Cap-Haïtien, le 27 Janvier 2009 ; (Ré.Cit.).-
Le vendredi 23 janvier 2009 marquait la fin des inscriptions de candidats pour les élections sénatoriales du 19 avril 2009. Le Président René Préval, ayant publié un décret appellent le peuple en ses comices, plusieurs candidats n’ont pas raté l’occasion pour faire le dépôt de leur candidature.
Pour la journée de 23 janvier 2009, la ville du Cap-Haïtien était le théâtre de démonstrations de force entre candidats du mouvement Lavalas. Nawoon Marcellus - Ancien Député Lavalas de la Grande Rivière du Nord, Moise Jean-Charles - ancien Maire de Milot et Angelot Bell - Cadre du Parti se sont lancés dans une lutte visant à mettre de leur coté les électeurs du courant Lavalas.
Soutenu par le Président de la République et inscrit sous la bannière de la Plate-forme LESPWA, Moise Jean Charles a pulvérisé Nawoon Marcellus, en mettant dans la rue une foule qui dépasse de loin celle qui avait accompagné l’ancien député de la Grande Rivière lors de sa présentation au local du Bureau Electoral du Nord dans la matinée.
Bell Angelot, de son coté, a dû se rendre à Port-au-prince pour s’assurer de la couverture du Parti. Car, si Nawoon a présenté un document signé de Dr Narcisse et du Sénateur Hériveaux, celui de Angelot Bell est paraphé par Stephen Francisque et Yves Cristalin. Ces derniers seraient les vrais détenteurs de l’autorité de nomination du parti Lavalas, suivant les statuts déposés au Ministère de la Justice. En effet, dans une lettre datée de 21 janvier 2009, du le Ministre Jean-Joseph Exumé, au Président du Conseil Electoral nous lisons :
Monsieur le Président, Le Ministre de la Justice et de la sécurité Publique accuse réception de votre correspondance Réf :CEP/fgv.-sts/1803 en date du 16 janvier 2009 par laquelle vous sollicitez des informations se rapportant à l’enregistrement et la reconnaissance du parti politique « Fanmi Lavalas ». Le Ministre s’empresse de vous confirmer que le parti politique « Fanmi Lavalas » a été régulièrement enregistré le 30 Octobre 1996, reconnu légalement le 14 février 1997 et avait pour représentant officiel Jean Bertrand Aristide suivant actes et pièces notariés déposés audit Ministère. Le 22 décembre 2008, le Ministère a reçu une correspondance de « l’Organisation Politique Fanmi Lavalas », signée de : Yves Cristallin, Lesly Beausjour, Ineda Jean-Baptiste, Elitane Atélus, Yvon Neptune et sous couvert de laquelle est notifiée une copie d’une résolution authentifiée par le Notaire Sabine D. Morpeau faisant état de la prise en charge du parti par un organe national de Direction provisoire dénommé : Equipe Responsable de Consensus de la Gestion Provisoire des Affaires de l’Organisation Fanmi Lavalas constituée de sept (7) membres : Yves Cristalin : Administrateur, Jonas Coffy : Trésorier, Stephen Francisque : Secrétaire, Yvon Buissereth : Membre, Pierre Jérome Valciné : Membre Jean Mary Samedi, Appoléon Trompé : Membre. En ce qui concerne les noms des membres habilités à poser des actes au nom d’un parti politique, le Ministère vous réfère au décret du 30 juillet 1986 sur les partis politiques, notamment en son article 9. (Ci-joint : Copie de l’Attestation de l’enregistrement et de Reconnaissance signée en date du 28 Juillet 2005, Copie de l’acte de dépôt de pièces en date du 30 Janvier 1997, Copie du Manifeste notarié daté du 16 Octobre 1995, Copie de la résolution du 9 octobre 2008.)
(Fin de texte)
Les 4 autres candidats : Elusca Charles de l’OPL, Marie Gislène Mompremier de FUSION, Antoine René Samson du parti UNION de Pasteur Chavannes Jeune et Jean René Laguerre de MODELH-PRDH attendent le verdict du CEP pour départager les deux prétendants Lavalas.
Cette situation de lutte pour l’héritage politique du Parti Fanmi Lavalas marque la fin d’un mythe qui alimente le fantasme que Jean Bertrand Aristide, de l’Afrique étant, contrôle la vie politique de ses partisans. Il est clair que sous le leadership de l’élu du 16 décembre 1990, aucun imposteur ne saurait s’arroger le doit de s’autoproclamer candidat Fanmi Lavalas. Il parait que les manipulateurs qui utilisent à tors et à travers le nom d’Aristide n’agissent que dans leur intérêt personnel. Le fait d’ouvrir la succession post-Aristide prouve que les leaders de l’intérieur ont tourné la page.
RESEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 27 Janvier 2009, 12 heures 50.
Les 4 autres candidats : Elusca Charles de l’OPL, Marie Gislène Mompremier de FUSION, Antoine René Samson du parti UNION de Pasteur Chavannes Jeune et Jean René Laguerre de MODELH-PRDH attendent le verdict du CEP pour départager les deux prétendants Lavalas.
Cette situation de lutte pour l’héritage politique du Parti Fanmi Lavalas marque la fin d’un mythe qui alimente le fantasme que Jean Bertrand Aristide, de l’Afrique étant, contrôle la vie politique de ses partisans. Il est clair que sous le leadership de l’élu du 16 décembre 1990, aucun imposteur ne saurait s’arroger le doit de s’autoproclamer candidat Fanmi Lavalas. Il parait que les manipulateurs qui utilisent à tors et à travers le nom d’Aristide n’agissent que dans leur intérêt personnel. Le fait d’ouvrir la succession post-Aristide prouve que les leaders de l’intérieur ont tourné la page.
RESEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 27 Janvier 2009, 12 heures 50.
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