Monsieur Lamothe a transmis des documents prouvant que onze (11) sur des douze (12) irrégularités mentionnées dans le rapport ne sont pas justifiées. Des explications ont été fournies sur le douzième cas dit d’irrégularité basée sur des subventions accordées à des organisations populaires, soit 0.025% des dépenses totales. Les rapports de décaissements des projets Post-Sandy existent et soumis par les instances concernées, et les pièces justificatives remises de façon régulière au Ministère de l’Economie et des Finances (MEF). Les ministres Wilson Laleau et Marie Carmelle Jean Marie avaient reçu les documents ponctuellement.
Les documents transférés au Sénat prouveront à la Commission Bicamérale, qui devra pencher sur le dossier, que la Cour Supérieure des Comptes s’était laissée manipuler par des adversaires politiques de l’ancien Premier Ministre. Dans le cadre des rivalités politiques liées au processus électoral, des membres de l’actuel gouvernement dit de consensus ont, à partir du Ministère des Finances, adressé une lettre réclamant des rapports déjà disponibles à ce ministère depuis l’exercice fiscal 2013 - 2014. Une manœuvre déloyale dont l’objet fut d’induire en erreur la commission d’audit qui enquêtait sur la gestion de l’ex-Premier Ministre Laurent Lamothe et qui s’apprêtait à délivrer un rapport totalement favorable sans préjudices ni réserves.
Malheureusement, la Cour des Comptes se fait prendre au piège, et Monsieur Fritz Robert Saint Paul, le Président de la Cour, a ordonné une modification de la conclusion en y introduisant des réserves d’irrégularités faute de rapports et d’autorisations de décaissement requises suivant les procédures administratives. À la dernière minute, la méchante lettre du Ministère des finances a été versée au dossier.
Une situation qui jette le doute sur l’indépendance de la Cour des Comptes dans son travail d’enquête sur la gestion des anciens comptables de deniers publics, alors qu’elle devrait rétablir la vérité au-delà de tout soupçon. On peut se demande, si d’autres citoyens n’ont pas été victimes de ces manœuvres politiques visant à troubler leur vie, à violer leur droit et leur avenir politique. Récemment, des partisans de l’ex-Maire de Delmas dénonçaient l’influence de l’ex-député Arnel Bélizaire sur la Cour des Comptes pour empêcher à Monsieur Wilson Jeudi d’obtenir le certificat de décharge nécessaire à son inscription pour les élections municipales. La violence a éclaté dans la commune de Delmas jeudi dernier pour protester contre la politisation de la Cour des comptes. Etrangement, 24 heures après, Wilson Jeudi a reçu l’impossible Certificat de décharge.
A ce sujet, le journaliste Roberson Alphonse, rapporte dans le journal lenouvelliste.com que l’ancienne Ministre des finances Marie Carmelle Jean Marie a qualifié de « méchanceté » et de «vagabondage » le fait par le MEF de demander des rapports détenus au MEF. « Les rapports sont là, signés par la CSC/CA», a souligné Madame Marie Carmelle Jean Marie, deux fois ministre des Finances durant ces quatre dernières années. « La Cour des comptes ne peut pas dire qu’elle ne les a pas trouvés », a-t-elle ajouté, regrettant que le Parlement et la CSC/CA n’aient pas épluché les comptes généraux ou loi des règlements 2012-2013. « La CSC/CA doit faire son travail», a insisté MCJM, soulignant que la Cour doit jouer son rôle a priori et a posteriori.
Monsieur Lamothe détient ainsi les trois (3) rapports sur sa gestion dans lesquels on ne peut pas parler de malversation ni de détournement de fonds publics, mais de rapports prétendument manqués. Il a ainsi fourni les documents et des preuves que les ministères n’avaient pas remis aux enquêteurs de la Cour des Comptes.
Les résultats des dépenses engagées par le gouvernement Lamothe sont connus. L’économie haïtienne a eu une croissance de 4.23 % durant les 31 mois de Laurent Lamothe à la Primature. On peut se référer aux études réalisées par l’ONPES en collaboration avec la Banque Mondiale ayant montré que les politiques implémentées par le gouvernement Lamothe ont réduit la pauvreté extrême de 31% à 24% à l’échelle nationale et cette réduction est beaucoup plus prononcée dans l’aire métropolitaine où la pauvreté ou la vulnérabilité est réduite de 20% à 5%. Hormis les programmes sociaux, l’économie haïtienne a cru d’environ 0.52% par an sur la période 1990 – 2009. Cela dit Haïti mettrait environ 138.46 ans pour doubler son PIB, alors qu’entre 2011 et 2013, l’économie a cru de 4.23% en moyenne. A ce rythme, le pays mettrait 17.02 ans pour doubler son Produit Intérieur Brut.
Haiti était parmi les cinq (5) premiers pays de la Caraïbe en termes de performances macroéconomiques. Haïti occupait le peloton de tête des pays qui doivent afficher les meilleures croissances en 2014. Ces résultats s’expliquaient par la rigueur macro-économique du gouvernement Lamothe, l’ordre initié dans les finances publiques et les efforts dans la production agricole.
Poussé par le désir de continuer ce travail positif, Laurent Lamothe s’est porté candidat à la Présidence et ne réclame que la possibilité d’être sanctionné par le peuple souverain lors des prochaines élections. Un tribunal haïtien ayant constaté le dysfonctionnement du parlement et l’impossibilité pour la commission bicamérale de statuer sur les rapports de la Cour de Compte, a ordonné au Conseil Electoral de recevoir la candidature de Monsieur Laurent Lamothe et comme dans tout Etat démocratique ce jugement est applicable et sera appliqué.
Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haiti
31 mai 2015
@reseaucitadelle
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes,
(
But you can't fool all the people all the time."
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois,
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.
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