monde entier 2,1 milliards de dollars, dont 1.8 milliard au Venezuela.- #LeReCit #Haiti

Haïti doit au monde entier 2,1 milliards de dollars, dont 1.8 milliard au Venezuela 

Au 30 septembre 2018, le montant de la dette de la République d’Haïti envers ses créanciers bilatéraux et multilatéraux s’élève officiellement à 2 milliards 121 millions 800 mille dollars américains. Selon des données provisoires disponibles à la Banque de la République d’Haïti (BRH), il s’agit du montant le plus élevé dû par le pays sur la décennie 2008-2018. Au Venezuela, principal créancier de l’État haïtien, revient la part du lion, avec plus de 80% du montant de la dette externe de la République d’Haïti, soit 1 milliard 852 millions de dollars. 
Publié le 2018-10-26 | Le Nouvelliste
National - 
Des données communiquées par la BRH au Nouvelliste indiquent que la dette externe totale du secteur public est passée de 1 milliard 822 millions 620 mille dollars américains en 2008 à 2 milliards 121 millions 800 mille dollars américains au 30 septembre 2018. En 2010, après le tremblement de terre, l’encours de la dette et aussi le service de la dette ont drastiquement chuté à la suite des annulations successives des créanciers bilatéraux (France, Espagne, Italie, Canada et États-Unis) et multilatéraux (Banque mondiale, FIDA (une partie de la dette).
En effet, la dette externe de la République d’Haïti est passée de 1 milliard 187 millions 650 mille dollars américains en 2009, une année avant le séisme, à 863,08 millions de dollars en 2010 et a encore chuté en 2011 à 657,3 millions de dollars américains sous l’effet des annulations en cascade de la dette. Mais, à partir de l’année 2012, la dette a franchi à nouveau la barre d’un milliard de dollars à cause du Venezuela qui détenait alors à lui seul 79,8% de cette dette, soit 851,5 millions de dollars. 
À la suite des annulations de la dette d’Haïti et aussi grâce à l’accord PetroCaribe, le Venezuela a réussi à détenir la quasi-totalité de la créance internationale du pays en détrônant nos principaux créanciers multilatéraux (Banque mondiale, FIDA, FMI, BID et OPEP) qui détenaient plus de 78% de la dette en 2008. En effet, la créance multilatérale est passée de 65,9% en 2010 à 7,49% en 2015, soit le pourcentage le plus bas jamais atteint durant la décennie, avant de remonter légèrement à 8,82% au 30 septembre 2018.
Sur la même période, la dette d’Haïti envers le Venezuela est allée crescendo passant de 465,9 millions de dollars en 2011 à 1 milliard 852 millions de dollars au 30 septembre 2018. Par ailleurs, la République de Chine (Taïwan), pour n’avoir pas annulé sa dette à l’instar des autres pays, est avec le Venezuela les deux seuls créanciers bilatéraux d’Haïti. Toutefois, l’écart entre ces deux États est considérable sur toute la décennie, 70,87% du montant total de la dette pour le Venezuela contre 12,75% pour Taïwan en 2011 et 84,2% pour le Venezuela contre 2,86% pour Taïwan en 2018.
Patrick Saint-Pré
Auteur



jeudi 25 octobre 2018

Petrocaribe: Le PM Céant fait le point sur l’idée d'une commission.-

« Nous nous engageons, au moins une fois par semaine pour faire une communication sur la question du Petrocaribe », a déclaré le Premier ministre Jean Henry Céant, lors d’une conférence de presse donnée à la Primature ce jeudi matin, au cours de laquelle il a apporté des précisions sur les dispositions déjà prises par le gouvernement dans le cadre de ce dossier.

Le chef du gouvernement réitère sa volonté de mettre sur pied une commission indépendante qui aura la possibilité de vérifier les différents mécanismes utilisés par les institutions en charge du dossier Petrocaribe. Aussi, monsieur Céant se défend face aux « mauvaises interprétations » de cette idée de commission.

« On a invité une liste non-exhaustive de 16 regroupements réputés crédibles, afin de prendre la responsabilité de créer cette commission », a lancé le Premier ministre qui en profite pour dire qu’il n’a pas demandé à l’Association Nationale des Médias Haïtiennes (ANMH), à l’Association des Médias Indépendants d’Haïti ou encore à l’église catholique d’en faire partie. Selon lui, le gouvernement a déjà discuté avec plusieurs de cette liste d’organisations à ce sujet.

Jean Henry Céant a affirmé que beaucoup de dispositions ont déjà été prises pour assurer que les institutions judiciaires impliquées dans les recherches liées à cette affaire jouissent d’accompagnements et d’encadrements nécessaires. « Nous avons déjà écrit à la Cour des comptes et au Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) afin d’être au courant de leurs besoins, pour que le travail soit réalisé dans les meilleures conditions », a-t-il dit.

