Au Cap-Haitien, des organisations de défense
des droits des femmes se livrent à une pratique consistant à trouver des
arrangements financiers avec des violeurs, à l’insu des femmes victimes.
Le comportement cupide de ces responsables
d’organisations qui se disent défenseurs des droits des femmes sert à instaurer
une forme d’impunité au profit des violeurs. Comme on paie une prostituée, les
violeurs n’ont qu’à verser quelques dollars aux responsables d’organisations de
« droits des femmes » pour voir - avec la complicité des corrompus de
la Justice - leur dossier classé sans suite.
Plusieurs femmes violées ont été victimes de
cette pratique odieuse. Elles dénoncent le comportement du responsable du
service d’assistance légale de l’une des organisations les plus influentes et
les plus connues de la deuxième ville d’Haïti qui s’amuse à recevoir de
l’argent des mains des violeurs afin d’organiser leur libération.
Ces femmes victimes réclament justice!
Car, si les violeurs échappent à leur
responsabilité pénale, le viol devient un acte de prostitution. Une logique
inacceptable aux yeux des victimes traumatisées qui souvent sont persécutées
par leurs bourreaux libérés suite à ces fameux arrangements. Une jeune fille de
17 ans a même été diagnostiquée hypertendue et diabétique après avoir été
victime de viol suivi de persécutions de la part de son bourreau libéré par la
justice capoise.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haïti
reseaucitadelle@yahoo.fr
27 juillet 2015.
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