lundi 13 décembre 2010

Comprendre la crise électorale pour en trouver la solution

Comprendre  la crise électorale pour en trouver la solution

Les élections dans le monde occidental ne sont pas une partie de plaisir. Les élections surtout les élections á l'occidental sont  une convention internationale  pour la conservation des institutions nationales garantes  de l'ordre social et économique établi. Cette convention internationale  sous entend  la protection des intérêts des nantis et la recherche de bénéfices marginaux pour la classe ouvrière et  pour les couches vulnérables. Aujourd'hui, la destruction des institutions nationales par le pouvoir Lavalas appuyé par les Nations Unies , durant les vingt dernières années  ne représentent pas un cadre macroéconomique sécuritaire pour les investissements des fonds de la reconstruction. Les   Nations Unies sembleraient attendre de Mr Préval, l'organisation  d'une élection qui permettrait  á la population d'élire de nouveaux dirigeants politiques qui viendraient  créer le cadre macroéconomique sécuritaire favorable  á l'investissement post séisme. Le président Préval, sous la pression des ténors de l'INITE ,habitué á  jouer de vilains tours politiques aux  Nations Unies qui les a toujours acceptés , en voulait passer outre une nouvelle  fois  mais  a été pris de court par la gestion catastrophique du  séisme du 12 janvier, par la gestion décevante du cholera et aujourd'hui par la gestion putride d'un processus électoral qui a révolté le petit peuple auquel le CEP a refusé le droit politique  paisible de changer les futurs dirigeants du pays. La presse nationale a fait voler en éclat  le scandale du 28 novembre au visage des haïtiens, tandis que la presse internationale a fait éclater á la face du monde la gestion politique complaisante et contradictoire du processus électoral par les  Nations Unies á l'endroit de Lavalas, tous les partis politiques proches confondus. Les grands du monde occidental eux aussi paniqués questionnent leurs ambassadeurs accrédités á Port-au-Prince et demandent aux Nations unies de corriger l'incorrigible.

Ce qui se trame derrière ce tohubohu électoral c'est d'un coté , la lutte entre le pouvoir exécutif actuel lié aux intérêts économiques  de la lupen bourgeoisie haïtienne et  á ceux  de la haute finance internationale gérés par les Nations Unies  et d'autre part, c'est  la bataille pour le remplacement du pouvoir  politique actuel  par une nouvelle équipe politique appelée á gérer également avec les Nations Unies   les fonds de la reconstruction d'Haïti,  cette fois ci dans un nouveau décor politique qui réintègre  l'institutionnalisation du pays  détruite par le pouvoir lavalas.

 Le remplacement de l'ancienne  équipe politique par une  nouvelle équipe implique non seulement   le jugement l'emprisonnement et  la déchéance des fortunes économiques amassées par les tenants actuels du pouvoir  aux prix  de la  mal gouvernance  mais aussi l'indexation de l'OEA des Nations Unies, du CARICOM, du Brésil, de Washington, de Paris et de Toronto  qui ont toujours cautionné cette mal gouvernance pour garantir leur propre  gouvernance  á partir de la gouvernance destructive des ONG.

 En gros le projet politique de la population votante qui a crié au scandale  était d'aller aux élections pour  sortir son carton rouge et pour sanctionner tout ce beau monde  la journée du 28 novembre .Il en a été empêché  par le  CEP qui a pipé les  élections  comme une Carte « «  maree » « ou file ou pran, ou koupe  ou pran »

Le peuple des rues  au cours de la journée mémorable du 28 novembre a dit non á la politique de « coquinage » et de copinage du président Préval et de l'internationale .Il a provoqué le scandale des  élections que, nous élites, devrions  repenser sans salir la réputation des Nations Unies , ni ternir le pouvoir du président Préval qui représente le pouvoir  qui est encore aux affaires.

En clair le peuple des rues a fait avorter le projet politique de l'INITE , a fait  échouer  le projet économique du secteur économique des affaires,  a fait échouer  le projet électoral du CEP,  a rendu caduque la loi électorale , a mis  le CEP  hors d'état de nuire,  le porte  démissionnaire et le fait rester en fonction pour  expédier les affaires courantes en attendant de fixer les responsabilités 

Il semblerait que  Martely et Manigat ont compris le problème  et ont décidé de ne pas s'associer au projet macabre du président Préval, des Nations Unies et de l'OEA d'accoucher d'une solution battade  á partir du recomptage  de procès verbaux prostitués, infectes et irrecevables  dans un processus  de vérification du vote. Cette nouvelle position commune de Martely et de Baker devrait faciliter  la recherche d'une solution politique  tout en ayant á la mémoire que les législatives font aussi partie du problème á résoudre quelque soit le sort réservé aux  malheureux élus et que les hommes de l'INITE ont aussi leurs mots  á dire

Tout semble indiquer  qu'on s'avancerait vers une solution politique qui réunirait :

-Les Candidats majeurs Jude Celetin, Manigat, Martely, Ceant  et  Baker avec leurs avocats et conseillers politiques .Les noms des autres candidats n'auraient pas  été retenus  pare qu'ils représentent soit des poids politiques insignifiants soit  des doublures du candidat du pouvoir

-Le Nations Unies, L'OEA, l'UE, la CARICOM, USA, CANADA, La France et le Brésil comme éléments faisant  partie du problème et de sa solution

-Les représentants de la classe politique  qui pressentant le fiasco électoral  s'étaient abstenus de participer aux joutes du 28 novembre.

 Evidemment des gardes fous  devraient être posés, comme le 7 février 2011, qui représente la date limite et indiscutable pour la passation du pouvoir et l'obligation faite au président Préval de prendre l'initiative de convoquer  ce dialogue national dont les conclusions  s'imposeront á toutes les parties en présence.

michelwilliam1000@hotmail.com

 

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