« Depuis hier, nous avons déjà mis une voiture blindée et des agents de sécurité à la disposition du juge d’instruction Ramoncite Accimé qui est en charge du dossier en attendant que le CSPJ nous communique les autres accompagnements voulus », a-t-il poursuivi.

Pour le Premier ministre, le procès Petrocaribe se fera « dans la transparence », comme il l’a mentionné dans le point 12 de sa déclaration de politique générale. Le dossier Petrocaribe, rappelle-t-il, est sa priorité et celle du président Jovenel Moïse.

Dans la foulée, des exemplaires d’un document sur le fonds Petrocaribe, regroupant des décrets-lois et des résolutions, ont été remis à certains des journalistes présents à la fin de la conférence. 

Source : LoopHaiti

Jovenel Moïse continue de faire le ménage dans son entourage.-

Le président de la République, Jovenel Moïse a procédé au limogeage de la directrice générale du Ministère des Haïtiens Vivant à l'Étranger ,Yolette Mengual. Celle-ci est inculpée pour fraude éléctorale suivant une ordonnance de renvoi rendue par le juge instructeur, Jean Wilner Morin.

L’ information a été confirmée par une source proche du Palais national qui s’est confiée à Haïti 24.
Selon le journaliste Garry Pierre-Paul Charles, l’ancienne directrice du MHAVE a été remplacée par l’activiste politique, Yvon Bonhomme.

Cette décision est prise une semaine après que le garant de la bonne marche des institutions ait décidé de mettre à pieds 18 hauts responsables au Palais national impliqués dans le dossier PetroCaribe notamment son directeur de cabinet, son secrétaire généra, dix conseillers spéciaux ainsi que six conseillers pour des projets et domaines spécifiques.

Source : Haiti24

PetroCaribe : Laurent Lamothe salue l’annonce du PM Céant.-

L'ancien Premier ministre Laurent Lamothe applaudit la décision du Chef du Gouvernement, Jean Henry Céant d'engager une firme internationale d'audit pour faire jaillir lumière sur la gestion des fonds vénézuéliens.

”Je prends au mot le PM. Je salue son initiative d’engager une firme internationale d’audit, crédible pour en finir avec la démagogie, le complot permanent et l’assassinat de caractère”, a tweeté l’ancien haut dignitaire de l’État.

Cette décision que Laurent Salvador Lamothe dit appuyer est celle envisagée par le chef du gouvernement d’établir une commission indépendante qui sera constituée de différents secteurs et personnalités crédibles de la société entre autres la presse, l’université, le secteur religieux, des personnalités qui représentent le mouvement Petrochallenge, de membres de la société civile organisée, du secteur privé des affaires, du Collectif du 4 décembre, des organismes de défense des droits humains, des partis politiques, des intellectuels, des associations patronales, des chambres de commerce, la fédération des barreaux, l’Ordre des comptables agréés, Religions pour la paix en vue d’analyser les documents relatifs à l’utilisation des fonds PetroCaribe, sous l’expertise d’une firme étrangère qui sera mise à leur disposition aux frais de l’État haïtien.

La firme étrangère d’expertise comptable et d’audit peut-être choisie par la commission indépendante préalablement constituée, insiste l’ancien candidat aux dernières élections présidentielles, lors d’une conférence de presse presse tenue à la Primature, le 22 octobre.


Source: Haiti24

lundi 22 octobre 2018

Haiti-Insécurité: le "chef de gang" de l'Arcahaie abattu par la Police.-

Le dit chef de gang qui semait la terreur dans la commune de l’Arcahaïe et ses environs a été abattu hier jeudi 18 octobre à la tombée de la nuit, a appris Loop Haïti. Le porte-parole de la police, Michel-Ange Louis-Jeune vient de confirmer la nouvelle à notre rédaction.

En effet, suite à des échanges de tirs entre les agents de la Police nationale d’Haïti et les membres du gang qui opèrent dans la cité du drapeau, le chef de gang, Manley Ferdinand a été abattu.

« La police travaille pour garantir la paix et la sécurité de tous les citoyens », a déclaré le porte-parole qui dans la foulée demande à la population de faire confiance à la Police. « Les résultats peuvent prendre du temps, mais cela ne veut pas dire que la PNH dort. La police travaille d’arrache-pied, et les résultats arriveront au moment opportun », garantit Louis-Jeune.

