mercredi 29 juin 2016

#Haiti - Accord 7 février : Le francophone Privert mise sur la faiblesse langagière des parlementaires et de la presse.-


Alors que Mr. Jean-Bertrand Aristide utilisa le créole comme outil politique durant les années 80s pour manipuler les foules, Mr. Jocelerme Privert se sert du français pour créer la confusion manipulant ainsi l’opinion afin d’aboutir à des objectifs politiques particuliers. 

Lors de sa dernière intervention à Radio Caraïbe, Mr. Privert, en faisant référence au point 7 de l’accord de 5 février, a, douloureusement, ridiculisé ses opposants en déclarant que: « il parait que j’étais le seul à comprendre le sens de cette phrase, lors des négociations ». 

Le paragraphe en question stipule que : « Le mandat du Président provisoire est de 120 jours maximum à partir de la date de son installation. Le cas échéant l’Assemblée Nationale prendra les dispositions qui s’imposent ». L’interprétation de Mr. Privert du point 7 de l’Accord serait erronée et épouvantable, si elle n’était pas aussi pénible, accablante, triste, éprouvante, mais puérile et dangereuse.

En effet, deux phrases simples et claires que Mr. Privert et ses conseillers déforment à travers une presse paresseuse, négligente ou corrompue pour garder le pouvoir de fait, utiliser les ressources de l’Etat. Ils misent sur le fait qu’en Haïti, la tradition orale supplante l’écriture et la lecture; aussi, comptent-ils sur les limites intellectuelles d’une grande majorité de parlementaires surtout en ce qui concerne de la maitrise de langue française.

L’interprétation faite par Mr. Privert du point 7 de l’Accord est puérile et dangereuse parce qu’elle succombe à l’analyse la plus élémentaire. Prenons par exemple la première partie : « Le mandat du Président provisoire est de 120 jours maximum à partir de la date de son installation ». Ici, le mandat de l’ex-président fut, sans ambigüité, circonscrit dans le temps : 120 jours maximum. Autrement dit, l’intervalle de temps accordé par ce mandat et entériné par un vote du parlement avait pour borne supérieure, 120 jours. Maximum a un sens, pas deux. Il en résulte qu’au-delà de 120 jours, selon cet Accord approuvé par un vote de l’Assemblée Nationale, Mr. Privert n’est plus président d’Haïti. 

De plus, la deuxième partie du point 7 de l’Accord stipule que : « Le cas échéant l’Assemblée Nationale prendra les dispositions qui s’imposent ». L’expression « le cas échéant » veut dire que: Au cas où le président choisi sur la base de cet Accord aura failli à sa mission, c’est-à-dire, dans l’éventualité où ce dernier aura échoué à sa mission telle que définie dans l’Accord, l’Assemblée Nationale prendra les mesures qui s’imposent.  

[ (Le cas échéant est une locution qui signifie : Si le cas se présente, à l'occasion, au besoin. )  http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/le-cas-echeant/

“Prendre les mesures qui s’imposent” signifie en langue française “prendre les mesures appropriées”. La traduction anglaise donne: 
  • to take the appropriate measures to. 
  • to take the necessary steps.
  • to take the appropriate action.
  • to take the necessary action to address these issues. 
  • the necessary measures to rectify.
-  to take the corresponding measures.
 - taking the steps necessary 

A ce point, l’Assemblée ne va pas se réunir sur le sort d’un individu qui aura décidé de garder le pouvoir par usurpation ajoutant ainsi davantage de taches noires à sa carrière de fonctionnaire, mais de préférence sur la vacance présidentielle à combler selon les prescrits constitutionnels. La Constitution impose déjà aux parlementaires la marche à suivre “le cas échéant”. Par conséquent, dans le cas présent, les dispositions qui s’imposent renvoient à :

1.  Article 98.3 alinea 1: La réception de la prestation du serment du président élu au cas où Mr. Privert se tachait d’organiser les élections dans les délais impartis de 120 jours ;

