samedi 1 mars 2014

Martelly tient ses promesses



imageLe President Martelly et le Cardinal Langlois

Les ministres ont signé au palais national, vendredi, un arrêté présidentiel nommant les trois autres membres de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif. Après le carnaval, ces noms seront publiés au journal officiel, Le Moniteur, a confié en exclusivité au Nouvelliste l’un des conseillers politiques du président Martelly, l’ancien sénateur Joseph Lambert.

Le chef de l’Etat est entrain de respecter ses obligations envers le processus de dialogue. Cœur décrispé, les mains libres, la tête froide…, Michel Martelly se rend aux Gonaïves ce week-end pour assister aux défilés des trois jours gras après avoir, lui et le gouvernement, signé l’arrêté présidentiel nommant les trois autres noms des membres de la Cour des comptes. Au palais national vendredi, le chef de l’Etat a mis fin à cet épisode qui a pratiquement bloqué le processus de dialogue. L’ancien sénateur Joseph Lambert, conseiller du president, l’a confirmé au Nouvelliste. L’arrêté présidentiel est signé.
 
Après la signature de l’arrêté, il y a une procédure à suivre consistant à envoyer une correspondance aux Presses nationales l’autorisant à publier le contenu de l’arrêté dans le journal officiel, Le Moniteur, a expliqué l’ancien parlementaire, candidat à sa réélection dans le département du Sud-Est. Joseph Lambert a souligné que cette correspondance sera, probablement, acheminée mercredi prochain. « Jeudi, il sera publié… », a-t-il précisé.
 
Le Nouvelliste a appris également que le chef de l’Etat a eu une rencontre avec les dix membres de la Cour des comptes. « Il voulait faire leur connaissance et étudier les possibilités de leur prestation de serment », a indiqué au Nouvelliste Joseph Lambert joint au téléphone vendredi soir. Il a souligné la bonne volonté de Michel Martelly à trouver une issue heureuse au processus de dialogue. «  Il a franchi toutes les étapes nécessaires… »

Par ailleurs, contacté par Le Nouvelliste, un ministre a fait savoir qu’il n’y a pas eu véritablement de conseil des ministres contrairement aux affirmations de M. Lambert. « Cependant, je peux vous affirmer que l’arrêté est effectivement signé. Les ministres ont signé l’arrêté au palais national », a-t-il dit au journal sous couvert de l’anonymat.
 
Le président Martelly, qui avait déjà publié les noms de 7 des 10 membres de la Cour des comptes, avait des doutes. Le Sénat a apporté des clarifications nécessaires sur ces trois noms. Le Grand Corps a fourni toutes les preuves sur le parcours universitaire de ces personnalités dont la présidence n’a jamais voulu citer les noms. 
 
Après le carnaval et surtout après la publication dans le journal Le Moniteur de ces trois noms, il reviendra à la Conférence épiscopale d’Haïti (CEH) de convoquer les acteurs politiques pour la signature de l’accord, a estimé le conseiller du chef de l’Etat. En ce sens, le porte-parole de la CEH avait indiqué jeudi au Nouvelliste que la médiatrice du dialogue prévoit deux jours de travail entre le Parlement et l’exécutif et probablement un troisième jour pour la signature de l’accord avec tous les acteurs. 
 
« Nous attendons l’exécutif pour savoir son horaire, puisque le Sénat nous a déjà fait savoir qu’il est disponible pour reprendre le dialogue », a fait savoir monseigneur Patrick Aris, porte-parole de la CEH.
 
L’ancien sénateur Joseph Lambert a souligné que, désormais, le pays met le cap sur les élections « dans la mesure où les trois acteurs politiques respectent le contenu de l’engagement pris au niveau de l’accord ». Selon lui, le président Martelly est pour la réalisation des élections cette année. Avec le dialogue, a-t-il dit, le chef de l’Etat veut s’assurer de l’organisation de bonnes élections avec la participation de tous les secteurs et tous les partis politiques.
 
Ceux qui pensent que le président de la République n’a pas la volonté de réaliser les élections cette année se trompent grandement, a affirmé l’homme fort du Sud-Est. « Dans les dix jours qui suivent la signature de l’accord, nous allons voir qui a la bonne foi pour la tenue des élections… », a-t-il dit comme une prédiction qui laisse croire que l’un des acteurs ne va pas respecter les clauses de l’accord.
 
Selon l’accord de El Rancho, a rappelé Joseph Lambert, dix jours après la signature du document, les acteurs doivent arriver à l’amendement de la Constitution, le vote du budget au Sénat, l’amendement et la publication de la loi électorale, la prestation de serment des juges de la Cour des comptes, la confirmation ou l'infirmation d’un tiers des membres de l’institution électorale, entre autres.
 
Interrogé pour savoir si l’exécutif avait l’intention de maintenir ses trois membres dans la nouvelle institution électorale qui portera le nom de Conseil électoral provisoire, l’ancien sénateur a indiqué qu’il est trop tôt pour le dire. 
 
Alors que 6 sénateurs ont déjà fait valoir leur opposition par rapport à la signature de l’accord, l’application d’une grande partie du document dépend du Sénat. On en reparlera. Place aux festivités carnavalesques !


Robenson Geffrard  Source: Le Nouvelliste


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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
    
   
  But you can't fool all the people all the time."
 (
    
   Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
    Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
    
   ) dixit Abraham Lincoln.

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