A rappeler que deux bandits du dit groupe avait été aussi abattus par la police en février dernier. On accuse ce gang est accusé à la base de la mort du coach du Real Hope, Rosemond Pierre, tué le mois dernier sur la route nationale numéro 1.

Source : Loop News

Des Haïtiens au Chili commencent à s'inscrire pour revenir en Haïti.-

« Je ne reviendrai plus jamais au Chili. On nous avait promis du travail et de meilleures conditions de vie, mais une fois arrivée l’Haïtien constate qu’il n’y a pas de vie », lâche cet immigrant déçu d’avoir déposé les pieds au Chili. L’homme qui s’est camouflé pour venir s’inscrire au programme humanitaire de retour lancé par le gouvernement chilien affirme que cela fait deux mois qu’il vit dans la rue.

Il modifie un peu la formalité lorsque vient le moment de promettre au gouvernement chilien de revenir au pays qu’après 9 années. « Jamais », dit-il. « Je déclare, sous promesse ou serment de foi, accepter l’engagement de ne pas retourner au Chili dans les neuf ans », tout frustré.

Désemparés par leur condition de vie au Chili, plusieurs Haïtiens se font inscrire actuellement au programme de retour humanitaire lancé depuis le 17 octobre dernier par le gouvernement chilien. Les autorités chiliennes prévoient d’organiser entre 15 à 18 vols vers Haïti dans les prochains mois.

« Je veux retourner dans mon pays », répète plusieurs fois Jolane devant les caméras de Teletrece. Comme le premier jeune homme interviewé, ses attentes n’ont pas été comblées par le voyage au Chili. La localité de Bio Bio a déjà enregistré 6 Haïtiens qui veulent revenir dans leur pays. Parmi eux se trouvent certains qui se sont fait duper par des faussaires qui leur ont octroyé de faux documents.

Un site internet a été mis à la disposition des intéressés qui devront premièrement s’y inscrire avant de se rendre dans l’un des différents bureaux disposés afin qu’ils déposent leurs documents.


Source: Loop News.

Des étudiants de l’UPAG attaqués par des "proches de Youri Latortue”.-

Des individus présentés comme des proches du Sénateur Youri Latortue, ayant à leur tête, le nommé « Jacques Important » ont fait irruption, ce vendredi 19 octobre 2018, dans les locaux de l’Université Publique de l’Artibonite aux Gonaïves alors que les étudiants s’apprêtaient à gagner les rues pour exprimer leurs désaccords face à certains agissements des autorités de la ville.

L’étudiant Don Cliff Adrien a été sauvagement agressé par ces individus, membres d’une base dénommée « Gran blak ». Il en est sorti avec 3 graves blessures au visage.

La victime s’est vu refuser l’accès à l’Hôpital La Providence des Gonaïves en raison de son état de santé. Son pronostic vital est engagé. Don Cliff a été transféré à un hôpital de la capitale pour recevoir des soins que nécessite son cas, selon les précisions de Rigot Vélumat, un étudiant de l’UPAG.


Source: Loop News.

Haiti: 18 fonctionnaires demis de leur fonction au Palais national.-

Jovenel Moise passe un grand coup de balai au Palais national et retire 18 personnes de son entourage politique dont son Directeur de cabinet, Wilson Laleau et du Secrétaire général à la présidence, Yves Germain Joseph. L’annonce qui circule déjà sur Internet a été publiée ce matin, vers une heure, au journal officiel le Moniteur.

Quant à Wilson Laleau, la nouvelle est sans surprise puisque le bruit de sa révocation courait déjà après la salve de tweets du président jeudi dernier. Nahomme Dorvil a été choisi en tant que son remplaçant au poste tandis que Jean Hilbert Lebrun devient le nouveau Secrétaire général de la présidence.

Outre ces deux responsables, Jovenel Moise décide de se séparer de dix de ses conseillers spéciaux et de six conseillers. En effet les décrets nommant en tant que conseillers spéciaux, Ardouin Zéphirin, Guichard Doré, Christine Coupet Jacques, Liné Balthazar, Marie Esther Antoine, Reynold Georges, Enold Joseph, Gerd Pasquet, Jose Joseph Daniel, Erns Excéus ont été rapportés.

Jean Renel Sanon, Everson Calixte, Guy Michel Vincent, Andris Riché, Georges Stanley Lucas, Lucien Jura ne composent plus les postes de conseillers qui leur ont été attribués.

Le 18 octobre dernier, jour succédant les différentes manifestations citoyennes pour exiger que lumière soit faite sur les dépenses des fonds Petrocaribe, le président a publié un ensemble de Tweet par lesquels on entrevoyait ces révocations.