2.  Article 98.3 alinea 8: “élire un nouveau président” en référence à l’article 149 de la constitution.

L’Assemblée Nationale en tant qu’instance suprême du Parlement haitien habilitée à déclarer la guerre si nécessaire, ne se réunit pas pour décider du sort d’une personne. Elle pose des actes d’Etat. Mr. Privert, semble-t-il, se confond, à tort, avec la présidence d’Haïti. Citoyen, il peut, toutefois, postuler pour un nouveau mandat. Il incombera à l’Assemblée Nationale de trancher. Mais, il serait mal conseiller de garder le pays en otage sous prétexte qu’il est le seul à comprendre l’esprit et le verbatim du point 7 d’un l’Accord désuet. 

Peut-être, l’interprétation qu’il fournit est celle qui le transperça lors de la rédaction dudit Accord. Toutefois, son interprétation est pénible, puérile et dangereuse, pas seulement pour Haïti, mais aussi pour lui-même qui bénéficierait largement de l’application juste de la loi pour ne pas être rattrapé par l’histoire et/ou le destin. 

Economiquement épinglés, certes, des universitaires n’ont sûrement pas le temps nécessaire pour placer leurs mots dans ce débat d’apparence banale. Mais, franchement, nous offrons aux observateurs internationaux un spectacle de mauvais goût : Toute une société éprouve des difficultés à interpréter deux petites phrases claires et limpides…???

Il n’est vraiment pas nécessaire d’adresser une correspondance à l’Académie française pour lui demander de nous expliquer le point 7 de cet Accord. Un parlementaire qui se respecte ne doit pas participer à une Assemblée Nationale basée sur le point 7 de cet Accord caduc. A ce stade de la crise, le travail du Parlement doit se concentrer sur l’Article 98.3 alinea 8 de la Constitution à savoir “concourir à la nomination d’un président provisoire conformément à l’article 149 de la Constitution” 

L’Accord du 5 février 2016 n’est plus d’application. Le nouveau contexte d’élections présidentielles à venir impose un nouvel Accord impliquant le Parlement représenté par les Présidents des Commissions, le Pouvoir judiciaire et surtout les partis politiques et/ou candidats qui ont confirmé leur participation au prochain scrutin. L’obsession du Président Privert à se maintenir au pouvoir constitue le principal problème pour la poursuite des élections justes en Haiti. Les prises de position et/ou les communiqués des partis impliqués dans le processus comme LAPEH de Jude Célestin, RENMEN AYITI de Me Henry Céant, FUSION de Edmonde Supplice Beauzile et le PHTK de Jovenel Moise évoquant un projet de fraudes électorales massives au profit de la famille politique du Président provisoire est le nouveau sujet à débattre et qui impose un Accord capable de créer la confiance afin d’éviter de nouvelles contestations donc une nouvelle crise post-électorale.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
29 juin 2016

@reseaucitadelle

L’Echarpe présidentielle, un symbole dont l’essence est l’Assemblée Nationale.-

Si l’écharpe présidentielle symbolise la  passation de pouvoir en Haiti, son  essence dépend uniquement de l’Assemblée Nationale. A l’expiration du mandat, ce morceau de tissu destiné au MUPANAH, n’a plus de valeur: Un corps sans vie. Privert ayant reconnu la fin de son mandat, le Parlement n’a qu’à se procurer une nouvelle écharpe. Aristide n’a jamais remis l’écharpe reçue en 2001. Est-il toujours Chef d’Etat? Le pouvoir d’Etat ne peut pas dépendre des caprices d’un individu.

lundi 27 juin 2016

#Haïti - Elections 2016 : Préparez-vous à un remaniement du CEP.-

#Haïti - Calendrier électoral 2016 : Pourquoi le CEP de Berlanger propose t-il 3 mois d’écart avant d’organiser le 2nd tour des élections présidentielles??? (1er tour 9 octobre 2016/ 2nd tour 8 janvier 2017)
Réponse : Parce que Privert et ses hommes prévoient de remanier le Conseil Electoral Provisoire avant le résultat final des élections. Tous les membres du CEP doivent valider le résultat que le Palais entend imposer.

