Michel Martelly Menace la presse haitienne// La Menace est auPays - Analyse de cette declaration par Stanley Lucas

Depuis la formation de la commission presidentielle des journalistes de Rene Preval en 2006-07, la presse est l'objet d'un assaut constant par l'executif a travers des positions et des cheques et des pressions du Groupe de Bourdon via la publicite et les prets bancaires.

La commission des journalistes de Rene Preval a recu plus de 20 millions de gourdes de l'argent des taxes des citoyens du pays. Aucun rapport sur l'utilisation des fonds et des vehicules 4X4 recus.

Le communique de l'AJH sur le debat est un communique digne des trois journalistes de l'INITE qui controlent cette association. Je m'etonnerai pas que d'autres qui recoivent leurs cheques chaque mois du ministère des Finances font de meme.

Nous faisons nos premiers pas en ce qui a trait a ce type de debat politique. Nous devons apprendre que c'est legitime que l'editorial d'un media choisit un candidat de son gout. Mais le media dans ses autres emissions doit rester professionelle et non partisan. Jusqu'a present il n'y a que les radio suivantes qui ont clairement garde un profil neutre dans leurs analyses: Kiskeya, Metropole, Signal Fm et RFM Haiti

La majorite des gens connectes a Port-au-Prince savaient qu'un groupe de journalistes avaient decide de manipuler le debat. D'entree de jeu des questions et des themes non prevues ont ete introduit dans le debat. Pour ceux qui ne le savent avant ces debats les deux camps negocient avec la commission chargee de l'organisation des debats, se mettent d'accord sur les themes, sur le temps et son utilisation et d'autres details. N'importe quelle question est possible dans le
parametre des themes retenus. Cet accord semble-t-il a ete viole et la reaction de l'un des candidats est legitime contrairement a ce que dit l'AJH. La confiance a ete violee et certain essayait d'orienter le debat. C'est inaccpetable si nous voulons institutionaliser la democratie. Les journalistes participants a cette activite doivent laisser chez eux leur preference et se concentrer sur ce travail professionnelle qui va elever le metier de journaliste en Haiti.
N'etait-ce l'intervention de la dame qui gerait le debat, la belle initiative aurait pu prendre une autre direction.

Il y a un groupe de journalistes a Port-au-Prince cette annee qui croient pouvoir choisir le prochain president de la republique d'Haiti. C'est inquietant, ils pensent etre des acteurs politiques et sans le savoir essaient de les remplacer. Cette question demandent une analyse serieuse. En observant le comportement de quelques journalistes on se rend compte qu'ils se prennent pour des acteurs politiques comme s'il n'existait aucune demarcation entre leur
profession et celui des politiciens, comme si les roles ne sont pas differents.

Cette affaire doit etre analyse.

Stanley Lucas