Entre temps le Commissaire du gouvernement de Port-au-Prince a invité plusieurs anciens haut responsables à venir fournir des explications sur la gestion des fonds Petrocaribe. Parmi eux, l’ex chef du gouvernement, Laurent Lamothe, qui devra se présenter au Parquet ce 23 octobre.

Source: Loop News.

samedi 20 octobre 2018

#Petrocaribe : #LeReCit salue l’intelligence du peuple haïtien.- (Texte de Cyrus Sibert)

Le dossier #Petrocaribe qu’on croyait être une simple manoeuvre politicienne pour enterrer quelques concurrents politiques est sur le point de devenir incontrôlable, au risque de provoquer le procès de tous les corrompus de la classe politique, du parlement, de la bourgeoisie et surtout des conseillers qui ont agi dans l’ombre.

Notre campagne a porté fruits; le peuple est conscient du caractère global de ce dossier; des démagogues sont en difficulté dans leur ville natale où les jeunes exigent des explications sur les fonds qu’ils ont administrés directement ou indirectement, mais ouvertement i.e. au vu et su de tout le monde. Ils ont été démasqués.

Faut-il rappeler que notre objectif est de combattre avec la plus grande rigueur la stratégie du "Bouc émissaire” construite avec objectif de faire porter le chapeau #Petrocaribe par quelques anciens ministres ou premiers ministres et de garder les hommes d’influence ou les escrocs du secteur privé hors des liens des sanctions.

N’étant pas un adepte de la pensée unique ni des idées reçues, #LeReCit @ReseauCitadelle continuera à défendre cette ligne cohérente d’une "Enquête Globale" sur toutes les personnes et institutions concernées.

La stratégie du Bouc Émissaire ne passera pas. Tous les projets doivent-être évalués, y compris les 25 projets #Petrocaribe exécutés dans la cité de l’indépendance, aux Gonaives… et dans d’autres communes de l’Artibonite. Nous saluons le courage des jeunes “Indépendants" de la Cité de l’indépendance qui résistent à toute forme de persécutions de la part de la dynastie Latortue.

Il faudra aussi :


1- établir les liens qui existent entre l’ex-Sénateur Kely C. Bastien et la Fondation IMPACT HAITI qui aurait servi à détourner plusieurs millions de #Petrocaribe.

2- enquêter sur les dizaines de millions #Petrocaribe que recevait Moise Jean-Charles, à travers sa Fondation Henry Christophe, durant la période 2006-2009;
- Nenel Cassy et le BMPAD, Antonio Chéramy et le projet "Artistes pour la Paix", les compagnies d’électricité..

Juste, quelques exemples!

Vinceremos!!!

Ce qui devrait-être une manoeuvre électoraliste visant à sacrifier quelques boucs émissaires, est sur le point de devenir le procès du système socio-économico-politique néo-féodal haïtien, dominé par des politiciens corrompus, au service de cinq (5) familles, à partir de l'accord tacite :
<< Faites ce que vous voulez du pouvoir politique, quant à nous, nous contrôlons l’économie et la gérons comme bon nous semble, avec bien sûr, la possibilité de sacrifier quelques personnalités politiques, à chaque fois que l’opportunité d’arrêter un soulèvement populaire se présente.

Vive Haiti !

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
19 octobre 2018
#LeReCit #Haiti
@reseaucitadelle
reseaucitadelle@yahoo.fr
WhatsApp : +509-3686-9669

N.B.: Affiche publiée par des jeunes de la Ville des Gonaives.

vendredi 19 octobre 2018

#Haiti - #Petrocaribe : Peut-on parler d'incohérence de Radio Scoop FM.- #LeReCit

Quand la politique devient un show médiatique basé sur le chantage, l’incohérence tue la République.- 

Au début de 2018, dans sa méchanceté habituelle, @LatortueYouri avait accusé la femme du journaliste Gary Pierre Paul Charles (#GPPC) de corruption au parlement. Alors que d’autres journalistes rivaux ou jaloux en profitaient pour régler leurs comptes et attaquer la crédibilité de #GPPC, nous étions parmi ceux qui avaient, sans hésitation, rejeté la manoeuvre déloyale du Président sortant du Sénat, accusé, preuves à l’appui, de dilapidation des fonds de son institution.
Aussi, le journaliste de @ScoopFM avait-il démenti l’information...#FakeNews, en fournissant des explications au public.

Il y a environ un mois, ScoopFM a découvert que l'enquête de Youri Latortue est baclée. L’ex-député Arnel Belizaire, principal responsable de l’analyse des contrats, des archives et de visites de terrain, a même reconnu que son équipe a enquêté sur un montant inexistant qu’ils avaient, eux-mêmes, fabriqué.

Hier, 18 octobre 2018, nous étions scandalisé d’écouter Garry Pierre Paul Charles inviter ce même Youri Latortue à citer les noms des personnes indexées dans le scandale #Petrocaribe. L'homme en a profité pour citer les noms qu’il avait listés dans son rapport selectif. C’est quoi cette histoire???


AlaPay!!!

#LeReCit

Yon bon ankèt #Petrocaribe dwe gade lis konpayi prive ki resevwa kòb ak depans yo fè.-

Foto dam ki gen afich ki make : "San vyolans Nap Mande Kote Kob Petwo KaribeA“, se foto mwen pi renmen pou jounen 17 oktòb la. Li fèm gen plis senpati pou sitwayen inosan ki bezwen konnen #KotekobpetrocaribeA san movèz fwa. Sa map di : pou twouve kòb #Petrocaribe a, rechèch nou dwe kòmanse pa konpayi yo. 

Paske se yo ki resevwa lajan, apre sa gade dekesman konpayi sa yo... se la wap wè otorite ki resevwa lajan. Paske si yon kòb ale jwenn yon patikilye, li dwe jistifye. Yon konpayi paka debloke gwo lajan pou yon moun san li pa jistifye.

Apa sa, chita ap akize minis ki gen dwa pa menm konnen magouy yo, se politik. 

Mwen wè sou chansmas kòman yo expoze foto anpil ansyen minis, san yo pa mete okenn foto konpayi. W deja wè boujwazi oubyen sektè prive kontwole ekspozisyon sa yo.

Pasle li pa nòmal pou wap chache lajan #Petrocaribe epi entite ki resevwa kòb la pa ladan. Se yo ki pou resevwa epi bay dirijan nan leta, si yo pa resevwa, pagen moun kap jwenn kòb leta.

Louvri zye nou! Sispann kite yo manipile nou. #AlaPay!!! 

Pagen detounman gwo kòb konsa san konplisite antrepriz oubyen fim prive. #LeReCit #Haiti

jeudi 18 octobre 2018

#Haiti : Ce qu’il faut retenir des manifs du 17 octobre 2018 contre la corruption.- #LeReCit

Les grands perdants du 17 oct. 2017 sont: @LatortueYouri et les politiciens violents qui souhaitaient renverser le Président Jovenel Moïse

Assuré du coup d'État, Youri a montré son vrai visage en attaquant le cortège des ministres à Saint-Marc. Les citoyens pacifiques ont gagné à ce niveau!

Faut-il rappeler que les vrais mouvements citoyens contre la corruption sont pacifiques et militent pour le renforcement des institutions — exemple : le Mouvement Vert en République Dominicaine. 


Les politiciens et les putschistes haïtiens cherchent toujours à s’imposer par la violence. Une façon d’empêcher au peuple de mener un vrai mouvement pacifique de lutte contre la corruption…. 

N.B.: Plus tard, il faudra y introduire un chapitre #MeTooHaiti contre l’harcèlement et les agressions sexuelles dans les lieux de travail... publics/privés. #LeReCit #Haiti

vendredi 12 octobre 2018

Les fenêtres vitrés proches du point de choc sont intactes!

Impossible! Des secousses d’un tracteur qui déstabilisent une bâtisse sans détruire les fenêtres vitrées les plus proches point de choc? Ce n’est pas l’intervention des travaux publics qui a déstabilisé ni fissuré le Collège Régina Assumpta. Les fenêtres vitrés sont intactes! 

Selon une note de l'ingénieur Phito Salvant sur Facebook : "Du point de vue technique tout est bien. Les poutres longitudinales et transversales sont intactes. Pas de déformation  La structure de l’édifice est en pleine forme." #LeReCit #Haiti










#Haiti et sa tradition coloniale de “Bonnes Sœurs ou de religieux, au-dessus de la loi…"- #LeReCit

#Haiti a une tradition coloniale de “Bonnes Sœurs ou de religieux, au-dessus de la loi et de tout soupçon.”- #LeReCit

Voici l’objet du litige entre le Gouvernement haïtien et le Collège Regina Assumpta:

Une salle de classe construite exactement sur le principal canal d’évacuation des eaux usées et/ou de pluies déversées entre les Rues 18-25, à partir des mornes qui dominent la ville du Cap-Haitien, jusqu’à la mer.

Ces photos donnent une idée de la dimension de cet évacuateur, obstrué par la construction d’un édifice additionnel qui ne figure pas dans le contrat initial entre l’État haïtien et la congrégation catholique des religieuses de Sainte-Croix.

