dimanche 7 décembre 2008

Point de presse de la MINUSTAH

MINUSTAH NATIONS UNIES
Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti


Jeudi 04 décembre 2008

Point de presse hebdomadaire de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH), animé par Sophie Boutaud de la Combe, Porte-parole de la Mission, en compagnie du Colonel Damir Milinovic, Chargé de la communication de la Force militaire, de Francis Peeters, Chargé a.i. de la communication de la UNPOL, de Béatrice D. Turnier, Représentante de l’ONUSIDA et de Fatou Diop, Responsable du Programme des Volontaires des Nations Unies au sein de la MINUSTAH.


Intervention de la porte parole de la MINUSTAH, Sophie Boutaud de la Combe (SBdlC)
La période actuelle est généralement riche en commémorations car les mois de novembre et de décembre comprennent plusieurs journées internationales. Ces journées sont l’occasion de faire le point sur des thèmes qui nous engagent tous comme habitant de cette planète. Elles sont d’autant plus importantes en Haïti qu’elles touchent des problématiques particulièrement sensibles.

La Journée mondiale de l'enfance le 20 novembre, la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes le 25 novembre, la Journée mondiale du SIDA le 1er décembre, la Journée internationale des personnes handicapées le 3 décembre, la Journée internationale des volontaires le 5 décembre, la Journée des Droits de l'homme le 10 décembre, pour ne citer que celles-là.

Aujourd’hui, nous reviendrons avec vous sur la Journée mondiale du SIDA du lundi 1er décembre 2008 avec nos collègues de l’unité VIH/SIDA de la MINUSTAH et du Programme conjoint des Nations Unies pour le SIDA. Et avec notre collègue Fatou Diopp de l’Unité des Volontaires des Nations-Unies, nous évoquerons la Journée internationale des Volontaires qui se tiendra demain 5 décembre. Nous vous donnerons aussi quelques annonces relatives aux activités de la MINUSTAH à l’occasion de la Journée des droits de l'homme le 10 décembre prochain. Mais avant cela, nous allons céder la parole à notre collègue du Bureau de la communication militaire, le colonel Damir Milinovic qui va nous parler des activités des casques bleus pour le mois de novembre.


Intervention du porte-parole militaire
Bonjour à tous, aujourd’hui, Je vais vous présenter les activités menées par la Force militaire pour le mois de novembre. La Force militaire mène ses activités comme d’habitude sur tout le territoire d’Haïti. Elle continue ses opérations de sécurisation au moyen des points de contrôle fixes, mobiles et des patrouilles à travers le pays en coordination avec la PNH et l’UNPOL.

Depuis le mois de novembre, les casques bleus uruguayens patrouillent, avec 4 bateaux, la zone de Port- Salut. A la fin du mois de décembre, il est prévu que les 12 autres bateaux soient déployés sur l’ensemble des côtes du pays portant la capacité d’appui maritime à la PNH.

Pour le mois de novembre, dans le cadre des activités de sécurisation, la Force militaire en appui à la PNH a mené 11 opérations qui ont permis l’arrestation de 10 suspects. En total, du 15 octobre au 30 novembre, la Force militaire a appréhendé 386 suspects. Ils ont été remis à la PNH pour les suites nécessaires.

Depuis le mois d’avril, la Force militaire de la MINUSTAH dispose d’un avion de capacité de surveillance aérienne. La CASA 212 de l’aviation uruguayenne renforce la capacité de la PNH et de la MINUSTAH pour lutter contre les trafics illicites. Par exemple, cet avion permet de renseigner la PNH sur les pistes d’atterrissage clandestines et l’utilisation des moyens de transport illégaux, comme le petit avion, le bateau et le sous-marin, comme vous pouvez voir sur les photos. Pendant et après le passage des tempêtes tropicales, CASA 212 a fait des évacuations médicales aériennes et a permis de transporter l’aide alimentaire aux victimes.

Parallèlement à ces activités sécuritaires, les militaires s’investissent aussi dans des activités d’aide à la population. Ils fournissent des soins médicaux, des soins dentaires et visitent des orphelinats. Vous pouvez voir sur le tableau les chiffres des activités humanitaires. Pour commémorer la Journée internationale des enfants le 20 novembre dernier, tous les contingents de la Force militaire déployés dans les dix départements géographiques ont organisé des activités au profit des enfants.

