Organisation des Nations Unies (ONU):
« Cheval de Troie » des puissances impérialistes.
Robert Lodimus
« Quand le citoyen est passif c'est la démocratie qui tombe malade »
(Alexis Charles de Tocqueville)
Depuis le génocide survenu au Rwanda le 6 avril 1994 – environ 1 million de Tutsis massacrés par les Hutus, 500 000 femmes torturées et violées – la crédibilité et la partialité des Nations Unies dans les conflits internationaux ou interraciaux sont remises sérieusement en question. Cela fait exactement 20 ans que cette inimaginable et sordide tragédie bouleverse la « conscience coupable » de la France et choque la sensibilité fortement éprouvée des citoyennes et citoyens de la planète. L'actuel président du Rwanda, M. Paul Kagamé accuse ouvertement le pays de François Hollande d'avoir planifié le massacre de son peuple. Il rappelle sans arrêt « le rôle de la Belgique et de la France dans la préparation politique du génocide et la participation de cette dernière à son exécution même… (1)»
Boubacar Boris Diop, intellectuel et écrivain sénégalais fait remarquer pour sa part que la « France est intervenue au Rwanda, mais plutôt du côté des tueurs… (2) »
L'attentat – jusqu'à présent non officiellement élucidé – contre l'avion qui ramenait de Tanzanie le président du Rwanda, Juvénal Habyarimana et son homologue du Burundi, Cyprien Ntaryamira, déclencha les hostilités sanglantes qui ont tissé la toile du génocide des Tutsis par les Hutus, sous les regards indifférents et cyniques même des Nations Unies.
Le livre du général Roméo Dallaire « J'ai serré la main du diable » a rassemblé des preuves accablantes contre cet organisme international (Nations Unies) qui n'arrive pas à remplir – nous le constatons tous – le mandat global qui lui est confié par les pays membres.
L'article 2, alinéa 7 de la Charte des Nations Unies, en matière de buts poursuivis et de principes établis, statue sur la nécessité de « Réaliser la coopération internationale en résolvant les problèmes internationaux d'ordre économique, social, culturel et humanitaire et en développant le respect et la promotion des droits de l'homme et des libertés fondamentales… »
Sous les yeux complices et méprisants de l'ONU, des leaders politiques sont assassinés ou emprisonnés par des gouvernements totalitaires ou des mouvements politiques d'extrême droite, pour avoir voulu indiquer le chemin de la Liberté à leurs peuples, et nous citons: Patrice Lumumba, Chris Hani, Amilcar Cabral, Yves Volel, Mahatma Karamchand Gandhi, Martin Luther King Junior, Malcolm X, etc. Des pays sombrent dans le chaos de la guerre civile, de la lutte fratricide alimentée sournoisement par les États-Unis, le Canada, la France, la Russie, la Chine, l'Angleterre, l'Allemagne, l'Espagne, Israël et les autres… Des enjeux politiques et économiques internationaux obscurs maintiennent allumés les foyers des conflits armés qui bouleversent et déstabilisent la paix mondiale. Irak, Palestine, Haïti, Afghanistan, République Centrafricaine, Syrie, Lybie, Égypte, République du Congo, Tchétchénie, Iran, Pakistan, Corée du Sud, Ukraine, Vénézuela, Corée du Nord, Timor Oriental – et on pourrait infiniment allonger la liste – constituent des cas probants. Vous avez sans nul doute remarqué dans cette liste partielle que plusieurs pays qui étaient jusque là épargnés par les fléaux de la guerre fratricide se sont bizarrement enflammés à leur tour par suite de pseudo-mouvements d'insurrection contre des dirigeants légitimes, ourdis et montés de toutes pièces par des intellectuels petits bourgeois locaux corrompus, à la solde des États occidentaux. Malgré l'existence de cette fausse et douteuse coalition mondiale pour « la paix, la justice et le développement », le défunt ex-dirigeant de l'ANC, Nelson Mandela, décédé en 2013, a passé le tiers de sa vie dans une prison de l'Afrique du Sud pour avoir dénoncé et combattu le système politique de l'Apartheid.
Jean Ziegler explique dans « LES NOUVEAUX MAÎTRES DU MONDE et ceux qui leur résistent » que plus de deux milliards d'individus vivent dans ce que le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) appelle la « misère absolue ». Alors que l'ensemble de la production agricole de la terre qui compte environ 6 milliards d'habitants pourrait facilement en nourrir le double, soit 12 milliards d'êtres humains (3). « 100 mille personnes sur la planète meurent de faim tous les jours. »
L'Organisation des Nations Unies Pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) est-elle parvenue à enrayer la famine et la disette dans ces nombreux pays qui se retrouvent enterrés sous le sable épais de graves pénuries alimentaires planifiées(4) et de sévères privations criminelles?
