" On peut donner le no qu’on veut à cette force publique", dit-il faisant valoir qu’une armée est une institution constituée pour le combat. Selon M. Elie, une armée avec des régiments de combat ne répondrait pas aux besoins de la nation.
Une gendarmerie est une force militaire insiste t-il estimant que les FAD’H ont une connotation négative pour une partie de la population. Toutefois, M. Elie n’a pas de préjugé contre les anciens militaires qui, s’ils remplissent les conditions requises, pourront faire partie de cette nouvelle institution.
La surveillance des frontières et des cotes haïtiennes fera partie des taches de cette nouvelle force publique, selon M. Elie qui met l’accent sur la nécessité de réaliser des études pour déterminer les différents aspects de cette force publique. " La formule de déploiement doit être analysée ", dit-il faisant remarquer que le renforcement de
En réaction, le colonel Himmler Rébu rétorque qu’il n’existe pas d’entité intermédiaire entre la police et l’armée. " Toute formation militaire vise le combat", lance t-il rappelant qu’il y a eu une propagande contre l’armée.
De plus, M. Rébu ne croit pas opportun de transférer des agents du Swat et de CAT au sein de la nouvelle force publique.
Par ailleurs, l’ambassadeur du Brésil à Port-au-Prince, Igor Kickman, a indiqué qu’une nouvelle force publique n’est pas nécessaire pour Haïti. Au cours d’une visite de courtoisie aux sénateurs, le diplomate brésilien a déclaré que la police haïtienne peut assurer la sécurité des vies et des biens. Toutefois l’ambassadeur brésilien a admis qu’il revient aux autorités haïtiennes de prendre les décisions nécessaires.
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