De la lettre historique des Sénateurs haïtiens au gouvernement du Panama.-

La lettre des Sénateurs contre le voyage de Privert au Panama marque un tournant historique dans le processus démocratique haitien. Des naifs peuvent s’en plaindre, mais la stratégie de Privert étant d’opérer à l’ancienne “ Un pouvoir de facto basé sur la force, la violence et le mépris des autres pouvoirs”, il fallait prouver à ces dinosaures qu’au 21e siècle, le respect d’un Chef d’Etat sur la scène internationale dépend aussi du Parlement. Attendons les manoeuvres allant de le sens de sa dissolution.

#Haiti : Henry Céant anticipe un coup d’Etat électoral de Privert en faveur de Maryse Narcisse/Lavalas.-

Lettre de Me @JeanHenryCeant à la Chambre des Députés— Le Notaire-Candidat se voit en plein coup d’Etat Electoral au profit de Maryse Narcisse. Un nouveau Groupe de candidats risque de voir le jour, cette fois pour exiger un gouvernement neutre capable de rassurer tout le monde avant octobre 2016. Privert risque de devenir un élément de blocage.-
Port-au-Prince, le 24 Juin 2016
Aux Honorables Députés de la République d’Haïti
Via le Président de la Chambre des Députés
L’Honorable Député Cholzer Chancy
Messieurs les Honorables Députés,
                        Permettez-moi tout d’abord de vous témoigner mes sympathies à l’occasion de l’agression que vous avez subie en cette journée particulière du Mardi 21 Juin 2016.
                        Ces actes barbares établissent clairement l’urgence que vous avez de doter le pays d’un nouveau Président Provisoire ayant pour mission de ramener les esprits à la sérénité et de réaliser les élections à venir dans un climat de paix et de neutralité. La mise en place des jalons pour une famille politique réalisée par l’Ex-Président Provisoire Jocelerme Privert augure déjà de la qualité des élections qu’il voulait nous offrir.
                        Monsieur Jocelerme Privert a martelé dans son adresse du 15 Juin, soit un jour après l’expiration de son mandat, que son sort était entre les mains du Parlement. Je voudrais, à ce compte, vous rappeler, s’il en était besoin, que l’Assemblée Nationale ne peut en aucun cas ni prolonger, ni renouveler le mandat de l’Ex-Président Privert pour les raisons suivantes :
1)    L’accord du 5 Février 2016 qui lui a permis d’accéder au pouvoir, dans les conditions que l’on sait, a prévu une durée fatale, un délai maximum de 120 jours.
2)    L’Article 149.1 de la Constitution dispose que le Président Provisoire est réputé avoir fait un mandat présidentiel. La combinaison de cet article avec le 134.3 le rend inéligible à la fonction de président de la république pendant au moins les cinq années qui suivent sa présidence.
3)    L’Article 98.3 prévoit limitativement les attributions de l’Assemblée Nationale qui n’a aucune qualité pour étendre, ni prolonger ou renouveler le mandat d’un président provisoire.
                        De plus, j’attire votre attention sur le fait que la Commission nommée par l’Ex-Président Privert a recommandé, entre autre, la reprise des élections présidentielles et la réévaluation du dossier de trente-neuf (39) Députés et trois Sénateurs. Un renouvellement de son mandat, pour illégal et inconstitutionnel qu’il soit, entrainera immanquablement la mise à l’écart de quarante-deux (42) parlementaires et, par voie de conséquence, le dysfonctionnement ou le renvoi du parlement, provoquant illico la caducité du calendrier électoral.
                        Messieurs les Parlementaires, je vous mets en présence de la gravite de la situation que vous pouvez créer dans l’éventualité du maintien de Monsieur Jocelerme Privert au pouvoir. La Nation attend de vous la décision de droit et de raison. Il est temps que nous retournions à la normalité des choses et à la tradition positivement indiquée de remettre la charge présidentielle à la Cour de Cassation appelée dans les moments les plus critiques de notre histoire à rétablir les conditions de stabilité et d’objectivité à travers l’organisation d’un scrutin régulier et transparent, à l’abri de toute interférence dans un climat d’ordre, d’apaisement et de réconciliation.
  En prenant les dispositions urgentes pour doter le pays d’une présidence provisoire au-dessus de toute coterie ou position partisane, vous aurez mérité ainsi de la Nation et permis au pays de réaliser des élections libres, honnêtes et démocratiques.
                        Salutations patriotiques.
Me. Jean-Henry CEANT
Candidat à la Présidence
de la République d’Haïti 