L'épidémie du sida opère des ravages dans les pays marginalisés. Les malades, humiliés dans leurs conditions de pauvreté extrême, n'ont pas accès aux médicaments qui leur permettraient de vivre plus longtemps. Des prostituées africaines, en échange de quelques misérables dollars, ont accepté de servir de cobayes aux milieux de la pharmacologie occidentale – uniquement motivés par l'appât du gain – qui se livrent à une guerre de rivalité sans merci pour arracher le brevet d'un « vaccin miracle » contre le VIH. Les médicaments, au stade expérimental, n'ayant pas produit les effets escomptés, ces malheureuses créatures se retrouvent aujourd'hui contaminées pour de bon, abandonnées cruellement, sans avoir les moyens de poursuivre les « mafiosi en sarrau blanc » qui prostituent la science dans des laboratoires médicaux luxueux, financés par des propriétaires et chefs d'entreprises multinationales sans éthique. Les Nations Unies, agissant en toute logique et responsabilité, ne devraient-elles pas déférer ces cas à la Haye, par-devant le Tribunal Pénal International (TPI) pour que les torts et les dommages causés aux pauvres victimes et à leurs familles soient réparés et compensés équitablement? Il faut classer ces « injustices » dans la rubrique des « crimes contre l'humanité ».
Nous dirions, en nous servant des mots d'Albert Jacquard, mais à notre façon : l'important, ce n'est pas d' « exister », c'est de le « prouver ». La mission pour laquelle l'Organisation des Nations Unies a été fondée n'est pas remplie. Des foyers de conflits armés consument petit à petit la planète. Le sang coule en Afrique, au Proche-Orient, en Amérique Latine… Haïti, elle-même, doit être considérée comme une victime innocente de l'Organisation des Nations Unies qui participe ouvertement depuis des années à un complot sournois qui viserait à confiner les couches marginales de la population sur des portions de territoire transformées en réserves, comme pour les indiens du Canada, si ce n'est de les rayer tout bonnement de la surface de l'île par l'inoculation malfaisante et l'expansion lente ou rapide de virus contagieux et incurables, tels le choléra, le sida, et autres agents de contamination. Le conflit politique qui oppose l'État et les riverains à l'Île-à-Vache, dans le Sud d'Haïti, pourrait bien s'inscrire dans la logique de cette considération.
L'installation des Nations Unies dans les régions miséreuses du monde – y compris Haïti – faciliterait même, aux dires de certains, l'alimentation de l'industrie très lucrative du film pornographique diffusé sur internet ou distribué sur supports audio vidéo. Des adolescentes, jeunes filles, femmes, garçons et hommes amateurs qui participent à des tournages secrets de scènes pornographiques orgiaques, destinées à être rassemblées, montées et vendues sur le marché international du sexe. Au cours de ces ébats sexuels qui sont filmés dans ces pays-là – aussi en Haïti – les filles et les femmes utilisent l'anglais pour s'exprimer… en compagnie d'acteurs visiblement professionnels, venus probablement d'ailleurs…!
Quelqu'un a déjà écrit : «L'histoire est la science du malheur des hommes.» (Queneau, Raymond, Une histoire modèle, Gallimard 1979, p. 9). Aujourd'hui, les écarts sociaux entre les Haïtiens décrivent une courbe exponentielle qui rencontre presque les nuages. La présence des Nations Unies dans les pays dépendants sert le plus souvent de couverture pour masquer les opérations de « vol autorisé » des ressources naturelles locales pratiquées par les États-Unis, la France, le Canada, Le Japon, l'Angleterre, La Russie, l'Italie, l'Espagne, la Chine… et qui sont à la base de leur développement économique et social. La société Ste Geneviève du Canada a reçu depuis février 1997 l'aval et la bénédiction du président René Garcia Préval pour exploiter des gisements d'or et de cuivre découverts à Trou du Nord et Terrier Rouge, précisément aux endroits dénommés Douvray, Blondin et Faille. Le gisement de Faille, de l'avis des experts, à lui seul, est deux fois plus important que tout l'or du Canada réuni. L'exploitation, qui était déjà en cours, devrait s'étaler sur une période minimale de 25 ans. L'indice, peut-être, de la durée de l'occupation étrangère d'Haïti nous a été fourni !
Les Nations Unies, c'est le « cheval de Troie » qui permet aux puissances impérialistes, détentrices illégales de plus de 80% des richesses produites dans le monde, de pénétrer dans les pays du Sud et de les ruiner…
Et cela, dites-vous bien, aucun « Moloch » rampant à la langue pendue et fourchue, nostalgique de l'ère « chanoinienne », en mal de visibilité, en panne d'autorité – pourquoi pas aussi de pain blanc et d'eau fraîche du robinet – ne saurait nous empêcher de l'affirmer amplement…
R.L
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1.- Journal Métro de Montréal.
2.- Rues Afrique, 5 avril 2014.
3.- Aujourd'hui, la terre compte 7 milliards d'habitants.
4.- George, Susan, Comment meurt l'autre moitié du monde
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, (
But you can't fool all the people all the time."
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois,
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.
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