Par orgueil, au lieu de reconnaître leur faute, de faire évaluer le bâtiment, suite aux séismes d'octobre 2018, par des ingénieurs et de reprendre les activités scolaires, les “Bonnes sœurs” qui n’ont pas l’habitude de perdre face à l’État, préfèrent se lancer dans une propagande visant à se présenter comme des victimes en lieu et place des résidents de la ville qui subissent de multiples inondations.

Le comble, elles prétendent que cette petite ouverture dans un mur (non pas sur les poutres, les colonnes ou les poteaux) pour accéder au canal, a déstabilisé tout le bâtiment.

Ceux qui connaissent bien les pratiques des religieux en #Haiti, vous diront que leur objectif est d’obtenir la révocation du Délégué Antonio Jules, parce qu’il n’a pas suivi leurs recommandations ou dictats ; une sanction pour conserver leur immunité d’AUTORITÉS RELIGIEUSES, leur traditionnelle place au-dessus des lois et de tout soupçon.

#LeReCit
@reseaucitadelle
WhatsApp: +509-3686-9669
reseaucitadelle@yahoo.fr

https://web.facebook.com/LeRecitHaiti/posts/10158006387009478

dimanche 7 octobre 2018

Texte Retrouvé : La mairie du Cap-Haïtien, un exemple macabre de destruction massive.-

La mairie du Cap-Haïtien, un exemple macabre de destruction massive.


Un bâtiment de 6 étages au voisinage de la Mairie : Cette construction a été interdite par l'ISPAN. La propriétaire a été au bureau de l'ISPAN menacer l'inspecteur qui avait ordonné la fermeture du chantier. Selon les témoignages de M. Eddy Lubin, un cadre de l'ISPAN, il avait demandé à la justice de procéder à l'arrestation de la dame pour menace de mort sur un employé de l'ISPAN. A sa sortie du tribunal, elle avait déclaré à Monsieur Lubin que tout allait continuer. De fait, une somme a été versée à la mairie et les travaux ont continué sans  difficulté. (Photo : Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)

Par : Cyrus Sibert, souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit.- Réseau Citadelle, Cap-Haïtien, Haïti. 

La semaine du 14 février 2010 est marquée par plusieurs cas de glissements de terrain, d'éboulements et détachements de grosses pierres au Cap-Haitien. Le lundi 15, quatre écoliers ont trouvé la mort à ''La petite école'' suite à un glissement de terrain sur le mur de leur salle de classe. Jeudi 18, dans les hauteurs de la rue 12, au flanc d'un morne surplombant l'ouest de la ville, à proximité du Collège Notre Dame, une grosse pierre menaça de se détacher et d'anéantir  des dizaines de maisonnettes construites anarchiquement à sa base. Le vendredi 19 février 2010, sous la pression des terres érodées, un mur de clôture s'est effondré sur l'une des toilettes du Collège Notre Dame. L'environnement de la ville du Cap-Haitien ayant atteint un point culminant dans son processus de dégradation, devient menaçant, détruit des vies et des biens. Le laisser-aller  a encouragé les constructions anarchiques, l'extraction des roches dans les mornes de la ville. Le jardinage de tubercules et d'autres plantes non recommandées sur les hauteurs a accéléré l'érosion, les mornes qui entourent la ville du Cap-Haitien sont devenus rochers et déserts. 

(Photo by Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)

(Photo : Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)

Pourtant depuis des années la presse locale et des techniciens de l'environnement n'ont pas cessé  de mettre en garde les autorités contre les conséquences de ces pratiques. Continuellement, on peut remarquer de gros boucans dans les mornes de la ville. Sur le flanc ouest, des jardiniers mettent le feu à leur terre pour détruire les mauvaises herbes avant une nouvelle culture ; au nord de la ville, soit à Morne Vigy, des particuliers utilisent du plastique et des pneus usagés pour chauffer de grosses roches, relâcher les sédiments qui les attachent et les extraire. Une vraie industrie d'exploitation de carrière de roches est ainsi instaurée à Morne Vigy au vu et su de tout le monde, particulièrement des autorités.   

(Photo : Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)

Conséquences, aujourd'hui la ville vient de connaitre en une semaine des éboulements et des glissements de terrains meurtriers. Les citoyens qui habitent des maisons construites au bas de ces mornes sont exposés.  

