jeudi 31 juillet 2008

Infos sur le mouvement des militaires haitiens dans la ville du Cap

Les militaires démobilisés des Forces Armées d'Haiti abandonnent la prison civile du Cap-Haïtien
Après plusieurs heures de discussions avec les militaire démobilisés qui s'étaient emparés de la prison civile du Cap-haïtien où ils avaient établi leur base depuis hier après-midi, les émssaires dépêchés sur place dans la deuxième ville du pays par l'Administration centrale à Port-au-Prince auraient réussi à convaincre ces deniers à abandonner les lieux. Infohaiti.net n'a pas encore tous les détails relatifs aux engagements qui auraient été pris pour parvenir à cette entente mais, on sait néanmoins que trois membres de ce groupe qui avaient des antécédents avec la police et la justice locales ont été arrêtés et apparemment, les militaires qui avaient accompli le même geste à Ouanaminthe occuperaient toujours la caserne miltaire désaffectée de la ville. A noter qu'ils avaient entrepris ce mouvement simultanément au Cap (Nord) et à Ouanaminth, Nord-Ouest du pays dans le but d'exiger des autorités le rétablissement de l'armée (elle est constitutionnelle et personne ne peut la démobiliser, avaient-ils scandé) et aussi pour réclamer les indemnités sous forme de dédommagements que l'Etat leur avait promis Info Haiti. Net
Jeudi, 31 juillet 2008 10:49

Himmler Rébu invite les autorités à prendre au sérieux les revendications des militaires
Le Himmler Rébu, colonel des FAD'H, affirme que le mouvement des militaires démobilisés était prévisible mais le gouvernement haïtien n'avait pas su adopter des mesures pour répondre aux revendications." Je ne comprends pas pourquoi on minimise le problème des forces armées", dit-il faisant remarquer que ce problème est devenu récurrent. Soulignant que le problème de l'armée est réel, il rappelle que le parlement avait alloué des fonds à une commission présidentielle chargée d'évaluer la nécessité d'une nouvelle force publique." Il s'agit d'un problème de choix du chef de l'état qui est l'élément moteur dans le concept de sécurité national", argue t-il. Le colonel des forces armées reconnaît que les revendications des militaires sont difficiles à satisfaire. Il croit qu'il sera difficile pour le gouvernement de payer 14 ans d'arriérés de salaire tenant compte de l'état des finances publiques.En ce qui a trait au rétablissement des forces armées, M. Rébu fait remarquer qu'il y a une approche facile parce que les forces armées font partie de la structure de sécurité nationale.Intervenant à la rubrique " Invité du jour " de radio Métropole, Himmler Rébu a soutenu que le mouvement des militaires démobilisés semble avoir été bien planifié par une structure politico-militaire. " C'est un cas d'instabilité ", déclare t-il n'écartant pas la possibilité que des militaires soient manipulés.Outre les autorités haïtiennes, le chef de file du Greh critique également les responsables de la mission de l'ONU. " L'image du militaire étranger sur le territoire national est un facteur irritant pour un large secteur de la nation", ajoute t-il faisant valoir qu'il faut envisager dès maintenant un calendrier de retrait de la Minustah. (Radio Métropole)

Jeudi, 31 juillet 2008 10:49

Les militaires démobilisés placés en isolement dans la délégation du Nord
Plus de 150 personnes, se présentant comme des militaires démobilisés, ont été placées en isolement par les autorités le mercredi 30 juillet, mettant ainsi fin à un mouvement de contestation.Les protestataires qui réclament le paiement de 14 ans d'arriérés de salaire et le rétablissement des forces armées ont accepté de se rendre après d'âpres négociations. Selon les informations fournies par les autorités régionales, 155 personnes dont 6 femmes, avaient investi l'ancienne prison civile du Cap-Haïtien le mardi 29 juillet dernier.Au moins 7 membres du groupe, dont un présumé kidnappeur, ont été appréhendés par les forces de l'ordre. Les membres de la délégation du ministère de l'intérieur, qui avait négocié la reddition des militaires démobilisés, s'appliquent depuis hier à identifier ces personnes qui s'étaient réfugiées dans l'ancienne prison civile." Les autorités annoncent l'incarcération des personnes non membres des FAD'H et de ceux qui quoique membres de l'armée avaient déjà reçu leur solde", indique le correspondant de radio Métropole au Cap –Haïtien, Saintilus Ernest.Dans le même temps, à Ouanaminte un climat de tension était perceptible, les citoyens craignant une intervention des forces de l'ordre contre les militaires démobilisés. Jusqu'à présent, ces militaires démobilisés ne sont pas inquiétés par les policiers haïtiens et les casques bleus de la Minustah dans la région." Réfugiés dans l'ancienne caserne, les militaires démobilisés effectuent des sorties afin d'acheter de la nourriture", explique le correspondant de radio Métropole, Jean Charles Jacques.

Mercredi 30 Juillet 2008

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