samedi 29 août 2020

L’histoire du viol de viol Bruno Eugener de la Paroisse de Ranquitte #Haiti, détaillée dans un livre au Brésil.-

#LeReCit — La Journaliste brésilienne Iara Lemos, présente l’histoire de la fillette violée par le prêtre catholique Bruno Eugener de la Paroisse de Ranquitte dans un livre.

L’auteure vient de lancer la promotion de son oeuvre déjà imprimée et qui sera disponible sur le marché, en langue portugaise, sous peu (post-COVID19). Aussi, ce livre présente t-il l’Affaire Pédophile Douglas Perlitz de Pierre Toussaint (Cap-Haitien), du Nonce apostolique Jósef Wesolowski inculpé pour abus sexuels sur mineurs en République Dominicaine et d’autres dossiers sur la situation des enfants de l’Ile d’Haiti…#restavek. L’avocat Mitch Garabadian de Boston qui a défendu valablement les victimes de Cap-Haitien et votre serviteur Cyrus Sibert ont collaboré en ce sens. Nous saluons le courage et le travail de l’infatigable Iara qui a pensé à écrire un tel livre. Car, il permettra de sensibiliser le monde entier sur la tragédie des enfants détruits par ces abus de toutes sortes en Haiti, dans la caraïbe et ailleurs. Nous partageons avec l’auteure le souhait de voir ce bouquin traduit en plusieurs langues pour une plus large diffusion.


Disons en passant que ceux qui cherchent à décourager la victime de Ranquitte pour enterrer l’Affaire seront sans doute surpris de cette nouvelle dimension. C’est notre façon de défendre les victimes. Nous poussons toujours vers une dimension GLOBALE qui dépasse les combines, la corruption, le sous-développement, le manque de courage et/ou les faiblesses de caractères au niveau local.
 

Nous faisons notre possible pour que ces dossiers puissent dépasser la médiocrité et les mesquineries de chez nous, jusqu’à embarrasser les autorités haïtiennes qui refusent d’assumer leurs responsabilités. Ce dossier a produit des effets jusqu’en Europe!!!

Comme nous l’avions promis à la jeune fille victime, quand elle nous raconta les humiliations subies de la part des autorités de l'Eglise catholique qui l’ont traitée de “pauvre paysanne sans importance” : « Nous allons leur infliger une leçon qu’ils n’oublieront jamais. Ce dossier leur servira d’exemple! » Car, les pauvres, les paysans, les enfants de rue qu’ils croient être sans importance, ont des droits qui s’ils sont défendus par des professionnels honnêtes et sérieux peuvent devenir un cauchemar pour ceux qui les piétinent. Et, ce ne sont pas les combines et la corruption au niveau local qui les épargneront. 
Nous vivons dans un monde globalisé messieurs! Malheur à vous si vous n’arrivez pas à saisir les rouages du #NewPower. Cyrus Sibert, Cap-Haitien #LeReCit @reseaucitadelle WhatsApp : +509 3686 9669 reseaucitadelle@yahoo.fr

vendredi 28 août 2020

Le père Boisvert de l’orphelinat « Pwojè Espwa » des Cayes #Haiti, est accusé d’agression sexuelle sur un petit garçon, et convoqué par la justice.-


Un prêtre catholique américain accusé d’avoir agressé sexuellement un jeune garçon aux Cayes.

Texte de Hervia Dorsinville, AyiboPost.com

La victime n’avait que douze ans, à l’époque des faits

Un prêtre catholique américain est accusé d’avoir violé en 2009 un jeune homme haïtien âgé de douze ans à l’époque des faits dans un orphelinat aux Cayes. Le 25 septembre prochain, le père Marc Roméo Boisvert qui vit aux États-Unis doit se présenter devant un tribunal de la juridiction des Cayes pour répondre aux questions de la justice dans le cadre de cette affaire.

Ce énième scandale éclabousse la réputation de l’église catholique à une époque où plusieurs affaires similaires sont portées au-devant de la scène en Haïti et à travers le monde. Une lettre adressée en 2013 à l’évêque Chibly Langlois et publiée en ligne (sur ReseauCitadelle*) évoquait cette « allégation d’inconduite sexuelle » au « Pwojè Espwa » dirigé par Boisvert et qui accueillait 600 enfants et jeunes adultes.

