La visite du Président René Préval dans le Nord a soulevé une vague de protestations dans certains quartiers populaires de la ville du Cap-Haitien.
Ce samedi 31 juillet 2010, la ville du Cap-Haitien a connu des moments de tension avec des jets de pierres et de tessons de bouteilles.
La police est intervenue pour essayer de rétablir l'ordre et éteindre les caoutchoucs en flamme.
Les manifestants reprochent au gouvernement de ne pas prendre en compte les revendications des habitants du Nord pendant plus de 4 ans de mandat.
Aussi, des militants liés à Moise Jean Charles et à Nawoon Marcellus - tous deux dirigeants du Parti INITE - voulaient faire pression en vue de bénéficier de l'argent à l'occasion de la visite du Président Préval.
Cet après-midi du samedi 31 juillet 2010, le calme est revenu. René Préval étant rentré dans sa « Tour d'ivoire Porto-princienne », on ne voit pas pourquoi les actes de violence continueraient.
Faut-il signaler que dans la matinée du même jour, du coté de Sainte-Philomène, un quartier à l'entrée Sud de la ville sur la route nationale # 1, de la matière fécale était répandue sur la chaussée.
Ceux qui avaient juré d'accueillir le Président de la République avec des excréments humains semblent avoir mis leur menace à exécution. Toutefois, cette pratique barbare de lutte souvent utilisée comme moyen de protestation a été condamnée par plus d'un. Même quand ils n'apprécient pas le Chef de l'Etat, les capois - en majorité - condamnent cette pratique indigne.
Jets de pierres, matière fécale et graffitis invitant le chef de l'Etat à s'en servir, tel est le décor d'une visite réalisée par le Président de la République dans la localité de Limonade, à une dizaine de kilomètres de Cap-Haitien, sur la route - Cap-Ouanaminthe.
Alors, quelle serait la situation si cette visite était effectuée au cœur de la deuxième ville, capitale touristique et historique d'Haïti?
RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 31 Juillet 2010, 17 heures 11.
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