Trois parlementaires ciblés dans la requête adressée à l'ULCC
mercredi 28 avril 2010,
Radio Kiskeya
Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) sollicite une enquête de l'Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) au sujet du scandale entourant le vote de la loi d'Etat d'urgence de 18 mois.
Le RNDDH se dit préoccupé par des rumeurs persistantes selon lesquelles trois (3) parlementaires auraient été monnayés pour participer à la séance, dans une correspondance datée du 26 avril 2010 à l'ULCC dont Radio Kiskeya a pu disposer d'une copie.
L'organisme de défense des droits humains cite nommément les trois parlementaires en question dans ladite correspondance, en l'occurrence les sénateurs Céméphise Gilles, Judnel Jean et Rudy Hérivaux. Il y est précisé qu'ils auraient reçu des montants respectifs de 5 millions de gourdes, 3 millions de gourdes et 40 mille dollars américains.
« De tels faits méritent d'être approfondis par une enquête sérieuse, car la population haïtienne a droit à la vérité », déclare le RNDDH précisant que l'Unité Centrale de Renseignements Financiers (UCREF), devenue « une institution amorphe » depuis la nomination de son actuel Directeur, aurait pu contribuer à la cueillette d'informations sur les comptes bancaires et l'évolution du patrimoine de ces parlementaires. En dépit de cette réserve par rapport à l'UCREF, le RNDDH a toutefois transmis à cette institution une copie de sa lettre à l'ULCC.
Estimant inacceptable que la refondation de l'Etat, prônée par le président René Préval, démarre sur fond de corruption, de pots de vin et de mauvaise gouvernance, le RNDDH sollicite formellement de l'ULCC l'ouverture d'une enquête sur les allégations concernant les 3 parlementaires. L'organisme de défense des droits humains dit en ce cens espérer qu'il existe encore dans les institutions haïtiennes « des hommes et des femmes déterminés à lutter effectivement contre la corruption et à changer l'image d'Haïti ».
[jmd/Radio Kiskeya]
mercredi 28 avril 2010,
Radio Kiskeya
Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) sollicite une enquête de l'Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) au sujet du scandale entourant le vote de la loi d'Etat d'urgence de 18 mois.
Le RNDDH se dit préoccupé par des rumeurs persistantes selon lesquelles trois (3) parlementaires auraient été monnayés pour participer à la séance, dans une correspondance datée du 26 avril 2010 à l'ULCC dont Radio Kiskeya a pu disposer d'une copie.
L'organisme de défense des droits humains cite nommément les trois parlementaires en question dans ladite correspondance, en l'occurrence les sénateurs Céméphise Gilles, Judnel Jean et Rudy Hérivaux. Il y est précisé qu'ils auraient reçu des montants respectifs de 5 millions de gourdes, 3 millions de gourdes et 40 mille dollars américains.
« De tels faits méritent d'être approfondis par une enquête sérieuse, car la population haïtienne a droit à la vérité », déclare le RNDDH précisant que l'Unité Centrale de Renseignements Financiers (UCREF), devenue « une institution amorphe » depuis la nomination de son actuel Directeur, aurait pu contribuer à la cueillette d'informations sur les comptes bancaires et l'évolution du patrimoine de ces parlementaires. En dépit de cette réserve par rapport à l'UCREF, le RNDDH a toutefois transmis à cette institution une copie de sa lettre à l'ULCC.
Estimant inacceptable que la refondation de l'Etat, prônée par le président René Préval, démarre sur fond de corruption, de pots de vin et de mauvaise gouvernance, le RNDDH sollicite formellement de l'ULCC l'ouverture d'une enquête sur les allégations concernant les 3 parlementaires. L'organisme de défense des droits humains dit en ce cens espérer qu'il existe encore dans les institutions haïtiennes « des hommes et des femmes déterminés à lutter effectivement contre la corruption et à changer l'image d'Haïti ».
[jmd/Radio Kiskeya]
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