Aussi les compagnies de génie militaire continuent de travailler à la réhabilitation de plusieurs tronçons de route et à des opérations de nettoyage. Merci et je suis à votre disposition pour les questions.

SBdlC : Merci colonel. Nous accueillons maintenant Francis Peeters du Bureau de la communication des UNPOLs

Intervention du porte-parole a.i. des UNPOL

Mesdames, messieurs de la presse,
Bonjour, je suis Francis Peeters, assistant spécial du commissaire adjoint. Je remplace un peu au pied levé mon camarade André Leclerc au niveau des relations avec les médias. Je commencerais par évoquer les homicides.

En cette période du mois de novembre, nous avons quand même à déplorer 31 homicides. Le taux reste relativement stable si vous pouvez comparer le tableau qui se présente à vous. Vous constaterez qu’il a 18% de cas d’homicides en moins par rapport à 2007 sur la même période (de janvier à novembre). Reste à préciser qu’il y a quand même pas mal d’homicides qui resteront donc non-élucidés.

Pour le mois de novembre, 18 cas de kidnapping ont été rapportés, soit une diminution de 16% des cas par rapport à novembre 2007. Pour lutter contre le phénomène du kidnapping, la MINUSTAH a multiplié les efforts, conjointement avec la PNH.

Ainsi, par exemple, suite à l’augmentation des cas de kidnapping au Cap-Haïtien, la MINUSTAH a déployé au mois de novembre des spécialistes dans la seconde ville du pays. Ce renforcement d’effectifs en appui à la PNH a permis d’augmenter les opérations de police sur place et notamment d’organiser des opérations ciblées. Depuis le 16 novembre et jusqu’à la fin du mois de novembre, aucun kidnapping n’avait été confirmé dans la région du Cap-Haïtien. Mais depuis le mois de décembre, un nouveau cas est à déplorer dans cette région. Le dossier est traité par la Cellule contre les Enlèvements de la DCPJ, avec l’appui de l’Unité Anti-kidnapping de la MINUSTAH. Un jeune homme de 14 ans a été libéré le 2 décembre. L’enquête suit son cours.

Les enquêtes conjointes de la DCPJ (Direction centrale de la police judiciaire) et de l’Unité Anti-Kidnapping ont aussi permis l’interpellation de 15 personnes soupçonnées d’être reliées aux kidnappings.

Dans le domaine du kidnapping, je peux encore vous communiquer quelques chiffres que j’ai avec moi. En 2005, on a eu à déplorer 445 cas ; en 2006, 500 cas ; en 2007, 237 ; en 2008, nous en sommes à 251, sans compter le mois de décembre qui, je vous le rappelle, à ce jour, n’a qu’un seul cas à déplorer.

Concernant la recrudescence que je vous ai signalée au Cap-Haïtien, qui est la 2e ville du pays, comme vous le savez, on a à déplorer 57 cas depuis janvier avec une nette recrudescence à partir du mois d’août. La MINUSTAH déploie tous ses efforts dans cette région pour lutter efficacement contre ce phénomène.

Concernant les FPU, ils sont au nombre de 10 contingents dans le pays. Nous en avons 7 à Port-au-Prince, 1 aux Gonaïves et 1 aux Cayes. Ce qui représente un effectif de 1 140 officiers répartis dans tout le pays. Parallèlement dans le cadre des activités sécuritaires quotidiennes et pour diminuer les risques d’enlèvement, les policiers FPU de la MINUSTAH ont augmenté substantiellement leur visibilité aux endroits stratégiques, de jour comme de nuit, par des checks points.

Pour le mois de novembre, en plus des points fixes et des points de contrôle mis en place par les militaires, les UNPOL ont assuré 530 heures de points de contrôle (check-point) sur l’ensemble du pays. 3 974 véhicules et 7 214 personnes ont été contrôlés dans ce cadre sur le mois de novembre.