Au lieu d'adopter les mesures qui s'imposent, c'est-à-dire arrêter définitivement les constructions anarchiques, les lotissements hors normes et l'extraction des roches  dans les mornes, les maires adoptent une disposition démagogique. Ils arrêtent l'école. Ils s'appliquent à montrer du doigt des bouc-émissaires. « Les écoles sont fermées dans la ville du Cap-Haitien jusqu'à nouvel ordre ». L'inspection des bâtiments scolaires annoncée n'a jamais été réalisée. Le Maire principal de la ville est en voyage. En bon démagogue, la mairie ignore la cause des accidents à savoir l'éboulement de terre et détachement de roches venues des mornes déboisés et érodés. Elle priorise l'Etat des bâtiments scolaires. Le pire, elle est appuyée par des Sénateurs. Calculs politiques obligent, Céméphise Gilles et Kelly C. Bastien sont toujours présents pour encourager le désordre des élus locaux. On se souvient des violences devant le port de la ville orchestrées par le Maire Michel Saint-Croix en 2007 et appuyées par le Sénateur Kelly C. Bastien. 

(Photo by Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)

(Photo : Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)

Pourtant, jusqu'à présent, aucun bâtiment scolaire ne s'est effondré. Les directeurs d'écoles se disent prêts à accepter l'inspection des bâtiments qui logent leur institution scolaire. Ils souhaitent que le service de génie scolaire du ministère réalise ce travail pour mettre fin à la démagogie qui entoure la gestion de ce dossier.

Alors, peut-on accepter que les maires puissent tirer avantage de leurs erreurs et complicité?


Le populisme
En effet, les constructions qui menacent la ville du Cap-Haitien ont été autorisées par la Mairie. Si l'ISPAN (Institut de Sauvetage du Patrimoine National) est l'institution placée pour avaliser les constructions, la Mairie est l'institution municipale légalement compétente pour appliquer les recommandations de l'ISPAN et  fermer les chantiers. Toutes les maisons qui aujourd'hui, dans les mornes comme dans le centre ville, représentent une menace pour la sécurité des citoyens ont été construites avec la complicité de la Mairie. En 20 ans de pouvoir Lavalas, la Mairie de la ville du Cap-Haitien a favorisé la construction des maisonnettes dans les mornes. Les maires ont accepté la destruction de l'environnement dans le but de recueillir le support du peuple. Les maires actuels Michel Saint-Croix, Philocles Saint-Fleur et Fritz Joseph sont des supporteurs de l'idée qu'il faut aider le peuple à avoir une maison - peu importe les conditions. Ils avaient répété ces bêtises sur les ondes des stations de Radio et en faisaient un discours mobilisateur en faveur de leur parti. « Ti pep la dwe gen kay. Vote lavalas pou yo pa kraze kay ou » (Le bas peuple a droit à une maison. Votez le parti Lavalas de Jean-Bertrand Aristide pour protéger votre maisonnette). Ce discours a encouragé la violation du droit de propriété. 

(Photo by Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)

(Photo : Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)

Dans le Nord Moise Jean-Charles actuellement Sénateur et Hugues Célestin député de Limonade sont des ténors des opérations de « déchouquage » (spoliation) de terres. Ces deux leaders ont mené plusieurs opérations d'envahissement de terres. Aujourd'hui, ceux qui occupent le pouvoir dans le Nord sont des gens qui ont encouragé les constructions anarchiques au nom du « droit du petit peuple d'avoir une maison ». Au lieu d'utiliser le pouvoir qu'ils détiennent depuis 20 ans pour mettre en place des projets de logements sociaux, ils ont encouragé la construction anarchique dans les mornes et sur les cotes au mépris de tout principe d'urbanisation. Après la catastrophe du 12 janvier 2010,   aucune interdiction de construire n'a été signifiée, pas même un simple communiqué n'a été émis par la mairie en vue de freiner cet élan vers la destruction totale de la capitale touristique d'Haïti.

(Photo by Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)

(Photo : Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)

Alors, doit-on laisser ces irresponsables tirer avantage de leurs débordements? 

La drogue et les nouveaux riches. 
En plus du populisme, les désastres constatés dans le mode de construction des maisons en Haïti est une des conséquences du règne de la drogue en Haïti. Il faut quelqu'un pour le dire Haut et fort. Depuis la démocratisation du trafic illicite des stupéfiants en Haïti sous le leadership du colonel de Jean-Claude Paul, puis de Jean-Bertrand Aristide, les bénéficiaires de ce commerce illicite, utilisent la construction comme secteur de refuge pour leur argent sale. On construit des maisons pour blanchir les revenus de la drogue, on construit un commerce pour avoir sa patente commerciale et un compte en banque, on loue les maisons par appartement, on les transforme en Hôtel, finalement on cherche à les vendre pour déposer l'argent à la banque. En vue de garder toutes ces opérations secrètes, on utilise un contremaitre proche, on évite les ingénieurs trop intelligents et trop curieux, on ne se rend pas à leur bureau d'engineering. On se transforme en ingénieur, intimant au contremaitre les ordres de construction. On construit n'importe quoi, n'importe comment pourvu qu'on ait de l'argent.