« Arrivé comme évêque des Cayes en 2011 dans le diocèse, et n’ayant pas trouvé de dossier à ce sujet, je n’en suis informé que maintenant », explique hier 25 août à Ayibopost le cardinal qui à l’époque, était responsable de tous les prêtres de la région. « Ces genres de cas sont traités de nos jours dans notre institution avec toute la diligence, la rigueur et tout le sérieux requis afin de protéger les mineurs », rajoute le prélat qui invite la victime présumée à s’adresser « à qui de droit » pour que « justice qui lui est due soit rendue, si tel est le cas ».

Un enfant nécessiteux

La mère de Jamesley Valéry est encore vivante quand sa famille pauvre, issue de Saint-Jean, une section communale de Camp-Perrin, le confie au projet Espwa. « Le père Marc m’appréciait beaucoup, il parlait souvent avec moi, explique Valéry. J’allais manger régulièrement chez lui, et je ne consommais pas la même nourriture que les autres enfants. »

Les journées de Valéry se passaient principalement aux côtés du prêtre qui a aujourd’hui pris sa retraite en Floride. « Il a commencé à faire des gestes que je ne comprenais pas. Il me touchait les tétons, partage Valéry. Puis, il m’a dit ce qu’il voulait. Si toutefois, j’accepte d’être avec lui, il m’a dit qu’il n’aurait aucun problème à me faire quitter le pays. Et il m’a offert de l’argent. »

Valéry dit avoir refusé ces avances.

Le prêtre n’aurait pas accepté la résistance de l’enfant. « Cela s’est passé en deux fois, se souvient Valéry. La première fois, c’était chez lui. Il m’a poussé sur son lit, a descendu mon pantalon et il m’a violé ». La deuxième fois, Valéry avait dormi chez le père Boisvert. Après l’acte, le prêtre l’a réveillé vers les cinq heures du matin pour qu’il rejoigne l’espace du projet Espwa réservé aux enfants. Et c’est à ce moment-là que le médecin Will Giordano-Perez l’a surpris, sortant de la résidence de Boisvert.

Une réunion intimidante

Will Giordano-Perez travaillait à Espwa depuis 2008 à l’époque des évènements.

« Je terminais ma course du matin, écrit-il dans une interview en anglais accordée à Ayibopost. Alors que je retournais à la maison des invités et en passant devant la demeure de père Marc, j’ai vu Jamesley qui quittait la maison du prêtre. C’était tôt le matin et je me souviens avoir pensé qu’il était étrange que Jamesley soit là et pas dans la maison assignée aux autres enfants. Je lui ai demandé ce qu’il faisait là-bas et il m’a dit qu’il y avait passé la nuit. J’ai demandé où il dormait, car je connaissais la maison et ne me rappelais pas qu’il y avait une chambre d’amis. Jamesley m’a dit qu’il a dormi dans le même lit que père Marc. »

Will Giordano-Perez dit avoir rapidement informé Cynthia DeSoi, son supérieur hiérarchique, des révélations de Jamesley Valéry. La responsable des volontaires aurait par la suite demandé au prêtre de ne pas laisser les jeunes garçons dormir dans son lit. « [DeSoi] m’a informé que ces préoccupations avaient été soulevées à plusieurs reprises, y compris au sein du conseil d’administration après que des plaintes similaires aient été faites dans le passé », rapporte Giordano-Perez.

Deux jours après, le médecin est invité à une réunion à la résidence de père Marc Roméo Boisvert, en présence de trois employés, incluant le directeur de l’orphelinat. Sous un interrogatoire intimidant, « le directeur de l’orphelinat a fait pression sur Jamesley pour qu’il déclare avoir plutôt “rêvé“ de dormir dans le lit de Marc ». Pressuré, Jamesley emploiera le mot demandé. Et depuis ce jour, plus personne ne l’a vu dans l’orphelinat.

