J'ai écouté les commentaires des deux journalistes de Radio Kiskeya Madame Liliane Pierre Paul et Monsieur Marvel Dandin sur l'intervention du Chef de l'État au micro de Radio Caraïbes leur concernant. Le Chef de l'État avait répliqué que si Madame Liliane l'appelle "Président Sweet Micky", il est en droit de l'appeler "Ti Lili". Une déclaration interprétée par madame Pierre Paul comme une tentative de rabaisser sa personne et/ou de diminuer son image.
Tout d'abord, je pense qu'il serait préférable pour le Président Michel Martelly de ne pas engager ce genre de polémique avec des entités de la presse. Il serait mieux d'intervenir, de faire passer l'argument, sans cibler un média quelconque.
Cependant, c'est vraiment insensé de dramatiser cette remarque du Président Martelly. "Ti" en Haïti n'est pas obligatoirement diminutif. On a vu "Ti Pè Aristide", "Titid", "Ti René", "Ti coq", "Ti pouchon". Ces sobriquets visaient à renforcer ses personnalités dans l'opinion publique. Il y a une grande différence entre "Ti Lili" et "Ti avocat". Si le Président avait utilisé le terme "Ti Journaliste", on pourrait parler de tentative pour diminuer la journaliste.
De plus, je pense que ce n'est pas sérieux quand Madame Liliane Pierre Paul nous dit que "Sweet Miky" est utilisé sans intention de diminuer le Chef de l'État. Appeler le Président Martelly "Président Sweet Micky" n'est pas innocent. C'est une technique de communication visant à ne pas reconnaitre le changement de fonction du citoyen artiste devenu Chef de l'Etat. Madame Pierre-Paul est sans doute une journaliste compétente et expérimentée, mais, elle ne doit pas nous prendre pour des imbéciles. La façon dont elle insiste sur "Président Sweet Micky" dans ses interventions ne paraît pas innocente. D'ailleurs, elle qualifie ceux qui supportent le chef de l'État de "Sousou sans colonne vertébrale".
Je pense que la journaliste a le droit d'avoir une position critique face au Président Martelly. Elle peut aussi avoir une position militante anti-Martelly parce qu'elle estime que le Chef de l'État a dans son environnement trop de duvalieristes, ses anciens bourreaux. Mais, elle doit avoir le courage d'assumer cette position. On ne peut pas manipuler éternellement l'opinion publique. Dire que c'est normal d'appeler le Chef de l'État par son nom commercial d'artiste, c'est absurde.
Enfin, il est clair que le Président Martelly est le genre de personne qui n'accepte pas d'encaisser indéfiniment. A un certain moment, le gout de la polémique de ses 25 dernières années de compétition carnavalesque reprend le dessus. Et cela reste là! Qu'on évite de dramatiser toute histoire banale.
Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti
Tout d'abord, je pense qu'il serait préférable pour le Président Michel Martelly de ne pas engager ce genre de polémique avec des entités de la presse. Il serait mieux d'intervenir, de faire passer l'argument, sans cibler un média quelconque.
Cependant, c'est vraiment insensé de dramatiser cette remarque du Président Martelly. "Ti" en Haïti n'est pas obligatoirement diminutif. On a vu "Ti Pè Aristide", "Titid", "Ti René", "Ti coq", "Ti pouchon". Ces sobriquets visaient à renforcer ses personnalités dans l'opinion publique. Il y a une grande différence entre "Ti Lili" et "Ti avocat". Si le Président avait utilisé le terme "Ti Journaliste", on pourrait parler de tentative pour diminuer la journaliste.
De plus, je pense que ce n'est pas sérieux quand Madame Liliane Pierre Paul nous dit que "Sweet Miky" est utilisé sans intention de diminuer le Chef de l'État. Appeler le Président Martelly "Président Sweet Micky" n'est pas innocent. C'est une technique de communication visant à ne pas reconnaitre le changement de fonction du citoyen artiste devenu Chef de l'Etat. Madame Pierre-Paul est sans doute une journaliste compétente et expérimentée, mais, elle ne doit pas nous prendre pour des imbéciles. La façon dont elle insiste sur "Président Sweet Micky" dans ses interventions ne paraît pas innocente. D'ailleurs, elle qualifie ceux qui supportent le chef de l'État de "Sousou sans colonne vertébrale".
Je pense que la journaliste a le droit d'avoir une position critique face au Président Martelly. Elle peut aussi avoir une position militante anti-Martelly parce qu'elle estime que le Chef de l'État a dans son environnement trop de duvalieristes, ses anciens bourreaux. Mais, elle doit avoir le courage d'assumer cette position. On ne peut pas manipuler éternellement l'opinion publique. Dire que c'est normal d'appeler le Chef de l'État par son nom commercial d'artiste, c'est absurde.
Enfin, il est clair que le Président Martelly est le genre de personne qui n'accepte pas d'encaisser indéfiniment. A un certain moment, le gout de la polémique de ses 25 dernières années de compétition carnavalesque reprend le dessus. Et cela reste là! Qu'on évite de dramatiser toute histoire banale.
Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes,
(
But you can't fool all the people all the time."
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois,
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.
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