Normalement, un démocrate ne saurait combattre l'idée de vérification des élections, l'idée d'audit des comptes de l'Etat ni celle de lutte contre la drogue. Mais dans la réalité actuelle, s’agit-il vraiment de vérification, de machination ou de persécution politique? Un démocrate peut-il cautionner cette pratique d’intimidation politique à la Vladimir Poutine?
On connait la stratégie de l’INITE : Utiliser une revendication légitime pour charmer l'opinion publique dans le but de renforcer son contrôle du pouvoir tout en posant des actes arbitraires et anti-démocratiques une fois arrivé au commande de l’Etat.
Les dinosaures de l'INITE accusaient gratuitement Madame Duvivier Pierre-Louis de détourner environ 200 millions de dollars. Ces accusations mensongères ne visaient qu’à évincer Madame Pierre-Louis de la Primature, à reprendre contrôle de la Primature et à manoeuvrer en eau trouble avec Jean Max Bellerive.
Ceux qui accusaient Martelly de vouloir garder le pouvoir en refusant d’organiser des des élections supportent Privert dans sa stratégie dilatoire anti-électorale. Des parlementaires élus dans des élections frauduleuses de 2009 et de 2010 osent critiquer les dernières élections et exigent une commission de vérification tout en planifiant d’introduire au Centre de Tabulation de faux Procès-verbaux imprimés en République Dominicaine pour créer la confusion et obtenir table-rase.
Tout le monde connait la vérité sur PetroCaribe. On ne peut pas parler d'enquête ni décider des interdictions de départ sans placer en tête de liste le nom de l’ex-Premier Ministre Jean Max Bellerive.
Lutte contre Drogue : seule une enquête approfondie peut déterminer la provenance d'une cargaison de stupéfiants, son propriétaire ou son destinataire. La DEA doit pouvoir nous aider la justice haïtienne en ce sens. Il est clair que les coupables doivent-être punis. Cependant, utiliser la drogue comme moyen pour persécuter politiquement un secteur de la vie nationale n’est pas juste. De plus, on ne saurait parler de lutte contre la drogue sans viser les complices Lavalas de tous ces gens arrêtés par la justice américaine en 2004 après le départ du Président Aristide.
Il est impossible de parler justice en Haiti sans évoquer le dossier de l'assassinat du journaliste Jean Dominique.
Conclusion : Nous sommes en plaine instrumentalisation de la justice à des fins de persecutions politiques. Le Président Privert compte bien se venger de ses adversaires politiques.
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