vendredi 24 juin 2016

Plus personne ne prend Privert au sérieux : La CIDH/OEA parle d’ “absence d’un pouvoir exécutif” en #Haiti.-

Plus personne ne prend @JoclermePrivert au sérieux : La CIDH (Commission Interaméricaine des Droits Humains) parle d’ “absence d’un pouvoir exécutif” en #Haiti et exprime sa profonde préoccupation devant le vide institutionnel que connaît le pays. En s’alignant totalement sur la position de l’ex-Président Provisoire, le Premier Ministre Enex Jean-Charles laisse planer sur la scène internationale l’idée d’absence d’un pouvoir Exécutif en Haiti.-
Washington, D.C. – La Commission exprime sa profonde préoccupation devant le vide institutionnel que connaît Haïti en l’absence d’un pouvoir exécutif, après l’expiration du mandat du Président par intérim, Jocelerme Privert, au détriment de l’état de droit.

Le 15 juin, l’Assemblée nationale a décidé de mettre fin au mandat présidentiel attribué provisoirement et temporairement au Président Jocelerme Privert, pour une durée de 120 jours, en vertu de l’accord en date du 5 février 2016.  Dans une déclaration officielle, l’Assemblée nationale a dit qu’étant consciente des responsabilités qui lui incombent en qualité de co-gardien de la souveraineté nationale, elle est déterminée à travailler avec les pouvoirs publics pour trouver une solution concertée, mais sans adopter de mesures propres à éviter un vide institutionnel.

Dans le même temps, le Conseil électoral provisoire a décidé le 9 juin d’annuler les résultats de l’élection présidentielle pour cause de fraude et de conduire de nouvelles élections. Le premier tour doit avoir lieu le 9 octobre 2016, avec un second tour prévu le 8 janvier 2017.

Dans ce contexte, la Commission est préoccupée par le vide qui apparaît dans l’exercice du pouvoir exécutif et l’absence actuelle en Haïti d’un gouvernement démocratiquement élu, ce qui va à l’encontre de la Charte démocratique américaine.  La Commission rappelle que les peuples des Amériques ont un droit à la démocratie et leurs gouvernements une obligation de la promouvoir et de la défendre.  Le véritable exercice de la démocratie représentative est la base de l’état de droit et des régimes constitutionnels des États membres de l’Organisation des États Américains (OAS).

La Commission a exprimé dans le passé sa préoccupation devant la faiblesse des institutions d’état en Haïti et considère que l’absence actuelle de continuité institutionnelle compromet la jouissance effective des droits de la personne et en particulier, des droits politiques énoncés à l’article 23 de la Convention américaine relative aux droits de l’homme.  La Commission exhorte l’Assemblée nationale à adopter d’urgence des mesures pour assurer l’équilibre des pouvoirs, le respect de l’état de droit et la continuité démocratique en Haïti.

La Commission est l’un des organes principaux de l’Organisation des États américains (OEA) et agit de manière indépendante. Son mandat est fondé sur la Charte de l’OEA et la Convention américaine relative aux droits de l’homme. La Commission a le mandat de promouvoir le respect des droits humains dans les Amériques et agit comme organe consultatif auprès de l’OEA en la matière. La Commission est composée de sept membres indépendants élus par l’Assemblée générale de l’OEA, à titre personnel et non en représentation de leur pays d’origine ou de résidence.

