Le Journal Le @Nouvelliste qui relayait les accusations sans fondement du Sénateur Latortue sur PetroCaribe, parle de “MAUVAISE ENQUETE”; donc, adopte la même position sensée que @ReseauCiatelle qui dénonçait l’empressement abusif et préjudiciable du Président de la Commission Sénatoriale. —- Cet Editorial de Frantz Duval nous donne raison :
Frantz Duval, Rédacteur en Chef du Journal LeNouvelliste.- |
« Sortir de la corruption commence par de bonnes enquêtes » .-
Publié le 25 août 2016
Trois rapports, celui de la commission Ethique et Anticorruption du Sénat, dit rapport Latortue, celui de l’Unité centrale de renseignements financiers (UCREF) sur Jovenel Moïse et un de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif, encore confidentiel, circulent dans les milieux intéressés depuis quelques jours.
Entre les lignes, ces documents officiels laissent croire que des manquements, des malversations, des cas de corruption sont à déplorer dans la gestion des fonds PetroCaribe, dans celle des comptes en banque d’un candidat à la présidence et dans les affaires de l’Etat en général.
Dans les trois rapports, il est recommandé de mettre l’action publique en mouvement contre des contrevenants. La corruption ou ce qui y ressemble n’a jamais été autant pointée du doigt que dans les pages de ces trois comptes rendus d’enquête.
Que valent ces paroles d’experts ? Il est trop tôt pour le dire. Les rapports pourront-ils survivre à des contre-expertises ou à de simples questions ? Il faut attendre pour voir.
Le problème avec la corruption c’est que, comme pour les zombies que peu ont vus, tout le monde en parle, sans pouvoir aller jusqu’au fardeau de la preuve et à des condamnations actées.
La faiblesse de nos institutions est telle que personne ne peut se lever et dire de telle affaire dont on parle beaucoup : voici le coupable, il a été jugé et condamné. Des années que cela dure.
Certains disent que c’est le courage et la volonté qui font défaut ici. D’autres croient que l’incapacité ou le refus de mener des recherches méthodiques participe de notre façon de mouiller sans noyer la bête hideuse qu’est la corruption de peur de la terrasser pour de bon.
Okenn sourit pa vle bouche twou kote li wè rat pase. Yon jou la bezwen’l tou », soutiennent les plus avertis de nos mœurs séculaires.En Haïti, les arrière-pensées font le lit de l’impunité. La force de notre conviviale sitirans vient du fait que chak moun gen yon grenn zanno kay òfèv.Au final, il y a rarement des coupables, peu de leçons apprises et aucun redressement.
AUTEUR: Frantz Duval
duval@lenouvelliste.com
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