La démission anticipée

« Après le départ de Jamesely, je ne me sentais pas à l’aise de rester à Pwojè Espwa », déclare Will Giordano-Perez. « J’ai pris la décision de mettre fin à mon engagement d’un an là-bas deux mois plus tôt », rajoute le médecin qui précise que « père Marc » lui a personnellement expliqué avant son départ qu’il n’a pas dormi dans le même lit que Jamesley Valéry.

Onze ans après les faits, Jamesley Valéry se remémore cette réunion éprouvante. Il raconte qu’il ne se sentait plus à l’aise dans l’espace de l’orphelinat parce qu’il craignait les moqueries des autres enfants au cas où ils apprenaient ce qui s’était passé.

Aussi, le père Boisvert traitait Jamesley Valéry différemment depuis l’incident. L’enfant voulait quitter le pays. Une fois, il a demandé des comptes au père Boisvert sur ce qu’il lui avait promis s’il acceptait d’avoir des rapports sexuels avec lui. Mais, « [l’homme de Dieu] ne m’a pas donné de réponse tout simplement. Il m’a méprisé, puis est monté dans sa voiture. Il a monté sa vitre et il est parti ».

Deux enquêtes internes

À sa naissance en 1998, le projet Espwa ressemblait aux multitudes œuvres charitables menées par des citoyens étrangers en Haïti. « On a loué une petite maison et on l’a rempli avec des garçons trouvés dans les rues », écrit père Marc Roméo Boisvert sur son profil Blogger.

Rapidement, le projet financé et administré principalement par l’ONG Free The Kids prendra de l’ampleur. En 2009, plusieurs bâtiments étaient déjà construits, y compris des fermes, des écoles, une clinique, une chapelle, et même des jardins potagers.

Une première enquête commanditée par Free the Kids tentera en vain d’éclaircir l’affaire « Marc Roméo Boisvert » en 2013. Les investigateurs venus des États-Unis ont plié bagage sans avoir pu recueillir les témoignages du garçon qui avait disparu.

Après l’échec de cette première tentative, Free of the Kids USA engage les services d’Edward R. Kirby & Associates qui produit un rapport le 22 janvier 2015. Dans ce document dont Ayibopost a obtenu une copie, père Marc Roméo Boisvert nie les allégations faisant croire que « Jamesley, ou tout autre jeune a dormi chez lui ou avec lui cette nuit-là ou toute autre nuit ».

Des inconsistances dans le témoignage

Pourtant, ce même rapport révèle que faute de place dans l’ancien emplacement de l’orphelinat, « les garçons dormaient dans tout l’établissement, y compris dans la chambre du père Boisvert, mais pas dans son lit ». Ces déclarations sont attribuées à Dre Cynthia DeSoi, supérieure hiérarchique du docteur Will Giordano-Perez.

Les enquêteurs ont aussi retrouvé un ancien résident ayant déclaré avoir dormi dans le lit de père Boisvert. Cependant, ce résident affirme que le religieux ne l’a pas touché.

Edward R. Kirby & Associates ont par ailleurs trouvé un autre jeune homme âgé entre 21 et 22 ans qui a séjourné durant dix-huit mois dans la résidence de père Boisvert, si bien que la rumeur d’une relation homosexuelle consentante entre adultes avait circulé.

Sans les témoignages de Jamesley Valéry et du médecin Will Giordano-Perez, les enquêteurs ont conclu qu’il n’existait « aucune preuve physique ou photographique connue que le père Marc Boisvert s’est livré à des activités sexuelles avec des mineurs pendant son mandat à Pwojè Espwa ». De surcroit, il n’y avait aucune déclaration de première main d’une victime indiquant avoir été agressée sexuellement.
La victime resurgit

La situation n’est plus la même aujourd’hui. Jamesley Valéry poursuit formellement son agresseur présumé devant la justice. Il raconte avec émotion comment il s’est réfugié après sa fuite de l’orphelinat à l’Institut du Bien-Être social et de la Recherche (IBESR) sans toutefois rien dire aux techniciens de l’institution.

Après le séisme, Valéry a disparu dans la nature. Il explique avoir vécu seul, dans les rues aux Cayes. Ensuite, il a roulé sa bosse jusqu’à Port-au-Prince. « Pour le moment, je vis une vie vraiment stressante. J’ai peur pour ma vie, parce que j’ai décidé de rechercher justice », déclare Jamesley Valéry.