No. 084/16
La CIDH exprime sa profonde préoccupation devant le vide institutionnel que connaît Haïti en l’absence d’un pouvoir exécutif

#Haiti : Tirs contre les locaux de NATCOM, MARRIOTT, DIGICEL, BERMAN MOTORS, SOGEBANK, AUTOMECA…

Ce 24 juin 2016, vers 3 heures du matin, on rapporte que plusieurs entreprises importantes du secteur privé haitien ont essuyé des tires d’armes à feu, venus de motocyclistes. Au nombre des victimes il y aurait la NATCON, l’hotel MARRIOTT, DIGICEL, BERMAN MOTORS, SOGEBANK, AUTOMECA … Des impacts de balles visibles ont causé des dégâts matériels. Aucun blessé n’a été rapporté. Une attaque non-encore revendiquée et dont les motifs restent inconnus.

Marten Boute, le PDG de la DIGICEL, vient de le confirmer 13 impacts de balles sur Natcom, 6 sur la Digicel et 5 sur l’Hotel Mariott. Il a aussi annonce que les cameras de la digicel ont pu filmer et identifier les bandits à moto tirant de gros calibres vers 3 heures du matin.

S’agit-il d’actes d’intimidation liés au financement de la campagne électorale pour les élections d’octobre 2016? Selon notre analyse, il peut s’agir, d’une opération visant à dissuader ces entreprises de ne pas financer un secteur ou de les contraindre à supporter un secteur qui démontre déjà sa capacité de nuisance.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
24 juin 2016
reseaucitadelle@yahoo.fr
@Reseaucitadelle

jeudi 23 juin 2016

#Haiti : Privert, cité au Tribunal Correctionnel pour usurpation de titre.-

‪#‎Haiti‬ : Deux citoyens haïtiens ont intenté une action en justice contre l’ex-Président Jocelerme Privert pour usurpation de titre.-

Citation directe en tribunal correctionnel à l’endroit de l'ex Président Provisoire Jocelerme Privert pour usurpation de titre ou de position.
Ayant constaté
→ l'élément légal [ ARTICLE. 217.- Quiconquee, sans titre, se sera immiscé dans des fonctions publiques civiles ou militaires, ou aura fait les actes d’une de ces fonctions, sera puni d'un emprisonnement d'un an à trois ans sans préjudice de la peine de faux, si l'acte porte le caractère de ce crime.]
→ l’élément moral [ Il agit comme président de la république de manière intentionnelle ]
→ l'élément matériel [ Il est un fait qu'il est au palais national et engage l'État haïtien au titre de président ]
réunis;
→ et la procédure respectée on peut conclure qu'il y a lieu de donner suite légale à cette action.

#Haiti-Parlement :La Présidence condamne la violence annoncée par un Conseiller du Président.-

Le Palais National condamne la violence contre le Parlement, annoncée par un Conseiller du Président de facto Jocelerme Privert sur Radio Signal FM, samedi dernier. Plusieurs citoyens rapportent les déclarations du Colonel Himmler Rébu prédisant le déchainement des hordes partisanes au cas où l’on chercherait à remplacer son patron.

mercredi 22 juin 2016

#Haiti : Offensive diplomatique des parlementaires contre @JocelermePrivert —PANAMA.-