En plus des activités quotidiennes et des points de contrôle, 12 opérations spéciales ont été effectuées, pour le mois de novembre, à Port-au-Prince et dans les régions. Ces opérations spéciales vont du contrôle systématique des personnes et des quartiers pour lutter contre les activités criminelles, à des opérations contre le trafic illicite ou des interventions liées à des enquêtes sur le kidnapping.

La présence policière qui avait été accrue près des écoles, à la rentrée scolaire, sera maintenue, sur proposition du commissaire adjoint, jusqu’à la fin de l’année. Car il semblerait que ces opérations ont porté fruits puisque sur les écoles qui sont actuellement surveillées, nous n’avons eu à déplorer aucun kidnapping.

Par ailleurs, la sécurité des écoliers demeure toujours menacée par la circulation routière. Ainsi, pour le mois de novembre, nous déplorons les cas de 8 écoliers happés par des véhicules automobiles ou par des motos. Sur ces 8 écoliers 3 ont trouvé la mort dans ces accidents de la circulation (un lycéen de 18 ans à Jacmel le 8 novembre, une écolière de 9 ans à Petit-Goâve le 12 novembre, et une écolière de 14 ans à Carrefour le même jour). Une grande campagne de prévention routière a été conduite à travers le pays, notamment à Port-au-Prince et dans toutes les régions. Son but était de sensibiliser les usagers de la route ; les piétons, les tap-taps (petits véhicules de transports publics, à ne pas confondre avec les taxis) et les écoliers. Cette campagne reste toujours d’actualité donc nous continuons à appeler tous les concernés à plus de vigilance, à plus de respect, à plus de civilités.

Ma dernière rubrique concernera l’Académie de police. Concernant les 700 aspirants policiers de la 20ième Promotion qui sont entrés à l’Académie de police le 20 juillet dernier, leur formation va bon train. La graduation prévue en janvier 2009 coïncidera avec le début de la formation de base de la prochaine promotion, la 21ième promotion, qui est actuellement en processus de sélection par la PNH. Parmi les candidats qui devront former cette 21ème promotion, 345 ont déjà fini de passer tous les tests et sont déjà présélectionnés. Trois cent quarante-cinq (345) autres candidats seront retenus parmi les 942 qui restent en lice. Ces 942 candidats potentiels ont déjà réussi la première étape des examens écrits et médicaux et passent depuis lundi et jusqu’à demain vendredi, les tests physiques à l’Académie. Par la suite, ces candidats potentiels subiront les entretiens individuels qui seront finalisés en décembre. Les candidats éligibles débuteront leur formation dès janvier 2009.

Ainsi 700 candidats devront former cette 21ième promotion. Un suivi de leur formation sera effectué par nos soins et vous sera rapporté ultérieurement. Je vous remercie et je reste à votre disposition pour les questions éventuelles.

SBdlC : Merci Francis.

Perspective du Genre
Sur les 700 aspirants de la 20e promotion actuellement à l’Académie de police, 81 sont des femmes. Sur les 345 candidats déjà sélectionnés pour la 21ème promotion, 104 sont des femmes ; ce qui montre déjà une augmentation par rapport à l’année dernière. C’est positif.

La prise en compte de la perspective du Genre (parité Homme-Femme) est une préoccupation constante des Nations Unies, en général, et des Mission de maintien de la paix, en particulier, car les conflits et les crises humanitaires affectent les hommes et les femmes, mais ils ne les affectent ni de la même manière, ni dans les mêmes proportions. Dans sa résolution 1325 (2000), le Conseil de sécurité a réaffirmé l’importance du rôle joué par les femmes dans la prévention des conflits et souligné la nécessité de renforcer leur rôle dans la prise de décisions afin de prévenir les conflits. Selon le rapport 2004 du Secrétaire Général sur Les femmes, la paix et la sécurité, « la contribution apportée par les femmes à la prévention des conflits est particulièrement importante au niveau de la diplomatie « de personne à personne ». Les femmes peuvent attirer l’attention sur les tensions qui se font jour avant qu’elles ne dégénèrent en conflits armés. Et c’est pour cela qu’elles doivent jouer un rôle essentiel en aidant leur communauté à se doter des moyens nécessaires à la prévention de la violence, qu’il s’agisse d’un phénomène nouveau ou récurrent. »

