Madame Sandra Honoré déplore l'utilisation de la violence politique en #Haiti et réitère que « des efforts doivent être consentis par tous les acteurs de la vie nationale en vue d’éviter tout recours à la violence, à des intimidations de toutes sortes, à la diffamation ou à des actes pouvant contribuer à l’atteinte aux personnes et aux biens privés ou publiques, dans l’exercice du droit de manifester et de la liberté d’opinion ».-
PIO/PR-523/2015
Port-au-Prince, le 21 novembre 2015 – La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en Haïti (RSSG) déplore dans les termes les plus forts l’utilisation réitérée de la violence lors des manifestations de ces derniers jours ayant provoqué la mort d’un citoyen haïtien ce 20 novembre, dans des circonstances qui restent à déterminer, des blessés, dont des candidats à la présidence, le 18 novembre, ainsi que des dégâts matériels causés à la propriété privée.
La liberté de manifester pacifiquement et la liberté d'expression sont des droits civils et politiques garantis par les conventions internationales, inscrits dans la constitution haïtienne et soutenus par la loi.
La RSSG condamne fermement les actes de violence et réitère que « des efforts doivent être consentis par tous les acteurs de la vie nationale en vue d’éviter tout recours à la violence, à des intimidations de toutes sortes, à la diffamation ou à des actes pouvant contribuer à l’atteinte aux personnes et aux biens privés ou publiques, dans l’exercice du droit de manifester et de la liberté d’opinion ».
Dans le cadre du renforcement de l’état de Droit, il incombe aux autorités haïtiennes de prendre les mesures qui s’imposent pour que le droit de manifester pacifiquement soit respecté, que les enquêtes soient conduites avec célérité et que les personnes responsables des violences soient poursuivies et jugées en conformité avec la loi.
Renouvelant l’appel au dialogue et au respect des prescrits légaux, la RSSG a ajouté qu’« il incombe également aux citoyens haïtiens et aux citoyennes haïtiennes de rejeter la violence sous toutes ses formes en général et tout particulièrement dans le cadre du processus électoral en cours, crucial pour la consolidation de la démocratie et de la stabilité, seules conditions permettant le développement du pays et le respect des droits socioéconomiques de tous et de toutes ».
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Contact média:
Sophie Boutaud de la Combe
Porte-Parole et Chef adjointe de la Communication, MINUSTAH
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