mardi 11 juin 2024

Cyrus Sibert te nan Emission Table Ronde — Agenda National/ Agenda Lakay...


Réflexion sur l’Etat de Santé du Premier Ministre d’Haiti Garry Conille, de la conjoncture, du choix des membres de son gouvernement, de ma manoeuvre de la marine Russe dans la Caraibe et un peu de sport. #LeReCit

CYRUS SIBERT atake diskou medyòk BILOLO KONGO kont Jesus-Christ. AGENDA LAKAY/ AGENDA NATIONAL


Les africains ont connu le christianisme avant les européens. Au 1er siècle les français, les anglais et les allemands étaient tous des “barbares” qui adoraient la nature comme les indiens. Quand l’Afrique eut ses premiers contacts avec la religion monothéiste judaïste, les Grecs et les romains adoraient encore des idoles. Donc, la religion chrétienne ne peut pas venir des européens. Les européens ont fait des interprétations pour justifier leur colonisation et l’esclavage. On a qu’à rejeter leurs interprétations inhumaines. Lisez ce texte disponible sur Wikipedia 👇🏿👇🏿 https://www.archeobiblion.fr/leglise-... L’Église éthiopienne orthodoxe est une des premières Églises chrétiennes du continent africain (la première ?). Plusieurs versions historiques existent quant à l’introduction du christianisme en Éthiopie. La plus ancienne est celle du baptême de cet eunuque, ministre et surintendant de tous les trésors de la reine Candace d’Éthiopie, par le diacre Philippe au Ier siècle (Actes 8,27). Cependant rien ne prouve que cette conversion ait eu, à cette époque, un impact direct sur le royaume. L’origine de l’Église éthiopienne La version historique la plus vraisemblable renvoie au rôle d’un certain Frumence au IVe siècle. Sa présence et son influence auprès du roi Ezana aurait permis au christianisme de devenir la religion officielle du royaume d’Aksoum vers 332. Frumence ou Frumentius devint le premier évêque d’Aksoum. D’origine syrienne et de culture grecque, il fut esclave et secrétaire du roi Ella Amida. Après la mort de ce dernier, la reine fit de Frumentius le précepteur de son fils Ezana qu’il convertit au christianisme. On estime aujourd’hui que dans une certaine mesure, Frumence participa à la conversion du royaume. Il est appelé Abba Salama (le «Père de la paix») dans la tradition chrétienne éthiopienne. Caractéristique du christianisme en Éthiopie L’Église orthodoxe éthiopienne, aujourd’hui 60% de la population, est restée assez isolée du reste du monde chrétien entre les VIIe et XIVe siècles, par suite des conquêtes de l’islam et de l’apparition de plusieurs sultanats dans la Corne de l’Afrique. Elle a ainsi développé une spiritualité, une théologie et des usages liturgiques particuliers marqués par l’Ancien Testament comme la circoncision et le sabbat en plus du dimanche. C’est ainsi que les chrétiens orthodoxes d’Éthiopie respectent aussi certaines restrictions alimentaires de l’Ancien Testament (les seules viandes autorisées sont celles de bœuf, de chèvre, de mouton et de poulet) et pratiquent un régime strict sans produit animal (viande, produits laitiers, œufs… parfois poisson) les mercredis et vendredis, ainsi que pendant les nombreuses périodes de jeûne (jusqu’à 180 jours par an) ; ces jours-là, les restaurants ne proposent souvent pas de viande. Par ailleurs, ils ne mangent normalement que de la viande issue d’animaux abattus selon le rite orthodoxe. Le canon biblique de l’Église éthiopienne L’Église orthodoxe éthiopienne a, de toutes les Églises chrétiennes, le canon biblique le plus large, qui inclut notamment la Première Épître de Clément, l’Ascension d’Isaïe, le Livre des Jubilés et le Livre d’Hénoch. Quelques évolutions du christianisme éthiopien À partir du XIIIe siècle, avec la prise du pouvoir par la dynastie salomonide (se réclamant du roi Salomon et de la reine de Saba, cette dynastie a régné jusqu’en 1974 avec quelques interruptions), l’Église connaît une période de renouveau théologique et de renforcement de ses positions. Elle diffuse la religion dans tout le pays, y instaure un système éducatif, et poursuit un développement liturgique et artistique. Au XVIe siècle, en guerre contre le sultanat d’Adal, le christianisme éthiopien est sur le point de s’effondrer comme disparaît alors le christianisme en Nubie. C’est en partie l’arrivée de soldats portugais qui lui permet de survivre. Les missionnaires qui les accompagnaient sont toutefois expulsés du pays en 1632 après avoir tenté de convertir le pays au catholicisme. Sous les règnes de Yohannes IV et Menelik II qui donne au pays ses frontières actuelles (de 1872 à 1914), l’Église trouve de forts soutiens politiques, le premier tente de minimiser la présence de missionnaires étrangers tandis que le second profite des conquêtes menées dans les régions limitrophes du royaume pour encourager en même temps des campagnes de christianisation. L’autonomie de l’Église éthiopienne À partir de 1926, l’Église éthiopienne entreprend une procédure vers l’autonomie vis-à-vis du Patriarcat d’Alexandrie dont elle dépendait. En 1948, un agrément est conclu entre l’Église Copte d’Égypte et les chrétiens d’Éthiopie ; les évêques éthiopiens obtiennent le droit d’élire leur propre patriarche pour le remplacement futur de l’archevêque en poste. En 1951, elle devient officiellement autocéphale.