Ces grands trafiquants de drogue sont ainsi très arrogants. Voyant dans la construction un refuge idéal, ils n'arrêtent pas de construire des appartements de plus de 4 étages. Avec leur contremaitre, ils mettent en danger la vie de tous ceux qui fréquenteront ces maisons : locataires, clients, voisins et passants sont exposés. Ils sont nombreux les appartements de ce genres qui se sont effondrés à Port-au-Prince avec des dizaines de familles. Dans un pays sans plan d'urbanisation et projet de construction de logements sociaux, ceux qui aspirent à un cadre de vie meilleur sont obligés de vivre dans ces appartements qui représentent un véritable danger pour la vie.

Malheureusement, les nouveaux riches de la diaspora et/ou de la corruption ne se démarquent pas de cette pratique. Au lieu de construire en respectant les normes, comme ils l'ont vu dans les pays où ils ont vécu, ils imitent le comportement ''faciliste'' des trafiquants de drogue. Evitant les ingénieurs, les architectes au profit de contremaitres douteux.

La démagogie des dirigeants.
Les dirigeants haïtiens qui aujourd'hui utilisent toute sorte de phrases pour pleurer le ''massacre'' de plus 200,000 haïtiens sont en fait des complices. Dans leur stratégie populiste, ils ont accepté l'inacceptable livrant l'environnement à la destruction d'un peuple analphabète et sous-éduqué. Ils sont plus intéressés au vote au lieu de construire un pays et respecter la vie. 

De plus, tous, ils ont été financés par des  nouveaux riches de la drogue ou de la corruption administrative. Ils n'ont pas la capacité ni l'autorité morale d'imposer des réformes. Les maires de la ville du Cap-Haitien ont autorisé pour de fortes sommes d'argent des constructions interdites par l'ISPAN. Il suffit de se rendre à la Mairie avec des milliers de dollars pour être autorisé à ériger un bâtiment de 6 étages en face de l'Hôtel de ville. Sénateurs, députés et Maires sont tous des bénéficiaires de largesses des trafiquants de drogue. 

En conséquence, aucun citoyen avisé ne prendra au sérieux un panel composé de Maires et de Parlementaires annonçant des mesures préventives pour la sécurité des citoyens. Ils peuvent utiliser la peur des parents pour fermer l'école, mais jamais ils n'effaceront dans la mémoire du peuple le fait qu'ils sont eux-mêmes les fossoyeurs de la patrie. Leur façon primaire de faire de la politique a fait d'eux les principaux responsables de la mort de paisibles citoyens. 

C'est triste de constater que la ville est devenue un véritable cimetière. Nous avons construit avec la passivité des uns et l'incompétence des autres nos propres cercueils. En cas de séisme dans le Nord, la grande majorité des habitants de la ville périra. Ceux qui essayeront de fuir seront écrasés dans la rue pas l'effondrement des buildings de plusieurs étages. Car, avec les rues étroites de Cap-Haitien, il sera difficile de s'aventurer dans la rue à la recherche d'un espace dégagé. 

Une autre Haïti n'est possible qu'avec l'effacement de ce funeste leadership. Il faut renvoyer ces corrompus qui ne se sont pas pliés aux règles de la bonne gouvernance et de la décence humaine. Ce comportement irresponsable des autorités en place qui savent bien que cette ville si chère à nous, construite dans une zone à haut risque sismique, détruite le 7 Mai 1842, est inacceptable. Les autorités ne peuvent pas continuer à se cacher derrière des explications mystiques et théologiques pour renvoyer aux calendres grecques des mesures fermes et appropriées dans le cadre de leurs attributions et compétences légales et constitutionnelles. Instrumentaliser les écoles à des fins politiciennes relève de l'irresponsabilité. 

Arrêter des constructions qui menacent vie et biens c'est faire preuve de sagesse et de bon sens. Le géologue bien connu de l'Université de Colorado, Mr Roger Bilham n'a pas mâché ses mots face au danger qui nous guette. Dans un article paru dans le journal Nature en date du 22 Février 2010, il met tout le monde en garde contre des secousses probables et leurs conséquences fâcheuses. Plus particulièrement, il souligne que les codes parasismiques doivent être strictement respectés spécifiquement dans les milieux à forte densité démographique pour éviter le drame de Port-au-Prince où les constructions hors normes ont causé 90% des victimes. Pour cet homme de science nos constructions ne sont autres que des armes de destruction massive.

(Photo by Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)

(Photo by Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)

(Photo by Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)
(Photo by Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)

(Photo by Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)

(Photo by Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)

RESEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 22 février 2010, 11 hres 29.