C’est pourquoi l’unité de Genre de la MINUSTAH en coordination avec le bureau de la communication de la Mission et les points focaux genre des bureaux régionaux de la MINUSTAH ont organisé dans les 9 centres multimédias du pays, un programme de 3 semaines, intitulé 'Femmes en Action'. Quatre vingt-huit (88) activités diverses regroupant des conférence-débats, des séminaires de formation et des activités socioculturelles ont ainsi été organisées du 31 octobre 2008 (date de la célébration de la Résolution du Conseil de Sécurité 1325 sur les Femmes, la Paix et la Sécurité) au 25 novembre 2008 (date de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes) 4 631 personnes ont pu bénéficié de ces activités, dont 1 161 hommes et 3 470 femmes.

VIH/SIDA
La particularité des femmes est aussi importante dans le cadre de la prévention du VIH/SIDA comme dans le cadre du traitement des personnes affectées ou infectées.

La MINUSTAH comprend une unité VIH/SIDA qui réalise des actions de sensibilisation essentiellement à l’interne et participe en coordination avec l’ONUSIDA à des actions externes.
Vous le savez, les contingents militaires de la MINUSTAH effectuent des rotations tous les 6 mois, ce qui signifie que tous les 6 mois un effectif complet de nouveaux militaires rejoint la Mission en remplacement de leurs collègues. De même, les UNPOL et les FPU effectuent des missions variant en moyenne de 6 mois à 1 an. Depuis 2004, ce sont donc environ 50 906 militaires, 4 645 FPU et 6 880 UNPOL qui ont servi comme casques bleus en Haïti. Sans compter les civils internationaux et nationaux et les Volontaires des Nations Unies. L’ensemble de ces personnels des Nations Unies ont bénéficié d’une sensibilisation au VIH/SIDA.
C’est donc une campagne permanente à l’interne qui est organisée par les Nations Unies à la fois ici en Haïti mais aussi dans les 17 autres Missions de Maintien de la paix à travers le Monde.
Nous cédons maintenant la parole à notre collègue Béatrice Dalencourt Turnier qui est officier de mobilisation sociale à l’ONUSIDA, qui va nous parler des activités conduites à l’occasion de la Journée mondiale du SIDA, le 1er décembre dernier.


Intervention de la représentante de l’ONUSIDA (TRADUIT A PARTIR DU CREOLE)

Bonjour à vous tous, cette année, cela fait déjà 20 ans depuis que nous célébrons la Journée mondiale du SIDA dont le thème international était : « Nommer, responsabiliser, s’activer », mais par rapport à l’attention spéciale que nous accordons cette année aux enfants, le ministère de la Santé publique (MSPP) et ses partenaires, dont l’ONUSIDA, avons choisi comme thème national : « Ensemble, protégeons les enfants ». Nous avons choisi ce thème parce que, non seulement les enfants sont en situation de vulnérabilité, mais aussi parce qu’ils ont besoin d’un appui spécial. Ces enfants sont affectés de diverses manières. Il y en a qui le sont en devenant orphelins, l’un de leurs parents ou les deux sont morts, victimes de l’épidémie. D’autres le sont par contamination alors qu’ils étaient encore dans le ventre de leur mère. Nous estimons qu’il y a encore beaucoup d’efforts à faire pour freiner davantage la transmission de la mère à l’enfant par une campagne renforcée ciblant les femmes enceintes. Il faut aussi poursuivre la lutte contre la stigmatisation des enfants sidéens par l’information et l’éducation.

Au niveau du système des Nations Unies, nous avons réalisé plusieurs activités pour marquer cette journée. La première de ces activités a été entreprise conjointement avec la Coalition haïtienne sur les femmes et le SIDA. Cette coalition est un regroupement d’organisations informelles du ministère à la Condition féminine, avec l’appui du ministère de la Santé publique, de certaines agences des Nations Unies, des organisations féministes et des organisations anti-SIDA. Il s’agissait de sensibiliser les femmes notamment les femmes journalistes, les femmes actrices mais aussi des hommes journalistes et des hommes artistes pour les encourager à participer à la prochaine campagne de lutte contre le sida, surtout concernant la transmission de la mère à l’enfant.

