mardi 12 août 2014

Haiti-Attention : L'absence de confiance ds les Hopitaux favorise la propagation du EBOLA! ---

Texte retrouvé!

Haiti-chikungunya : Les hopitaux ne répondent pas, le peuple rapporte des décès.
(Texte de Cyrus Sibert)


Plusieurs éléments de la population haïtienne rapportent des cas de décès dans différentes communes du pays. Pourtant, le MSPP invite les malades à se rendre dans des centres de santé ou hospitaliers afin de recevoir des soins appropriés. Accueil inadéquat, service inadapté, crise de gouvernance aigüe font légion au niveau de nos hôpitaux, et plus est, ces déficiences échappent aux autorités Sanitaires mais sautent aux yeux des utilisateurs.

Plusieurs responsables d'établissements sanitaires ont contacté RéseauCitadelle pour expliquer les causes d'un dysfonctionnement qui prévaut au niveau de nos hôpitaux. Ce qui résulte nécessairement en une quantité accrue de patients décédés pour des causes mineures.

Selon les témoignages de certains cadres du MSPP, les Chefs de service et les Directeurs médicaux n'ont aucune influence sur la carrière des employés. Un médecin de service, un technicien de laboratoire, une infirmière, ou un brancardier (membres du personnel de soutien) peut agir comme il l'entend sans aucun souci d'être sanctionné. D'ailleurs, ces employés de l'Etat reçoivent leur salaire directement des autorités de la l'Etat central. D'autre part, il n'existe aucun mécanisme pour contraindre ou motiver le personnel médical des hôpitaux publics.

D'autres observateurs ont du même coup attiré notre attention sur le fait que des professeurs refusant de dispenser des cours dans nos lycées reçoivent éventuellement leur paie sans restitution aucune. Le mécanisme mis en place pour les sanctionner est ou bien extrêmement compliqué ou bien inadapté.

Une sorte de confrérie liée par une loi Omerta et/ou de tolérance réciproque consacre cette pratique d'abandon de poste et/ou de mauvaise performance au sein de l'éducation nationale et de la santé publique. Plus de temps libre pour que des enseignants et des médecins haïtiens aillent offrir leur service aux Écoles privées, aux ONGs, et ceci au détriment du plus grand nombre.

On ne peut pas changer Haïti sans poser ce problème ni apporter des solutions appropriées.

Cyrus Sibert, RéseauCitadelle,
Cap-Haitien, Haïti
11 juin 2014

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