Lettre de Présidents de Commissions du Sénat informant les l'Etat du Panama du statut usurpateur de Privert.-
Monsieur Roberto Zuniga BRID
Directeur Général du Protocole du Ministère des Affaires Etrangère du Panama
En ses bureaux,
Monsieur le Directeur,
Les Présidents des Commissions Permanentes du Sénat Haitien signataires de la présente vous adressent leurs compliments et profitent de l'occasion pour vous informer que Monsieur Jocelerme PRIVERT, invité à l'inauguration des travaux de restauration de canal du Panama n'a plus le titre et la qualité de Président Provisoire d'Haiti depuis le 14 juin 2016. Il n'a plus la compétence nécessaire pour engager l'Etat Haitien. Par conséquent, sa participation à cette prestigieuse cérémonie relève de l'usurpation.
Ainsi donc, les Présidents des Commissions signataires vous sauraient gré d'informer les Présidents de l'Assemblée Nationale et de la République de votre pays à l'effet de surseoir à cette invitation au nom de la constitution et des lois haitiennes.
Dans l'espoir que vous comprendrez la portée légale de cette démarche, les Présidents des Commissions vous prient, monsieur le Directeur de Protocole, d'agréer l'expression de leur parfaite considération.
Sénateur Carl Murat CANTAVE
Sénateur Riché ANDRIS
Sénateur Onondieu LOUIS
Sénateur Hervé Richard L. FOURCAND
Sénateur Youri LATORTUE
Sénateur Edwin Daniel ZENNY
Sénateur Jacques Sauveur JEAN

Texte retrouvé — La guerre totale contre Martelly ne pouvait que ressusciter la violence Aristide/Lavalas.-

Échanges sur la politique haïtienne, ma position en faveur de @MichelJMartelly, au regard d'un l'éditorial de Miami Herald.- (Texte de Cyrus Sibert)

Échanges entre @CyrusSibert et un bon ami sur la politique haïtienne, sa position en faveur de @MichelJMartelly @PHTKHaiti au regard d'un l'éditorial du Journal Miami Herald.-
Position de Cyrus Sibert:
Cher ami,

Miami Herald est manipulé par les amis d'Aristide au Black Caucus. Son travail en Haiti semble être intéressé. Le travail de ce journal en Haiti parait être pro-Lavalas. On dirait qu'il est manipulé par le même groupe d'intérêt qui a contribué au retour d'Aristide en Haiti en 1994 et en 2011: Les lobbyistes qui ont accumulé des millions de la caisse publique du pays dit le plus pauvre de l'Amérique. Ecrire un éditorial sans rappeler les efforts du Président Michel Martelly de mettre en place un Conseil Electoral Permanent pour organiser les élections, n'est pas une preuve de neutralité. De plus, les leaders de l'opposition n'ont jamais caché leur intention de faire échouer le processus électoral et d'entrainer le pays dans un situation chaotique d'ingouvernabilité. Moise Jean-Charles a toujours répété sur les ondes des médias que leur mouvement vise à créer un KATCHOUBOUMBE (le chaos) dans le pays. Le 22 janvier dernier, le CEP a décidé de suspendre les opérations électorales pour cause de VIOLENCE. Des centres de vote ont été incendiés. N'est-il pas indécent que Miami Herald et d'autres personnalités de la société civile haïtienne ignorent ces faits et rendent le Chef de l'Etat responsable de la situation actuelle? Je sais que parce que certaines personnes de la société n'aiment pas Martelly, elles sont prêtes à accepter n'importe quoi. Aujourd'hui, Moise Jean-Charles et Maryse Narcisse sont les leaders des anciens membres de la Convergence Démocratique (l'opposition à Aristide) ou du mouvement GNB. Ce n'est pas ma position. Je n'accepterai pas, en silence, le retour de Lavalas au pouvoir. Je serai toujours là pour les dénoncer. Et, dans le future, quand ils auront à reproduire ce qu'ils savent faire le mieux - détruire des vies et des biens -, je serai toujours là pour vous rappeler vos erreurs fatales. 

La société haïtienne devrait pouvoir penser à autre chose qu'au retour de Lavalas. Elle n'a rien fait et s'est contentée de détruire Martelly. Un comportement traditionnel de politiciens jaloux. 