Le 24 novembre, il y a eu un atelier de formation organisé par la MINUSTAH à l’intention des journalistes du pays par le biais des centres multimédia. Des interventions ont également eu lieu à la radio, les 24 novembre et 1er décembre. Une activité de sensibilisation du personnel des Nations Unies et de la MINUSTAH a été organisée le 28 novembre et le 30 novembre, plusieurs agences des Nations Unies avaient participé à la marche lancée à St Marc par la Fondation Esther Bourcicot et la Plateforme haïtienne des associations de personnes vivant avec le VIH. Le 1er décembre, la MINUSTAH, le MSPP et la Plateforme haïtienne des associations de personnes vivant avec le VIH ont organisé des sessions de formation pour tout public dans les centres multimédia. L’ONUSIDA avait de son côté participé aux cérémonies officielles organisé au Karibe Convention Center et à la Primature où le Premier ministre a annoncé la mise en place de la Coordination nationale multisectorielle pour la lutte contre le SIDA. Merci

SBdlC : Merci Béatrice.

Journée internationale des volontaires
Demain, 5 décembre, ce sera la Journée internationale des volontaires (JIV). La JIV est une occasion unique pour les organisations de volontaires et pour les volontaires de travailler ensemble sur des projets et des campagnes pour promouvoir leurs contributions au développement économique et social, tant au niveau local que national et international.
Au sein de la MINUSTAH le programme des Volontaires des Nations Unies constitue un atout précieux dans la mise en œuvre du mandat.
A l’occasion de cette Journée internationale des volontaires nous vous proposons d’écouter Fatou Diop, qui est la Responsable du Programme des Volontaires des Nations Unies au sein de la MINUSTAH.

Intervention de la représentante des Volontaires des Nations Unies
Bonjour tout le monde, avant de parler de la Journée, je veux d’abord parler un peu du Programme des volontaires. Il a été créé en 1970 et nous sommes administrés par le PNUD (Programme des nations Unies pour le développement. Le Programme travaille avec toutes les agences du système des Nations Unies pour le développement humain durable et aussi pour la paix. Le Quartier général est basé à Bonn et nous travaillons pour la promotion du volontariat à travers la réalisation de projets. Nous faisons un plaidoyer pour la reconnaissance du travail des Volontaires dans le cadre du maintien de la paix et dans le cadre du développement.

Depuis 1972, les volontaires sont impliqués dans les questions de maintien de la paix. Actuellement donc, on a plus 7 500 volontaires à travers le monde. Ils sont dans 139 pays d’affectation et viennent de 159 nationalités. Trente-six (36) % sont de sexe féminin et 64%, de sexe masculin. C’est un réseau de partenaires de la communauté internationale. Nous avons 130 antennes dans les bureaux du PNUD.

Pour les missions de maintien de la paix où nous intervenons depuis 1972, nous avons plus de 30 000 volontaires. On a le programme des Volontaires depuis 1971, ensuite on a le programme de maintien de la paix qui a débuté en 1992 avec le Cambodge.

Soixante-dix pour cent (70%) des volontaires des Nations Unies sont affectés en dehors de leur pays d’origine. Ils ont en moyenne une expérience professionnelle de 10 ans. Trente pour cent (30%) travaillent dans leur propre pays, avec une expérience professionnelle de 2 à 5 ans. Pour devenir VNU, il faut avoir une expérience antérieure de terrain, avoir une expérience professionnelle de 5 à 10 ans, avoir un esprit de partenariat et d’équipe, être motivé et avoir un esprit de volontaire et être aussi disponible, si c’est le cas de mission de maintien de la paix.

En ce qui concerne les VNU au niveau de la MINUSTAH, depuis juillet 2004 c’est-à-dire depuis la première affectation du premier VNU jusqu’à maintenant, on a eu à déployer 405 VNU à travers la MINUSTAH. Nous sommes présents dans les 10 régions du pays. Soixante-trois pour cent (63%) travaillent dans des opérations et 37% dans les substantifs. Vingt-cinq pour cent (25%) de nos VNU sont des femmes et 75% sont des hommes. Ils viennent de 64 nationalités.