Après le mandat de comparution déjà émis contre Marc Roméo Boisvert, l’avocat du jeune homme, Me Édouard Cassamajor, rapporte que le juge a demandé d’entendre Méridien Bertrand du bureau de l’IBESR dans le Sud et Jean Robert St Louis, un responsable régional de la Brigade protection des mineurs. L’avocat impute la lenteur du dossier aux différentes crises sociopolitiques qui ont frappé le pays en 2019 et le Coronavirus en 2020.

« Nous devons protéger nos enfants »

Depuis juin dernier, Free The Kids a remis le leadership du projet Espwa à Ouverture international, une ONG. Espwa qui n’est plus un orphelinat héberge provisoirement 30 enfants, jusqu’à leur prise en charge par l’IBESR. Méridien Bertrand assure que l’institution compte enlever tous les enfants à Espwa pour les replacer dans leurs familles.

Un vent nouveau souffle à Pwojè Espwa. La nouvelle stratégie de la mission consiste au « développement de l’enfant et la préservation de la famille ». Le père Boisvert accusé de pédophilie n’est plus de la partie. « Il a été séparé de l’organisation en 2018 et n’a aucune autorité ni responsabilité dans l’organisation », déclare Milou L’hérisson, le nouveau directeur général d’Espwa.

Ayibopost a tenté en vain d’entrer en contact avec Père Marc Roméo Boisvert. Rien n’indique s’il comparaitra effectivement devant la justice haïtienne.

À son départ à la retraite, Père Boisvert avait donné son aval au changement de leadership. « Non seulement nous devons protéger nos enfants, mais il est essentiel de protéger l’institution, la structure créée pour répondre à leurs besoins, tout en étant de bons gestionnaires de nos ressources limitées », avait-il déclaré selon une note de presse de Free The Kids.

Hervia Dorsinville



Lisez aussi les publications de #LeReCit @reseaucitadelle, WhatsApp : +509 3686 9669, sur ce sujet :

Un garçon haïtien de 12 ans affirme qu'il dormait dans le lit d'un prêtre responsable d'un orphelinat aux Cayes. (Janvier 2013)

Report of Alleged Child Sexual Abuse Delivered to Bishop Chibley Langlois, Les Cayes, Haiti.

Catholic priest in Haiti can run, but he can't hide (He's Father Marc Boisvert from Lewiston, ME) (Mai 2012)
http://reseaucitadelle.blogspot.com/2012/05/catholic-priest-in-haiti-can-run-but-he.html

Child protection advocate concerns about inappropriate touching and physical contact with a naked child at PWOJE ESPWA - Les Cayes, South of Haiti. (Mai 2011)
Questions are being asked of a Catholic Oblate priest who heads an orphanage in Haiti. (Mai 2011)

Protecting children from sex abuse in Haiti : Portland, Maine attorney urged to take off boxing gloves (Mai 2011)

mardi 25 août 2020

L’État haïtien contre l’oligarchie des Vorbe : “Persécution” ou “Opportunité politique de poursuite.”? #LeReCit

L’État haïtien contre l’oligarchie des Vorbe : “Persécution” ou “Opportunité politique de poursuite.”? ( Texte de Cyrus Sibert)

Depuis le lancement de la procédure judiciaire contre les Vorbe qui ont bénéficié de l’influence du Président René Préval pour établir une vraie oligarchie en Haïti, un nouvel album est en vente : « Persécution Politique ».

Généralement les autorités rejettent cette accusation.

Bref! Alors, réfléchissant sur ce nouvel élément de langage, je me suis dit : “Et si on acceptait l’idée d’une “Politique de Persécutions contre les personnes suspectées de corruption?” Dans ce cas, cela deviendrait “Opportunité Politique pour la Justice”.

