mardi 18 mai 2010

Revue de la presse nationale

Manifestation à Port-au-Prince : un blessé par balle

Plusieurs milliers de personnes ont pris part ce lundi à Port-au-Prince à une nouvelle manifestation anti- gouvernementale, au cours de laquelle, une personne a été blessée par balle.

Les groupes de manifestants qui provenaient d'endroits différents se sont rencontrés dans les parages du Palais National où un important dispositif de sécurité avait été mis en place très tôt dans la matinée en prévision à ce mouvement.

Les protestataires ont forcé des barrages installés par les membres d'une unité spécialisée de la Police Nationale. Ils scandaient des slogans hostiles au Chef de l'État.

Soulignons que tous les participants n'avaient pas les mêmes revendications. Si certains manifestants pro-Lavalas exigeaient le retour de leur leader, Jean Bertrand Aristide, d'autres réclamaient purement et simplement le départ du président Préval, qui selon eux est en train de violer la constitution de 1987.

Notons que cette manifestation a été organisée par plusieurs organisations politiques dont Lavalas et le PNDPH. Elle fait suite aux mobilisations qui ont eu lieu le week-end écoulé, notamment au Cap Haïtien dans le Nord ou à Jacmel dans le sud-est.

EJ/Radio Métropole Haïti

Myrlande Manigat approuve le mouvement anti-Préval

La secrétaire générale du Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes, (RDNP), Myrlande Hyppolite Manigat dit supporter le mouvement orchestré depuis quelques semaines, contre le pouvoir en place. Cependant, la constitutionaliste ne demande pas le départ anticipé du Président Préval.

Intervenant à la rubrique le point sur le 100, la secrétaire générale du RDNP, estime que la mobilisation anti-Préval est justifiée compte tenu des violations de la constitution perpétrées par le régime en place.

« Je ne réclame pas son départ, je dis que son départ serait une bonne chose », précise madame Manigat de la Plateforme des patriotes haïtiens (PLAPH).

Tout en présentant son soutien au mouvement populaire, elle croit que le départ du Chef de l'État, est inéluctable et que ce sera une bonne chose pour le pays.

Selon, madame Manigat, cette mobilisation, qui prend de l'ampleur, doit être prise au sérieux parce qu'elle permet à une frange de la population qui ne s'implique pas habituellement dans la politique de s'exprimer concernant le départ du président.

Depuis plusieurs semaines, les manifestations anti-gouvernementales se multiplient au pays, notamment en province. Les manifestants réclament le départ du Président de la République qui selon eux ne respecte pas la constitution de 1987.

EJ/Radio Métropole
Le chef de l'Etat œuvre afin de lancer le processus électoral

Les autorités gouvernementales et électorales s'activent afin de relancer le processus électoral interrompu par le séisme du 12 janvier.

Le président haïtien René Préval a eu vendredi dernier une séance de travail avec des experts de l'OEA ainsi que des responsables d'institutions impliquées dans le processus électoral.

M. Préval a soutenu que la modification de l'article 232 de la loi électorale représentait une précaution supplémentaire. Il a réaffirmé sa détermination à tout mettre en œuvre pour que tous les élus entrent en fonction avant son départ.

Au cours de la rencontre les experts de l'OEA ont confirmé que techniquement le scrutin pourra se tenir avant fin novembre 2010. Ils ont également réitéré leur détermination à fournir un appui technique à l'organisme électoral.

De son coté, le président du Conseil Electoral Provisoire (CEP), Gaillot Dorsainvil, s'est réjoui de la garantie donnée par les responsables de l'Office Nationale d'Identification (ONI) en ce qui a trait à l'impression des cartes et la liste électorale. M. Dorsainvil annonce qu'une campagne de sensibilisation sera lancée par son institution en vue d'inciter les électeurs à faire état de leurs nouvelles adresses.

Le président et le directeur général du CEP donnent l'assurance que les élections pourront se tenir à temps. La rencontre du 14 mai avec les membres du système électoral a eu lieu 72 heures après une première rencontre d'évaluation.

LLM / Radio Métropole Haïti.

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