Le rôle de l’Unité de support VNU est basé au niveau de la MINUSTAH. Nous sommes un bureau qui est exclusivement au service des VNU. Nous nous concentrons dans l’administration, c’est-à-dire, les contrats, les paiements, les demandes de congé, les recrutements, etc. Nous organisons aussi des activités de formation et de renforcement des capacités des volontaires, mais aussi des communautés. Nous fournissions des conseils aux VNU sur le plan professionnel mais aussi sur le plan personnel. Nous jouons un rôle intermédiaire entre les VNU qui sont affectés dans les différentes sections et leurs superviseurs ou leur administration en général. Voilà donc brièvement le Programme VNU.
Nous encourageons les Haïtiens à postuler et à s’engager dans le volontariat. Ils peuvent être des VNU nationaux ou des VNU internationaux. Et pour être VNU international, il faut aller sur notre site Web : http://www.unv.org/fr/etre-volontaire.html. Pour s’inscrire au niveau des Missions de maintien de la paix, il y a un autre site :
http://sofi.unv.org/

En ce qui concerne la journée de demain qui est la journée internationale des volontaires, elle a été instaurée en 1985, pour reconnaître le travail de tous les volontaires à travers le monde. Et depuis cette date, chaque année, le 5 décembre, toute la communauté des volontaires en partenariat avec le système des Nations Unies, les gouvernements, les organisations internationales, célèbre cette journée Cette année en Haïti, la journée sera célébrée aux Gonaïves, autour du thème : « Protection de l’environnement, gestion et prévention de désastres ». La cérémonie va débuter à 9h00 et parmi les activités du jour, on aura la cérémonie officielle présidée par M. Da Costa, suivie d’une activité de plantation d’arbres et d’une table ronde sur la prévention de désastres. C’est le programme de demain. Je suis maintenant disponible pour vos questions. Merci

SBdlC : Merci Fatou. Dans la série de documents qu’on vous a remis avec les notes de presse des interventions, vous verrez une note avec des questions réponses concernant les volontaires des Nations Unies. Cette note contient beaucoup d’informations sur le programme des volontaires.

Journée des droits de l'homme
Nous terminerons cette semaine la célébration du 60e anniversaire de la Déclaration Universelle des droits de l’homme qui aura lieu le 10 décembre 2008. La Section des droits de l’homme de la MINUSTAH organise, en collaboration avec FOKAL, quatre jours de festival de films sur les droits de l’homme, qui seront précédé d’un gala d’ouverture. L’objectif de cette activité est de présenter une sélection de films illustrant différentes situations des droits de l’homme, en mettant un accent particulier sur le droit à l’eau potable, dont la campagne de sensibilisation, lancée par la Section des droits de l’homme à travers le pays depuis le 10 octobre 2008, se clôturera le 10 décembre 2008 avec la célébration de Journée des droits de l'homme.

Nous ouvrons maintenant le temps des questions.

QUESTIONS / REPONSES

1-Selon certaines informations, la MINUSTAH avait eu des rapports avec Monique Pierre, assassinée comme vous le savez le week-end dernier. La Mission serait le locataire de certains bâtiments appartenant à cette dernière. Pouvez-vous nous parler des rapports que vous avez entretenus avec Mme Pierre ? Selon la Police nationale, elle aurait des liens avec certains trafiquants de drogue.

SBdlC : Il y a des logements qui étaient loués par des UNPOL puisqu’elle était propriétaire de ces bâtiments. Je n’ai pas plus d’informations à vous communiquer pour le moment.

2-J’aimerais savoir s’il est vrai que Monique Pierre était une employée de la MINUSTAH ?

SBdlC : Pas à ma connaissance. Elle n’était pas un employé de la MINUSTAH en aucune façon.

FIN

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Contact media :
Sophie Boutaud de la Combe, Porte-parole de la MINUSTAH
Téléphones : (509) 2244-2050 - Ext : 6099, 6035, 6555, 3347 ; Cell : (509) 3478-6299 ou (509) 3702-6522
E-mail :
boutaud-de-la-combe@un.org,
ou consultez le Site Internet de la Mission au
http://www.minustah.org/

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