Ceux qui vont aux urnes dimanche prochain sont les haïtiens de l'intérieur. Ce sont eux qui vont élire le prochain président ou la prochaine présidente.
Je ne prendrai pas le temps de discuter votre point légitime, car, j'ai toujours dit que pour des raisons de stratégie politique a long terme, je ne vais pas faire campagne ni attaquer l'un des candidats.
J'adopte une position de principe démocratique et journalistique qui consiste a prouver que personne n'est déçu des questions, je n'accepte pas de présomptions -moralité, connaissance, modernité, démocrate - en faveur de quiconque, vu que Dieu n'est pas encore candidat a la présidence d'Haiti.
Je suis de plus très excité a prouver a l'oligarchie des grands médias de Port-au-Prince que je peux avec le net et mon blog troubler le silence qu'elle impose sur les Manigat. La force de frappe des média-alternatif : blog, tweeter, facebook, en un mot le web, doit rétablir une certaine équilibre dans la diffusion de l'information. La réaction des Zogrann, de Jean Erich René et d'autres "chimères a diplômes" me pousse a relever ce défi.
Dans mes luttes contre les pédophiles, j'ai avancé en nageant a contre-courant, en brisant le silence imposé par les grands médias sur les exploitations auxquelles les enfants sont assujettis.
Certes, comme tout citoyen, je voterai pour un candidat le 20 mars 2011, une fois dans l'isoloir.
Ce collègue que vous avez rencontré dans l'ascenseur doit comprendre que la base de toute démocratie est le respect de la volonté populaire. C'est triste de constater que cette démocratie est la base de nos malheurs depuis 25 ans. Mais c'est notre démocratie...
Ces mêmes Venezueliens qui aujourd'hui critiquent Martelly avaient financé le désordre de Préval qui a banalisé la représentation politique au niveau de l'Etat avec l'élection de Moise Jean-Charles et de John Joël Joseph au Sénat de la Republique. Ils ont cru au projet qui consiste a mettre la main sur le parlement en y introduisant des valets de Préval qui voteront en faveur de l'amendement de la constitution pour pouvoir garder le pouvoir indéfiniment.
Aujourd'hui, leur vrai problème ce n'est pas la capacité de Martelly, mais son orientation politique. Il a dit qu'il est capitaliste. On l'identifie comme un populiste de droite. Son élection sera un coup dur pour la gauche latino-américaine. Il y a une campagne médiatique contre cette possibilité.
Donc, il y a aussi dans cette élections une question géopolitique madame. Ne croyez pas tout ce que vous voyez!
Vous dites : «"On doit vous stopper de force" - ce n'est pas moi qui le dit, c'est ce qui va se faire.»
Alors madame qui va nous stopper de force? Dans cette région, la plus grande force vient des États-Unis. Ce pays a supporté Nord Alexis au détriment de Firmin, Duvalier au détriment de Déjoie.
L'intérêt des États-Unis est d'avoir le contrôle du terrain pour éviter les mauvaises surprises. Donc, les américains supporteront celui qui contrôle le terrain.
Il pourrait y avoir une exception si le candidat représentait une menace pour leurs intérêts stratégiques. Jusqu'à présent, je ne vois pas en quoi Michel Martelly tombe dans cette catégorie. Si le candidat de Repons Peyizan avait représenté une menace, on aurait profité des résultats du 8 décembre 2010 pour l'exclure de la course, même si le Pentagone devrait déployer ses marines en appui a la PNH et a la Minustah pour rétablir l'ordre.
On a vu le contraire, Madame.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
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"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi"
Margaret Mead (1901-1978)
M. Sibert,
Ou dans ce message avez vous lu "les Haitiens de l'interieur"? Ceux qui supportent Sweet Micky sont de partout et non pas seulement en Haiti, alors je ne comprends pas bien vos insinuations. M. Sibert, avez vous visionne le video du Venezuelien, pensez vous que c'est l'opinion seulement du Venezuela? ce matin, une de mes collegues de la Barbade, que j'ai rencontre dans un ascenseur, en parlant des elections, m'a dit "Pauvre pays" en rapport a votre candidat dont tout le monde en parle et dont tout le monde connait l'histoire. Vous voulez un president du showbiz avec Wyclef Jean comme chef d'orchestre et ses compagnons de Fugees? Je pense que si vous devez repondre, commencez par justifier votre position aux pays qui financent votre petrole et qui alimentent votre budget. "On doit vous stopper de force" - ce n'est pas moi qui le dit, c'est ce qui va se faire. Comment empeche t'on a un petit enfant de deux ans de se heurter, on doit stopper tous ces mouvements dangereux. Vous voulez le depart de la MINUSTHA et vous choisissez un drogue a la tete du pouvoir, vous pensez que vous allez regagner votre souverainete avec ce choix. Voila pourquoi on va vous stopper de force comme des enfants de 2 ans.
Si vous pouvez comprendre, tant mieux mais si vous feignez de ne rien comprendre, continuez a errer. Quel est votre avis sur le video? Repondez de preference a ma question.
Emmanuelle Gilles
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