25 novembre 2008
Combattre la discrimination envers les PVVIH à travers, entre autres, des émissions de sensibilisation, tel est l’objectif d’une formation organisée le lundi 24 novembre 2008 au Centre Multimédia de la MINUSTAH au Cap-Haïtien. Une trentaine de journalistes capois ont pris part à ce moment d’échanges autour du thème : « la stigmatisation et la discrimination des Personnes vivant avec le VIH-SIDA (PVVIH)».
Les journalistes participant au séminaire ont eu à plancher sur une série d’interrogations relatives aux personnes vivant avec le VIH-SIDA. « Pourquoi ne doit-on pas discriminer et stigmatiser les personnes vivant avec le VIH SIDA? Quels comportements les journalistes doivent-ils adopter dans le traitement des informations relatives aux PVVIH? Comment supporter les PVVIH? Quels sont les milieux stigmatisants et discriminatoires?» ont été entre autres questions abordées à l’occasion de cette formation.
Cette séance a été aminée par la correspondante de radio IBO et membre du regroupement des correspondants de presse du Nord (RCPN), Wedlyne Jacques. Elle a défini « la discrimination comme étant un processus par lequel un individu ou un groupe d’individus, décide d’exclure une personne possédant un attribut jugé indésirable ou considéré comme socialement discréditant ».
Pour Mme Jacques, de nombreuses institutions sont responsables des actes discriminatoires et stigmatisants à l’endroit des personnes vivant avec le VIH-SIDA. Parmi elles figurent «les institutions de santé, les institutions religieuses, l’État, les écoles, les institutions privées, les ambassades, la communauté et la famille » de l’avis de l’animatrice de la séance.
La journaliste Wedlyne Jacques a rappelé les différentes formes de transmissions du VIH-SIDA : la voie sexuelle, la voie orale, la transmission de mère à enfant et la transmission sanguine. Elle a par ailleurs conseillé à ses confrères de fréquenter un centre de dépistage de VIH-SIDA afin de mieux planifier leur avenir.
Les participants étaient repartis en atelier de travail. Ils devaient identifier des stratégies à mettre en œuvre dans la lutte contre la discrimination et la stigmatisation dans le cadre de leur travail. Ils avaient également à identifier des mots discriminatoires à éviter dans le traitement des informations relatives aux PVVIH.
«La stigmatisation est une construction sociale qui écarte une catégorie de personnes dans la société en vertu des idées préconçues et des préjugés sociaux. Donc, nous devons la combattre par des émissions de sensibilisation en donnant la parole aux spécialistes et aux PVVIH, tout en proposant des plans de lutte contre la stigmatisation aux institutions sanitaires du Pays », a conseillé Cyrus Sibert de l’agence en ligne « Réseau cCitadelle ».
Comme le souligne Jean René Paul, membre de la commission départementale Nord de l’Association des Journalistes Haïtiens (AJH), il existe trois catégories de discriminations : social, économique et racial. Il a souhaité «une implication active des média et des journalistes dans cette lutte pour le respect des droits fondamentaux des PVVIH de vivre dans une famille et dans la société, avec toute l’estime à laquelle a droit un individu ».
Selon le dernier rapport en date de l’ONUSIDA, une baisse considérable du taux de prévalence est constatée dans les Caraïbes, notamment en Haïti. Cette baisse est due aux efforts des différentes institutions nationales et internationales impliquées dans une lutte continue contre la prolifération de cette pandémie.
Quetony SAINT-VIL
Responsable de l’Information
Publique du Centre Multimédia de Cap-Haitien
Mission des Nations-Unies pour la Stabilisation Haiti
Rues 11 @12-O,P - Villa Norma
saint-vil@un. org
quetonystvil@ yahoo.fr
quetony.cmmcaphaitie n@gmail.com
Mobile 1 : 5093702-3597
Mobile 2 :509 3464-7872
Combattre la discrimination envers les PVVIH à travers, entre autres, des émissions de sensibilisation, tel est l’objectif d’une formation organisée le lundi 24 novembre 2008 au Centre Multimédia de la MINUSTAH au Cap-Haïtien. Une trentaine de journalistes capois ont pris part à ce moment d’échanges autour du thème : « la stigmatisation et la discrimination des Personnes vivant avec le VIH-SIDA (PVVIH)».
Les journalistes participant au séminaire ont eu à plancher sur une série d’interrogations relatives aux personnes vivant avec le VIH-SIDA. « Pourquoi ne doit-on pas discriminer et stigmatiser les personnes vivant avec le VIH SIDA? Quels comportements les journalistes doivent-ils adopter dans le traitement des informations relatives aux PVVIH? Comment supporter les PVVIH? Quels sont les milieux stigmatisants et discriminatoires?» ont été entre autres questions abordées à l’occasion de cette formation.
Cette séance a été aminée par la correspondante de radio IBO et membre du regroupement des correspondants de presse du Nord (RCPN), Wedlyne Jacques. Elle a défini « la discrimination comme étant un processus par lequel un individu ou un groupe d’individus, décide d’exclure une personne possédant un attribut jugé indésirable ou considéré comme socialement discréditant ».
Pour Mme Jacques, de nombreuses institutions sont responsables des actes discriminatoires et stigmatisants à l’endroit des personnes vivant avec le VIH-SIDA. Parmi elles figurent «les institutions de santé, les institutions religieuses, l’État, les écoles, les institutions privées, les ambassades, la communauté et la famille » de l’avis de l’animatrice de la séance.
La journaliste Wedlyne Jacques a rappelé les différentes formes de transmissions du VIH-SIDA : la voie sexuelle, la voie orale, la transmission de mère à enfant et la transmission sanguine. Elle a par ailleurs conseillé à ses confrères de fréquenter un centre de dépistage de VIH-SIDA afin de mieux planifier leur avenir.
Les participants étaient repartis en atelier de travail. Ils devaient identifier des stratégies à mettre en œuvre dans la lutte contre la discrimination et la stigmatisation dans le cadre de leur travail. Ils avaient également à identifier des mots discriminatoires à éviter dans le traitement des informations relatives aux PVVIH.
«La stigmatisation est une construction sociale qui écarte une catégorie de personnes dans la société en vertu des idées préconçues et des préjugés sociaux. Donc, nous devons la combattre par des émissions de sensibilisation en donnant la parole aux spécialistes et aux PVVIH, tout en proposant des plans de lutte contre la stigmatisation aux institutions sanitaires du Pays », a conseillé Cyrus Sibert de l’agence en ligne « Réseau cCitadelle ».
Comme le souligne Jean René Paul, membre de la commission départementale Nord de l’Association des Journalistes Haïtiens (AJH), il existe trois catégories de discriminations : social, économique et racial. Il a souhaité «une implication active des média et des journalistes dans cette lutte pour le respect des droits fondamentaux des PVVIH de vivre dans une famille et dans la société, avec toute l’estime à laquelle a droit un individu ».
Selon le dernier rapport en date de l’ONUSIDA, une baisse considérable du taux de prévalence est constatée dans les Caraïbes, notamment en Haïti. Cette baisse est due aux efforts des différentes institutions nationales et internationales impliquées dans une lutte continue contre la prolifération de cette pandémie.
Quetony SAINT-VIL
Responsable de l’Information
Publique du Centre Multimédia de Cap-Haitien
Mission des Nations-Unies pour la Stabilisation Haiti
Rues 11 @12-O,P - Villa Norma
saint-vil@un. org
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