Haïti connaît une légère amélioration dans la compétitivité mondiale, selon le dernier classement 2014-2015. Le pays passe de 3.11 (2013-2014) à 3.14 dans l'Indice de compétitivité mondiale (ICM), soit une différence de 0.3, d'après le rapport global du Forum économique mondial, présenté, ce mardi 16 septembre, par le P-DG du Group croissance, M. Kesner Pharel, a constaté Haiti Press Network.
Selon un document distribué à la presse, Haïti classée 137e sur 143 pays, vient en cinquième position derrière la Jamaïque, la République Dominicaine, le Burkina Faso et Timor-Leste parmi les dix dernières économies mondiales recensées d'après l'enquête du GCI 2014-2015.
La Suisse, 5.70 ; le Singapour, 5.65 et les Etats-Unis, 5.54 sont classés respectivement en 1ere, 2eme et 3eme position dans le top 10 des économies mondiales d'après le GCI 2014-2015.
Les indicateurs clés utilisés pour évaluer ces États en termes de compétitivité, sont : population (en millions d'habitants) ; PIB (en milliards de dollars américains) ; PIB par habitant (en dollars américains) et Part du PIB dans le PIB mondial (PPA).
Le rapport global sur la compétitivité 2014-2015 juge insuffisante, la progression de l'adoption et de la mise en œuvre des reformes structurelles nécessaires, note-t-on, à une croissance économique durable.
La Suisse reste à la première place du classement de l'Indice mondial de compétitivité, les États-Unis et le Japon progressent dans ce classement pour la deuxième fois consécutive. La Guinée est classée derniere parmi les 10 derniers pays, selon l'indice de compétitivité mondiale.
L'innovation, le développement des talents et la gouvernance constituent des facteurs déterminants de la compétitivité.
Les économies qui occupent les premières places du classement ont toutes en commun d'excellents résultats en matière de formation, rétention et attraction des talents, ainsi qu'une politique d'investissement encourageant l'innovation. Ces investissements, souligne-t-on, dit « intelligents » et ciblés sont possibles grâce à une approche coordonnée reposant sur une collaboration étroite entre les acteurs public et privé.
Des realites qui sont donc loin d'être le cas d'Haïti, fait remarquer l'économiste Kesner Pharel, avant de proposer aux décideurs d'Haïti à s'arranger pour apprendre des leçons tirées de la publication de ces rapports périodiques, dans la perspective de prendre les décisions efficaces et efficientes, susceptibles de conduire le pays sur la voie du progrès réel.
Texte et photo : Alix Laroche
HPN
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