Car, si les Lavalassiens avaient mené une “Politique de Persécution contre les Duvaliéristes corrompus” au lieu de s’en prendre à tous les Duvalieristes pour leur opinion ou appartenance politique, ils auraient évité de prendre part à la corruption de peur de ne pas à leur tour être victime d’une éventuelle “Politique de Persécutés pour Corruption” sous le leadership du prochain régime;

Les hommes de INITE et de TET-KALE auraient été plus prudents avec les fonds #Petrocaribe;

Lors de la transition de 2016, les hommes de Privert auraient eu la trouille avec les fonds du trésor public. Il n’y aurait pas eu de “cadeaux anonymes” ni de dossier Patrick Noramé;

Aujourd’hui, les hommes de Jovenel seraient en train de prendre beaucoup plus de précaution. Car, ils sauraient que le prochain régime ira à leur trousse s’ils lui donnent un prétexte.

Bref, ce qu’on appelle “Persécutions Politiques pour corruption” n’est rien d’autre qu’une “Politique de persécution des corrompus” ou “Opportunité Politique de Poursuite” pour des faits et/ou des actes illégaux VRAIS. Dans ce cas, c’est une bonne chose pour l’avenir du pays.

Ce que les critiques doivent prouver : Est-ce que les faits reprochés aux Vorbe sont faux?
N’ont-ils pas sur-facturé l’État?
N’ont-ils pas profité de la Présidence de Préval pour s’enrichir de façon éhontée au détriment de l’État, de la collectivité ou du peuple haitien?
L’implication de madame Préval n’est-elle pas - du moins - suspecte?

De plus, les Vorbe sont-ils la seule famille ou personnalités du pays à avoir des accointances ou des liens politiques avec l’opposition et/ou contre le pouvoir du Président Jovenel Moise?

C’est à ce niveau que se situe le débat!

Car, même en matière de justice, il faut une volonté politique pour supporter les magistrats.

La lutte contre la mafia à New York ou en Italie fut possible grâce à une volonté politique de persécuter les mafieux sans répit.

Il ne faut pas avoir peur des avantages politiques conjoncturels pour appliquer la loi, rétablir l’ordre. Si on appelle cela PERSÉCUTION POLITIQUE, tant pis. Mais, en réalité, il s’agit d’une “Opportunité Politique”.

Les américains ne profitent-ils pas des circonstances politiques pour arrêter ceux qui ont violé la loi de leur pays?

N’ont-ils pas exigé, lors de négociation politique, à Jean-Bertrand Aristide de leur livrer Jacques Kétant, ED-ONE ?

Après le départ d’Aristide en 2004, n’ont-ils pas profité du changement de régime pour exiger l’arrestation de Oriel Jean, du Directeur Général de la Police Jean Nesly Lucien, et un nombre important de trafiquants de drogue, d’agents de blanchiment d’argent, etc?

En 2016, n’ont-ils pas profité de la transition et de l’animosité entre le président Jocelerme Privert et l’ancien chef rebelle Guy Philippe, pour l’arrêter et neutraliser l’ex-commissaire de Police qu’ils accusent de trafic de drogue et de blanchiment?

Tous ces événements ont été politiquement facilités, c’était des “Opportunités de poursuite” . Mais, à leur base, il y a des faits, des actes documentés jusqu’à contraindre les prévenus à plaider coupable.

A qui fera t-on croire que les Vorbe sont plus politiques que Jean-Bertrand Aristide et les autres leaders de l’opposition, même radicale, qui mènent tranquillement leurs activités en Haiti?

Alors, aujourd’hui quand ont parle de PERSÉCUTION POLITIQUE, je me dis, c’est exactement ce qui manque en Haiti — pourvu que l’accusation soit fondée.

Car, dans notre pays, il existe une entente tacite entre les corrompus des régimes Duvalieristes, Lavalas, INITE, TETKALE qui empêche de les juger pour les crimes financiers qu’ils ont commis. 

On dirait un syndicat du crime, une mafia qui empêche à la Cour des Comptes d’aller droit au but dans l’enquête #Petrocaribe. Des juges administratifs qui préfèrent tourner en rond sur les procédures, ignorant des contrats qu’ils ont validés, au lieu d’enquêter sur la traçabilité des fonds. Alors que pour une question simple “#KotKobpetrocaribe a?”, le plus simple est d’apporter une réponse simple : “Enquête sur la Traçabilité”, “Suivez l’argent” et “voici, où se trouve l’argent #Petrocaribe!”.

Ce syndicat de la corruption impose l’omerta; une solidarité toxique qui paralyse la justice et les autres institutions de reddition des comptes, de vérification et de supervision.

En donnant au pouvoir judiciaire la liberté et le support politique indispensable pour mettre un terme à la plaisanterie que représentait le refus de la SOGENER de répondre aux appels de l’Etat haitien et même de la BID depuis 2014 pour renégocier les contrats d’électricité, le Président Jovenel Moise n’a violé qu’une seule loi, celle du laisser-faire en vue de bénéficier à son tour de l’impunité du système quand il ne sera plus au pouvoir.

Cet acte fait de lui un vrai outsider du système Port-au-Princien, un parvenu de province qui brise le code de solidarité entre “hommes de pouvoir” en Haiti.

Car, depuis 200 ans, la règle est la suivante : On n’attaque pas les anciens corrompus pour ne pas réveiller de soupçon sur vous et les millions que vous comptez dilapider durant votre passage au pouvoir. Cela garantit l’impunité, à la fin de votre mandat.

Ainsi de suite, le pays et son peuple descendent aux enfers de la misère et de la pauvreté.

Alors, ceux qui cherchent à défendre les Vorbe feraient mieux d’attaquer les accusations. Sont-elles vraies ou fausses ? Ne sont-elles pas fondées?

Ne perdez plus votre temps à parler de PERSECUTION POLITIQUE. Car si quelqu’un a lessivé les caisses de l’État “grâce à la Politique”, si cette personne a toujours bénéficié de l’impunité “grâce à la Politique”, c’est normal que la justice puisse bénéficier un jour de tous les supports politiques nécessaires pour rétablir l’ordre et faire cesser cette stupidité d’homme au-dessus de la loi et/ou de l’État. Dans ce cas précis, il ne s’agit pas de “Persécution politique” mais d’une “Opportunité Politique” ou du moins d’une “Politique de persécution de personnes suspectées de corruption”, un acte juste pour le bien-être du plus grand nombre.

Et, cela servira d’exemple pour dissuader et calmer l’appétit des “Grands Mangeurs” qui se moquent de la misère des masses populaires défavorisées en Haiti.

Cyrus Sibert, 
#LeReCit @reseaucitadelle 
reseaucitadelle@yahoo.fr
25 Aout 2020
Whatsapp: +509-3686-9669
www.reseaucitadelle.blogspot.com

vendredi 21 août 2020

Appréciation générale, du dernier Rapport #Petrocaribe en date, de la Cour des Comptes : A CORRIGER!!! (Texte de Cyrus Sibert)

#LeReCit considère le Rapport final de la Cour des comptes comme une bonne base pour faire la lumière sur la gestion des fonds #Petrocaribe.

Après correction des erreurs et non-vérité, il pourra servir à faire avancer l’enquête sur les firmes et la traçabilité des fonds reçus.

Contrairement aux Sénateurs qui accusaient sans preuve, un groupe de citoyens bien déterminé, considéré comme leurs concurrents politiques, la Cour des Comptes présente un tableau général de dysfonctionnement, d’irrégularités et d’incompétence au niveau supérieur de l’État.

Elle recommande des enquêtes internes au sein des institutions afin de récupérer des fonds et de diminuer notre dette envers le Venezuela. La Cour fait preuve de prudence et évite d’accuser sans preuves.
Alors, pourquoi n’a t-elle pas enquêter au-delà de septembre 2016?

Si la Cour avait consulté les institutions, les personnalités, les firmes d’exécution et de supervision concernées par les projets, elle aurait publié moins d’erreurs et de contre-vérités dans son rapport.
Après trois années, on peut la suspecter de manipulation politique.

Toutefois, nous pouvons conclure que grâce aux combats des citoyens vigilants contre la propagande politicienne des sénateurs-manipulateurs, la stratégie « boucs émissaires » pour masquer la corruption des firmes privées, des parlementaires corrompus et autres, a échoué.

Restons vigilants!

- L’enquête sur #Petrocaribe doit-être globale, au-delà de Septembre 2016.
- La Cour des Comptes doit corriger les erreurs factuelles manifestes dans son rapport.
Cela aurait été trop facile de lapider quelques ex ministres, en vue de protéger le système.