Le Nouvelliste | Publié le : 30 avril 2014
D'une seule voix, la communauté internationale fait monter la pression sur le Sénat de la République, le forçant à voter l'amendement de la loi électorale. Les membres du « Core Group » estiment nécessaire la tenue des élections cette année dans le pays afin, disent-ils, d'éviter une autre crise politique aux conséquences néfastes pour la démocratie haïtienne.
De plus en plus, le groupe des six sénateurs qui rejettent toute idée du vote de l'amendement de la loi électorale semble isolé dans sa position. Ce qui, pour le moment, met le président Michel Martelly en position de force. Il ne jure que par l'application de l'Accord d'El Rancho. Après les menaces des États-Unis, c'est maintenant l'ensemble des grandes puissances américaines et européennes qui forcent le Sénat à débloquer la situation.
La représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies et les membres de la communauté internationale en Haïti représentés au sein du « Core Group » (les ambassadeurs du Brésil, de l'Espagne, des États-Unis d'Amérique, de la France, de l'Union européenne, le chargé d'affaires a.i. du Canada, et le représentant spécial de l'Organisation des États américains) « notent, avec préoccupation, que certaines décisions importantes pour avancer vers la tenue des élections n'ont toujours pas été prises », ont-ils exprimé dans un communiqué conjoint.
« Cette situation retarde la mise en place des préparatifs nécessaires à l'organisation des élections en 2014 qui sont si importantes pour la consolidation de la démocratie en Haïti, ont-ils dit. A la suite de l'adoption des amendements de la loi électorale par la Chambre des députés le 1er avril, le Core Group invite le Sénat à se prononcer à son tour sur la loi électorale amendée afin que les élections puissent se tenir d'ici la fin de 2014. »
Selon le Core Group, il est dans l'intérêt supérieur de la nation que tous les acteurs impliqués dans le processus électoral fassent les concessions requises pour créer un climat de confiance mutuelle, de sérénité, facilitant le travail d'un Conseil électoral qui offre les garanties nécessaires pour la tenue d'élections transparentes et inclusives. « Après plus de trois ans de retard, l'organisation de ces élections est un impératif pour le pays », ont estimé les membres de la communauté internationale.
« Dans le même esprit qui a inspiré le dialogue interhaïtien et l'Accord d'El Rancho, nous encourageons la classe politique haïtienne à œuvrer pour le respect des délais constitutionnels et pour la résolution pacifique de cette crise préélectorale. La non-tenue de ces élections, cette année, impliquerait la caducité du Parlement en janvier 2015, ce qui entraînerait une autre crise politique aux conséquences néfastes pour la démocratie haïtienne », selon la mise en garde de la communauté internationale.
En outre, ces décideurs politiques et économiques insistent pour qu'un consensus soit trouvé entre tous les acteurs permettant l'organisation des élections en 2014.
Entre-temps, le groupe des six sénateurs campe sur sa position et exige la formation d'une institution électorale selon les prescrits de l'article 289 de la Constitution amendée comme préalable au vote de l'amendent de la loi électorale. Le chef de l'État juge l'article 289 obsolète et réaffirme sa détermination « de respecter à la lettre les prescrits de l'Accord d'El Rancho qui trace les voies et moyens pour arriver à la tenue d'élections, libres, honnêtes, inclusives et transparentes ».
Robenson Geffrard
rgeffrard@lenouvelliste.com
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/130448/Le-Senat-entre-lenclume-et-le-marteau.html
D'une seule voix, la communauté internationale fait monter la pression sur le Sénat de la République, le forçant à voter l'amendement de la loi électorale. Les membres du « Core Group » estiment nécessaire la tenue des élections cette année dans le pays afin, disent-ils, d'éviter une autre crise politique aux conséquences néfastes pour la démocratie haïtienne.
De plus en plus, le groupe des six sénateurs qui rejettent toute idée du vote de l'amendement de la loi électorale semble isolé dans sa position. Ce qui, pour le moment, met le président Michel Martelly en position de force. Il ne jure que par l'application de l'Accord d'El Rancho. Après les menaces des États-Unis, c'est maintenant l'ensemble des grandes puissances américaines et européennes qui forcent le Sénat à débloquer la situation.
La représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies et les membres de la communauté internationale en Haïti représentés au sein du « Core Group » (les ambassadeurs du Brésil, de l'Espagne, des États-Unis d'Amérique, de la France, de l'Union européenne, le chargé d'affaires a.i. du Canada, et le représentant spécial de l'Organisation des États américains) « notent, avec préoccupation, que certaines décisions importantes pour avancer vers la tenue des élections n'ont toujours pas été prises », ont-ils exprimé dans un communiqué conjoint.
« Cette situation retarde la mise en place des préparatifs nécessaires à l'organisation des élections en 2014 qui sont si importantes pour la consolidation de la démocratie en Haïti, ont-ils dit. A la suite de l'adoption des amendements de la loi électorale par la Chambre des députés le 1er avril, le Core Group invite le Sénat à se prononcer à son tour sur la loi électorale amendée afin que les élections puissent se tenir d'ici la fin de 2014. »
Selon le Core Group, il est dans l'intérêt supérieur de la nation que tous les acteurs impliqués dans le processus électoral fassent les concessions requises pour créer un climat de confiance mutuelle, de sérénité, facilitant le travail d'un Conseil électoral qui offre les garanties nécessaires pour la tenue d'élections transparentes et inclusives. « Après plus de trois ans de retard, l'organisation de ces élections est un impératif pour le pays », ont estimé les membres de la communauté internationale.
« Dans le même esprit qui a inspiré le dialogue interhaïtien et l'Accord d'El Rancho, nous encourageons la classe politique haïtienne à œuvrer pour le respect des délais constitutionnels et pour la résolution pacifique de cette crise préélectorale. La non-tenue de ces élections, cette année, impliquerait la caducité du Parlement en janvier 2015, ce qui entraînerait une autre crise politique aux conséquences néfastes pour la démocratie haïtienne », selon la mise en garde de la communauté internationale.
En outre, ces décideurs politiques et économiques insistent pour qu'un consensus soit trouvé entre tous les acteurs permettant l'organisation des élections en 2014.
Entre-temps, le groupe des six sénateurs campe sur sa position et exige la formation d'une institution électorale selon les prescrits de l'article 289 de la Constitution amendée comme préalable au vote de l'amendent de la loi électorale. Le chef de l'État juge l'article 289 obsolète et réaffirme sa détermination « de respecter à la lettre les prescrits de l'Accord d'El Rancho qui trace les voies et moyens pour arriver à la tenue d'élections, libres, honnêtes, inclusives et transparentes ».
Robenson Geffrard
rgeffrard@lenouvelliste.com
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/130448/Le-Senat-entre-lenclume-et-le-marteau.html
____________________
RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, (
But you can't fool all the people all the time."
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois,
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire