Publié le : 16 juillet 2014
La dernière sortie, en fracas, de l'ancien Premier ministre haïtien Jacques-Edouard Alexis dans les médias accusant, et ce en des termes vulgaires, le président Michel Martelly et le Premier ministre Laurent Lamothe d'être responsables de la situation actuelle d'Haïti, est un cri de désespoir des conservateurs haïtiens voulant perpétuer la situation de misère ayant causé le départ honteux, peu honorable et inédit de M. Alexis et consorts, avant-gardistes du système néoféodal haïtien. D'ailleurs, les monopolistes de l'ancien système économique, présentement, font face aux bonds irréversibles d'Haïti vers la modernité.
Après avoir dénoncé ce qui, à ses yeux, constitue une destruction des entreprises nationales, M. Alexis en appelle à un front commun pour combattre ce qu'il considère comme un projet « antinational Martelly-Lamothe». Au nom du « nationalisme », M. Alexis est allé au fond de l'abîme pour insulter des dirigeants élus du pays. De tels propos sont-ils dignes d'un ancien locataire de la Primature ? On se demande si M. Alexis serait en mesure de passer le test du miroir. Faut-il rappeler les circonstances dans lesquelles l'ex-Premier ministre a été chassé par le Sénat haïtien suite aux émeutes de la faim ? D'où viennent les scrupules de M. Alexis l'autorisant à se constituer porte-parole des moyenâgeux économiques, forcés de faire face à la modernité pour se rendre compétitifs dans une économie qui, dorénavant, tend à s'ouvrir aux investissements directs étrangers ?
Le dernier front en date pour faire échec à cette volonté de stabiliser le pays et, du coup, d'ouvrir l'économie haïtienne au capital étranger remonte à 2009, époque à laquelle le parti LESPWA avait mobilisé ses membres au Parlement et dans certains médias pour détruire Madame Michèle Duvivier Pierre-Louis, qui s'attelait à implémenter un plan visant à ouvrir l'économie haïtienne aux investissements directs étrangers. On se rappelle que Madame Pierre-Louis, elle aussi, avait été l'objet d'accusations non fondées, faisant état de corruption et de dilapidation de 197 millions de dollars alloués à des interventions d'urgence après le passage de quatre cyclones, en 2008. Le sénateur Moïse Jean-Charles, occupant l'espace médiatique de la capitale, fustigeait à tort, à cor et à cri, le Premier ministre Pierre-Louis. Dans la foulée, on a réalisé que la finalité de cette campagne de destruction de Madame Pierre-Louis consistait à reprendre le contrôle de la Primature dans le but de bloquer tous les projets de modernisation de l'économie haïtienne. Les projets de construction de parcs industriels, d'aéroports, de modernisation de la centrale hydroélectrique de Péligre avaient tous été, inexplicablement, paralysés ou atrophiés.
Aujourd'hui voilà, les conservateurs, nostalgiques de la vieille économie, déclarent la guerre. Suite aux déclarations désastreuses de Pasha Vorbe, ils s'octroient le service de l'ancien Premier ministre Jacques-Edouard Alexis. Un mauvais perdant avec un bilan désastreux s'étendant de l'extermination du cheptel haïtien du début des années 80 aux émeutes de la faim de 2008 ! M. Alexis – qui répétait souvent : « Je ne peux pas faire des miracles », « Mwen paka fè san soti nan wòch », – a, aujourd'hui, l'audace d'injurier des gouvernants qui offrent, proposent et implémentent, de façon incessante, des solutions aux problèmes qu'il a lui-même ou bien causés ou bien amplifiés.
Ce n'est pas étonnant de voir un bureaucrate perverti, parasite de l'ÉTAT, s'en prendre à des entrepreneurs qui voient en l'ÉTAT un régulateur facilitateur du développement de l'entreprise privée, afin d'attirer le capital étranger dans l'économie nationale. Ce qui est étonnant, au contraire, est l'amnésie dont souffre M. Alexis. L'arrivée des entreprises comme BEST WESTERN, MARRIOT HOTEL, HILTON HOTEL, le développement des projets d'investissements à l'Ile-à-Vache (côte sud d'Haïti) et les parcs industriels sont autant d'exemples qui prouvent que l'économie haïtienne s'ouvre, irréversiblement, aux investissements étrangers, seuls capables d'orienter Haïti vers une économie de plein emploi afin de résorber le chômage chronique, héritage célèbre de M. Alexis.
M. Alexis doit comprendre que le temps du pacte traditionnel entre bourgeoisie monopoliste-rétrograde et politiciens néoféodaux asservissant les gouvernants et empochant l'aide internationale ainsi que le peu de recettes de l'État alors que les chefs d'entreprises échappent à leurs obligations fiscales est révolu.
Aujourd'hui, grâce aux efforts de l'administration Martelly-Lamothe, le secteur des affaires se voit contraint de respecter ses obligations fiscales et douanières. Les recettes publiques sont utilisées pour voler au secours des démunis au travers de programmes sociaux. Les entrepreneurs bénéficient de l'espace d'apaisement social et des facilités administratives pour développer leurs entreprises en s'associant à des investisseurs locaux et/ou étrangers. L'État haïtien n'est plus une source d'accumulation et de concussions de politiciens démagogues, de bureaucrates pervertis…
Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti
14 juillet 2014
reseaucitadelle@yahoo.fr
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/133426/AlexisLamothe-De-limmobilisme-neofeodal-a-la-modernite.html
La dernière sortie, en fracas, de l'ancien Premier ministre haïtien Jacques-Edouard Alexis dans les médias accusant, et ce en des termes vulgaires, le président Michel Martelly et le Premier ministre Laurent Lamothe d'être responsables de la situation actuelle d'Haïti, est un cri de désespoir des conservateurs haïtiens voulant perpétuer la situation de misère ayant causé le départ honteux, peu honorable et inédit de M. Alexis et consorts, avant-gardistes du système néoféodal haïtien. D'ailleurs, les monopolistes de l'ancien système économique, présentement, font face aux bonds irréversibles d'Haïti vers la modernité.
Après avoir dénoncé ce qui, à ses yeux, constitue une destruction des entreprises nationales, M. Alexis en appelle à un front commun pour combattre ce qu'il considère comme un projet « antinational Martelly-Lamothe». Au nom du « nationalisme », M. Alexis est allé au fond de l'abîme pour insulter des dirigeants élus du pays. De tels propos sont-ils dignes d'un ancien locataire de la Primature ? On se demande si M. Alexis serait en mesure de passer le test du miroir. Faut-il rappeler les circonstances dans lesquelles l'ex-Premier ministre a été chassé par le Sénat haïtien suite aux émeutes de la faim ? D'où viennent les scrupules de M. Alexis l'autorisant à se constituer porte-parole des moyenâgeux économiques, forcés de faire face à la modernité pour se rendre compétitifs dans une économie qui, dorénavant, tend à s'ouvrir aux investissements directs étrangers ?
Le dernier front en date pour faire échec à cette volonté de stabiliser le pays et, du coup, d'ouvrir l'économie haïtienne au capital étranger remonte à 2009, époque à laquelle le parti LESPWA avait mobilisé ses membres au Parlement et dans certains médias pour détruire Madame Michèle Duvivier Pierre-Louis, qui s'attelait à implémenter un plan visant à ouvrir l'économie haïtienne aux investissements directs étrangers. On se rappelle que Madame Pierre-Louis, elle aussi, avait été l'objet d'accusations non fondées, faisant état de corruption et de dilapidation de 197 millions de dollars alloués à des interventions d'urgence après le passage de quatre cyclones, en 2008. Le sénateur Moïse Jean-Charles, occupant l'espace médiatique de la capitale, fustigeait à tort, à cor et à cri, le Premier ministre Pierre-Louis. Dans la foulée, on a réalisé que la finalité de cette campagne de destruction de Madame Pierre-Louis consistait à reprendre le contrôle de la Primature dans le but de bloquer tous les projets de modernisation de l'économie haïtienne. Les projets de construction de parcs industriels, d'aéroports, de modernisation de la centrale hydroélectrique de Péligre avaient tous été, inexplicablement, paralysés ou atrophiés.
Aujourd'hui voilà, les conservateurs, nostalgiques de la vieille économie, déclarent la guerre. Suite aux déclarations désastreuses de Pasha Vorbe, ils s'octroient le service de l'ancien Premier ministre Jacques-Edouard Alexis. Un mauvais perdant avec un bilan désastreux s'étendant de l'extermination du cheptel haïtien du début des années 80 aux émeutes de la faim de 2008 ! M. Alexis – qui répétait souvent : « Je ne peux pas faire des miracles », « Mwen paka fè san soti nan wòch », – a, aujourd'hui, l'audace d'injurier des gouvernants qui offrent, proposent et implémentent, de façon incessante, des solutions aux problèmes qu'il a lui-même ou bien causés ou bien amplifiés.
Ce n'est pas étonnant de voir un bureaucrate perverti, parasite de l'ÉTAT, s'en prendre à des entrepreneurs qui voient en l'ÉTAT un régulateur facilitateur du développement de l'entreprise privée, afin d'attirer le capital étranger dans l'économie nationale. Ce qui est étonnant, au contraire, est l'amnésie dont souffre M. Alexis. L'arrivée des entreprises comme BEST WESTERN, MARRIOT HOTEL, HILTON HOTEL, le développement des projets d'investissements à l'Ile-à-Vache (côte sud d'Haïti) et les parcs industriels sont autant d'exemples qui prouvent que l'économie haïtienne s'ouvre, irréversiblement, aux investissements étrangers, seuls capables d'orienter Haïti vers une économie de plein emploi afin de résorber le chômage chronique, héritage célèbre de M. Alexis.
M. Alexis doit comprendre que le temps du pacte traditionnel entre bourgeoisie monopoliste-rétrograde et politiciens néoféodaux asservissant les gouvernants et empochant l'aide internationale ainsi que le peu de recettes de l'État alors que les chefs d'entreprises échappent à leurs obligations fiscales est révolu.
Aujourd'hui, grâce aux efforts de l'administration Martelly-Lamothe, le secteur des affaires se voit contraint de respecter ses obligations fiscales et douanières. Les recettes publiques sont utilisées pour voler au secours des démunis au travers de programmes sociaux. Les entrepreneurs bénéficient de l'espace d'apaisement social et des facilités administratives pour développer leurs entreprises en s'associant à des investisseurs locaux et/ou étrangers. L'État haïtien n'est plus une source d'accumulation et de concussions de politiciens démagogues, de bureaucrates pervertis…
Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti
14 juillet 2014
reseaucitadelle@yahoo.fr
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/133426/AlexisLamothe-De-limmobilisme-neofeodal-a-la-modernite.html
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, But you can't fool all the people all the time."
(Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.) dixit Abraham Lincoln.
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