Appeler ma position de la propagande ne me dérange pas. Car, je sais que dans un avenir proche, je serai témoin des désillusions de tous ceux qui pensent corriger la situation actuelle avec Lavalas. Comme exemple, en 2014, la propagande anti-gouvernementale présentait Laurent Lamothe comme le problème d'Haiti. Aujourd'hui, cette même presse garde le silence devant la gouvernance désastreuse d'Evans Paul que je respecte pour sa militance politique en faveur de la démocratie mais qui n'est pas mieux que Lamothe. Les indicateurs sont là: Le gouvernement de consensus dirigé par Evans Paul est un désastre. Mais, le Miami Herald qui offrait aux manifs une large publicité internationale, ne le dit pas. 

Sur ce point, la société civile haïtienne a déjà commis l'erreur de vouloir remplacer Lamothe par Evans Paul (K-Plim); elle remplacera sans doute Michel Martelly par Moise Jean-Charles ou par Maryse Narcisse, le zombie d'Aristide. Ne parlons pas de Jude Célestin qui est déjà écarté au profit de Me Samuel Madistin, le nouveau leader de l'opposition sur tous les médias. Après le départ de l'inoffensif Martelly qui ne pouvait pas paralyser ses opposants par la violence et les actes d'intimidation, Aristide et ses hommes rentreront en scène ouvertement et feront le grand ménage. Les épouvantails qui se croient leaders de l'opposition seront exterminés. Et, fort de son lobby Nord-Américain, Titid se vengera comme d'habitude et personne ne réagira. Les exemples sont là : on ne parle plus de Jean Dominique, d'Oriel Jean ni de Venel Joseph. Ceux qui ont incendié les maisons des leaders politiques, les locaux des partis et tué leurs partisans le 17 décembre 2001 sont aujourd'hui des invités vedettes des médias haïtiens. 

Vous allez sans doute continuer dans cette voie anti-Martelly qui risque de créer un vacuum au profit des anarchistes les plus violents... Moi, j'aurai toujours la conscience tranquille d'avoir été cohérent, d'avoir toujours combattu les criminels anarcho-populistes, ceux qui ont tué des centaines de militaires parce qu'ils étaient seulement membres des FAD'H, ceux qui ont assassiné des journalistes comme Brignol Lindor, Jean Dominique et massacré des civiles innocents à La Syrie (Saint-Marc), à l'Université d'Etat d'Haiti le 5 décembre 2003, pour ne citer quelques exemples. 

Pour moi, Martelly a toujours été une stratégie pour sortie Haiti de la domination politique Lavalas. En effet, le chef d'orchestre a surpris tout le monde quand à son comportement et à ses réalisations, vu qu'on n'attendait pas de lui une gouvernance extraordinaire. Si aujourd'hui, l'esprit de jalousie pousse des gens à se liguer contre lui sans tenir compte de l'Etat dans lequel se trouvait Haiti quand il a pris fonction, UN JOUR, on comprendra qu'il avait fait de son mieux et que Cyrus Sibert avait raison de le supporter. 

Martelly devait-être pour l'opposition un pont vers un ère post-Lavalas, post-Aristide, vers un Etat de Droit. Malheureusement, cette opposition a préféré le combattre, le laisser à la merci d'amis de mauvaise réputation au lieu de l'encadrer. Elle n'était pas à la hauteur de cette réalité historique et souffre d'infantilisme politique. 

Comme la mer se retire, pour revenir en force lors d'un tsunami, Martelly quittera le pouvoir à la fin de son mandat, mais attention à la force populaire qui risque de voir en son mouvement TET KALE l'unique possibilité réaliste de finir avec le traditionnel nihiliste et de sortie Haiti du sous développement.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti 
1 février 2016
reseaucitadelle@yahoo.fr
@reseaucitadelle 
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Message reçu de mon ami : Mr Sibert, Editorials (Miami Herald) rarely get any more brutal, nasty and on-target than this. Just take it for what it is worth. Blind propaganda can't be a substitute for the plain truth and reason. In the name of human decency stop defending the irrational.
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
 
But you can't fool all the people all the time."
 
 (
 
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
 
) dixit Abraham Lincoln.